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M.3-Les victimes - Les conséquences des rapports pédosexuels

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Dante (Admin)

Dante (Admin)
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Nous avons vu dans le topic précédent, les variantes des rapports pédosexuels sur enfants. Maintenant voyons les différentes conséquences, liées souvent à ces variantes.

Les conséquences des rapports pédosexuels sur enfants peuvent souvent être les suivantes :
-Terreurs nocturnes, cauchemars
-Dégout envers soi-même, honte, culpabilité
-Confusion, désorientation
-Paranoïa, agressivité, lunatisme, renfermement
-Surinvestissement de sa sexualité ou le contraire
-Toxicomanie
-Une pédophilie projectée
-Normalisation de l'abus sexuel, pédosexualité


1) Terreurs nocturnes, cauchemars

Les terreurs nocturnes sont souvent issues de stress post-traumatiques et d'abus ou agressions sexuels. Les cauchemars sont souvent des expressions de nos angoisses qui nous obsèdent ou qui sont enfouies en nous que l'on tente parfois de refouler.

Donc une victime peut avoir des terreurs noctures et des cauchemars lorsqu'elle est angoissée.
Une victime peut être angoissée par la peur de son agresseur et des abus et aussi par les sentiments de confusion.

Elle peut avoir peur de son agresseur notamment lorsque celui-ci s'est montré particulièrement irrespectueux. Les abuseurs et agresseurs sont toujours irrespectueux, mais à différents degrés. La victime aura d'avantage peur si c'est un agresseur qui l'a menacée, contrainte, forcée, violentée.
Elle aura aussi peur si les rapports pédosexuels ont été douloureux physiquement. La douleur est, après tout, faite justement pour qu'on en ait peur, puisqu'elle est une sécurité qui indique que le corps est en danger.

Comme expliquée dans le topic précédent, les rapports pédosexuels non violents provoquent fréquemment des sentiments de confusion chez les victimes, quand elles ne comprennent pas les gestes de leurs abuseurs. La confusion implique souvent la peur, car on a souvent plus peur de ce qu'on ne comprend pas.

Il peut y avoir aussi confusion au niveau des contacts physiques pas naturel aux yeux de l'enfant. Comme les contacts prolongés, trop fréquents et imposés à l'enfant qui au lieu de lui donner un sentiment amical, d'amour ou de tendresse, peuvent le mettre mal à l'aise et le plonger dans la confusion car ne comprenant plus les gestes de l'autre et violant des parties de son corps qui lui sont intimes, notamment lorsque celà est répétée et prolongée.

Par exemple, lorsqu'un adulte soulève et porte amicalement un enfant, un léger contact sur ses cuisses ne posera en général aucun problème. Mais si le contact est prolongé, répétée et en plus en dehors du contexte où le contact est approprié et naturel à l'enfant. Ce dernier se posera alors des questions, comme pourquoi on le touche inutilement et aussi longtemps. D'autant plus que si un enfant peut parfois avoir du plaisir au niveau du touché sur ses cuisses, il évolue par étapes, qui lui permettent de consentir à des rapports de plus en plus érotiques. Est-il prêt à comprendre et apprécier pleinement des caresses sensuelles sur les cuisses?  Peut-être que oui, mais il faut aussi qu'il le veuille à ce moment là, que ce ne soit pas imposé, sinon il risque encore de se poser des questions. Et si c'est non, les enfants pratiquent parfois des actes auto-érotiques, donc sur eux-même, avant de se laisser toucher par une autre personne.

2) Confusion, désorientation

Le fait que la victime ait participé à des activités sexuelles, où elle a touché et été touchée d'une façon inappropriée, gênante et sans comprendre pourquoi provoque souvent un sentiment de confusion.

La victime en vient alors à se poser des questions qui la tourmentent. Pour mieux lutter contre ce sentiment de confusion, particulièrement angoissant pour un enfant, ce dernier aura besoin de réponses et risquent, vu son manque d'expérience, de s'inventer des réponses qui sont fausses. Les réponses qu'il pourrait avoir besoin d'avoir et qu'il s'inventera pourrait l'amener à développer des comportements dysfonctionnels. Par exemple, la victime pourrait se dire qu'elle a mérité ce qu'on lui a fait, ce qui l'amenera par la suite à se dévaloriser au sein de la société.

Les sentiments de confusion que les victimes peuvent ressentir, déforment fréquemment donc leurs points de vue et les amènent à développer des mécanismes de défense qui peuvent leur permettre de mieux lutter contre les angoisses qu'elles ressentent durant les périodes où elles sont abusées, violentées. Mais par la suite, ces mécanismes de défense sont souvent maintenus, mais non seulement ils n'ont plus d'utilité mais en plus ils sont souvent nocifs pour la victime.
Les mécanismes de défense sont d'autant plus primitives que la victime est jeune, étant donné qu'elle a eu moins le temps de découvrir, d'apprendre, de faire face à telles situations, émotions etc... La confusion et désorientation pousseront alors les plus jeunes victimes à développer des comportements encore plus dysfonctionnels et qui s'éloignent encore plus de la réalité.

La confusion peut aussi venir du fait que la victime était déjà mature et apte à ressentir un certain plaisir à des expériences sexuelles, mais que son esprit ne l'était pas encore et qu'elle avait besoin encore de temps pour mieux se connaître et mieux savoir ce qu'elle veut, ce qu'elle aime, quels sont ses besoins sexuels, affectifs etc... Une relation sexuelle trop précoce peut donc provoquer un sentiment d'ambiguité qui fait que d'un côté, la victime a aimé les rapports pédosexuels, mais d'un autre côté se sent angoissée vis à vis de ce genre de pratiques et aussi confuse car quand c'est trop précoce, la victime n'a pas eu le temps d'apprendre à gérer ses émotions, ses besoins et ses envies.

Les comportements dysfonctionnels sont néanmoins variés.

3) Honte, culpabilité et dégoût de soi-même

Les victimes ont souvent honte d'elles mêmes, donc elles culpabilisent pour diverses raisons. Elles sont même parfois dégoûtées d'elles mêmes.

La honte vient souvent du fait qu'elles considèrent avoir été faibles, naives d'avoir été abusées, trompées, violentées et ensuite de n'avoir rien dit. La honte est accentuée lorsqu'elles ont été abusées ou agressées par plusieurs personnes et notamment par des femmes et encore plus quand la victime est de sexe masculin.
Comme dit plus haut, certaines victimes, peuvent considérer qu'elles ont mérités d'avoir été abusées, voire violentées. Ce qui renforce donc la honte qu'elles peuvent ressentir envers elles-mêmes.

La culpabilité et la honte, peuvent venir du fait d'avoir été manipulé. Notamment si la victime a dit oui à son abuseur, s'est offerte à lui et que l'abuseur manipulateur n'aura alors rien fait contre la volonté (apparente) de l'enfant.

La honte peut être d'autant plus forte quand l'abuseur fait croire à sa victime des choses absurdes en profitant de la naiveté de l'enfant. Une fois l'enfant plus grand, il peut réaliser alors à quel point l'abuseur l'a trompé sans qu'il ne se soit douté de rien. Il peut alors avoir honte d'avoir été aussi crédule. Rien que ça, ça peut donner envie aux victimes de garder le silence, par peur des moqueries par exemple, non pas d'avoir été abusé, mais surtout d'avoir cru son abuseur.

La victime peut culpabiliser aussi du fait de n'avoir rien dit alors que dénoncer un abuseur ou un agresseur peut empêcher ce dernier de faire d'autres victimes.

Une victime peut avoir honte aussi d'avoir été faible et incapable de se défendre, notamment donc quand il s'agissait d'un agresseur qui employait la force. Notamment lorsque l'agresseur était une femme et encore plus si la victime était un garçon.

La culpabilité peut aussi tout bêtement venir du fait que la victime considère qu'elle était trop jolie et que c'est celà qui a poussé quelqu'un à tirer un profit sexuel d'elle. Ce qui est l'un des facteurs (mais pas le seul) qui pousse parfois une victime à se détester, au point parfois de s'enlaidir, de s'auto-mutiler ou autres.

Le dégoût peut venir aussi du fait que la victime a été "salie". De son point de vue, la victime peut considérer que ce qu'on lui a fait et surtout ce qu'elle a fait, est sale, comme avoir été pénétrée par un pénis, d'avoir sucé un pénis, d'avoir embrassé et été embrassée à des endroits intimes. Tout celà du point de vue d'un jeune enfant, représente plus de la répulsion qu'autres choses. Et si son point de vue sur les embrassades, les appareils génitaux et autres aspects du corps et de la sexualité, a été façonné avec des expérience abusives ou agressives, la victime, même devenue adulte, a de bonnes chances, de continuer à être dégoutée de la sexualité et donc d'elle même, puisqu'elle aura été sexualisée, notamment lorsque celà s'est produit plusieurs fois et par plusieurs personnes.

Une victime qui été touchée, pénétrée, salie, notamment à plusieurs reprises et par plusieurs personnes, se considèrent des fois comme une salope. Une salope étant par définition et réputation, une mauvaise femme ayant des rapports sexuels fréquents et avec plusieurs personnes. Cela renforce la mauvaise image qu'une victime peut avoir d'elle même, notamment à cause aussi de cette opinion répandue, "femme ayant des rapports sexuels avec de nombreuses personnes = salope et femme méritant d'être méprisée et mise à l'écart".

4) Paranoïa, agressivité, lunatisme, renfermement

La victime peut devenir paranoïaque et donc avoir peur constamment, dès que quelqu'un la suit, dès qu'elle se retrouve seul avec quelqu'un, des qu'il y a un bruit soudain. Elle sursaute facilement, est anxieuse, angoissés.

Elle n'a confiance en personne, notamment lorsque la victime sent qu'elle a été trahie, genre, par une personne pour laquelle elle avait de l'affection et en qui elle avait confiance mais qui a abusé d'elle. Elle peut se sentir trompée, lorsqu'elle a été naivement manipulée, celà peut avoir pour conséquence que la victime se méfiera de la moindre proposition qu'on lui fera, car elle repensera au fait qu'on a déjà profité de sa naiveté. Rien qu'une soirée au restaurant pourrait éveiller des suspissions de mauvaises intentions pour une victime qui a déjà été trompée, facilement manipulée. Surtout si elle été trompée et abusée par plusieurs personnes, plusieurs fois et pendant une longue période.

Il s'agit donc d'un mécanisme de défense pour se protéger des abus voire des agressions qu'elle pourrait subir à nouveau.

La paranoïa peut aussi s'accompagner d'agressivité.
Les victimes manipulées, peuvent réagir agressivement lorsqu'elles soupçonnent un individu de vouloir les manipuler, même quand ce n'est pas le cas. Elles peuvent avoir tellement honte d'avoir été trompées, qu'elles sont en colère et ont un besoin fréquent de vouloir évacuer cette colère.

Les victimes qui ont été agressées, donc forcées, violentées, peuvent aussi éprouver de la colère d'avoir été impuissantes face à la force et à la violence de leurs agresseurs. Surtout encore une fois, si l'agresseur était une femme et encore plus si la victime était de sexe masculin, car les garçons ont la réputation d'être plus forts que les filles. La victime peut se mettre à réagir agressivement voir violemment pour mieux se protéger de ses agresseurs. Il ne faut pas oublier en effet que suivant certains facteurs, les victimes, même une fois adulte et des années après la fin des maltraîtances sexuelles, ont parfois tendance à croire que la société entière est de nature abusive ou violente et lui veut du mal.

Certaines victimes peuvent aussi masquer leurs faiblesses, en pratiquant un sport particulièrement viril, comme un sport de combat, pour montrer qu'elles sont fortes, pour dissimuler une blessure, notamment le fait d'avoir été faible face au pédosexuel. Ces victimes peuvent aussi pratiquer un sport de combat, pour apprendre à se défendre en vue de la prochaine agression qu'elles vont subir. Même si heureusement, celà arrive rarement, certaines victimes se mettent en tête qu'elles vont être agressées une nouvelle fois un jour. Elles veulent donc se sentir prête à se défendre, lorsque ce jour viendra, ou elles veulent aussi parfois protéger d'autres victimes.

Certaines victimes surprotègent aussi parfois leurs enfants.
Certaines peuvent aussi être lunatiques, genre un jour elle rient, un jour elles pleurent. Celà peut dépendre parfois de la façon dont les abus sexuels ressurgissent. Progressivement, soudainement, occasionnellement, fréquemment. Certaines victimes amnésiques ou qui ont occulté leurs souvenirs peuvent avoir ce genre d'instabilité émotionnelle, du coup, sans savoir pourquoi, ce qui les rend d'autant plus anxieuses et confuses. Quand les souvenirs ressurgissent soudainement, l'agressivité, le renfermement et le sentiment de confusion peuvent être particulièrement importants, car la victime était moins préparée à affronter son statut de victime qu'une victime qui elle, vit depuis des années avec un traumatisme et a eu le temps de se créer des mécanismes de défense qui l'aident à mieux gérer son trauma.

Certaines victimes s'isolent et se renferment. Par tristesse, par manque de rapport sociaux enrichissants et harmonieux. En effet, le fait d'avoir été maltraîtées sexuellement peut empêcher les victimes d'établir des liens sociaux harmonieux, car elles déforment parfois ces liens, à cause des liens qu'elles ont eu avec les pédosexuels, qui n'étaient pas mutuellement respectueux et pas harmonieux. Certaines victimes  s'isolent donc aussi par peur des autres ou par honte, voire dégout d'elles mêmes. Certaines deviennent même dangereuses envers la société et les gens en générale.


5) Surinvestissement de sa sexualité  ou le contraire et toxicomanie



Il arrive plus souvent qu'on peut le croire que les victimes de pédosexuels, éprouvent du plaisir aux rapports sexuels. Certaines victimes sont même demandeuses et veulent que les rapports sexuels soient plus fréquents. Par la suite, certaines ne semblent pas souffrir de leurs rapports sexuels précosses et ont même tendance à se surinvestir sexuellement. Mais ça ne veut pas dire que la victime ne ressentait pas en même que le plaisir, un sentiment de confusion et de désorientation, comme dit plus haut, dû au fait que l'enfant n'était peut-être pas encore prêt à toucher, être touché, voir pénétré de cette façon, et de comprendre et d'apprécier pleinement l'échange sexuel.
Les abus pédosexuels non violents, obtenus donc par influences ou manipulation de façon à ce que l'enfant accepte le rapport sexuel, donc sans la force, ni contraintes, ni menaces, ne serait pas un problème si cela ne poussait pas les enfants à des pratiques sexuelles souvent bien au delà de leurs niveaux de maturité, perturbant ainsi leur développement sexuel et la découverte donc de leurs besoins, de leurs sentiments et aussi l'apprentissage de la gestion de leurs émotions. Ce qui fait que lors de ce genre de rapport pédosexuel, l'enfant peut ressentir du plaisir, ce qui n'est généralement pas le cas lors d'une agression sexuelle, où le rapport est violent, contraint, forcée. Mais le plaisir est en quelque sorte mécanique et dû au fait que l'enfant a érotisé certaines zones dites érogènes de son corps, mais pour qu'un rapport physique à connotation sexuelle, voire qu'un rapport sexuel puisse être pleinement apprécié, l'esprit et le corps doivent être en harmonie et ce n'est souvent pas le cas pour des enfants encore bien trop jeunes, car le corps dit oui, tandis que souvent l'esprit dit non et cela crée une sorte de névrose où l'enfant a apprécié le rapport au niveau de son corps, mais pas son esprit. D'où de fréquentes instabilités émotionnelles et sentiments de confusions chez ce genre de victime.

Mais le surinvestissement sexuel peut permettre à la victime d'étouffer ce sentiment de confusion. Puisqu'elle a été sexualisée de façon précoce, elle peut y avoir pris du plaisir, mais aussi de la non compréhension et donc le plaisir peut empêcher le sentiment de confusion de faire surface qui des fois donc est ressenti plus tard. Mais en surinvestissant sa sexualité, cela peut être une barrière de défense pour continuer d'étouffer le sentiment de confusion. Tant que la plaisir a le dessus sur la confusion, la victime peut avoir besoin de se surinvestir sexuellement pour refouler la confusion. Mais quand c'est la confusion qui a le dessus sur le plaisir, la victime peut au contraire être réfractaire à tous rapports sexuels qui la mettent dans un sentiment de confusion au détriment du plaisir.

Dans d'autres cas, il arrive fréquemment que la victime soit particulièrement mal à l'aise avec les rapports de nature sexuels. Le fait d'avoir touché et été touché contre son gré, d'avoir été forcé, violenté a tendance à heurter la sensibilité de la victime qui aura alors du mal à se laisser toucher à nouveau sans que cela lui évoque l'expérience traumatisante. La victime peut aussi être réfractaire à certaines  voir toutes formes de rapports sexuels, par dégoût envers la sexualité, dans laquelle elle aura peut-être été impliquées sans avoir l'expérience nécessaire pour la comprendre et l'apprécier. Et aussi comme dit plus haut, certaines victimes, notamment abusées très jeunes et encore plus quand elles sont agressées très jeunes, conservent un fort dégoût pour les rapports sexuels, notamment quand elles ont touché, été touchées voir pénétrées, au niveau des parties intimes et génitales.

Un peu pour les mêmes raisons que le surinvestissement de sa sexualité, certaines victimes peuvent étouffer leurs sentiments de confusion et d'angoisse, à l'aide cette fois de l'alcool ou de la drogue, qui endorment une partie du cerveau et de la conscience et permettent de refouler le traumatisme sexuel et le sentiment de confusion, les angoisses etc... D'ailleurs le plaisir sexuel agit comme une drogue au niveau du cerveau et peut provoquer les mêmes sortes d'addiction que les drogues ou l'alcool.
Il y a aussi parfois l'automutilation. Se tailler le bras par exemple, peut permettre à certaines victimes d'étouffer la douleur intérieure en la remplaçant par une douleur physique. Se tailler le corps libère en même temps des endorphines, lesquels procurent un certain plaisir au cerveau.

Il y a aussi des victimes qui se surinvestissent sexuellement, car elles pensent n'être bonnes qu'à cela, ou elles se punissent elles-mêmes. Cela arrive surtout aux victimes qui ont été hyper-sexualisées dans le cadre d'une éducation basée sur la domination, l'inceste et la violence. Quand les éducateurs, l'entourage de l'enfant se servent de lui pour se satisfaire sexuellement, pour le dominer, pour faire de lui un exutoire sexuel, un esclave sexuel etc... La victime en vient fréquemment à endosser ce rôle d'objet sexuel et de continuer à jouer ce rôle une fois devenu adulte.

6) Une pédophilie projetée

La projection pédophile consiste à se projeter et s'identifier aux enfants dont on est sexuellement attirés. Généralement donc les pédophiles, majoritairement hommes, qui font ce genre de projection, le font donc sur des jeunes garçons, avec lesquels l'identification et la projection sont plus faciles, car ils sont du même sexe.

De nombreux pédophiles, notamment donc ceux attirés par les jeunes garçons, aiment retrouver leur enfance et se ressourcer voir se retrouver eux-mêmes, à travers une relation (sociale) avec un jeune garçon. Il est donc important de noter une chose, de nombreux pédophiles qui se projetent ne sont pas d'anciennes victimes.
Mais il arrive parfois qu'être victime favorise le développement d'une projection pédophile.

En effet, certaines victimes s'identifient aux enfants et retrouvent à travers eux, l'enfant sexualisé qu'ils ont été. Ils peuvent alors faire le lien, entre les enfants et le sexe, d'où en partie la pédophilie projetée.

Certains pédophiles sont donc des anciennes victimes, mais les pédophiles/victimes sont loin d'être aussi nombreux que certains experts affirment. Ils disent que les pédophiles sont entre 50 et 66% des anciennes victimes. Ce qui est complètement faux, c'est beaucoup moins que ça. Ces experts travaillent avec des pédosexuels, l'échantillon est donc faussée. Voir aussi le lien sur le documentaire "de la pulsion à l'interdit" :
https://adep.1fr1.net/t58-j5-les-temoignages-des-pedophiles-dans-le-documentaire-de-la-pulsion-a-l-interdit
Plusieurs pédophiles projetés s'y expriment.

7) Normalisation de l'abus sexuel, pédosexualité

Comme dit plus haut, certaines victimes peuvent avoir tendance à se dire que si elles ont été abusées voir aussi violentées, c'est qu'elles l'ont mérité et que c'était normal. Il s'agit d'un mécanisme de défense qui consiste à normaliser les maltraitances (sexuelles ou pas) que l'on vit. Et certaines victimes, suivant certains facteurs, normalisent et parfois ont besoin de normaliser leurs maltraitances, au point de les reproduire et de maltraiter des enfants à leurs tours.

La victime normalisera surtout suivant son point de vue sur les rapports pédosexuels. Son point de vue lui même, sera surtout influencé pour son entourage et le comportement de son entourage.
En résumé, plus les rapports pédosexuels seront fréquents, plus la victime va les normaliser et considérer que tout cela est une normalité et elle prendra donc exemple sur ce qui lui paraît être normal.
Il y a aussi le nombre de pédosexuels, plus la victime sera abusée par un grand nombre de personnes, plus elle sera contrainte d'adopter des mécanismes de défense pour se protéger d'un monde qui lui paraitra hostile, donc plus elle aura des chances de normaliser la pédosexualité, encore plus si elle est abusée ou agressées à la fois par des hommes et des femmes.

A noter que dans le cas de la normalisation de la pédosexualité, la victime ne devient pas forcément un pédophile en reproduisant les actes pédosexuels, mais surtout un pédosexuel. Ce n'est souvent pas par pédophilie que la victime en vient à son tour à abuser voire agresser des enfants, mais par normalisation de ce genre d'actes. Même si comme expliqué plus haut, certaines victimes developpent une pédophilie projectée sur des enfants et peuvent donc devenir aussi des pédosexuels.

Il s'agit là de psychogénéalogie, branche de la psychanalyse qui consiste à analyser les influences et les transmissions entre parents/éducateurs et enfants. Certains experts disent que la pédophilie est génétique, car les abus sexuels ou incestes se répètent de génération en génération. Mais c'est faux, c'est surtout l'inceste entre parents/enfants qui se retrouvent parfois de génération en génération, mais les raisons ne sont pas génétiques. Les enfants se construisent suivant les exemples qu'on leur donne. Même si les enfants réalisent que les exemples que leurs éducateurs leur ont donnés été mauvais, ils ne peuvent s'en défaire comme ils le veulent car ils ont été conditionnés à réagir par rapport à ces influences. C'est pour ça en bonne partie, que des cas d'inceste se répètent de génération en génération, il s'agit de reflexes conditionnés, d'adaptation et de normalisation par rapport aux influences auxquelles l'enfant aura été exposé et obligé de s'adapter.



Dernière édition par Dante (Admin) le Lun 22 Aoû - 8:53, édité 12 fois

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Quelques extraits du livre "pédophilie : prévenir pour protéger" écrit par Latifa Bennari, présidente de l'association ange bleu.

Ce sont les effets néfastes des relations sexuelles entre adultes et enfants qui justifient la lutte contre la maltraitance sexuelle. Parfois aussi incroyable que celà puisse paraître, on ne constate pourtant aucun effet négatif. J'ai ainsi fait la connaissance de cinq personnes qui m'assurent n'avoir jamais souffert des relations sexuelles précoces qu'elles eurent avec des adultes ou de grands adolescents. Trois hommes et deux femmes.

C'est très étonnant et beaucoup de gens, même d'experts renient cette éventualité qui pourtant est effectivement réelle. D'ailleurs de nombreux individus, même experts, s'acharnent parfois à convaincre des gens ayant eu des rapports sexuels précoces qu'ils en ont souffert qu'ils doivent ressentir ceci ou celà, qu'ils nient leur souffrance et ce n'est pas bon pour eux, etc... Le problème, c'est qu'à force de rabacher à ces gens là qu'ils souffrent et qu'ils ressentent telles ou telles choses, ils finissent par douter et par se mettre à jouer le rôle de victime que leur entourage essaye de leur faire endosser. C'est à dire, ils se mettent à croire vraiment qu'ils ont souffert par la force de persuasion de leur entourage. C'est ce qu'on appelle une névrose de convertion. Voir le sujet suivant :
https://adep.1fr1.net/t52-h3-points-de-vue-des-gens-nevrose-de-conversion-les-gens-en-general

Deux de ces hommes sont aujourd'hui pédophiles, un autre est homosexuel, les deux femmes sont hétérosexuelles.

Celà a donc eu des conséquences particulières sur ces gens là. Du moins les trois hommes. Après si ils assument leurs pédophilies (sans faire de mal) et homosexualité, on peut considérer que celà est sans mauvaises conséquences en effet. Mais celà a quand même eu un impact particulier sur leur développement. Ce qui est normal, tout expérience sexuelle, influe d'une certaine façon sur le développement sexuel d'un individu, notamment lorsqu'il est encore en phase de découverte et de maturation. Les deux enfants, devenus pédophiles, peuvent se dire que la pédophilie n'est pas quelque chose de mauvais, surtout si ils ont le sentiment d'avoir été respectés dans les relations sexuelles et sociales eues avec les pédophiles qu'ils ont connus. Ils peuvent alors développer des attractions pédophiles par influence et aussi parfois, aussi surprenant que celà puisse paraître, ils peuvent parfois être attiré par l'enfance qu'ils ont en eux et qu'ils dissocient d'un autre moi adulte qu'ils développent avec des rapports sexuels. Attention, il ne s'agit pas de narcissisme, mais de dissocier deux moi distincts pour l'enfant. Un moi enfant envers lequel ils peuvent déveloper une attirance via leur deuxième moi qui est le moi adulte se prenant pour un adulte, notamment si l'enfant veut être adulte très vite et qu'on lui fait endosser un rôle d'adulte (ou qu'il endosse lui même). Et avoir des rapports sexuels, notamment avec des adultes, permet cette dissociation plus facilement, car celà peut marquer la différence que l'enfant fera entre son moi enfant et son moi adulte. C 'est peut être pour celà que ces enfants ont apprécié les rapports sexuels. Il est même possible que ces enfants se soient servi de l'adulte pédosexuel pour projeter leur moi adulte qui aime les enfants sur le pédosexuel qui va alors interagir sur le moi enfant de la façon que l'enfant souhaite. Il serait vraiment intéressant donc d'en savoir plus sur ces individus là pour mieux comprendre et vérifier si certains facteurs particuliers n'influent pas sur l'absence ou présence de bonnes ou mauvaises conséquences.

Quant à celui qui est devenu homosexuel. Selon moi, les rapports sexuels ont influé sur un développement d'attraction homosexuelle, car il y a pris gouts et celà a joué sur sa structuration et sa maturité sexuelle. Peut-être serait-il devenu hétérosexuel avec un léger côté homosexuel sans ces expériences sexuelles précoces. Peut-être serait-il devenu bisexuel. Peut-être serait-il devenu hétérosexuel qui se serait découvert des penchants voir une préférence homosexuelle ultérieurement. En bref, ces rapports sexuels, très probablement vus comme des rapports homosexuels de son point de vue, ont certainement contribué à extravertir des penchants homosexuels légères ou fortes (dans son cas, je dirais plutôt fortes), qu'il avait en lui depuis le début. En effet selon moi, les attractions sexuelles sont partiellement innées. Elles influent sur le fait qu'un enfant va devenir homosexuel, hétérosexuel, pédophile, mais ne déterminent pas, car il y a tout un processus de maturation, de structuration, de construction du point de vue qui va influer sur les critères d'attraction et de répulsion, ainsi que sur les besoins sentimentaux et sexuels de l'individu qui ont tous leurs rôles à jouer dans ce que va devenir l'enfant et vers qui il va vouloir se satisfaire sexuellement et sentimentalement.

J'écris celà pour rendre témoignage de tous les aspects de la réalité auxquels j'ai été confrontée, et aussi pour rassurer voire déculpabiliser les personnes jeunes et moins jeunes à présent, qui se trouveraient dans ce cas. Mais je refuse que ce constat soit utilisé avec pour fin de justifier les rapports sexuels entre adultes et enfants.

En effet, le fait qu'il n'y ait pas eu de mauvaises conséquences pour certains ne doit pas pour celà donner le feu vert à tous les pédophiles actifs d'avoir des rapports sexuels avec les enfants quand on sait les graves conséquences que celà peut avoir.
Souvent, je compare l'âge d'avoir des rapports sexuels à la limitation de vitesse sur la route. Par exemple, avoir des rapports sexuels à 12ans n'entraine effectivement pas toujours de mauvaises conséquences, bien que généralement les adolescents ne vivent pas leur premier rapport sexuel avant l'âge de 15ans et que c'est à ce moment là qu'ils se sentent prêt à avoir des rapports sexuels qu'ils apprécieront pleinement sans qu'il y ait "d'accident" qui vont avoir de mauvaises conséquences sur leur maturation sexuelle et psychologique.
Il peut arriver qu'un enfant de 12ans, ait des rapports sexuels sans mauvaises conséquences, malgré le fait qu'il soit loin de l'estimation et de la marge de sécurité qui est de 15ans. Tout comme il peut arriver qu'un automobiliste conduisant à 200 km/h n'ait pas d'accident alors qu'il conduit sur une route où la vitesse est limitée, également à l'aide d'une estimation et par sécurité, à 130 km/h. Celà ne doit pas donner le feu vert aux automobiliste d'ignorer la sécurité et l'estimation établie. Plus on s'éloigne de la marge de sécurité, que ce soit de la limite de vitesse ou de la majorité sexuelle, plus le risque est grand. Après bien sûr il y a des facteurs extérieurs qui influent. Les enfants et adolescents ne se développent pas tous au même rythme, donc certains auront des rapports sexuels avant l'âge de consentement légal sans mauvaises conséquences, d'autres peuvent en avoir quand même, même au delà de 15ans. De même que certains automobilistes conduisent mieux que d'autres et ont moins de chances d'avoir un accident que d'autres automobilistes conduisants moins bien et roulant à la même vitesse qu'eux. Sans compter que tout comme l'âge de consentement légal, la limitation de vitesse respectée, ne garantit pas qu'il n'y aura pas d'accident. Mais les risques sont considérablement réduits.

En effet, j'ai aussi été confronté à des situations où l'enfant avait initialement apprécié l'aspect sexuel de sa relation avec l'adulte, avant de voir apparaître, des années plus tard, un profond sentiment de malaise qui a durablement perturbé sa sexualité adulte : Un nombre considérable d'adultes que j'ai rencontrés vivent aujourd'hui cette situation.

Il serait aussi intéressant de savoir comment et pourquoi ces individus là, ressentent des années plus tard, un sentiment de malaise qu'il n'avait pas à l'époque. C'est en effet très surprenant qu'un enfant apprécie des rapports sexuels, alors qu'il est en période de maturation et peu expérimenté et peu éveillé sexuellement et qu'une fois éveillé sexuellement et plus mature, il soit perturbé, alors qu'il ne l'était pas à l'époque. Selon moi, il y a des explications et ce ne sont pas des hasards, contrairement à ce que beaucoup croient.
-Déjà une petite chose aussi, c'est que des enfants peuvent apprécier des relations plus ou moins sexuelles, parce qu'ils sont sensibles à certains stimuli sexuels. Notamment des contacts physiques à des zones érogènes. En effet les enfants, il ne faut pas oublier qu'ils ont une sexualité. Une sexualité certes latente mais qui se développe quand même. Les enfants, généralement en dessous de 12ans, ne connaissent pas encore le plaisir sexuel de l'éjaculation, mais ils connaissent l'érection et découvrent les stimuli qui leur permettent ce plaisir sexuel que je qualifie souvent de plaisir sexuel primaire. Si on les stimule sexuellement, ils auront alors une érection et apprécieront alors le rapport, si ce n'est sexuel, du moins érotique ou semi-platonique (voir le sujet suivant : https://adep.1fr1.net/t57-g13-les-enfants-relations-adultes-enfants-les-rapports-semi-platoniques). Mais en quelque sorte, ce seront aussi des érections reflexes. C'est à dire, comme il s'agit pour eux de zones érogènes qui leur procurent un plaisir sexuel, notamment érectile quand ils ont dans les moins de 12ans, ils seront alors presque forcément stimulés sexuellement, donc à priori, ils apprécieront le rapport physique plus ou moins érotique. Mais si ils sont assez matures sexuellement pour être stimulés sexuellement de cette façon, le sont-ils suffisamment pour se laisser toucher de la sorte par une tierce personne? Là par contre, celà dépend de plusieurs facteurs. Notamment de leur connaissances vis à vis d'eux mêmes. C'est à dire, leur conscience, le "moi" psychologique, qui leur permet de savoir ce qu'ils aiment et ce qu'ils n'aiment pas.   Plus le "moi" est solide, plus ils se connaissent et plus ils se connaissent, plus ils sont aptes à savoir ce qu'ils sont prêts à faire et à partager sexuellement ou pas. Des enfants, déjà assez matures pour être stimulés sexuellement au plaisir primaire (10 voir 8ans suffit généralement) peuvent donc apprécier ce genre d'échanges, par contre, si leur moi psychologique n'est pas assez structuré, ils peuvent aussi, en même temps, ressentir comme un malaise en étant touchés sensuellement voir sexuellement. Mais ce sentiment de malaise peut être masqué par le plaisir sexuel ressenti. D'où très certainement des adultes qui ressentent des années plus tard un sentiment de malaise, alors qu'ils avaient appréciés les rapports sexuels quand ils étaient enfants.  Sans compter que les enfants qui sont en période de maturation, apprennent aussi à gérer leurs émotions et leurs ressentis. Si ils sont exposés trop tôt à des rapports sensuels voir sexuels, ils risquent de manquer de certaines bases qui leur permettraenit d'avoir une connaissance d'eux même plus complète (à nouveau le moi psychologique) et de mieux gérer leurs émotions et de moins se sentir désorientés. Le danger vient aussi de là. Même en ayant apprécié les rapports sexuels à l'instant et étant enfant, plus tard, ils peuvent alors se sentir confus, en raison du fait qu'ils ne se connaissent pas bien et qu'ils n'ont pas été érotisés à leur rythme, à un rythme harmonieux et progressif qui leur permet de consentir pleinement à telles ou telles pratiques sexuelles. Les rapports semi platoniques, tels que les jeux de HOM dont je parle dans le topic suivant, peuvent aider l'enfant à s'érotiser et se développer sexuellement en se découvrant et en érotisant les parties érogènes mises en valeur, telles que les joues dans les jeux de hom. A condition qu'il soit assez mature pour pouvoir être stimulé sexuellement et ressentir au moins le plaisir érectile. Et il ne faut pas que les contacts physiques, mêmes anodins tels que le jeu de hom soit imposés, notamment à haute fréquence et fait à l'encontre de l'enfant. Car sinon, celà pourrait obtenir l'effet inverse. A savoir que le contact sur les joues lors du jeu de hom qui ne sera alors pas plaisant à l'enfant (et le mettra plutôt mal à l'aise), pourrait au contraire empêcher les joues de s'érotiser et donc nuire à son développement et maturation sexuelle.

En bref, dans ces cas précités, le sentiment de malaise est immédiat. Il n'apparait pas des années plus tard après les rapports sexuels précoces, il est présent dès le début, mais souvent masqué par le plaisir sexuel qui étouffe le sentiment de malaise, d'où parfois aussi certains qui ont un fort appétit sexuel et qui ont besoin de se satisfaire sexuellement, car celà leur permet (peut-être inconsciemment) d'empêcher les sentiments de malaise de surgir. Sauf, quand le sentiment de malaise est faussé. D'où la deuxième raison majeure des adultes ressentant un sentiment de malaise des années plus tard après des rapports sexuels (jugés) précoces. La névrose de conversion. J'utilise souvent ce terme, mais les névroses de conversion, sont observables chez les gens de manières et à des fréquences impressionnantes.
Je rappelle donc juste qu'il s'agit d'un syndrôme où l'on transmet un sentiment de malaise par la force de persuasion. Ainsi une personne qui a eu des rapports sexuels plutôt précoces mais consentants et sans mauvaises conséquences, pourrait se mettre à ressentir un sentiment de malaise par la force de persuasion de son entourage qui pourrait lui convaincre que des rapports sexuels à cet âge là a forcément des conséquences, que c'est une victime, qu'elle devrait ressentir ceci, celà. La personne pourrait alors se mettre à ressentir les sentiments qu'on  essaye de lui transmettre. Un peu comme si l'entourage voulait lui faire jouer le rôle d'une victime et que la personne finisse par endosser le rôle qu'on veut lui faire jouer.

Dans le cas de relations pédosexuelles sans violence, il est en fait impossible de prévoir avec certitude les réactions futures de l'enfant.

Avec une absolue certitude, oui, car rien n'est absolu. Mais je pense, au contraire, qu'on peut prévoir les réactions futures, aussi diverses qu'elles puissent être. C'est juste qu'on ne connait pas assez les facteurs, leur nombre, leur rôle et l'intensité de l'impact qu'ils peuvent avoir. Mais si on s'y intéressait de beaucoup plus près, on saurait mieux pourquoi certains souffrent plus que d'autres, de quelles façons, à quel moment, à quelle intensité etc... Ce qui pourrait aider un grand nombre de victime, mais aussi les pédophiles (notamment actifs de bonne foi) à comprendre comment et pourquoi ils doivent se comporter de telles ou telles façons avec les enfants pour ne pas leur faire de mal. Car pour plusieurs, leur dire "les rapports sexuels font du mal aux enfants, ils ne sont pas assez matures pour les comprendre...", celà ne suffit pas et ce n'est pas assez détaillé ni assez argumenté. Bien que ce type de pédophiles n'écouteront probablement pas si on leur donne plus d'arguments, car celà bien évidemment leur plait de croire que les enfants ne souffrent pas de rapports sexuels avec eux.  Mais celà vaut que pour les pédophiles actifs de bonne foi (donc qui affirment et croient ne pas faire de mal aux enfants).  Les pédophiles actifs, dominants, voir violents savent souvent déjà qu'ils font du mal aux enfants, mais s'en moquent, contrairement à ceux qui sont de bonne foi et se prétendent respectueux (et souvent veulent croire qu'ils sont respectueux).

Les risques inhérents aux relations sexuelles entre enfants et adultes, même si elles débouchent pas nécessairement sur la souffrance du futur adulte, sont trop importants pour qu'on puisse tolérer ces relations. Un enfant peut aimer avoir des relations sexuelles précoces avec des adultes, comme il peut aimer être grisé par la vitesse ou la sensation liée à des activités plus ou moins risquées. L'enfant n'en a pas le besoin.
Si ce n'est que le plaisir sexuel fait partie des besoins physiologique (mais pas biologique) de l'être humain. Même si ce n'est pas indispensable dans la vie, celà participe à la régulation psychique et hormonal de l'individu, contrairement à la vitesse ou un loisir quelconque (exposant à une sensation de danger ou pas). La satisfaction sexuelle et le plaisir de sensation forte dûe à la vitesse ne sont pas comparables! L'un est un besoin physiologique essentielle à l'équilibre psychique de l'être humain, l'autre est juste un plaisir de sensation forte dont l'humain se passe très bien.
Mais sinon, l'enfant n'a pas besoin de rapport sexuel précoce en effet, mais du plaisir sexuel, pour sa maturation, son développement sexuel et pour se découvrir (à son rythme), ça il en a besoin.

Il faut conserver à l'esprit, au delà des catégories, la variété des victimes, qui est celle de l'individu au parcour personnel et unique.

Tout à fait. Tous sont différents, de part leurs caractères innés, leurs vécus, leurs influences, leurs structuration et surtout leurs points de vue. Comme je le dis souvent, nous agissons en conséquences du point de vue que nous avons. Celà vaut aussi pour les pédophiles tout aussi variés que les victimes et n'importe quel autres types d'individus.

https://adep.1fr1.net

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