J'ai lu la charte, et je sais qu'il ne faut pas s'impliquer, hors tous nos jugments se font sur notre vecu . On ne peut etre neutre, car dans la vie on a besoin de certitude pour avancer.
L'objectivité consiste à mettre de côté le plus possible son vécu et de ne pas en tenir compte dans les raisonnements que l'on fait. Effectivement, c'est difficile, car le vécu influence en effet, mais il y a aussi la part de reflexion extérieure. On peut par exemple prendre son vécu et se dire qu'on pourrait voir les choses différemment suivant divers facteurs qui influent sur le vécu et donc sur le point de vue que l'on a.
De plus je suis dans la partie temoignange de victime, donc je pense être dans le bon endroit. J'aimerais avoir un avis different.
Cette partie du forum est plus fait pour débattre du point de vue des victimes, notamment sur la pédophilie. Ce n'est pas vraiment fait pour que les victimes puissent se confier, surtout que malgré les connaissances que j'ai, je n'ai pas pour vocation de pouvoir les aider et que le but est de débattre objectivement afin d'apprendre.
On nous dit enfant d'obeir a nos parent, de les respecter, mais doit on suivre ce principe quant on a un pere incestueux, offrant comme unique contact et moment proche de lui des attouchements.
De nombreux abuseurs, dont certains pères incestueux, usent de leur autorité pour pousser les enfants à faire des choses qu'ils ne feraient pas sans cet abus d'autorité. Pour qu'un rapport avec un enfant soit respectueux, il ne faut pas que l'adulte influence l'enfant à faire des choses qu'il ne ferait pas de lui même, qu'il ne comprendrait pas et n'apprécierait pas pleinement. Ca, vous pouvez le voir dans le topic des circonstances des abus sexuels,
https://adep.1fr1.net/t60-m2-les-victimes-les-circonstances-des-abus-sexuels .
Les abuseurs usent presque toujours, voir toujours d'influences pour abuser les enfants. Parfois, ça peut être des influences douces, comme demander gentiment et poliement au lieu d'imposer par exemple. Mais celà reste une influence, car des enfants peuvent dire oui, sans savoir à quoi ils disent oui, pour faire plaisir par exemple.
D'autres abuseurs usent en quelque sorte de coercition, c'est à dire oblige l'enfant à faire ce qu'ils veulent, sans violence physique, mais par la menace, par abus d'autorité, par chantage.
En ce qui concerne l'obéissance, il faut en effet respecter les parents, mais comme je l'ai dit plus haut, une relation, qu'elle soit parent/enfant, amoureuse, d'amitié ou autres, doit être respectueuse. L'enfant doit respecter ses parents, mais c'est réciproque. Un parent doit aussi respecter l'enfant en tant que tel. Les enfants ont des droits, des devoirs et des interdits, mais les parents aussi. Un parent usant de son autorité pour abuser son enfant est pervers, voir le topic sur la perversion :
https://adep.1fr1.net/t67-e42-les-differents-types-de-pedophiles-les-pedophiles-pervers-la-perversion-pedophile-qu-est-ce-que-c-est.Par pervers, j'entends que c'est un individu qui a poussé quelqu'un à agir d'une certaine façon, afin d'en tirer un profit égocentrique sans tenir compte des conséquences que ça aura sur les autres. Même si la perversion consiste surtout à pousser l'autre à adopter son point de vue, toujours pour en tirer profit. Par exemple en disant à l'enfant, "tout le monde aime ça, c'est bien de jouir sexuellement, etc..."
Une personne, notamment un parent, qui ne s'occupe de son enfant que pour en tirer profit est donc très égocentrique et n'a un enfant que pour en tirer un profit personnel sans tenir compte de l'autre. C'est en quelque sorte aussi de la domination, où le parent ne tient compte que de ses envies et désirs à lui, sans tenir compte des désirs et envies de l'autre et aussi des capacités de compréhension et de l'immaturité sexuelle de l'enfant, en plus le sien.
Les enfants se développent sexuellement à leur rythme, qui ne doit pas être perturbé par des expériences sexuelles trop précoces qui pourraient leur faire sauter des étapes et les empêcher de se construire harmonieusement et celà les rendra instable émotionnellement et en plus pourrait leur donner de fausses idées sur les rapports sexuels et les relations sociales, car les enfants auront eu alors de mauvais exemples, mais si cet exemple est celui d'un parent, censé donner l'exemple justement, l'enfant aura des chances de prendre cet exemple comme référence et réagir et construire son point de vue à partir de l'exemple qu'il aura eu sous les yeux, notamment des parents qui exercent souvent une influence forte qui s'étend durant toute l'enfance.
Il y a aussi les parents qui abusent par domination et qui comme je le disais, font passer leurs envies au dessus des autres, voir le topic suivant :
https://adep.1fr1.net/t16-g12-les-enfants-relations-adultes-enfants-la-domination#126 Faut il aimer cet homme qui ne nous remarqué enfant et adolescent que pour poser les mains sur nos corps ?
Chacun est libre d'aimer qui il veut. Les conséquences suite aux abus sexuels sont diverses et variées, suivant de nombreux facteurs. Vous pouvez lire le topic des conséquences des abus sexuels,
https://adep.1fr1.net/t61-m3-les-victimes-les-consequences-des-abus-sexuels.Si l'abuseur a abusé de l'enfant, mais lui a en même temps donné de l'affection, des cadeaux par exemple, certaines victimes peuvent se sentir confuses et aimer l'abuseur pour les bonnes choses que ce dernier lui a apporté. Certaines victimes prennent leur vécu comme une généralité, en se disant par exemple, dans les cas d'incestes, que ce que son père lui a fait, était normal. Certaines victimes aiment leurs abuseurs et ne se rendent parfois pas compte des conséquences des abus sexuels qu'elles ont vécus. Elles peuvent minimiser les dégats ou alors attribuer leurs instabilités émotionnelles (ou diverses autres conséquences) à autre chose.
Notez que vous demandez "faut-il aimer cet homme...", personne ne peut vous obliger à aimer quelqu'un. Si vous ne l'aimez pas, on ne peut pas vous forcer à l'aimer. Les sentiments en revanche peuvent changer suivant le point de vue que l'on a. Par exemple, si on apprend que l'abuseur était psychotique, on peut alors, sinon l'aimer, moins le hair et moins le blamer pour le mal qu'il a fait. Mais sinon, on ne peut pas forcer à aimer quelqu'un, ni de croire en dieu si vous n'y croyez pas par exemple, ni d'aimer les haricots verts si vous n'aimez pas ça. Les parents ayant autorité sur vous (étant enfant), peuvent forcer leurs enfants à dire qu'ils croient en dieux, ils le diront par obligation, mais ça ne voudra pas dire qu'ils y croiront pour de vrai. Les victimes, c'est pareil, on peut leur faire dire qu'ils aiment leurs abuseurs, si ils ne les aiment pas, le fait de le dire ne changera pas ce qu'ils ressentent en réalité. Au contraire dire le contraire de ce qu'on pense et s'autopersuader du contraire de ce qu'on ressent, n'est généralement pas une bonne chose. Une victime qui hait son abuseur par exemple et qui se force à dire qu'elle l'aime, met en opposition deux faits la concernant et deux sentiments différents qui vont entrer en conflit et la rendre confuse et la désorienter encore plus qu'elle ne l'est déjà.
On dit qu'il faut pardonner dans la vie et avancer . Mais quant on en reparle a l'auteur, celui ci a des pertes de memoire ou dit que cela est vieux.. Lui continue sa vie, nous on a l'ame sarifié de ses actes.
Pardonner une personne, ça fonctionne comme aimer une personne. C'est à dire, on ne peut pas vous forcer à pardonner une personne, si vous ne voulez pas lui pardonner et si vous n'arrivez pas à lui pardonner. Pareil, on pourrait vous obliger à dire que vous lui pardonnez, si en fait vous lui en voulez toujours, ça ne va pas vraiment vous aider. Pareil, vous risquez même de regretter de dire que vous pardonnez car vous pourriez entrer en conflit avec votre conscience qui lui en veut toujours.
De nombreux parents obligent leurs enfants à demander pardon, mais là, c'est par politesse et pour faire comprendre à l'enfant qu'il s'est mal conduit envers quelqu'un, en bref, c'est l'enfant qui a mal agi dans ces cas là. Mais dans le cas d'un abus sexuel, c'est l'abuseur qui a mal agi.
Sinon aussi, le pardon est possible suivant l'importance du préjudice. Si une personne vous bouscule dans la rue et vous dit "pardon", vous pouvez toujours dire ou vous dire que vous ne lui pardonnez pas, vous lui pardonnerez quand même car vous oublierez très vite ce petit incident qui n'aura aucun impact et aucune conséquence sur votre vie et ne vous aura causé qu'un tout petit désagrément. Et comme vous le dites, effectivement, pardonner, c'est aussi en partie oublier, passer outre, passer à autre chose. Mais quand le préjudice commis est marquant comme le décès d'un proche, une mutilation, un viol, un abus, qui d'une certaine façon, modifie le point de vue de la personne de manière sûrement permanente. Le pardon est bien plus difficile, car on ne peut pas oublier un traumatisme où un proche et continuer de vivre comme si rien ne s'était passer. Donc si l'oubli est plus difficile voir impossible, le pardon, qui permet de passer à autre chose, en est bien plus dur.
On peut pardonner un abuseur d'avoir oublié le mal qu'il a fait car ce n'est pas sa faute, mais ça n'a rien à voir avec le mal qu'il a fait délibérément en étant conscient de ce qu'il faisait. Lui pardonner sa perte de mémoire ce n'est pas pardonner le mal qu'il a fait. Mais c'est vrai que c'est perturbant de voir un homme qui a fait beaucoup de mal et ne pas s'en souvenir, ça lui permet de se débarasser de sa conscience, ça donne l'impression qu'il fait exprès d'oublier ce qui le dérange et c'est rageant pour la victime qui elle s'en souvient et a du mal à vivre avec.
Faut il pardonner ? Je ne sais pas, mais la haine et la colere nous detruit et non l'autre. Car n'ayant pas conscience de ses actes ,ou ne voulant pas en avoir conscience plutot.
La haine et la colère font parti d'un processus naturel face aux difficultés et surtout les drames de la vie, surtout ceux qui nous marquent à jamais. Souvent quand un drame arrive, on passe par plusieurs étapes qui sont les suivantes :
-Le refus
-La colère ou le marchandage
-Le marchandage ou la colère
-La tristesse
-L'acceptation
Néanmoins celà vaut pour les drames qui changent le point de vue subitement. Si une personne est handicapée de naissance par exemple, elle ne passera pas par ces étapes, contrairement à une personne qui devient handicapée du jour au lendemain. Pour une victime d'inceste qui a duré plusieurs années, généralement, cette personne aura assimilé les abus à son vécu et ne passera donc pas forcément par ces étapes non plus. Néanmoins, cette même victime pourrait passer par ces phases, en découvrant ce qu'est une relation plus harmonieuse entre parent et enfant. Par exemple, elle peut s'imaginer que les relations incestueuses sont normales, même si ça fait souffrir, mais en découvrant et en observant d'autres rapports parents/enfants respectueux, la victime peut passer par ces phases, en commençant par refuser que les rapports incestueux ne soient pas normaux, puis ensuite marchander avec la réalité, puis par éprouver de la colère envers le parent incestueux qui l'a fait souffrir en pretextant ou supposant que c'était normal.
Par conséquent, la haine et la colère nous détruit mais sont naturelles, voir parfois nécessaires comme en passant par la colère pour en arriver après à l'acceptation qui, à défaut d'être le pardon, est une étape importante vers la guérison. L'acceptation est aussi un moyen de finir en paix avec soi-même.
En effet, car le but aussi est de se déculpabiliser afin d'accepter mieux ce qui nous ait arrivé. Donc il faut savoir qui est responsable, comment, pourquoi, les circonstances, les conséquences, etc... Souvent suite à la mort d'un enfant par exemple, les parents cherchent à tous prix un coupable, souvent ils s'en prennent à eux même, au lieu d'accepter un simple enchainement de circonstances qui ont provoquer un accident. Souvent les victimes commettent des erreurs comme se laisser manipuler, ne pas dire non, ne pas se défendre (ce qui leur fait culpabiliser). Mais il ne faut pas non plus oublier, que les enfants sont influençables, sont du genre à se soumettre à l'autorité, sont faibles, immatures, émotifs, naifs et fragiles et que les abuseurs de toutes sortes, profitent justement de tout celà pour les influencer, les coerciser, voir les violenter et les forcer et que donc la plus grosse part de responsabilité en tant qu'adultes forts, matures, figure d'autorité voir parentale qui ont le devoir d'exercer ces pouvoirs sur les autres à bon escient et non à des fins égocentriques sans tenir compte des conséquences.
C'est vieux, c'est comme ca... On ne peut changer sa vie, meme si on a des doutes sur notre avenir.
On peut, par contre, changer le regard que l'on a sur l'abus sexuel et sur les drames que l'on vit et sur l'avenir. Je sais, ce n'est pas facile à faire. Mais c'est faisable et certaines victimes devraient essayer justement de modifier leurs regards sur la vie, sur leurs vécus, sur leur avenir.
Une mère dont le bébé est mort, parfois abandonne tout espoir, se dit que la vie n'a plus d'intérêt, qu'elle n'a plus d'avenir. Si elle arrive à reprendre espoir d'avoir un autre enfant, de donner son amour maternel à un autre enfant, qu'elle éduquera et dont elle assurera l'avenir, elle peut alors reprendre espoirs en elle et en l'avenir.
Sinon effectivement, le doute en l'avenir est souvent très angoissant. Genre on ne sait pas ce qui nous attend demain, ni dans un mois, si on sera mieux ou si ça ira encore pire. Il existe une thérapie, qui consiste à guérir de l'abus sexuel par étape, dont l'une des premières est de considérer l'abuseur comme seul responsable de l'abus sexuel. Vous pouvez en savoir plus dans les topics suivants :
https://adep.1fr1.net/t62-m41-les-victimes-les-therapies-la-rupture-du-silencehttps://adep.1fr1.net/t63-m42-les-victimes-les-therapies-de-victime-a-survivanthttps://adep.1fr1.net/t64-m43-les-victimes-les-therapies-du-survivant-au-combattanthttps://adep.1fr1.net/t65-m44-les-victimes-les-therapies-du-combattant-a-la-guerison On dit que l'on peut porter plainte, mais la justice, qui n'a que le nom, est souvent inexsitante.
Ca à ce niveau là, je ne sais pas trop quoi vous dire. Mais c'est vrai qu'une confrontation (symbolique ou non) avec son abuseur fait partie des étapes de guérison, notamment à la fin de la thérapie. Porter plainte peut symboliquement signifier qu'aujourd'hui on tient l'abuseur comme responsable de ce qu'il a fait et qu'aujourd'hui on a le courage de lui dire non et de lui tenir tête, un peu comme si l'emprise qu'il avait sur sa victime n'était plus. Rien que ça, ça peut aider, suivant ce que ressent la victime. Parce que d'autres victimes ne veulent tout simplement plus entendre parler de leurs abuseurs, tandis que d'autres ressentent le besoin d'une confrontation...
Du moins je vois un psy, et aussi cela que puisse paraitre etrange, c'est a du a une situation difficile personel que cela m'est reaparu , comme si que avant je faisais obstacle, alors que ca a durée des années.
Oui, parfois les victimes oublient, notamment les victimes très jeunes qui refoulent et dont la mémoire n'est pas vraiment encore à maturité. Ou alors parfois, la douleur d'un abus, d'un viol ou un trauma quelconque est parfois étouffé par quelque chose qui masque la douleur. Métaphoriquement parlant, ça peut parfois être comme la marée qui monte et qui cache le sable, dès que la marée baisse, le sable réapparait. Le sable était toujours présent, mais juste dissimulé.
Maintenant j'accepte les termes d'agressions sexuelles, pedophilie (alors que je ne pense pas que mon pere le soit)... Je ne sais pas ce que je suis venu chercher sur le forum en parlant ainsi, peut etre un besoin de parler, de voir une autre opinion.
Alors attention, un abus sexuel n'est pas forcément une agression sexuelle. Pour qu'il y ait agression, il faut qu'il y ait violence et effet de surprise. Ce qui n'est souvent pas le cas dans les affaires de pédosexualité où les abuseurs usent plutôt de manipulation. Quant à la pédophilie, c'est l'attraction sexuelle envers les enfants, pas les rapports sexuels qui en découlent parfois. Et effectivement, la plupart des incestueux ne sont pas des pédophiles, souvent ce sont des parents qui ont un instinct parental très faible et qui rejette et brise le lien parent/enfant, ou des parents qui font jouer à l'enfant un rôle qui n'est pas le sien, parfois même des parents psychotiques (= qui sont déconnectés de la réalité). Voir les sujets :
Sur les incestueux :
https://adep.1fr1.net/t45-f6-les-pedocriminels-les-incestueux#234Sur l'instinct parental :
https://adep.1fr1.net/f20-o-l-instinct-parental Le pardon dans ce genre de vécu est assez compliqué. Autant que les faits dans la pedophilie concerne la victime et l'auteur.
Le pardon dépend aussi de l'auteur en effet. Le pardon dépend en bonne partie déjà du préjudice commis et de ses conséquences.
Mais celà dépend aussi de l'auteur, suivant plusieurs facteurs.
-L'auteur était-il responsable de ses actes?
Si c'était un attardé mental par exemple, ou un psychotique, l'auteur n'avait peut-être alors pas l'intention de faire le mal qu'il a fait. Le pardon est donc moins difficile à accorder. Surtout dans le cas d'un psychotique où l'abuseur est du coup en quelque sorte aussi une victime.
-L'auteur ne serait-il pas une victime d'abus sexuel lui aussi?
Certains experts disent que 50% des pédophiles sont des victimes d'abus sexuels dans l'enfance. Mais c'est faux, c'est beaucoup moins. Mais comme dit dans le topic des conséquences des abus sexuels. Certaines victimes normalisent les abus sexuels vécus au point de les reproduire. Ces abuseurs là doivent être punis pour qu'ils comprennent qu'ils ont fait quelque chose de mal et surtout doivent être éloignés de la société car ils ne sont pas aptes à y vivre. Ils doivent donc aussi être soignés avant d'être libérés. Si ils sont en quelque sorte victimes d'abuseurs aussi, le pardon est plus faisable, car on peut considérer que ce n'est pas leur faute si ils ont abusé d'enfants, mais c'est bien évidemment encore moins de la faute de ces enfants.
-L'auteur regrette-t-il ses actes?
Certains disent que les abuseurs d'enfants ne regrettent jamais. Ce qui est bien évidemment faux. Certains regrettent, notamment les pédophiles non assumés, qui n'assument pas leurs pédophilies dont les attractions ne se résument qu'à des envies de sexe avec les enfants. Il s'agit de pédophiles compulsifs, voir le sujet :
https://adep.1fr1.net/t19-d2-cas-soignables-pedophiles-compulsifs ou de dérèglements hormonaux :
https://adep.1fr1.net/t84-d3-cas-soignables-dereglement-hormonale . A nouveau, ces cas là sont aussi plus ou moins des victimes, ils faut donc les punir mais aussi les soigner et sachant qu'une cause sous jacente les a poussé à passer à l'acte, on peut leur pardonner moins difficilement que d'autres cas. A l'inverse un pédosexuel qui ne regrette pas, qui n'a pas de scrupules aura plus de mal à se faire pardonner, allez savoir d'ailleurs si il en aura envie, il y a peu de chances sauf pour faire bonne figure auprès de la justice pour tenter de diminuer sa peine.
Un abuseur qui demande pardon et semble regretter sincèrement ce qu'il fait, ça peut faire du bien à ses victimes. Elles peuvent se dire alors que si l'abuseur regrette et tente d'arrêter de faire du mal, celà donne un p'tit peu de sens à leur souffrance et surtout l'abuseur reconnait alors qu'il est le responsable du mal qu'il a fait et celà fait du bien à la victime que l'abuseur le reconnaisse et ça les déculpabilise en même temps. Le pardon peut parfois être accordé dans ces cas là. Mais c'est à la victime de décider, dont la décision sera fortement influencée aussi par la souffrance.
-L'auteur est-il un dominant ou/et sadique?
Si il a pris un plaisir sadique à faire du mal à des enfants, généralement alors, il est inutile de les soigner ceux là. Car c'est essentiellement leurs comportements sadiques qui les ont poussé à faire du mal aux enfants et non leurs pédophilies et pulsions éventuelles. Ces cas là sont donc bien plus difficile à pardonner. Surtout que généralement, ceux là ne regrettent pas le mal qu'ils font. Voir le sujet sur les sadiques et dominants :
https://adep.1fr1.net/t83-e5-les-differents-types-de-pedophiles-les-pedophiles-sadiques-et-ou-dominants#235En bref, un abuseur violent, à moins qu'il soit psychotique, est bien plus dur à pardonner, car non seulement il est encore plus dangereux que la plupart des autres abuseurs, mais en plus le préjudice est alors plus fort pour la victime qui aura subi des sévices sexuels mais aussi physiques.
-L'auteur est-il un pédosexuel de bonne foi?
On rappelle qu'un pédosexuel est un individu pas forcément pédophiles qui a des rapports sexuels avec les enfants. Les pédosexuels de bonne foi pensent ne rien faire de mal en ayant des rapports sexuels avec les enfants qu'ils estiment respectueux en considérant que l'enfant est demandeur et en considérant que les influences qu'ils ont exercé sur lui ne sont que légères et que l'enfant n'avait qu'à dire non si il ne voulait pas.
Là, c'est plus compliqué, car l'abuseur d'un côté effectivement ne force pas l'enfant, mais d'un autre côté, ce genre d'influence leur permet de se déculpabiliser pour faire culpabiliser l'enfant qui a dit oui à son abuseur. Ce qui peut rendre la victime furieuse envers elle-même ou/et envers son abuseur. Le pardon peut alors être soit plus facile, soit plus difficile, suivant la façon dont la victime perçoit le rapport et les conséquences.
La victime peut repprocher à son abuseur de s'être voilé la face en s'autopersuadant ne rien faire de mal parce que ça l'arrangeait de penser ainsi. Il y a donc de quoi lui en vouloir plus et donc celà rend le pardon plus difficile.
L'incest touche aussi le reste de la famille directement ou indirectement.
Effectivement voir le début du topic sur l'inceste :
https://adep.1fr1.net/t45-f6-les-pedocriminels-les-incestueux#148 Ma vision du pardon est dans une nature "egoiste", c'est a dire pardoner l'autre,non pas acceptant ce vecu ou en lui cherchant des faux pretextes, mais pour pouvoir avancer dans la vie.
Le pardon sert aussi à ça en partie. A ne pas se focaliser sur une erreur commise, un désagrément, voir un préjudice et ainsi passer à autre chose et se projeter dans l'avenir plutôt que de rester coincé à un évènement du passé.
Le vécu, aussi dur qu'il puisse être, il faut l'accepter justement. Si on ne l'accepte pas, on risque de revenir dessus et de ne pas pouvoir avancer justement. Quoi qu'il arrive, une victime restera une victime et justement reconnaître et accepter son statut de victime, c'est la première étape qui mène à la guérison. Comme dit plus haut, il y a cinq étapes dans ce genre d'épreuves. Le refus, le marchandage, la colère, la tristesse et l'acceptation. Ne pas accepter, c'est refuser et celà empêche de passer aux étapes suivantes qui elles même permettent en partie la guérison.
Il ne faut pas nier le vécu, surtout pas d'ailleurs. Il faut changer le regard sur ce vécu et éventuellement la contourner comme s'en faire une force au lieu d'une faiblesse par exemple.
Essayer d'abandonner cette haine qui immobilise la personne, afin de renaitre et de reprendre une vie normal, tout en sachant que ce vecu ne sera jamais oublie et qu'il a forgé l'enfant devenu adulte.
Abandonner cette haine n'est pas chose facile aussi. Ce n'est même parfois pas faisable, notamment si la victime souffre encore beaucoup. C'est encore pour ça que je dis qu'une victime devrait apprendre à changer le point de vue qu'elle a sur son abus afin de moins souffrir afin de moins hair et éventuellement de pardonner ou du moins de passer à autres choses. Si une victime essaye de passer à autre chose alors qu'elle souffre beaucoup, elle ne pourra pas passer à autre chose. Voir pire, elle sera frustrée de ne pas réussir à passer à autres choses. Si elle souffre encore, il faut trouver un moyen d'atténuer la douleur (mais surtout pas avec de la drogue ou de l'alcool ou autres attitudes toxicomanes) et ensuite de la transformer en transformant le point de vue que l'on a sur le traumatisme. Mais celà prend du temps. Il est très dur de pardonner quelqu'un qui nous a fait souffrir à long terme et si on arrive pas à se remettre de cette souffrance, on sera tenté de lui en vouloir tant que la souffrance dure.
Pour ma par, c'est a la victime de choisir le pardon, et non l'entourage , car c'est elle qui l'a vecu...
On peut dire que l'entourage est moins concerné et qu'il peut pardonner si il le veut, mais qu'il n'a pas à demander, exiger ou autres à la victime de le faire, surtout que l'impact et le préjudice et donc les conséquences ne sont pas du tout les mêmes. La victime souffre souvent beaucoup plus que l'entourage et donc les facteurs permettant le pardon, à savoir notamment le degré de souffrance, ne sont pas comparables avec les facteurs permettant le pardon de l'entourage. Donc chacun doit être libre de pardonner ou pas.
La victime a donc le choix de pardonner ou pas en effet et n'a pas à se laisser influencer par l'entourage. Que ce soit dans un sens ou dans l'autre. Si la victime veut pardonner, mais que l'entourage ne veut pas, la victime a le droit de pardonner, notamment si elle veut passer à autres choses.
L'affaire Roman Polanski est assez aberrant à ce sujet, les gens qui réclament et exigent que Polanski soit jugé, alors que sa victime ne veut plus en entendre parler. Peut-être l'a-t-elle pardonné, peut-être n'en souffre-t-elle pas? Visiblement les gens veulent décider à sa place de ce qu'elle doit faire, alors que la décision lui revient.
J'ai remarqué, que nombres de victimes d'inceste ont une forme de "compassion" , voir de pitié envers l'auteur, mais pas toute(D'autre c'est un haine viscerale.).
Comme je le disais, le point de vue de la victime sur ses abus varient suivant les circonstances de l'abus et ses conséquences.
L'inceste serait, d'après certains experts, le type d'abus dont les traumatismes sont les plus forts. Surement parce que la victime vit avec son abuseur (puisque c'est un parent) que celà dure longtemps (pour les mêmes raisons) et que le mélange de rapports sexuels et rapports parentaux est souvent perturbant en effet, encore plus qu'un simple abus sexuel commis par une tierce personne, car à celà s'ajoute le rapport parental qui entre en conflit avec le rapport sexuel car ce sont des rapports incompatibles.
Je ne pense pas que l'on puisse pardonner totalement, car ceux sont des agressions repeter durant l'enfance, on ne peut aimer quelqu'un qui nous maltraite.
Pareil, ça dépend encore une fois des circonstances et conséquences. La fréquence des abus est en effet un facteur qui empire le traumatisme => pardon alors plus difficile.
Mais ça dépend aussi comment la victime vit ses abus. Certaines n'y voient pas de la maltraitance, malgré les conséquences fréquemment néfastes.
Certaines estiment même qu'il n'y a rien à pardonner.
Beaucoup de gens au contraire aiment quand même ceux qui les maltraitent. Les enfants aiment souvent leurs parents, même quand ceux ci sont violents, ils gardent de l'affection pour eux. Certains se disent par exemple "mon père n'est pas méchant, il est juste malheureux", certes ce n'est pas une raison pour faire souffrir son enfant, mais parfois ça donne envie à l'enfant de ne pas lui en vouloir voir de le plaindre et même parfois de se sacrifier pour son père. On ne peut pas dire qu'on ne peut pas aimer quelqu'un qui nous maltraite, ça dépend de trop de choses.
Pourtant dans ce type de vecu, il y'a aussi le quotidien et les moments de vie familiale normale, qui font que la victime regrette de ne pas avoir eu une vie comme tout le monde.
Oui. Surtout si elle se rend compte que l'inceste n'est pas fréquent dans les familles.
Avec l'auteur, il est courant de partager des moments de joie et d'insouciance, si bien qu'un avis tranché et difficile a etablir. Le sentiment entre la colere, l'indiferrence et l'oublie(et non le pardon), oscile souvent entre ses variales.
Tout à fait et c'est effectivement perturbant pour les victimes car la relation oscille entre bonne, enrichissante et perturbante, néfaste. Celà fait douter la victime, la désoriente et comme je le disais, le doute est l'un des sentiments les plus angoissant. Le livre de Christophe Tison, "il m'aimait" est assez intéressant à ce sujet là.
Je me demande si le pardon n'est pas plutot de l'oublie. Oublier ses moments penibles, afin de ne pas etre definit juste par ce passé et pouvoir avoir l'esprit libre de l'entrave pshycologique des agressions subies.
Oublier ou les mettre de côté et passer à autre chose plutôt. Effectivement celà permet de se libérer d'un poids qui nous fait mal et de nous projeter dans l'avenir.
Mais le pardon consiste aussi à accorder à l'autre une faveur comme quoi, notamment on souffre moins du mal qui a été fait (certains abuseurs s'en veulent de la souffrance de leurs victimes) ou que l'on reconnait que ce n'est pas de sa faute, ce qui déculpabilise l'abuseur qui peut avoir honte de lui (si il a honte de lui) et lui enlève un poids à lui aussi.
Mais le pardon de grande préférence doit alors plutôt être mérité. Pour des abuseurs, le pardon devrait plutôt être accordé à ceux qui n'étaient pas responsables de leurs actes, des déficients mentaux, des psychotiques, des victimes qui normalisaient l'abus... Ou de ceux qui font l'effort pour ne plus faire de mal et qui regrettent ce qu'ils ont fait, comme certains compulsifs qui se soignent pour calmer leurs pulsions et ainsi ne plus passer à l'acte. Celà dit les pédosexuels compulsifs ne regrettent pas tous leurs actes non plus. Mais certains regrettent, n'ont pas choisi d'être compulsifs et tentent de se retenir.
Le but etant juste d'avoir une vie normale, et non réellement de pardonner l'auteur. Car si la victime a était sous son emprise enfant, elle ne veut plus l'être adulte. Si le pardon en est la voie, pourquoi pas ?
Oui en effet, le but est avant tout pour la victime de moins souffrir et donc d'être moins haineuse envers soi même ou/et son abuseur et donc de passer plus facilement à autres choses. Ce qui revient atténuer le préjudice commis par l'abuseur et donc lui accorder en quelque sorte le pardon en vivant dans le présent et se projettant dans l'avenir au lieu effectivement de continuer à vivre sous son emprise via la souffrance du traumatisme et de continuer à penser au mal qu'il a fait.