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M.0-La classification des victimes

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Dante (Admin)

Dante (Admin)
Admin

Tout d'abord qu'est-ce qu'une victime de pédosexualité?

Qu'est-ce que la pédosexualité?

La pédosexualité désigne les rapports sexuels avec des enfants.

Donc quand on parle de victime de pédosexualité, il s'agit de victimes qui étant enfants ont vécu des rapports physiques, érotiques ou sexuels non conformes à leurs niveaux de maturité et qui les ont exposés à une sexualité pouvant atteindre leur psyché et pouvant perturber leur rythme de développement sexuel qui doit se faire à un rythme harmonieux au fur et à mesure de leurs maturations, de la découvertes de leurs sentiments et de leurs besoins affectifs, sentimentaux, émotionnels et sociaux et aussi au fur et à mesure de leurs expériences auto-érotiques, physiques, érotiques puis sexuels.


Fausses victimes, faux traumatismes névrotiques

Les adolescents, les enfants vivent des rapports physiques, érotiques ou sexuels tout à fait conformes à leurs niveaux de maturité, c'est normal, c'est comme ça qu'ils se découvrent, et ils le vivent très bien, car ils sont capables d'y consentir et de les apprécier pleinement, tant que ce sont des rapports consentis et conformes à leurs niveaux. Mais parfois, notamment quand il s'agit d'enfants qui ont des relations sexuelles alors qu'ils n'ont pas encore la majorité sexuelle*, le mineur sera considéré comme une victime par ses parents, les juges, les services sociaux, la police etc... Le mineur peut alors voir son point de vue modifié, sur les rapports sexuels qu'il ou elle aura vécus, par la force de persuasion de son entourage et donc endosser le rôle de la victime que son entourage voudra lui faire jouer. Il s'agit alors d'un faux traumatisme, car le traumatisme n'est due qu'à une névrose de conversion et non dû à un rapport pédosexuel qui aura bouleversé la psyché de l'enfant et aura perturbé son développement sexuel et affectif.
Pour plus de détails, je vous suggère de lire le dossier suivant :
https://adep.1fr1.net/t185-m-7-3-les-victimes-d-ou-viennent-les-traumatismes-difference-entre-faux-trauma-nevrotique-et-trauma-psychique-reel

* La majorité sexuelle appelée aussi l'âge de consentement est l'âge à partir duquel la loi considère que le mineur est assez mature pour donner son consentement à des relations sexuelles avec des adultes. Il s'agit donc de l'âge à partir duquel un mineur peut avoir ce genre de relations avec un adulte sans que cela ne soit répréhensible pour ce dernier, tant que le rapport est consenti bien évidemment. La majorité sexuelle en France est fixée à 15ans.

Victimes suivant le types d'abus subis

Les traumatismes varient fréquemment suivant le types d'abus subis par la victime.

-Victimes d'inceste
Il s'agit d'enfants qui ont des relations sexuelles avec des membres de leurs familles, souvent des grands-pères, des pères ou des mères. Quand il s'agit de leur père ou leur mère, ce sont souvent des cas où les parents ne reconnaissent pas leurs enfants en tant que tels ou leur font jouer un rôle d'adulte pour compenser leur manque de rapport amoureux ou sexuel dans leur vie ou qui poussent à l'extrême leur déni de parentalité en brisant le lien parent/enfant.

-Victimes de viol
Ce sont des enfants victimes de pénétrations orales, vaginales ou anales. Il arrive fréquemment que ces victimes souffrent physiquement notamment lors des pénétrations anales ou vaginales.

-Victime d'agressions sexuelles
Ce sont les enfants victimes de maltraitances sexuelles, par la force, la violence ou par effet de surprise.

-Victime d'abus sexuels
Ce sont les cas les plus fréquemment observés. Un abus sexuel consiste à profiter du manque d'expérience d'un enfant, de sa crédulité, de la confiance qu'il a envers l'adulte qui lui sert de modèle, de référence et d'exemple et de son caractère influençable pour obtenir son consentement à des rapports pédosexuels. Sans le forcer, sans le contraindre, sans le menacer. Le problème est que bien que la méthode soit douce, l'enfant a quand même des chances de donner son consentement à des pratiques sexuelles non conformes à son niveau de maturité et de sa capacité de compréhension et d'appréciation. Cela a donc quand même des chances d'affecter son développement sexuel et sentimental. Ce qui peut avoir de graves conséquences, notamment une instabilité émotionnelle et sexuelle.


-Victimes d'attouchements
A contrario des victimes de viols, les victimes d'attouchements sont soumis à des rapports physiques ou érotiques non conformes à leurs niveaux de maturité, mais sans pénétration.

-Victimes d'exhibitions
Enfants exposés visuellement à des activités érotiques ou sexuels via des films ou images érotiques ou pornographiques ou via des personnes réelles ayant un comportement trop sexuellement explicites en leurs présences. Certains pédosexuels conditionnent les enfants en les exposants volontairement tout cela, afin de mieux les pousser à avoir des rapports pédosexuels.

-Victimes de voyeurisme
En grandissant les enfants deviennent pudiques. Les parties génitales sont fragiles, ils ont parfois peur de la castration, alors ils ont tendance à cacher ces parties de leurs corps par réflexe de vouloir les protéger du monde extérieures et ont tendance aussi à associer les parties génitales et fessières aux mauvaises odeurs (raison de plus de les cacher) et au manque de virilité ou féminité selon le cas, en cas de petites tailles ou manque de poils au niveau des organes génitaux. Tout cela fait que les enfants peuvent être mal à l'aise vis à vis du voyeurisme. Leurs organes génitaux ou région fessières sont souvent sources de honte pour eux et de moquerie pour les autres. Cela dit, c'est en partie culturelle, les indiens, pygmées ou certaines autres tribus comme en Afrique sont habitués à être partiellement voir totalement dénudés au quotidien, y compris les enfants. Cela change totalement leurs perceptions des choses vis à vis de la nudité sans que cela ait de conséquences négatives, car cela leur paraît naturelle.

Victimes suivant la méthode du pédosexuel

-Victimes par la force
Il s'agit de victime de maltraitance sexuelle par la violence, verbale ou/et physique. Ces victimes sont abusées et soumis sexuellement par la force et parfois aussi battues. Le pédosexuel peut dans ce genre de cas être de nature sadique ou dominant.

-Victime par la terreur
Ces victimes là sont abusées sexuellement par des pédosexuels qui obtiennent d'elles ce qu'ils veulent par la terreur. Ils terrorisent leurs victimes, soit pour obtenir d'elles ce qu'ils veulent et éventuellement aussi mieux les maintenir au silence. Certains terrorisent leurs victimes par plaisir de dominer ou par plaisir de voir leurs victimes impuissantes, apeurées et soumises.

-Victime par le chantage et la coercition
Ce sont les victimes de pédosexuels qui obligent les enfants à avoir des relations sexuelles avec eux par la coercition ou le chantage. Le chantage peut-être la menace de faire du mal à un frère ou une soeur ou un parent. Ou d'emmener l'enfant loin de sa famille pour toujours. Parfois aussi, il s'agit de chantage par les sentiments; genre "si tu ne le fais pas, je ne t'aime plus..." ou "...sinon, je me suicide".

-Victime par manipulation perverse
Les pédosexuels usent souvent de manipulation. A différencier du chantage, car les pédosexuels manipulateurs cherchent surtout à obtenir le consentement de l'enfant. Ils initient les enfants sexuellement tout en prétendant ne pas leur vouloir de mal et vouloir leur faire découvrir les plaisirs de la sexualité. Le problème étant qu'ils les poussent fréquemment à des pratiques sexuelles bien au dessus du niveau de maturité de l'enfant initié. Ils leur font sauter des étapes par lesquelles les enfants ont besoin de passer pour se découvrir émotionnellement et sexuellement. Ce qui peut avoir pour conséquences une image déformée de la sexualité, des réactions disproportionnées vis à vis de la sexualité et une instabilité émotionnelle dûe à un manque de connaissance d'eux mêmes sur le plan sexuel et émotionnel.

-Victime par les sentiments
Comme cela a été évoqué dans le paragraphe des victimes de chantage, certains pédosexuels poussent les enfants à avoir des relations sexuelles par les sentiments. Donc du chantage affectif comme "si tu ne le fais pas, je ne t'aime plus ou je me suicide". Mais ça, ce sont les cas les plus extrêmes. Les pédosexuels qui manipulent par les sentiments diront plutôt à leurs victimes des choses comme "si tu m'aimes alors fais le... Quand on s'aime, on se touche comme ceci, on s'embrasse comme cela..."

-Victimes maintenues au silence sous la menace

Comme pour les victimes de chantages, le pédosexuel peut maintenir sa victime au silence de la même façon. "Si tu parles,... c'est ta petite soeur qui paiera... Je tue tes parents... Je t'emmènerai loin d'ici..." Certains exploitent aussi la réputation de menteur ou de menteuse de l'enfant. Ou tirent profit de la négligence des parents et diront alors à leurs victimes, "mais tes parents ne t'écouteront pas, ils savent que tu mens sans arrêt..." ou alors "...tes parents ne se soucient pas de toi, ils ne s'occupent jamais de toi de toutes façons..."

-Victimes maintenues au silence par les sentiments
Comme pour les victimes de pédosexuels par les sentiments. Certains pédosexuels maintiennent leurs victimes au silence par chantage affectif ou par les sentiments. "Si tu parles, je ne t'aimerai plus... Je me suicide..." Ou une méthode plus douce et plus appréciée par les pédosexuels non violents, "c'est notre secret, faut le dire à personne... C'est personnel".

-Victimes d'abus puis de meurtres
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, car les médias parlent souvent des cas les plus extrêmes afin de faire du sensationnalisme, les pédosexuels qui tuent leurs victimes sont en réalité très rares.
Ces pédosexuels tuent parfois par impulsion, ou pour réduire à jamais leurs victimes au silence (plus fréquent). Il arrive parfois que le pédosexuel tue d'abord sa victime afin qu'elle n'oppose aucune résistance aux rapports sexuels.

Victimes suivant le types de traumatismes

-Les victimes de violence
Les victimes de pédosexualité violente ont à priori un double traumatisme. D'abord le traumatisme de rapports sexuels non conformes à leur niveau de maturité et le traumatisme de la violence par la force, les coups, la douleur et les menaces.

-Victimes qui normalisent
Suivant les circonstances, certaines victimes normalisent les rapports pédosexuels qu'elles vivent. C'est à dire, elles considèrent que c'est normal. Cela arrive notamment aux victimes qui sont abusées pendant plusieurs années, plusieurs fois, par plusieurs personnes et par des gens de confiance (voir plus loin). En effet, plus elles seront abusées pendant une longue période, plus elles prendront cela comme une habitude, donc une norme. De même que plus elles seront entourées par des pédosexuels, plus elles penseront que la pédosexualité est une norme chez les gens. Tandis qu'une victime qui évolue dans un environnement scolaire et familial aimant, respectueux et attentionné, comprendra facilement que le rapport sexuel abusif qu'elle aura vécu avec une seule personne, est un cas à part et qui sort de la norme par rapport aux autres relations saines qu'elle vit au quotidien.

-Victimes qui deviennent pédosexuels à leurs tours
Comme c'est expliqué dans le paragraphe précédent, certaines victimes normalisent les rapports pédosexuels. Certaines en viennent donc à les reproduire. D'autres victimes les reproduisent par réflexes conditionnels. Elles ont été fortement influencées par les attouchements de leurs parents par exemple, donc quand elles deviennent parents à leurs tours et qu'elles se retrouvent dans une situation identiques à celles où leurs parents les ont tripotés, cela peut déclencher le réflexe de faire la même chose.
Certains pensent que certaines victimes deviennent pédosexuels à leurs tours par désir de vengeance. Que je sache, c'est très rare.

-Victimes qui deviennent violentes
Tout comme certaines victimes qui deviennent pédosexuelles à leurs tours. Certaines victimes de violences (accompagnées ou pas d'abus sexuels)deviennent violentes aussi car elles normalisent les rapports violents envers les enfants. Ou tout comme certaines autres victimes de pédosexualité, elles développent le réflexe de devenir violentes lorsqu'elles se retrouvent dans des situations identiques où leurs parents ont été violents avec elles. Un enfant qui a été marqué par des claques pour avoir renversé un verre d'eau accidentellement par exemple, peut à son tour, une fois devenu parent, avoir le réflexe de donner une claque à son enfant dans la même situation.
Il y a aussi des victimes de pédosexualité qui deviennent violentes par réflexes défensifs. Certaines deviennent violentes, car elles ont été brutalisées et qu'elles ont appris à faire face à la violence par la violence. Dans d'autres cas, certaines victimes réagissent violemment car elles craignent pour leurs vies. Une victime devient violente par exemple quand elle pense qu'un individu qui l'invite à boire un verre, est en réalité mal intentionné et compte abuser d'elle comme ses abuseurs ont abusé d'elle durant son enfance en se montrant bienveillants et amicaux au départ.

-Victimes qui culpabilisent
Les victimes de pédosexualité peuvent culpabiliser pour plusieurs raisons.
L'une des raisons, c'est que les rapports sexuels consistent souvent à des attouchements au niveau des parties génitales ou fessières, voir des pénétrations orales, anales et vaginales. Pour des enfants, tout cela provoquent le dégoût et la honte, les victimes peuvent alors se sentir sales et répugnantes et donc avoir honte d'elles mêmes et culpabiliser.
Une autre raison, c'est le fait que la victime se soit sentie faible et n'ait pas pu se défendre contre son abuseur. Cela peut être accentué par le fait que la victime soit un garçon et que le pédosexuel soit une femme. Un garçon est censé être fort et savoir se défendre, surtout contre une femme.
Encore une autre raison, le fait que la victime ait dit oui au pédosexuel et se soit en quelques sortes laissée faire. La victime peut se dire "mais je n'avais qu'à dire non... C'est ma faute, puisque j'ai dit oui..." Ce genre victime a tendance à oublier qu'elles disent oui sous influence, même douce. Et qu'elles donnent un consentement qui n'est souvent pas éclairé, c'est à dire un consentement à quelque chose qu'elles ne comprennent pas et dont elles ne mesurent pas les conséquences.
Certaines victimes culpabilisent aussi du fait qu'elles n'aient pas dit au pédosexuel d'arrêter et qu'elles ne voulaient pas. Non seulement, elles culpabilisent d'avoir accepté le rapport pédosexuel, mais en plus de ne pas avoir dit au pédosexuel d'arrêter au moment de l'acte. Ces victimes oublient que les adultes ont un certain pouvoir d'influences sur les enfants et que ce pouvoir peut se transformer en emprise.
Encore d'autres victimes peuvent culpabiliser d'avoir pris du plaisir aux rapports pédosexuels. En effet, cela arrive fréquemment, mais ce n'est pas parce que le corps réagit positivement aux rapports physiques que l'esprit est prêt aussi. Un garçon aura ses premières éjaculations vers l'âge de 13ans, ce n'est pas pour autant qu'il sera prêt à s'accoupler.
Encore d'autres victimes culpabilisent du fait d'avoir été naïves et d'avoir été facilement manipulées. Elles peuvent aussi avoir honte d'avoir cru le pédosexuel si celui-ci est allé par exemple jusqu'à lui faire croire que le grand méchant loup viendrait la manger si elle parlait. Mais ce genre de naïveté fait partie de l'enfance. L'enfant, manquant de certains repères et de raisonnements logiques peut facilement croire que le père Noël ne lui donnera pas de cadeaux si il n'est pas sage.
Certaines victimes dénoncent leur abuseur à leurs parents et ceux-ci au lieu de porter plainte, préfèrent aller agresser le pédosexuel, voir le tuer. La victime peut culpabiliser du coup d'avoir parlé et d'avoir du coup, de son point de vue, poussé ses parents à aller faire du mal au pédosexuel, voir de l'avoir tué. Ce qui a, très certainement  en plus, provoqué l'envois de ses parents en prison. La victime peut donc se sentir coupable de la mort du pédosexuel et de l'incarcération de ses parents.
Et enfin, il y a des victimes qui culpabilisent, car elles ont gardé le silence et n'ont pas dénoncé leur abuseur. La culpabilité de la victime est accentuée notamment quand elle réalise que le pédosexuel a par la suite fait d'autres victimes. Si elle avait parlé, le pédosexuel n'aurait peut-être pas fait d'autres victimes.

-Victimes hypervigilantes
Certaines victimes, notamment celles qui réalisent que les rapports pédosexuels ne sont pas une norme, peuvent devenir hypervigilantes. C'est à dire elles se méfient des autres de manières disproportionnées. Parfois, elles s'imaginent qu'elles vont à nouveau se faire agresser sexuellement et se préparent à cette éventualité en pratiquant un sport de combat ou de self-défense ou en conservant une arme sur elles. Cela arrive surtout aux victimes qui ont été abusées plusieurs fois et par plusieurs personnes différentes. Le fait que cela se soit produit plusieurs fois et par plusieurs personnes renforcent l'idée de la victime que cela a des chances de se reproduire et qu'il puisse y avoir d'autres prédateurs aux alentours qui pourraient s'en prendre à elle ou à des êtres qui lui sont chers.

-Victimes amnésiques
Certaines victimes de pédosexualité oublient les relations pédosexuelles qu'elles ont subies. Cela arrive notamment aux jeunes enfants qui ont encore une mémoire limitée et surtout aux enfants à qui on demande de mentir. Mentir est un processus cognitif complexe et certains jeunes enfants n'en ont du coup pas encore la capacité. Alors au lieu de mentir, ils oublient. Certaines victimes oublient aussi car le souvenir est trop douloureux. Le problème est que même si elles oublient, si le rapport était réellement traumatisant, une partie d'elles mêmes se souvient. Elles conservent des séquelles qui se manifestent d'une certaine façon. Cela déclenche des réactions disproportionnées et incompréhensibles. Comme la victime a tout oublié, lui venir en aide et soigner ses troubles en devient plus compliqué car il faut fouiller dans l'inconscience de l'individu pour d'abord tout reconstituer. Bien que dans certains cas, des souvenirs oubliés ressurgissent en grandissant. Métaphoriquement parlant, c'est un peu comme si la victime avait mis ses souvenirs dans un placard fermé à clé et que la porte par la suite s'est réouverte.

-Victimes d'inconnus
Etre victime d'un enlèvement et/ou d'abus sexuels par un parfait inconnu, c'est extrêmement rare. Quand ça arrive, les médias s'empressent d'en parler histoire d'obtenir un article qui fasse sensation.  
Etre victime d'un inconnu peut accroître la peur de l'inconnu, la peur des gens en général ou la peur de sortir de chez soi.

-Victimes de gens de confiance
Ce sont des victimes qui ont été abusés sexuellement par des gens à priori, de confiance, c'est à dire un professeur, un moniteur, un(e) garde d'enfant ou un parent.
Il y a deux cas de figures fréquents. Soit la victime réalise que la personne de confiance se comporte mal vis à vis d'elle. Dans ces cas là, elle peut ressentir un sentiment de trahison vis à vis de cette personne. Ce qui peut augmenter sa peur et sa vigilance vis à vis de son entourage.
Dans d'autres cas, la victime peut penser que les attouchements et relations sexuelles font parties de la relation qu'un enfant est supposé avoir avec ses parents ou son professeur ou autres... Dans ce genre de cas, la victime peut en venir à normaliser ce genre de relations et donc éventuellement s'offrir à d'autres personnes. Parfois la victime ira reproduire ce genre de comportement vis à vis d'autres enfants, car elle partira du principe que c'est normal et elle prendra exemple sur les modèles qu'elle aura connus.


Victimes suivant leur point de vue sur leur statut de victime

-Victime dans le déni
Victime qui a vécu un traumatisme pédosexuel réel, mais qui le refuse, préfère l'ignorer, ou qui n'en est pas consciente. A ne pas confondre avec les fausses victimes évoquées au début du dossier qui nient être victime car elles étaient pleinement consentantes et qui donc n'ont gardé aucune séquelle, mais qui sont victimes aux yeux des lois ou de leur entourage.

-Victime qui se reconnaît en tant que telle
Victime qui reconnaît être une victime de pédosexualité et qui est consciente des effets négatifs et du traumatisme qui en ont découlés.

-Victime survivante
Victime qui reconnaît la responsabilité du pédosexuel responsable de son traumatisme et qui a dépassé le stade de la culpabilité.

-Victime combattante
Victimes qui ont surmonté leurs peurs et leurs culpabilités. Qui ont réussi à se faire de leurs traumatismes une force et qui donc ont surmonté le stade de victime et ne se voient plus comme telles mais comme des combattantes prêtes à être confrontées à leurs abuseurs (en vrai ou symboliquement).

-Victimes reconnues en tant que telles
Victimes qui sont reconnues en tant que victimes par leur entourage et qui ont leur soutient.

-Victimes non reconnues en tant que telles
Ce sont les victimes qui sont conscientes d'être victimes de pédosexualité, mais dont l'entourage nie et/ou rejète les faits, voir qui rejète la victime elle-même. L'entourage refuse la possibilité que cela puisse être possible ou préfère défendre l'abuseur plutôt que la victime. Par exemple, une mère peut refuser la possibilité que son mari, le beau-père de sa fille, ait sexuellement abusé d'elle. Soit parce qu'elle considère que c'est un complot de sa fille pour diffammer son beau père, soit parce que la situation du coup l'oblige à prendre part pour l'un au détriment de l'autre et que la mère choisisse dr défendre son mari au détriment de sa fille, car elle préfère perdre sa fille que son amoureux. Il y a aussi des cas de victimes où les parents ou l'entourage en général minimisent les faits et font comme si rien ne s'était passé.

Victimes suivant leurs réactions

-Victimes qui ont pris du plaisir
De nombreuses victimes ont éprouvés du plaisir sexuel lors des rapports pédosexuels non violents qu'elles ont vécus. Soit parce qu'elles étaient suffisamment matures pour y consentir, dans ce cas, elles ne sont pas des victimes, sauf aux yeux de la loi si elles avaient moins de 15ans. Soit, elles étaient physiologiquement assez matures pour éprouver un plaisir sexuel, mais cela ne veut pas dire qu'elles étaient prêtes aussi psychologiquement et qu'elles avaient la maturité nécessaires pour y consentir et apprécier le rapport pleinement.  Dans ce cas, ce sont de vraies victimes, malgré le plaisir sexuel qu'elles ont pu ressentir, le rapport pédosexuel, même non violent, aura quand même perturbé leur développement sexuel en leur faisant découvrir une sexualité ne correspondant pas à leurs niveaux et qui a donc des chances de les perturber. Il en résulte fréquemment aussi des sentiments d'ambiguité et de confusion. Car la victime a ressenti à la fois du plaisir et se sent tout de même angoissée par l'expérience sexuelle vécue alors qu'elle n'était pas encore prête et ne se connaissait pas suffisamment pour aller jusque là car elle avait besoin de se tester et de se découvrir d'avantage avant d'en arriver à ce type d'expérience. Cela peut donner des névroses, c'est à dire deux instances de soi qui entrent en conflit. L'une qui dit que le rapport sexuel est un plaisir et qui veut le refaire, l'autre qui ressent un sentiment de malaise et d'angoisse vis à vis de toucher et d'être touché, surtout à des endroits intimes et qui donc ne veut pas renouveller l'expérience. Cette opposition entre deux instances de soi entraîne aussi souvent un sentiment de confusion.

-Victimes qui aiment le pédosexuel
L'abuseur est souvent un proche de la victime et parfois du coup, cette dernière continue, malgré les abus sexuels, de l'aimer. Surtout les victimes qui normalisent les abus sexuels. Un peu comme les victimes qui prennent du plaisir aux rapports ou attouchements pédosexuels, les victimes qui aiment leurs abuseurs malgré tout, peuvent ressentir du coup un sentiment d'ambiguité, oscillant entre amour et affection d'un côté et angoisse et répulsion de l'autre vis à vis du pédosexuel qui lui même a un comportement ambigu avec la victime, car il dit l'aimer et lui donne des signes d'affection, telles que des bisous, des calins, des cadeaux et même de quoi vivre, se nourir et s'habiller quand l'abuseur en question est le tuteur de la victime. Mais l'abuseur en vient à exposer l'enfant à des pratiques qui soit, ne lui paraisse pas naturelle et qui donc lui font peur, le désoriente et le répugnent. Soit l'enfant y voit une norme et pense ces pratiques font partie de ce qu'un enfant est censé faire avec l'adulte. Dans ces cas là, l'enfant ne se posera pas de question et aimera éventuellement l'adulte, sans se rendre compte que ce dernier lui manque de respect et ne respecte pas sa maturation sexuelle et affective. Ce qui a des chances de donner des individus instables sexuellement et émotionnellement et en plus qui risquent d'avoir de grandes difficultés à s'intégrer en société, car ils n'auront du coup peut-être pas appris ce qu'est un rapport social ou/et sexuel mutuellement respectueux.

-Victimes qui ont souffert physiquement
Il s'agit des victimes qui ont été battues physiquement ou qui ont été pénétrées (donc violées) de manière douloureuse.

-Victimes qui se surinvestissent sexuellement
Certaines victimes, notamment celles qui normalisent leurs expériences abusives ou qui ont pris du plaisir aux rapports pédosexuels, en arrivent à se surinvestir sexuellement au point parfois de se prostituer ou de considérer qu'elles méritent d'être maltraîtée sexuellement ou qu'elles ne sont bonnes qu'à avoir des rapports sexuels ou qui se refugient dans une sexualité débridée ou démesurée pour mieux étouffer leurs traumatismes ou leurs culpabilités.

-Victimes qui deviennent sexuellement frigides

A contrario des victimes qui se surinvestissent sexuellement, d'autres victimes deviennent sexuellement frigides ou réticentes à toutes formes de sexualité. Pour la simple raison que cela leur rappelle leurs expériences traumatisantes. Ou alors parce qu'en raison de leur expérience sexuelle trop précoce, elles n'ont jamais pu se découvrir sexuellement et affectivement de manière harmonieuse. Elles n'ont donc jamais appris à consentir pleinement aux rapports sexuels. Ce qui peut les pousser à fuir toutes sortes de pratiques sexuelles.

-Victimes qui s'enlaidissent
Certaines victimes, notamment celles qui ont été abusées sexuellement plusieurs fois, soit de manière prolongée, soit par plusieurs personnes différentes, considèrent que c'est parce qu'elles sont trop jolies qu'on cherche à avoir avec elles des rapports (pédo)sexuels. Alors elles s'enlaidissent en partant du principe que si elles sont laides, les prédateurs les laisseront tranquilles.

-Victimes qui s'automutilent
Certaines victimes s'automutilent, en se tailladant les bras par exemple. Le but n'est généralement pas de se donner la mort, mais de soulager leurs douleurs. En effet, en se coupant le cerveau libère des endorphines, lesquelles procurent du plaisir. La douleur physique permet parfois aussi d'étouffer les douleurs psychologiques. Quand l'individu souffre psychologiquement, il peut s'automutiler afin de chasser cette douleur et la remplacer par une douleur physique.

-Victimes toxicomanes
Tout comme les victimes qui s'automutilent où celles qui surinvestissent leur sexualité, les victimes toxicomanes se droguent ou boivent beaucoup d'alcool afin d'étouffer la souffrance causée par le traumatisme des abus sexuels qu'elles ont subis ou bien elles usent de drogues ou/et d'alcool afin de fuir une réalité trop douloureuse.

-Victimes aux comportements suicidaires
Certaines victimes ont un comportement suicidaire, voir se suicident, pour diverses raisons. La plus évidente est qu'elles souffrent trop de leurs traumatismes. Certaines ont perdu tout espoir de guérison de leurs traumatismes et d'avoir une vie normale et pensent que leurs vies est brisées à jamais. Certaines aussi se sentent mal aimées, notamment les victimes n'ont reconnues en tant que telles. Elles peuvent se sentir rejetées. Certaines ont tellement honte d'elles mêmes et se sentent tellement salies par les rapports pédosexuels qu'elles ont subis, qu'elles considèrent que personne ne peut les aimer ou les accepter telles qu'elles sont. Au défaut de se suicider, ce genre de victimes peuvent être du genre à ne pas prendre soin d'elles, à se négliger et à vivre dangereusement, comme conduire trop vite, s'alcooliser à outrance... car elles considèrent que de toutes façons, si il leur arrivent malheur voir qu'elles meurent, elles ne manqueront de toutes façons à personnes ou que de toutes façons, elles n'ont rien à perdre ou que leurs vies n'a de toutes façons plus d'intérêt.


Victimes suivant leurs réactions face à leurs abuseurs

-Victimes qui restent soumises
Les victimes conditionnées à être soumises, peuvent continuer à agir ainsi, envers leurs abuseurs, même une fois devenues adultes. Un homme qui a été brutalisé et dominé par sa mère étant enfant, peut en arriver à avoir peur d'elle, même une fois devenu adulte et bien plus fort qu'elle. Il assimile sa mère à la violence des coups et à la peur qu'il a ressenti face à elle durant toute son enfance. Il en va de même pour certaines victimes de pédosexualité. Certaines victimes ont été tellement conditionnées à être soumises qu'elles adoptent ce comportement de soumission avec n'importe qui, leurs amis, leurs conjoint(e)s, patrons, entourage etc... Ce sont parfois des victimes qui ont été conditionnées ainsi et qui n'ont du coup jamais appris à s'affirmer ni à exprimer le moindre refus.

-Victimes animées par la haine et la vengeance
Victimes qui ont un désir profond de se venger. Quand cela devient obsessionnel, la victime en arrive à devenir agressive et dangereuse. La vengeance et les obsessions font souvent agir de manière peu réflechie. Un désir profond, obsessionnel et une forte impulsivité peuvent priver l'individu de sa réflexion et l'empêcher de réaliser que ses actions ont des conséquences, telles que celui de comettre un meurtre et de finir en prison. Certaines victimes animées par la haine et la vengeance peuvent aller jusqu'à faire aveuglément du mal à des innocents pour atteindre leurs buts. On dit que l'amour rend aveugle. Ce qui est vrai. Par amour, on peut aller jusqu'à se jeter dans des flammes sans réflechir pour sauver l'être qu'on aime. Il en va de même pour la haine, lorsque l'on éprouve une forte haine, on laisse tomber parfois tout le reste et on est prêt à tout et à n'importe quoi.

-Victimes ne parlant pas par amour du pédosexuel ou/et par peur de la réaction de leur entourage
Certaines victimes malgré le malaise qu'elles ressentent vis à vis de la personne qui abuse d'elles, continuent de l'aimer malgré tout. C'est le cas notamment de nombreuses victimes d'incestes qui peuvent ressentir un sentiment d'ambiguité envers leurs parents abuseurs. Ils aiment leurs parents quand même, même si ce sont de mauvais parents, même si ce sont des parents violents. Certains parents sont violents par exemple sous l'effet de l'alcool, mais se montrent doux et affectueux envers leurs enfants quand ils sont sobres. L'enfant ne veut donc pas parler par peur qu'on vienne dire du mal du parent qu'il aime. Certaines victimes pensent aussi que si ils parlent à leur mère du comportement abusif du père, la mère cherche à se venger et aille faire du mal au père de l'enfant et finir du coup en prison. Or une victime qui se confie ne cherche souvent pas à se venger, mais plutôt qu'on lui vienne en aide et qu'on la croit. La victime ne veut pas forcément qu'on fasse du mal à son abuseur, surtout si c'est un parent et qu'elle l'aime probablement quand même et ne veut pas se sentir responsable de la mort de son abuseur et de l'incarcération du parent qui se sera vengé en le tuant.

-Victimes qui portent plainte
Victimes qui portent l'affaire de pédosexualité devant les juges. Cela peut être par vengeance, par désir d'obtenir réparation, désir que son statut de victime et que la responsabilité du pédosexuel soient reconnus. Ou encore désir d'empêcher un individu dangereux de nuire à d'autres personnes. La confrontation avec son abuseur, le mettre face à ses responsabilité et la reconnaissance d'être une victime peuvent être des étapes importantes dans le processus de guérison d'une victime.  Les victimes qui portent plainte sont souvent ce qu'on appelle des victimes survivantes, qui reconnaissent leur statut de victime et la responsabilité de leurs abuseurs.

-Victimes ne portant pas plainte par peur
Certaines victimes refusent de porter plainte par peur de représailles du prédateur ou de son entourage. Le prédateur peut parfois être un homme riche et respecté et en quelque sorte protégé voir habitué de ce genre d'affaires et d'aller dans les tribunaux.
La victime peut aussi avoir tout bêtement peur d'être confrontée à son abuseur. Porter plainte et reconnaître la responsabilité de l'abuseur peut être difficile pour certaines victimes, surtout celles qui culpabilisent et se sentent en partie responsables de leurs propres abus sexuels. La victime peut aussi ne pas se sentir prête à raconter son histoire qui lui rappelle trop de douloureux souvenirs, en plus dans une salle d'audience remplie de gens, cela peut être encore plus dur de se sentir jugée, observée et de révéler un lourd secret, qui plus est un secret à propos de sa sexualité.


-Victimes ne portant plainte car elles veulent tourner la page

Certaines victimes ne portent pas plainte, car elles préfèrent laisser le passé derrière elles et ne pas ressasser de pénibles souvenirs qu'elles ont peut-être en quelques sortes oubliés et surmontés à leurs manières. Les remettre face à leurs souvenirs traumatisants reviendraient peut-être à gâcher le travail qu'elles ont fait sur elles-mêmes afin de ne plus laisser ces évènements douloureux leur compliquer la vie.

-Victimes ne portant pas plainte car elles considèrent qu'elles vont bien
Il s'agit généralement dans ces cas là de fausses victimes évoquées tout au début de ce dossier. C'est à dire d'individus qui ont eu des rapports plus ou moins pédosexuels (je dis plus ou moins car il peut s'agir d'adolescents et non d'enfants impubères et les rapports peuvent être physiques mais à connotation sexuelle) mais à leurs niveaux et qui donc n'ont subi aucun traumatisme mais peuvent être considérées comme des victimes aux yeux des parents et de la loi (si le mineur avait moins de 15ans). Dans ces cas là, l'individu pensera éventuellement être une victime que par la force de persuasion de son entourage. Autrement, la prétendue victime n'aura subi aucun tord et ne conservera aucune séquelle. Elle n'ira donc pas porter plainte.

-Victimes ne pouvant plus porter plainte
Certaines victimes aimeraient porter plainte, mais ne le peuvent pas. Soit parce qu'il y a prescription, ou parce que l'individu a disparu (ce qui n'empêche pas de porter plainte, mais ça risque de ne pas aboutir) ou tout simplement parce que le pédosexuel est mort. Certaines victimes accordent une grande importance à porter l'affaire dans un tribunal afin d'être confronté à leurs abuseurs, ne pas en avoir la possibilité peut compliquer leur processus de guérison. Mais il leur reste la possibilité d'être confronté symboliquement à leurs abuseurs. Elles peuvent écrire un livre, donner des conférences, parler et venir en aide à d'autres victimes, partager leur histoire, se confronter à d'autres abuseurs.

-Victimes qui pardonnent
A différencier des victimes qui ne portent pas plainte, car elles ne sont pas de vraies victimes. Les victimes qui pardonnent, ne peuvent pardonner que quand il y a quelque chose à pardonner. Tandis qu'un mineur qui a vécu une expérience à son niveau auquel il a pleinement consenti, ne peut pas pardonner car il n'y a rien à pardonner. Une vraie victime pardonnera un mal ou un tord qui lui a été causé.
Il y a trois facteurs qui influent sur le fait qu'une victime pardonnera ou pas.
-La première qui est la plus évidente, c'est suivant si la victime est du genre à pardonner ou pas.
-La deuxième, c'est l'impact et les conséquences du préjudice commis. Plus les conséquences sont mauvaises plus nous allons avoir de quoi en vouloir au responsable.
-Le troisième facteur est la personne qui nous a causé du tord. Suivant si cette personne nous a causé du tord volontairement, avec intention de nuire, avec regrets, par accident etc... Nous allons plus ou moins lui en vouloir suivant donc les raisons qui ont poussé l'individu à nous causer du tord.
Une victime peut donc pardonner son abuseur, surtout si elle est du genre à pardonner facilement, si le rapport pédosexuel n'a pas eu beaucoup de mauvaises conséquences dans sa vie et si le pédosexuel a des remords, s'excuse, cherche à faire en sorte à ce que cela ne se reproduise pas, en soignant ses pulsions par exemple.
Voir le dossier sur la pardon des victimes :
https://adep.1fr1.net/t86-h-1-2-points-de-vue-des-gens-points-de-vue-des-victimes-peut-on-pardonner#258

https://adep.1fr1.net

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