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M.6-Les victimes - La victimolatrie

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Dante (Admin)

Dante (Admin)
Admin

Quelques extraits du témoignage d'un pédophile abstinent appelé Samuel, suivis de mes commentaires.
Ce témoignage commenté intégralement se trouve ici.
https://adep.1fr1.net/t112-e65-les-differents-types-de-pedophiles-pedophiles-passifs-temoignage-de-samuel
Il est extrait du livre "pédophilie, prévenir pour protéger" de Latifa Bennari.


Tu as compris (il parle de Latifa Bennari) aussi les effets destructeurs du statut de victime quand on cherche  à y enfermer les individus et à les y maintenir, forme subtile, sournoise et particulièrement destructrice de victimisation liée à ce que certains dénoncent comme de la  victimolatrie.

Oui. Et souvent ces gens là qui font de la victimolatrie sont des égoistes qui cherchent à voir des victimes et faire souffrir les victimes ou fausses victimes car cela appuie et les conforte dans leur haine envers les pédophiles. Ce qui est effectivement sournois, comme je le dis souvent aussi, c'est profiter du caractère influençable de la personne pour la persuader de penser et croire ce qui nous arrange. Ce qui est tout aussi pervers que ce que font certains pédophiles pervers actifs lorsqu'ils poussent les enfants au libertinage sexuelle pour en tirer profit.
Le terme de victimolatrie ne me convient pas trop par contre. Cela sous entend une forme d'idolatrie pour les victimes, alors que le but de ces gens là, ce n'est pas d'aduler ou idolatrer les victimes mais tirer profit d'elles en les manipulant.
Sinon comme on dit, le plus important pour une victime n'est pas d'être une victime et de rester une victime mais de savoir ce qu'elle va en faire de ce statut de victime. J'évoque dans la section victime une thérapie qui consiste à passer par une étape victime pour atteindre l'étape ensuite de survivant, puis de combattant. En bref de ne pas rester une victime et d'évoluer dans le point de vue que l'on a sur sa victimisation. Ce qui est bien plus constructif et enrichissant pour une victime de changer et modifier son point de vue afin de reprendre le contrôle de sa vie et de ses émotions que de rester bloquée à l'étape de victime.


Dans le cas où l'enfant est suffisamment solide pour assumer cette contrainte du secret, une relation pédosexuelle n'est toutefois pas à l'abri d'être découverte par une tierce personne. Les conséquences alors peuvent être dramatiques. J'en ai eu des témoignages et le traumatisme peut être considérable.
Quand les parents hostiles s'en mêlent, quand une plainte est déposée, et que la procédure judiciaire s'enclenche, c'est le plus souvent une épreuve pour l'enfant. Certains spécialistes parlent de traumatisme secondaire. Dans certains cas, il faudrait simplement biffer le terme de secondaire. Car ce sont bien les réactions de l'entourage et la procédure qui se trouvent à l'origine du traumatisme, lorsque la relation a été bien vécue par l'enfant jusqu'au dévoilement des faits.

Effectivement, je suis d'accord et je le redis comme je l'ai souvent déjà dit, l'hystérie collective de l'entourage envers l'enfant peut être très perturbante, car on cherche alors à faire endosser à l'enfant le rôle de la victime traumatisée. Que l'enfant soit traumatisé ou pas, le problème est qu'à force de persuasion de vouloir lui faire jouer ce rôle, il finit par l'endosser et en éprouver les ressentiments comme si il l'était vraiment, c'est ce qu'on appelle une névrose de convertion. Sans compter que l'on fouille du coup dans la vie privée de l'enfant, on lui pose des questions délicates, ce qu'il a fait est alors révélé et su, ce qui n'est pas chose aisée non plus pour lui de savoir que de nombreuses personnes sont au courant de ses pratiques sexuelles, alors que comme dit plus haut, les enfants ne parlent souvent jamais de leurs pratiques sexuelles, pas même à leurs parents, alors si les parents, médecins, juges, policiers, voir camarades de classe et professeurs sont alors au courant, l'enfant peut en être profondément perturbé et considérer qu'on a violé son intimité et donc une partie de lui même.
C'est sûr que la panique et les réactions de plus en plus excessives des gens vis à vis de la pédophilie est d'autant plus perturbantes pour les enfants. Même quand ces derniers sont de vraies victimes et non des victimes par persuasion, ils attendent surtout une réaction de soutient de la part de leur entourage, pas qu'on fasse un scandale, qu'on prône la barbarie, qu'on révèle les faits à tout le monde et à n'importe qui dans le but de se venger de l'abuseur et non de venir en aide à la victime.
Si ce n'est qu'il m'est important de rappeler encore une fois qu'il faut respecter le rythme de développement sexuel, affectif et psychologique de l'enfant et qu'une relation sexuelle précoce même consentie et même avec l'enfant en éprouvant du plaisir a des chances quand même de lui faire sauter les étapes qu'il a besoin de traverser pour mieux se connaître et mieux gérer sa vie, ses envies, besoins et émotions. Même un enfant ayant des relations pédosexuelles avec plaisir, peut dans le fond être perturbé mais le trauma en est étouffé par le plaisir sexuel ressenti.


Pour moi, il est donc hors de question d'avoir des relations pédosexuelles et je désapprouve le choix de ceux qui en ont. Je deviens donc un pédophile abstinent pour des raisons extrinséques (milieu socioculturelle dans lequel nous vivons impose l'abstinence pédosexuelle). Mais je ne vois pas dans l'absolu, en soi, ce qui légitime l'interdit des relations pédosexuelles consentantes, lorsque l'adulte  sait se montrer respectueux de l'enfant et son développement.

Si on suit sa logique effectivement, les rapports pédosexuels ne devraient pas être interdits car la faute des traumatismes incombe la société et non les pédosexuels eux mêmes, tant qu'ils sont selon lui respectueux envers les enfants. Effectivement à priori, un rapport respectueux, même sexuel, n'est en rien traumatisant, encore faut-il que ce soit vraiment respectueux, car de nombreux rapports pédosexuels arrivent en se prétendant respectueux alors qu'ils le sont souvent moins que le pédosexuel le prétend.
Ce qui est donc gênant dans le discours de Samuel, c'est qu'il désapprouve les rapports pédosexuels uniquement parce que la société l'interdit, mais si c'est la société qui selon lui est responsable des traumatismes des enfants (ce que je ne conteste pas non plus), alors cela devrait être à la société de se remettre en question et non aux pédosexuels de bonne foi.
En bref, selon Samuel il ne faut pas avoir de rapports pédosexuels, mais la société et les enfants se porteraient mieux si les rapports pédosexuels étaient autorisés, ce à quoi je ne suis pas d'accord pour les raisons précités.


Mais le risque me semble néanmoins important, sur le plan qualitatif : en accédant à la sexualité adulte, l'individu peut tout à coup opérer une relecture de ses relations sexuelles passées avec des adultes et par exemple, se sentir dupé, floué (pour moi, c'était un jeu, pour lui, c'était un besoin de se vider les couilles).

Effectivement, mais cela revient encore une fois à une réaction névrotique. Ce n'est pas la relation qui fait le traumatisme, mais juste le fait de savoir que l'adulte en tirait profit. Ce qui ne rentre donc pas vraiment dans le cadre de vraie victime si les deux y trouvaient leur compte. Sans compter que dans ce genre de jeu à connotation sexuelle, l'enfant aussi peut y prendre du plaisir, notamment aux rapports physiques à des zones qui lui sont érogènes. Tant que le rapport est respectueux et que le plus mature respecte le moins mature en allant pas au delà de sa capacité de compréhension et d'appréciation, le traumatisme sera forcément absent et si l'enfant est suffisamment mature pour apprécier le rapport physique à tel ou tel endroit de son corps. En effet, suivant sa maturité, sa connaissance de lui même, l'érotisation de son corps et des zones érogènes et sa capacité à être touché et apprécié le rapport sur la dite zone érogène, l'enfant en ressentira du plaisir, ou du plaisir mélangé à un malaise, ou un malaise tout seul. Et si on pousse l'enfant (éventuellement devenu adulte) à croire que c'est une victime, genre que dans ce genre de relation, il était une victime, or ce n'est pas le cas si le rapport était à son niveau à lui et non celui du plus mature, l'enfant éventuellement devenu adulte ressentira un malaise mais par la force de persuasion de son entourage et de ce qu'on lui a dit, le trauma est donc d'ordre névrotique et non réel. Dans ces relations que j'appelle les relations semi-platoniques, souvent l'adulte prend plaisir à toucher l'enfant et l'enfant prend plaisir à être touché, ce qui fait que chacun tire profit de l'autre en fait, contrairement à ce qu'on pourrait croire où l'on dit que seul l'adulte profitait de l'enfant. Et non, l'enfant en profite aussi et si ce genre de rapports n'est pas indispensable pour la construction de l'enfant, ça y participe, car cela permet en même temps l'érotisation de diverses parties érogènes de son corps. A la condition stricte que ce genre de rapport se fasse dans un cadre respectueux, notamment du moins mature, c'est à dire que l'enfant le veuille et que cela ne soit pas imposé par le plus mature qui pourrait au contraire à force de le toucher là où l'enfant ne souhaite pas être touché, ne se sent pas à l'aise d'être touché, empêcher l'érotisation des parties de son corps supposés normalement érogènes, voir le perturber et le rendre sexuellement et affectivement frigide car non seulement ces parties de son corps risquent de ne pas être érotisés mais en plus il risque d'être mal à l'aise à l'idée qu'on y touche.

A développer, car il y en a encore beaucoup à dire.
Sinon il y a un dossier sur la névrose de convertion (victime par persuasion)
https://adep.1fr1.net/t52-h3-points-de-vue-des-gens-nevrose-de-conversion-les-gens-en-general



Dernière édition par Dante (Admin) le Lun 22 Déc - 15:30, édité 1 fois

https://adep.1fr1.net

Dante (Admin)

Dante (Admin)
Admin

Propos intéressants et pertinents d'un forumer qui se fait appeler Radyvilyk, extrait d'un forum de doctissimo consacré aux victimes de pédosexuels (et non aux pédophiles contrairement à ce que la sous catégorie du forum peut faire croire.
Les liens des topic d'où sont extraits ces propos :
http://forum.doctissimo.fr/famille/Pedophilie/national-medecins-concernantsujet_1551_1.htm
http://forum.doctissimo.fr/famille/Pedophilie/paroles-inacceptables-france5sujet_1548_1.htm

Ils concernent les propos de Marcel Rufo qui dans une émission a déclaré que la plupart des victimes de pédosexuels vivent bien. Ce qui a provoqué la colère de certains autres forumers qui font circuler une pétition.

Pour en ce qui concerne ma position vis à vis de ces dires, que la plupart des victimes de pédosexualité vont bien, je n'ai pas vraiment de réponses. Si ce n'est qu'il est très difficille de quantifier les victimes et encore plus de quantifier les victimes suivant leur souffrance :


-Il y a les victimes qui souffrent de manière permanente ou qu'elles croient permanentes
, mais en tous cas qui souffrent de manière prolongée, leur rendant la vie difficile et compliquée. Elles ne parviennent pas à se remettre de leur trauma, ou n'y sont pas encore parvenues.
-Il y a les victimes qui ont souffert mais qui par la suite se remettent de leurs traumatismes, et qui arrivent à vivre heureuses. Parfois avec des aides médicamenteuses ou thérapeutiques. (ce qui sont donc à inclure dans les dires de Marcel Rufo)
-Et les victimes qui n'ont carrément aucune séquelle. Et je pense que c'est de là que vient la colère de ces forumers. C'est qu'ils considèrent que "la plupart des victimes vont bien" cela veut dire que les victimes n'ont jamais souffert.

Or "la plupart des victimes vont bien", cela veut dire que la plupart des victimes finissent par se remettre de leur traumatisme et parviennent ensuite à vivre heureuses et normalement.
Après est-ce que c'est vrai que la majorité des enfants qui ont eu des rapports pédosexuels sont des cas où il n'y a pas de traumatisme ou des cas où ils parviennent à se remettre et guérir de leur trauma (c'est tout à fait possible, contrairement à ce que certains individus veulent croire ou faire croire)? Impossible de le savoir.

Les propos de Radyvilyk :

Mon dieu ...

On part d'un simple "L’immense majorité des enfants « abusés » vont bien ! ... à distance après le sévice..." qui peut se démontrer par les statistiques et qui est tout de même un propos tout à fait encourageant ... et on arrive à :

Ce mec nous manque de respect à nous les victimes.

Non mais oh !

Redescendez sur terre, arrêtez ce délire victimaire. Vous avez été victime de violences, c'est une chose, mais ne vous inventez pas d'autres bourreaux pour exister.

Franchement là je n'ai même pas envie de la jouer diplomate, votre chasse aux sorcières vous décrédibilise totalement. Et pourtant je suis loin d'aimer ce personnage, et ses idées. Mais vouloir salir la réputation d'un homme, ce que vous faites, pour vous faire entendre, et donc forcément gagner des fonds, c'est une chose détestable, et dessert totalement la cause que vous voulez défendre.

Et pourquoi n'aurait-il pas raison ?

C'est tout de même lui le professionnel ...

"« L’immense majorité des enfants « abusés » vont bien ! ... à distance après le sévice... ils ont bien sûr des craintes un peu précises, mais elles vont bien dans leur vie amoureuse, sexuelle, personnelle, professionnelle... donc, en quelques sortes, un abus ne peut pas entrainer un tel dégât sauf si la vulnérabilité et la fragilité du sujet vient faire que l’abus renforce cette pathologie d’organisation."

Il faudrait qu'il soit totalement fataliste pour que vous le trouviez à votre goût ?

Il vaut mieux qu'ils disent que les victimes d'abus, et là on parle pas de des victimes de viol, s'en sortent bien en majorité que le contraire ... au moins pour que les victimes aient de l'espoir.

Parce que le discours ambiant c'est bel et bien "tu as été victime, tu le seras toute ta vie, et ta vie est détruite"... et c'est franchement pas encouragent.

On dirait que certaines, je dis bien "certaines victimes", se complaisent dans leurs souffrances passées et aiment à justifier leurs échecs par un abus...


Il y a des milliers de gens qui sont sortis de camps d'Auschwitz ... et ils ont réussi à avoir une très belle vie ensuite. Et vous m'excuserez mais rien ne peut être pire que ceux qu'ils ont subi dans les camps, alors prétendre que forcément (je ne dis pas que ce n'est pas possible, mais point de fatalité!!!) si on a été victime on va en souffrir toute sa vie ... non c'est faux ! D'autres qui ont vécu des malheurs encore bien pires s'en sont sortis, et ont mené une vie heureuse. Si vous n'y arrivez pas, c'est aussi en vous même qu'il faut regarder.

Et arrêtez de vous improviser professionnel qui sait mieux que les autres ... Je n'aime pas spécialement Rufo, loin de là, mais franchement comment vous, de simples gens, pouvez-vous vous permettre de vous élever contre son expérience et son expertise ?
Vous avez été victimes, mais vous n'êtes pas devenus des professionnels de la question pour autant. Surtout que généralement vous jugez moins avec votre cerveau qu'avec votre coeur.

J'ai été victime. Et je suis bien informé sur le sujet.

Quand on a été victime on peut, et j'en suis certain, dans la majorité des cas, mener une vie heureuse et épanouie.

Oui on a du mal à parler quand on a été victime, ça je le sais très bien, j'en ai parlé bien plus tard ... ça je ne le conteste pas, mais dire qu'il n'y a rien pour les victimes c'est une bêtise, et dire aussi que Rufo est le pire des pires parce qu'il a osé avoir une approche optimiste ... c'est encore pire qu'une bêtise.

on va dire que tous les travaux qui ont été réalisés autour de la résilience ne sont qu'un ramassis de fantasmes de psys ... Et comme ça on a des fonds pour une association qui enferme les victimes dans une logique "tu vas souffrir toute ta vie".

On l'interroge parce qu'il est un professionnel de la psychiatrie, il répond en tant que psychiatre. Comme vous devez tous le savoir, aucun psychiatre ne peut prétendre détenir la vérité vraie, même lorsque ses phrases affirmatives, parfois péremptoires, font penser qu'il est sûr et certain de ce qu'il avance. Ces professionnels restent des êtres humains, et non des messies de la vérité révélée.
Donc encore une fois, on peut contester son propos, mais de là à dire qu'il manque de respect aux victimes et faire tout ce brouhaha autour de propos qu'on déforme à l'envi pour donner consistance à une révolte qui n'est finalement qu'une tentative de récupération, en vue d'avoir plus de fonds, ou plus de crédibilité populaire.
Et là je ne vise pas forcément cette association, ou ce centre de recherche.

Mais malgré tout, ce que dit Rufo ne peut être écarté d'un revers de main, on peut souffrir d'un évènement traumatisant, et puis avec le temps s'en remettre - presque, ou même totalement.

Rufo parle d'abus. Précision importante.

Et justement ! Ce qu'il dit me plait bien davantage que le discours habituel des médias !
Dans les médias ont dit généralement que les victimes sont vouées à une vie de souffrance.
Victime un jour, victime pour toujours.
Non !


Je préfère son discours, quand on a été victime on a de fortes chances de dépasser ce traumatisme, quel discours optimiste et qu'on entend trop peu.

Voilà, c'est qui manque, de l'optimiste, de l'espoir ...

Là, où ces propos sont intéressants, c'est qu'ils mettent l'accent sur la victimisation excessive de la société. A savoir que les gens ont tendance à trop pousser les dites victimes à souffrir et à les enfermer dans leur statut de victime et répandre partout que toutes les victimes souffrent pour la vie, au lieu de les aider à en sortir de ce statut de victime et de cette souffrance. C'est encore ce que certains appellent la victimolatrie. D'ailleur l'une des thérapies les plus recommandées par les spécialistes, est celle qui fait passer la victime du statut de victime à celui du survivant puis du combattant vers la guérison, voir les dossiers suivant :
La rupture du silence :
https://adep.1fr1.net/t62-m41-les-victimes-les-therapies-la-rupture-du-silence
Le statut de victime :
https://adep.1fr1.net/t63-m42-les-victimes-les-therapies-de-victime-a-survivant
Le statut de survivant :
https://adep.1fr1.net/t64-m43-les-victimes-les-therapies-du-survivant-au-combattant
Le statut de combattant :
https://adep.1fr1.net/t65-m44-les-victimes-les-therapies-du-combattant-a-la-guerison
Sans compter qu'il existe des cas où les dites victimes ne souffrent pas du tout et n'ont jamais souffert. Mais la société tend à vouloir enfermer tous mineurs ayant eu des rapports pédosexuels avant l'âge de consentement (15ans) dans un statut de victime, de les considérer forcément comme des victimes et les pousser à croire qu'elles souffrent forcément et pour la vie. Est-ce de leur rendre service que de les pousser à croire qu'elles souffrent, alors que pour certaines ce n'est pas le cas, et donc les obliger à adopter un point de vue de souffrance qui risque effectivement de les perturber?

Un autre forumer a répondu à ces propos :
Il ne faut pas non plus tomber dans la désinformation et le déni de ceux qui souffrent
je pense, comme bcp à cette femme : si elle a dit vrai, s'entendre dire qu'elle délire et peut retourner au silence est terrible
je te conseille l'excellent livre de de vigan sur sa mère " rien ne s'oppose à la nuit" où l'on voit sa mère sombrer peu à peu dans la folie parce qu'on ne l'a pas crue.

Prétendre que de nombreuses victimes arrivent à se remettre de leurs expériences traumatisantes n'est pas du tout nier la souffrance de ces dernières.
Et au passage, ce n'est pas parce que des cas de rapports pédosexuels sans mauvaise conséquence pour l'enfant existent qu'on en oublie les cas de rapports pédosexuels, même sans violence, qui ont été irrespectueux et qui ont confronté l'enfant ou l'ado à une sexualité ne correspondant pas à son niveau de compréhension et d'appréciation.

Pareil pour l'exemple de la mère qui sombre dans la folie car on ne l'a pas cru. Dire que des victimes guérissent de leurs abus sexuels et arrivent à vivre heureuses, ne veut pas du tout dire qu'on ne les a pas crues, bien au contraire, on les a cru, écouté et on les a aidé à changer leur point de vue afin de ne plus se voir comme des victimes détruites à tout jamais, mais aussi comme des survivantes, combattantes, ayant un avenir etc...
Sinon je vous invite à lire les deux dossiers suivants sur les traumatismes suite à des rapports pédosexuels non violents :
Les deux axes qui déterminent le traumatisme :
https://adep.1fr1.net/t121-m71-les-victimes-d-ou-viennent-les-traumatismes-les-2-axes
Le traumatisme névrotique :
https://adep.1fr1.net/t122-m72-les-victimes-d-ou-viennent-les-traumatismes-le-trauma-nevrotique

https://adep.1fr1.net

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