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H.3 -Points de vue des gens - Névrose de conversion/les gens en général

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Dante (Admin)

Dante (Admin)
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Topic consacré à la névrose de conversion dans la pédophilie et surtout dans la pédosexualité et pédocriminalité. Car rappelons que la pédophilie désigne l'attraction sexuelle envers les enfants et non l'acte qui est la pédosexualité. Les névroses de conversion aussi appelées hystérie collective jouent un grand rôle dans les affaires et surtout l'image de la pédophilie dans son ensemble.

1) Alors tout d'abord qu'est-ce qu'une névrose de conversion?

L'hystérie collective consiste à transmettre aux autres, de la peur, de l'angoisse, de la paranoia et bien d'autres sentiments suscitant la panique ou le mal-être, par la force de persuasion de l'entourage.
Par exemple : Une personne qui a la grippe intestinale peut faire croire aux autres qu'ils sont aussi malades parce qu'ils ont été contaminés. Une personne peut alors, par peur d'avoir été contaminé, paniquer au moindre signe de fatigue et se croire malade et plus une personne se croit malade, plus elle ressentira les effets de la maladie par force d'auto-persuasion initié par celui qui est vraiment malade.

On retrouve ce genre de névrose dans la pédophilie, notamment dû aux médias.

2) L'impact des médias

En effet les médias publient souvent les affaires qu'ils qualifient de "pédophilie", alors que parfois il s'agit de sadisme ou d'inceste. En effet, les affaires de pédocriminalité déferlent sur les médias, car c'est un sujet très vendeurs, car elle suscite beaucoup la peur, l'angoisse et la paranoïa, d'où après l'hystérie collective. Elle suscite aussi mépris, dégout et haine. Cela peut paraître paradoxal mais cela plaît aux gens d'avoir de quoi lâcher leurs mépris, dégout et haine. La haine est le contraire de l'amour, l'un ne peut exister sans l'autre, donc pour aimer, nous devons hair aussi.

La pédosexualité suscite la peur, car les parents ont peur qu'il arrive la même chose à leurs propres enfants et qu'ils en souffrent.
Elle suscitent la paranoïa, car les pédocriminels sont souvent des connaissances de la famille voir même encore plus souvent des membres de la famille.
Elles suscitent le mépris, car les gens considèrent souvent que les enfants ne doivent pas être mêlés à de la sexualité de quelque nature que ce soit.
Elles suscitent le dégout car les gens trouvent contre-nature qu'on puisse s'accoupler avec des enfants, même pas encore assez matures pour procréer. Les parents imaginent alors leurs propres enfants ayants des rapports sexuels, ce qui les dégoutent d'entrée aussi.
Elles suscitent enfin la haine car celà fait du mal aux enfants, qui souffrent, adoptent parfois des comportements dysfonctionnels et des émotions instables, mais aussi parce que les gens ont besoin d'hair comme ils ont besoin d'aimer.

Tous ces sentiments sont des sentiments très forts et ont donc un fort impact sur le point de vue des gens. Les médias nourrissent ses sentiments chaque fois qu'ils parlent d'une affaire de pédocriminalité, qu'ils qualifient presque toujours bêtement de pédophilie.

En effet, combien de fois voit-on par exemple les médias dirent "victime de pédophile", ou "il a été arrêté pour pédophilie", au lieu de dire pédosexuel ou pédocriminel. Voici donc un exemple de névrose de conversion, les victimes disent souvent qu'elles ont été victime d'un "pédophile", même quand il s'agit d'un père incestueux qui n'est peut-être même pas pédophile. Par la force de persuasion des médias, les gens associent désormais la pédophilie au mot victime et au mot abuseur. Quand on est victime d'abus sexuel en étant enfant, on ne dit presque jamais victime d'un violeur, d'un sadique, d'un psychopathe, d'un incestueux, on dit victime de pédophile. Cela crée souvent des confusions, parfois graves comme un syndrôme de faux souvenirs.

3) Syndrôme de faux souvenirs

Une névrose de conversion peut avoir pour conséquences, un syndrome de faux souvenirs. Une non-victime peut par exemple adopter le point de vu d'une victime et du coup, en quelque sorte à force d'empathie et d'y penser, ressentir ce qu'elle aurait ressenti si l'abus sexuel, lui était vraiment arrivé. Si une personne, comme un psychanalyste, se met à croire que le problème de son patient vient d'un abus sexuel, il peut alors inciter le patient à y réflechir et à force de trop y réflechir, il ne fera pas ressurgir des souvenirs refoulés et douloureux (puisqu'il n'y en a pas), il fera surgir des faux souvenirs. Car le patient se mettra alors à ressentir ce qui lui serait arrivé si il avait été abusé et peut après ne plus faire la différence entre le vrai et le faux, surtout si le psychanalyste le persuade que son problème viendrait bien de ce soit disant abus. La fausse victime va alors y voir de faux liens, qu'elle va croire vrais et encore plus y croire. Elle va aborder dans ce sens et de plus en plus y croire et plus elle va y croire plus elle va adopter le point de vue de son "moi" victime et à ressentir les effets d'abus sexuels bien qu'ils soient imaginaires. Et après, plus la fausse victime va ressentir ces effets plus elle va s'autopersuader d'être une victime et ainsi de suite.

4) Victime par persuasion

Un exemple de névrose de convertion qui est particulière intéressant. Une affaire de voyeurisme.
Un couple a été filmé à leur insu dans leur domicile par un voisin qui avait installé et caché des caméras un peu partout dans la maison. Loin de moi, l'idée de défendre ce genre de voyeurisme, mais il y a une chose qui est quand même surprenante. C'est que tout allait bien pour le couple, jusqu'au jour où ils ont trouvé les caméras et compris qu'ils ont été filmés nus et faisant l'amour. Si le mari était plutôt en colère, car le voisin voulait surtout espionner sa femme, cette dernière s'est mise à éprouver un sentiment de malaise comme si on l'avait violée. Il suffit que le mari sache que ce n'était pas lui qui était visé pour qu'il ne ressente que de la colère, pourtant lui aussi a été filmé à son insu et nu. Et il suffit que la femme sache qu'elle a été filmée nue pour se mettre dans la peau d'une victime, alors qu'elle aurait pu ne jamais s'en rendre compte et n'en ressentir absolument aucune conséquence. Comme quoi, le simple fait de croire, certes sous un prétexte malhonnête, avoir été victime suffit à en déclencher les conséquences. Il s'agit donc d'une victime par persuasion.

Il peut arriver le même genre de chose avec certains cas de rapports sexuels précoces (ou jugés précoces). Par exemple, une adolescente qui perd sa virginité à 13ans avec un rapport sexuel consentant (c'est rare, mais ça arrive). Cette adolescente peut très bien vivre cette expérience normalement, si elle était assez mature et assez structurée pour pouvoir apprécier le rapport sexuel. On rappelle que chacun découvre la sexualité à son rythme. Mais imaginons que les parents l'apprennent, paniquent, considérent que leurs filles est une victimes d'abus voir de viols, surtout qu'il est rare que la majorité sexuelle soit à 13ans (elle est très souvent plus haute). L'adolescente peut développer une névrose de conversion, convertie par la réaction de panique de ses parents. Elle peut alors se mettre à paniquer à cause de l'influence de ses parents et sa panique peut alors modifier son point de vue vis à vis du rapport sexuel qu'elle a vécu. Un point de vue déformé de ce qu'elle ressentait en réalité et qu'elle n'aurait jamais adopté si l'hystérie collectives des parents (ou autres) ne l'avait pas influencé voir obligé à le faire. L'adolescente pourrait très bien en effet adopter le point de vue de son entourage, notamment des parents avec lesquels elle vit, pour s'adapter à l'atmosphère dans lequel elle vit et par instinct de conservation en quelque sorte qui pourrait consister à adopter le même point de vue que les autres afin de mieux s'intégrer et qui n'adopte pas un certain point de vue avant de voir un autre le faire (phénomène fréquemment observé). On a donc aussi là, un cas de victime par persuasion.

Pour plus de détails, je vous recommande de lire le dossier M.7.2, consacré aux trauma névrotiques.

5) L'hystérie collective chez les psy

Les névroses de couversion modifient donc le point de vue des gens et malheureusement aussi ceux qui sont censés rester objectifs. C'est à dire les psychologues, sexologues et autres thérapeutes. Pas tous au même point heureusement. Mais l'influence des médias qui influent sur les gens, influent forcément un minimum aussi sur ceux qui essayent de ne pas trop se laisser influencer et de rester le plus neutre possible. En effet, même une partie (selon moi non négligeable) de thérapeutes associent sans cesse la pédophilie aux abus et aux viols sur enfants. Certains qui ont des patients pédophiles, insistent sur leurs activités et leur demandent souvent si ils sont dans la légalité. Certains vont jusqu'à carrément refuser les pédophiles, considérant qu'ils sont tous dangereux. Cette hystérie collective est partiellement justifiée, car en effet, les prédateurs sexuels sont partout ou les compulsifs ou les individus quelconque potentiellement dangereux, mais elle est aussi exacerbée au point de rendre certains thérapeutes incompétents et les gens voient alors le mal facilement.

Une citation intéressante que j'ai trouvée : La quasi totalité des psychologues ne sont rien que des policiers de la pensée au service d'une société qui a érigé ses propres névroses obsessionnelles - la violence et la destruction - en moyen et en but. Que peut un honnête homme attendre de pareils énergumènes? Rien, il ne peut que plaindre et aider leurs innombrables victimes.
Effectivement celà illustre plutôt bien, les réactions de ceux qui pourraient vouloir se faire aider par des psychologues, mais ne peuvent pas, en raison du fait que même eux sont fréquemment incompétents et aveuglés par leurs mépris.


Il arrive assez fréquemment qu'un homme calinant et embrassant un enfant soit considéré comme un pédophile et donc un prédateur, car les gens à cause de l'hystérie collective, ne font souvent pas la différence. Bien qu'il faille avouer que les hommes calinant les enfants, surtout quand ce ne sont pas les leurs, sont tout de même rares et qu'une partie d'entre eux, sans aucun doute, sont pédophiles. Mais pédophile ne veut pas forcément dire avec de mauvaises intentions. Sans compter que ceux qui ne sont pas pédophile, sont peut-être comme je le disais dans un autre topic, des pédophiles refoulés, qui ont côté pédophile qui ne s'est pas ou peu développé.


Bien évidemment, le but de tout celà n'est pas d'inciter à ne pas croire tout ceux et celles qui se disent victimes ... non pas de pédophilie, mais de pédosexualité ou de pédocriminalité. Mais de voir la réalité en face, ce genre de névrose existe et a des conséquences.
La société peut des fois victimiser une personne non victime, ce qui caractérise l'hystérie collective. Si on fait croire qu'on est victime et qu'on souffre d'un prétendu abus, c'est bête mais rien que ça, ça peut faire du mal. L'esprit controle le corps comme on dit, si on se croit victime, même sans l'être, on peut ressentir un certain malaise comme si on était victime. La névrose de conversion fonctionne aussi avec les maladies (et donc le mal être), il suffit parfois de se croire malade pour être malade. Donc la société est parfois responsable d'un exces de victimisation à force de mettre des victimes un peu trop partout et à vouloir en voir à tout prix quand le mot pédophile apparait dans l'histoire.

Un extrait que j'ai trouvé quelque part, une interview d'un certain Henri, mais je ne sais plus où, ni qui. Si vous savez, dites moi s'il vous plait :

- Phrase qui me pose problème et que je ne sais pas comment interpréter : choix de ne pas exposer l'enfant aux conséquences d'un passage à l'acte même consentant
- La réponse d’Henri : ils sont tellement respectueux de l’enfant et persuadé que le passage à l’acte ne serait que négatif pour ce dernier qu’ils le réfutent et ne veulent prendre aucun risque pour l’enfant, alors que certains enfants, c’est vrai, peuvent être consentants et ne jugent pas négatif ce genre de situation. Les effets négatifs peuvent être perçus immédiatement après les faits comme ils peuvent être vécues normalement ou ressurgir quelques mois après les faits, quelques années voire jamais. Dans le dernier cas, c’est souvent l’entourage qui peut générer un traumatisme à travers des réactions bien quelles soient légitimes, elles peuvent être traumatisantes pour l’enfant. Un pédophile quand bien même de bonne foi, ne peut pas anticiper les conséquences d’une relation sexuelle avec un enfant lorsque ce dernier devient adulte et les difficultés sexuelles qu’il peut avoir avec ses partenaires.



Dernière édition par Dante (Admin) le Jeu 27 Déc - 18:11, édité 3 fois

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Quelques extraits du livre "qu'est-ce que la pédophilie?" de Serge André et Guidino Gosselin, deux psychanalystes. Ce livre se base sur l'autobiographie d'un pédophile pédosexuel (donc actif), boylover préférentiel donc non exclusif, assumé, séducteur pervers, de bonne foi. Pour mieux connaître la classification des pédophiles, vous pouvez vous orienter sur le topic suivant :
https://adep.1fr1.net/t53-e0-les-differents-types-de-pedophiles-classification-des-pedophiles

Je poste d'abord les extraits que je commenterai après.

La majorité des pédophiles , comme le nôtre, se perçoivent comme des victimes incomprises de la société qui fait un amalgame entre pédophilie, viol et prostitution.

Dans notre société postmoderne, fragilisée, sécuritaire et jéduciarisée, tenter d'expliquer la pédophilie devient vite suspect, d'autant que celà entraine une inévitable remise en cause de l'image de l'enfant. Reconnu, surprotégé, idôlatré, consommateur choyé, l'enfant possède un statut idéalisé qui néglige la réalité de ses pulsions sexuelles fondamentales.

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La majorité des pédophiles , comme le nôtre, se perçoivent comme des victimes incomprises de la société qui fait un amalgame entre pédophilie, viol et prostitution.
Oui

Dans notre société postmoderne, fragilisée, sécuritaire et jéduciarisée, tenter d'expliquer la pédophilie devient vite suspect, d'autant que celà entraine une inévitable remise en cause de l'image de l'enfant. Reconnu, surprotégé, idôlatré, consommateur choyé, l'enfant possède un statut idéalisé qui néglige la réalité de ses pulsions sexuelles fondamentales.
Effectivement, de nombreux parents refusent que leurs enfants soient mêlés à quoi que ce soit de sexuel, voir parfois leur interdisent d'expérimenter leurs sexualités. Pourtant effectivement le mythe de l'enfant sans libido a été infirmé depuis longtemps. Effectivement aussi, la moindre phrase qui prend un peu partie pour les pédophiles suscitent fréquemment la colère et le rejet. Il ne faut pas oublier aussi que les gens en plus de vouloir parfois protéger (voir surprotéger en effet) les enfants, ont un besoin de hair et de mépriser afin de flatter leur égo et par mécanisme de défense qui consiste à croire ce qu'ils veulent croire et ce que croient la majorité des gens par instinct d'adaptation et de conservation.

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Quelques extraits du témoignage d'un pédophile abstinent appelé Samuel, suivis de mes commentaires.
Ce témoignage commenté intégralement se trouve ici.
https://adep.1fr1.net/t112-e65-les-differents-types-de-pedophiles-pedophiles-passifs-temoignage-de-samuel
Il est extrait du livre "pédophilie, prévenir pour protéger" de Latifa Bennari.


L'interdit des relations pédosexuelles est d'abord de nature morale. Il n'a nul besoin pour être justifié de discours hystériques et erronés, de généralisations abusives, du voile jeté sur la sexualité enfantine ou de la terminologie moralisatrice issue de la psychiatrie du XIXem siècle.

C'est sûr que l'hystérie, la morale, la généralisation vis à vis de la pédophilie et la sexualité des enfants induisent plus en erreur qu'autres choses. Elle étouffe plus le problème et empêche sa résolution ou au moins son amélioration. La morale n'est souvent qu'un discours de généralisation derrière lequel des gens préfèrent se cacher pour justifier leur façon de penser et pour éviter de trop reflechir sur un sujet qui les met mal à l'aise. Du style, fumer est immorale, n'empêche que fumer, aussi mauvais pour la santé que ça puisse être, cela sert de coupe-faim et d'antidepresseur, mais la morale préfère étouffer cela pour mieux convaincre les gens de ne pas fumer.


Il est inutile, pour ne pas dire stupide et dangereux de caricaturer les pédophiles en vue de les rendre conformes à l'image de monstres, qui permet de justifier ses propres envies d'exclusion et de haine. Inutile sinon pour mieux communier dans cette joie malsaine liée à l'expulsion de ses boucs émissaires.

Exacte. Comme je le dis souvent la plupart des antipédophiles les plus extrêmistes sont surtout des gens qui prennent un plaisir pervers à hair et rejeter les pédophiles plutôt que de protéger les enfants. La plupart ne sont même pas des victimes. Les antipédophiles qui cherchent à protéger les enfants sont souvent moins extrêmistes.


Mais j'en viens au plus étonnant. Un petit garçon de cinq ans était présent lors d'un diner où nous étions ensembles, fils d'un couple invité. Il semblait s'ennuyer un peu. Echange de regards. Je ne pus m'empêcher de sourire. A la fin de la soirée, voila que nous jouions tous les deux. Je n'osais guère au début, imiginant que cela devait mettre les parents à la torture.

A la torture, faut pas exagérer. Mais sachant que les invités de ce diner avec Latifa Bennari, savaient tous que Samuel était un pédophile, les parents pouvaient être mal à l'aise et hostiles à l'idée que Samuel approche leurs fils.


Mais comme je ne sentais aucune hostilité, ni même aucune crainte chez eux, je commençai à jouer plus franchement. Ce furent des instants formidables. Bien que ce garçon fût encore trop petit pour éveiller mon désir, ses parents auraient pu vouloir (par prudence) m'empêcher de jouer avec lui. Il n'en fut rien. Et pour la première fois de ma vie, je jouais donc avec un enfant en présence d'adultes qui tous connaissaient mes attirances sexuelles. Jamais je ne l'oublierai.

Je le redis encore une fois, nous agissons suivant notre point de vue. La plupart des gens ayant une image de manipulateurs, faux gentils, abuseurs, sadiques, meurtriers des pédophiles, ils agissent alors en conséquences de ce point de vue en paniquant au moindre signe de pédophilie. Mais ces gens là connaissent Latifa Bennari, connaissent bien sa façon de voir les choses et ont plus ou moins assimilé sa façon de voir les pédophiles, qu'ils ne sont pas tous à l'image que l'on croit, que certains n'ont pas de mauvaises intentions et donc avec un tel point de vue, ils réagissent forcément de manière moins hostiles et surtout moins hystérique. Ils savent bien que Samuel ne va pas abuser leur fils devant eux par exemple.


Tu as compris (il parle de Latifa Bennari) aussi les effets destructeurs du statut de victime quand on cherche à y enfermer les individus et à les y maintenir, forme subtile, sournoise et particulièrement destructrice de victimisation liée à ce que certains dénoncent comme de la victimolatrie.

Oui. Et souvent ces gens là qui font de la victimolatrie sont des égoistes qui cherchent à voir des victimes et faire souffrir les victimes ou fausses victimes car cela appuie et les conforte dans leur haine envers les pédophiles. Ce qui est effectivement sournois, comme je le dis souvent aussi, c'est profiter du caractère influençable de la personne pour la persuader de penser et croire ce qui nous arrange. Ce qui est tout aussi pervers que ce que font certains pédophiles pervers actifs lorsqu'ils poussent les enfants au libertinage sexuelle pour en tirer profit.
Le terme de victimolatrie ne me convient pas trop par contre. Cela sous entend une forme d'idolatrie pour les victimes, alors que le but de ces gens là, ce n'est pas d'aduler ou idolatrer les victimes mais tirer profit d'elles en les manipulant.
Sinon comme on dit, le plus important pour une victime n'est pas d'être une victime et de rester une victime mais de savoir ce qu'elle va en faire de ce statut de victime. J'évoque dans la section victime une thérapie qui consiste à passer par une étape victime pour atteindre l'étape ensuite de survivant, puis de combattant. En bref de ne pas rester une victime et d'évoluer dans le point de vue que l'on a sur sa victimisation. Ce qui est bien plus constructif et enrichissant pour une victime de changer et modifier son point de vue afin de reprendre le contrôle de sa vie et de ses émotions que de rester bloquée à l'étape de victime.

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Quelques extraits recopiés et commenté d'un article sur la pédophilie, dont voici le lien :
http://www.philo5.com/Cogitations/081114CommentReflechirSurLIncesteEtLaPedophilie.htm
L'article est entièrement recopié et commenté dans le dossier suivant :
https://adep.1fr1.net/t116-j6-les-temoignages-un-article-sur-la-pedophilie#367


Et si vous demandez des éclaircissements, comme par exemple : pourquoi la loi refuse-t-elle qu'un enfant puisse consentir?, le ton monte et la colère enflamme bientôt le bien-pensant qui finira par vous accuser d'en être un. Sinon, votre interlocuteur adoptera un sourire mielleux exhibant une indulgence convenue vous invitant à des confidences, mais il s'abstiendra bien-entendu de se mouiller vous laissant indécis à savoir s'il vous tend un piège ou s'il cherche un complice de ses pensées inavouables. Dans certains cas, seulement penser la pédophilie peut vous mettre dans de beaux draps. Mais comment sortir du pattern juge ou voyeur? Comment guider une personne de bonne volonté dans un choix éclairé avec des arguments d'autorité? Et puis, je veux bien me rallier au discours le plus bruyant mais n'y a-t-il pas moyen de le rendre intelligent?

Oui, la pédophilie est très diabolisée. On ne peut pratiquement pas évoquer ce sujet sans être diabolisé, sauf si on dit exactement ce que les antipédophiles les plus endurcis réclament. Qu'on doit tous les castrer, les tuer, qu'ils sont tous dangereux, qu'ils sont tous malades. Bref... Pour pouvoir parler de la pédophilie, il faut souvent être hypocrite car il faut souvent généraliser et dire qu'ils sont tous comme ceci, comme celà. Alors que chaque pédophile est différent. Il y a de très nombreuses catégories de pédophiles. Voir le sujet suivant sur la classification des pédophiles :
https://adep.1fr1.net/t53-e0-les-differents-types-de-pedophiles-classification-des-pedophiles
Ou alors, on peut parler de la pédophilie en disant genre que certains ne font pas de mal, que certains sont à plaindre, que certains sont malheureux etc... En bref, on peut évoquer la pédophilie en allant à l'encontre de la pensée morale ou répandue, mais à condition d'être une femme. Comme Latifa Bennari. Son discours vis à vis des pédophiles est humanistes et cohérent. Mais personnellement, je suis presque sûr qu'elle ne serait en aucun cas prise au sérieux, même avec le même discours, si elle n'était ni une femme, ni une victime. On a en effet tendance à plus croire les victimes. Même quand ces dernières généralisent, voire disent des choses complètement idiotes du style "les pédophiles ne culpabilisent jamais". Personnellement, victime ou pas victime, je ne vais jamais dire amen à ce genre de propos, parce que c'est faux et si être victime fait que cela se comprend que cette dernière ait besoin de croire en ce qui l'arrange, dire qu'elle a raison alors que c'est faux et que cela ne fait nous égarer dans des fausses vérités basées sur de la généralisation, ne règlera pas le problème des abuseurs d'enfants et des victimes, cela ne fera que l'empirer.
Le fait que Latifa Bennari soit une femme, lui donne aussi l'avantage qu'elle a très peu de chances d'être pédophile. Un homme qui aurait les discours qu'elle a, serait systématiquement considéré comme un pédophile par la plupart des gens qui considéreront alors ses discours comme faussés, factices, mensongers et pretextes à vouloir justifier des abus sexuels, quand bien même il n'y aurait pas d'incitation à abuser sexuellement un enfant dans le discours. Le simple fait pour un homme de ne pas dire que les pédophiles sont tous dangereux et autres généralisations idiotes, suffit à la plupart des gens de considérer que l'individu est un pédophile. Ce qui est assez souvent le cas en fait et c'est justement là aussi le problème, c'est qu'il est vraiment alarmant que presque seuls les pédophiles en viennent à prendre la défense d'un autre pédophile. Même si ce dernier n'aura rien fait, généralement un pédophile ne sera pas assisté ou défendu par quelqu'un d'autre qu'un pédophile. Tout simplement parce que pédophile est assimilé forcément à prédateur.

Pire, plus le temps passe, moins les hommes ont le droit d'aimer les enfants. Le simple fait pour un homme d'aimer les enfants suffit de nos jours à le considérer comme dangereux. J'en veux pour preuve que dans les centres aérés, les animatrices ont le droit de prendre les enfants sur leurs genoux, de les caresser, de les embrasser, de les caliner, de jouer avec eux, de les chatouiller que cela ne dérange personne. Mais un animateur prend un enfant sur ses genoux, cela justifie une crise d'hystérie. Il est vrai aussi cela dit qu'un homme qui aime caliner les enfants et autres, est assez fréquemment pédophile ou a une pédophilie plus ou moins refoulée. Mais doit-il pour autant être pointé du doigt pour le simple fait d'aimer les enfants alors qu'il ne leur fait aucun mal?

Le discours le plus bruyant est aussi souvent le discours le plus hystérique et plus une personne est hystérique plus son discours a des chances d'être incohérent car une personne hystérique est une personne qui ne contrôle pas ses sentiments, qui est aveuglée. Une personne aveuglée dira plus des choses dépourvues de reflexion et d'intelligence qu'autres choses.
Le discours le plus bruyant suivant le sens que l'on donne à "bruyant" peut sous entendre, le discours le plus entendu et le plus répandu et donc le discours qui correspond le plus à la majorité. Mais ça, ce n'est pas parce que la plupart des gens disent quelque chose, pensent quelque chose qu'ils ont raisons. Une chose que je dis souvent, le fait de dire "tout le monde pense comme moi", ça ne donne pas raison à la personne. Ca lui donne l'impression et l'illusion d'avoir raison, mais ce n'est pas forcément le cas. Galilé était le seul à penser que c'était la terre qui tournait autour du soleil et il avait raison. Mais on a refusé de le croire sous pretexte qu'il était le seul à penser ainsi.

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