Nous avons vu dans le topic précédent, les variantes des rapports pédosexuels sur enfants. Maintenant voyons les différentes conséquences, liées souvent à ces variantes.
Les conséquences des rapports pédosexuels sur enfants peuvent souvent être les suivantes :
-Terreurs nocturnes, cauchemars
-Dégout envers soi-même, honte, culpabilité
-Confusion, désorientation
-Paranoïa, agressivité, lunatisme, renfermement
-Surinvestissement de sa sexualité ou le contraire
-Toxicomanie
-Une pédophilie projectée
-Normalisation de l'abus sexuel, pédosexualité
1) Terreurs nocturnes, cauchemars
Les terreurs nocturnes sont souvent issues de stress post-traumatiques et d'abus ou agressions sexuels. Les cauchemars sont souvent des expressions de nos angoisses qui nous obsèdent ou qui sont enfouies en nous que l'on tente parfois de refouler.
Donc une victime peut avoir des terreurs noctures et des cauchemars lorsqu'elle est angoissée.
Une victime peut être angoissée par la peur de son agresseur et des abus et aussi par les sentiments de confusion.
Elle peut avoir peur de son agresseur notamment lorsque celui-ci s'est montré particulièrement irrespectueux. Les abuseurs et agresseurs sont toujours irrespectueux, mais à différents degrés. La victime aura d'avantage peur si c'est un agresseur qui l'a menacée, contrainte, forcée, violentée.
Elle aura aussi peur si les rapports pédosexuels ont été douloureux physiquement. La douleur est, après tout, faite justement pour qu'on en ait peur, puisqu'elle est une sécurité qui indique que le corps est en danger.
Comme expliquée dans le topic précédent, les rapports pédosexuels non violents provoquent fréquemment des sentiments de confusion chez les victimes, quand elles ne comprennent pas les gestes de leurs abuseurs. La confusion implique souvent la peur, car on a souvent plus peur de ce qu'on ne comprend pas.
Il peut y avoir aussi confusion au niveau des contacts physiques pas naturel aux yeux de l'enfant. Comme les contacts prolongés, trop fréquents et imposés à l'enfant qui au lieu de lui donner un sentiment amical, d'amour ou de tendresse, peuvent le mettre mal à l'aise et le plonger dans la confusion car ne comprenant plus les gestes de l'autre et violant des parties de son corps qui lui sont intimes, notamment lorsque celà est répétée et prolongée.
Par exemple, lorsqu'un adulte soulève et porte amicalement un enfant, un léger contact sur ses cuisses ne posera en général aucun problème. Mais si le contact est prolongé, répétée et en plus en dehors du contexte où le contact est approprié et naturel à l'enfant. Ce dernier se posera alors des questions, comme pourquoi on le touche inutilement et aussi longtemps. D'autant plus que si un enfant peut parfois avoir du plaisir au niveau du touché sur ses cuisses, il évolue par étapes, qui lui permettent de consentir à des rapports de plus en plus érotiques. Est-il prêt à comprendre et apprécier pleinement des caresses sensuelles sur les cuisses? Peut-être que oui, mais il faut aussi qu'il le veuille à ce moment là, que ce ne soit pas imposé, sinon il risque encore de se poser des questions. Et si c'est non, les enfants pratiquent parfois des actes auto-érotiques, donc sur eux-même, avant de se laisser toucher par une autre personne.
2) Confusion, désorientation
Le fait que la victime ait participé à des activités sexuelles, où elle a touché et été touchée d'une façon inappropriée, gênante et sans comprendre pourquoi provoque souvent un sentiment de confusion.
La victime en vient alors à se poser des questions qui la tourmentent. Pour mieux lutter contre ce sentiment de confusion, particulièrement angoissant pour un enfant, ce dernier aura besoin de réponses et risquent, vu son manque d'expérience, de s'inventer des réponses qui sont fausses. Les réponses qu'il pourrait avoir besoin d'avoir et qu'il s'inventera pourrait l'amener à développer des comportements dysfonctionnels. Par exemple, la victime pourrait se dire qu'elle a mérité ce qu'on lui a fait, ce qui l'amenera par la suite à se dévaloriser au sein de la société.
Les sentiments de confusion que les victimes peuvent ressentir, déforment fréquemment donc leurs points de vue et les amènent à développer des mécanismes de défense qui peuvent leur permettre de mieux lutter contre les angoisses qu'elles ressentent durant les périodes où elles sont abusées, violentées. Mais par la suite, ces mécanismes de défense sont souvent maintenus, mais non seulement ils n'ont plus d'utilité mais en plus ils sont souvent nocifs pour la victime.
Les mécanismes de défense sont d'autant plus primitives que la victime est jeune, étant donné qu'elle a eu moins le temps de découvrir, d'apprendre, de faire face à telles situations, émotions etc... La confusion et désorientation pousseront alors les plus jeunes victimes à développer des comportements encore plus dysfonctionnels et qui s'éloignent encore plus de la réalité.
La confusion peut aussi venir du fait que la victime était déjà mature et apte à ressentir un certain plaisir à des expériences sexuelles, mais que son esprit ne l'était pas encore et qu'elle avait besoin encore de temps pour mieux se connaître et mieux savoir ce qu'elle veut, ce qu'elle aime, quels sont ses besoins sexuels, affectifs etc... Une relation sexuelle trop précoce peut donc provoquer un sentiment d'ambiguité qui fait que d'un côté, la victime a aimé les rapports pédosexuels, mais d'un autre côté se sent angoissée vis à vis de ce genre de pratiques et aussi confuse car quand c'est trop précoce, la victime n'a pas eu le temps d'apprendre à gérer ses émotions, ses besoins et ses envies.
Les comportements dysfonctionnels sont néanmoins variés.
3) Honte, culpabilité et dégoût de soi-même
Les victimes ont souvent honte d'elles mêmes, donc elles culpabilisent pour diverses raisons. Elles sont même parfois dégoûtées d'elles mêmes.
La honte vient souvent du fait qu'elles considèrent avoir été faibles, naives d'avoir été abusées, trompées, violentées et ensuite de n'avoir rien dit. La honte est accentuée lorsqu'elles ont été abusées ou agressées par plusieurs personnes et notamment par des femmes et encore plus quand la victime est de sexe masculin.
Comme dit plus haut, certaines victimes, peuvent considérer qu'elles ont mérités d'avoir été abusées, voire violentées. Ce qui renforce donc la honte qu'elles peuvent ressentir envers elles-mêmes.
La culpabilité et la honte, peuvent venir du fait d'avoir été manipulé. Notamment si la victime a dit oui à son abuseur, s'est offerte à lui et que l'abuseur manipulateur n'aura alors rien fait contre la volonté (apparente) de l'enfant.
La honte peut être d'autant plus forte quand l'abuseur fait croire à sa victime des choses absurdes en profitant de la naiveté de l'enfant. Une fois l'enfant plus grand, il peut réaliser alors à quel point l'abuseur l'a trompé sans qu'il ne se soit douté de rien. Il peut alors avoir honte d'avoir été aussi crédule. Rien que ça, ça peut donner envie aux victimes de garder le silence, par peur des moqueries par exemple, non pas d'avoir été abusé, mais surtout d'avoir cru son abuseur.
La victime peut culpabiliser aussi du fait de n'avoir rien dit alors que dénoncer un abuseur ou un agresseur peut empêcher ce dernier de faire d'autres victimes.
Une victime peut avoir honte aussi d'avoir été faible et incapable de se défendre, notamment donc quand il s'agissait d'un agresseur qui employait la force. Notamment lorsque l'agresseur était une femme et encore plus si la victime était un garçon.
La culpabilité peut aussi tout bêtement venir du fait que la victime considère qu'elle était trop jolie et que c'est celà qui a poussé quelqu'un à tirer un profit sexuel d'elle. Ce qui est l'un des facteurs (mais pas le seul) qui pousse parfois une victime à se détester, au point parfois de s'enlaidir, de s'auto-mutiler ou autres.
Le dégoût peut venir aussi du fait que la victime a été "salie". De son point de vue, la victime peut considérer que ce qu'on lui a fait et surtout ce qu'elle a fait, est sale, comme avoir été pénétrée par un pénis, d'avoir sucé un pénis, d'avoir embrassé et été embrassée à des endroits intimes. Tout celà du point de vue d'un jeune enfant, représente plus de la répulsion qu'autres choses. Et si son point de vue sur les embrassades, les appareils génitaux et autres aspects du corps et de la sexualité, a été façonné avec des expérience abusives ou agressives, la victime, même devenue adulte, a de bonnes chances, de continuer à être dégoutée de la sexualité et donc d'elle même, puisqu'elle aura été sexualisée, notamment lorsque celà s'est produit plusieurs fois et par plusieurs personnes.
Une victime qui été touchée, pénétrée, salie, notamment à plusieurs reprises et par plusieurs personnes, se considèrent des fois comme une salope. Une salope étant par définition et réputation, une mauvaise femme ayant des rapports sexuels fréquents et avec plusieurs personnes. Cela renforce la mauvaise image qu'une victime peut avoir d'elle même, notamment à cause aussi de cette opinion répandue, "femme ayant des rapports sexuels avec de nombreuses personnes = salope et femme méritant d'être méprisée et mise à l'écart".
4) Paranoïa, agressivité, lunatisme, renfermement
La victime peut devenir paranoïaque et donc avoir peur constamment, dès que quelqu'un la suit, dès qu'elle se retrouve seul avec quelqu'un, des qu'il y a un bruit soudain. Elle sursaute facilement, est anxieuse, angoissés.
Elle n'a confiance en personne, notamment lorsque la victime sent qu'elle a été trahie, genre, par une personne pour laquelle elle avait de l'affection et en qui elle avait confiance mais qui a abusé d'elle. Elle peut se sentir trompée, lorsqu'elle a été naivement manipulée, celà peut avoir pour conséquence que la victime se méfiera de la moindre proposition qu'on lui fera, car elle repensera au fait qu'on a déjà profité de sa naiveté. Rien qu'une soirée au restaurant pourrait éveiller des suspissions de mauvaises intentions pour une victime qui a déjà été trompée, facilement manipulée. Surtout si elle été trompée et abusée par plusieurs personnes, plusieurs fois et pendant une longue période.
Il s'agit donc d'un mécanisme de défense pour se protéger des abus voire des agressions qu'elle pourrait subir à nouveau.
La paranoïa peut aussi s'accompagner d'agressivité.
Les victimes manipulées, peuvent réagir agressivement lorsqu'elles soupçonnent un individu de vouloir les manipuler, même quand ce n'est pas le cas. Elles peuvent avoir tellement honte d'avoir été trompées, qu'elles sont en colère et ont un besoin fréquent de vouloir évacuer cette colère.
Les victimes qui ont été agressées, donc forcées, violentées, peuvent aussi éprouver de la colère d'avoir été impuissantes face à la force et à la violence de leurs agresseurs. Surtout encore une fois, si l'agresseur était une femme et encore plus si la victime était de sexe masculin, car les garçons ont la réputation d'être plus forts que les filles. La victime peut se mettre à réagir agressivement voir violemment pour mieux se protéger de ses agresseurs. Il ne faut pas oublier en effet que suivant certains facteurs, les victimes, même une fois adulte et des années après la fin des maltraîtances sexuelles, ont parfois tendance à croire que la société entière est de nature abusive ou violente et lui veut du mal.
Certaines victimes peuvent aussi masquer leurs faiblesses, en pratiquant un sport particulièrement viril, comme un sport de combat, pour montrer qu'elles sont fortes, pour dissimuler une blessure, notamment le fait d'avoir été faible face au pédosexuel. Ces victimes peuvent aussi pratiquer un sport de combat, pour apprendre à se défendre en vue de la prochaine agression qu'elles vont subir. Même si heureusement, celà arrive rarement, certaines victimes se mettent en tête qu'elles vont être agressées une nouvelle fois un jour. Elles veulent donc se sentir prête à se défendre, lorsque ce jour viendra, ou elles veulent aussi parfois protéger d'autres victimes.
Certaines victimes surprotègent aussi parfois leurs enfants.
Certaines peuvent aussi être lunatiques, genre un jour elle rient, un jour elles pleurent. Celà peut dépendre parfois de la façon dont les abus sexuels ressurgissent. Progressivement, soudainement, occasionnellement, fréquemment. Certaines victimes amnésiques ou qui ont occulté leurs souvenirs peuvent avoir ce genre d'instabilité émotionnelle, du coup, sans savoir pourquoi, ce qui les rend d'autant plus anxieuses et confuses. Quand les souvenirs ressurgissent soudainement, l'agressivité, le renfermement et le sentiment de confusion peuvent être particulièrement importants, car la victime était moins préparée à affronter son statut de victime qu'une victime qui elle, vit depuis des années avec un traumatisme et a eu le temps de se créer des mécanismes de défense qui l'aident à mieux gérer son trauma.
Certaines victimes s'isolent et se renferment. Par tristesse, par manque de rapport sociaux enrichissants et harmonieux. En effet, le fait d'avoir été maltraîtées sexuellement peut empêcher les victimes d'établir des liens sociaux harmonieux, car elles déforment parfois ces liens, à cause des liens qu'elles ont eu avec les pédosexuels, qui n'étaient pas mutuellement respectueux et pas harmonieux. Certaines victimes s'isolent donc aussi par peur des autres ou par honte, voire dégout d'elles mêmes. Certaines deviennent même dangereuses envers la société et les gens en générale.
5) Surinvestissement de sa sexualité ou le contraire et toxicomanie
Il arrive plus souvent qu'on peut le croire que les victimes de pédosexuels, éprouvent du plaisir aux rapports sexuels. Certaines victimes sont même demandeuses et veulent que les rapports sexuels soient plus fréquents. Par la suite, certaines ne semblent pas souffrir de leurs rapports sexuels précosses et ont même tendance à se surinvestir sexuellement. Mais ça ne veut pas dire que la victime ne ressentait pas en même que le plaisir, un sentiment de confusion et de désorientation, comme dit plus haut, dû au fait que l'enfant n'était peut-être pas encore prêt à toucher, être touché, voir pénétré de cette façon, et de comprendre et d'apprécier pleinement l'échange sexuel.
Les abus pédosexuels non violents, obtenus donc par influences ou manipulation de façon à ce que l'enfant accepte le rapport sexuel, donc sans la force, ni contraintes, ni menaces, ne serait pas un problème si cela ne poussait pas les enfants à des pratiques sexuelles souvent bien au delà de leurs niveaux de maturité, perturbant ainsi leur développement sexuel et la découverte donc de leurs besoins, de leurs sentiments et aussi l'apprentissage de la gestion de leurs émotions. Ce qui fait que lors de ce genre de rapport pédosexuel, l'enfant peut ressentir du plaisir, ce qui n'est généralement pas le cas lors d'une agression sexuelle, où le rapport est violent, contraint, forcée. Mais le plaisir est en quelque sorte mécanique et dû au fait que l'enfant a érotisé certaines zones dites érogènes de son corps, mais pour qu'un rapport physique à connotation sexuelle, voire qu'un rapport sexuel puisse être pleinement apprécié, l'esprit et le corps doivent être en harmonie et ce n'est souvent pas le cas pour des enfants encore bien trop jeunes, car le corps dit oui, tandis que souvent l'esprit dit non et cela crée une sorte de névrose où l'enfant a apprécié le rapport au niveau de son corps, mais pas son esprit. D'où de fréquentes instabilités émotionnelles et sentiments de confusions chez ce genre de victime.
Mais le surinvestissement sexuel peut permettre à la victime d'étouffer ce sentiment de confusion. Puisqu'elle a été sexualisée de façon précoce, elle peut y avoir pris du plaisir, mais aussi de la non compréhension et donc le plaisir peut empêcher le sentiment de confusion de faire surface qui des fois donc est ressenti plus tard. Mais en surinvestissant sa sexualité, cela peut être une barrière de défense pour continuer d'étouffer le sentiment de confusion. Tant que la plaisir a le dessus sur la confusion, la victime peut avoir besoin de se surinvestir sexuellement pour refouler la confusion. Mais quand c'est la confusion qui a le dessus sur le plaisir, la victime peut au contraire être réfractaire à tous rapports sexuels qui la mettent dans un sentiment de confusion au détriment du plaisir.
Dans d'autres cas, il arrive fréquemment que la victime soit particulièrement mal à l'aise avec les rapports de nature sexuels. Le fait d'avoir touché et été touché contre son gré, d'avoir été forcé, violenté a tendance à heurter la sensibilité de la victime qui aura alors du mal à se laisser toucher à nouveau sans que cela lui évoque l'expérience traumatisante. La victime peut aussi être réfractaire à certaines voir toutes formes de rapports sexuels, par dégoût envers la sexualité, dans laquelle elle aura peut-être été impliquées sans avoir l'expérience nécessaire pour la comprendre et l'apprécier. Et aussi comme dit plus haut, certaines victimes, notamment abusées très jeunes et encore plus quand elles sont agressées très jeunes, conservent un fort dégoût pour les rapports sexuels, notamment quand elles ont touché, été touchées voir pénétrées, au niveau des parties intimes et génitales.
Un peu pour les mêmes raisons que le surinvestissement de sa sexualité, certaines victimes peuvent étouffer leurs sentiments de confusion et d'angoisse, à l'aide cette fois de l'alcool ou de la drogue, qui endorment une partie du cerveau et de la conscience et permettent de refouler le traumatisme sexuel et le sentiment de confusion, les angoisses etc... D'ailleurs le plaisir sexuel agit comme une drogue au niveau du cerveau et peut provoquer les mêmes sortes d'addiction que les drogues ou l'alcool.
Il y a aussi parfois l'automutilation. Se tailler le bras par exemple, peut permettre à certaines victimes d'étouffer la douleur intérieure en la remplaçant par une douleur physique. Se tailler le corps libère en même temps des endorphines, lesquels procurent un certain plaisir au cerveau.
Il y a aussi des victimes qui se surinvestissent sexuellement, car elles pensent n'être bonnes qu'à cela, ou elles se punissent elles-mêmes. Cela arrive surtout aux victimes qui ont été hyper-sexualisées dans le cadre d'une éducation basée sur la domination, l'inceste et la violence. Quand les éducateurs, l'entourage de l'enfant se servent de lui pour se satisfaire sexuellement, pour le dominer, pour faire de lui un exutoire sexuel, un esclave sexuel etc... La victime en vient fréquemment à endosser ce rôle d'objet sexuel et de continuer à jouer ce rôle une fois devenu adulte.
6) Une pédophilie projetée
La projection pédophile consiste à se projeter et s'identifier aux enfants dont on est sexuellement attirés. Généralement donc les pédophiles, majoritairement hommes, qui font ce genre de projection, le font donc sur des jeunes garçons, avec lesquels l'identification et la projection sont plus faciles, car ils sont du même sexe.
De nombreux pédophiles, notamment donc ceux attirés par les jeunes garçons, aiment retrouver leur enfance et se ressourcer voir se retrouver eux-mêmes, à travers une relation (sociale) avec un jeune garçon. Il est donc important de noter une chose, de nombreux pédophiles qui se projetent ne sont pas d'anciennes victimes.
Mais il arrive parfois qu'être victime favorise le développement d'une projection pédophile.
En effet, certaines victimes s'identifient aux enfants et retrouvent à travers eux, l'enfant sexualisé qu'ils ont été. Ils peuvent alors faire le lien, entre les enfants et le sexe, d'où en partie la pédophilie projetée.
Certains pédophiles sont donc des anciennes victimes, mais les pédophiles/victimes sont loin d'être aussi nombreux que certains experts affirment. Ils disent que les pédophiles sont entre 50 et 66% des anciennes victimes. Ce qui est complètement faux, c'est beaucoup moins que ça. Ces experts travaillent avec des pédosexuels, l'échantillon est donc faussée. Voir aussi le lien sur le documentaire "de la pulsion à l'interdit" :
https://adep.1fr1.net/t58-j5-les-temoignages-des-pedophiles-dans-le-documentaire-de-la-pulsion-a-l-interdit
Plusieurs pédophiles projetés s'y expriment.
7) Normalisation de l'abus sexuel, pédosexualité
Comme dit plus haut, certaines victimes peuvent avoir tendance à se dire que si elles ont été abusées voir aussi violentées, c'est qu'elles l'ont mérité et que c'était normal. Il s'agit d'un mécanisme de défense qui consiste à normaliser les maltraitances (sexuelles ou pas) que l'on vit. Et certaines victimes, suivant certains facteurs, normalisent et parfois ont besoin de normaliser leurs maltraitances, au point de les reproduire et de maltraiter des enfants à leurs tours.
La victime normalisera surtout suivant son point de vue sur les rapports pédosexuels. Son point de vue lui même, sera surtout influencé pour son entourage et le comportement de son entourage.
En résumé, plus les rapports pédosexuels seront fréquents, plus la victime va les normaliser et considérer que tout cela est une normalité et elle prendra donc exemple sur ce qui lui paraît être normal.
Il y a aussi le nombre de pédosexuels, plus la victime sera abusée par un grand nombre de personnes, plus elle sera contrainte d'adopter des mécanismes de défense pour se protéger d'un monde qui lui paraitra hostile, donc plus elle aura des chances de normaliser la pédosexualité, encore plus si elle est abusée ou agressées à la fois par des hommes et des femmes.
A noter que dans le cas de la normalisation de la pédosexualité, la victime ne devient pas forcément un pédophile en reproduisant les actes pédosexuels, mais surtout un pédosexuel. Ce n'est souvent pas par pédophilie que la victime en vient à son tour à abuser voire agresser des enfants, mais par normalisation de ce genre d'actes. Même si comme expliqué plus haut, certaines victimes developpent une pédophilie projectée sur des enfants et peuvent donc devenir aussi des pédosexuels.
Il s'agit là de psychogénéalogie, branche de la psychanalyse qui consiste à analyser les influences et les transmissions entre parents/éducateurs et enfants. Certains experts disent que la pédophilie est génétique, car les abus sexuels ou incestes se répètent de génération en génération. Mais c'est faux, c'est surtout l'inceste entre parents/enfants qui se retrouvent parfois de génération en génération, mais les raisons ne sont pas génétiques. Les enfants se construisent suivant les exemples qu'on leur donne. Même si les enfants réalisent que les exemples que leurs éducateurs leur ont donnés été mauvais, ils ne peuvent s'en défaire comme ils le veulent car ils ont été conditionnés à réagir par rapport à ces influences. C'est pour ça en bonne partie, que des cas d'inceste se répètent de génération en génération, il s'agit de reflexes conditionnés, d'adaptation et de normalisation par rapport aux influences auxquelles l'enfant aura été exposé et obligé de s'adapter.
Les conséquences des rapports pédosexuels sur enfants peuvent souvent être les suivantes :
-Terreurs nocturnes, cauchemars
-Dégout envers soi-même, honte, culpabilité
-Confusion, désorientation
-Paranoïa, agressivité, lunatisme, renfermement
-Surinvestissement de sa sexualité ou le contraire
-Toxicomanie
-Une pédophilie projectée
-Normalisation de l'abus sexuel, pédosexualité
1) Terreurs nocturnes, cauchemars
Les terreurs nocturnes sont souvent issues de stress post-traumatiques et d'abus ou agressions sexuels. Les cauchemars sont souvent des expressions de nos angoisses qui nous obsèdent ou qui sont enfouies en nous que l'on tente parfois de refouler.
Donc une victime peut avoir des terreurs noctures et des cauchemars lorsqu'elle est angoissée.
Une victime peut être angoissée par la peur de son agresseur et des abus et aussi par les sentiments de confusion.
Elle peut avoir peur de son agresseur notamment lorsque celui-ci s'est montré particulièrement irrespectueux. Les abuseurs et agresseurs sont toujours irrespectueux, mais à différents degrés. La victime aura d'avantage peur si c'est un agresseur qui l'a menacée, contrainte, forcée, violentée.
Elle aura aussi peur si les rapports pédosexuels ont été douloureux physiquement. La douleur est, après tout, faite justement pour qu'on en ait peur, puisqu'elle est une sécurité qui indique que le corps est en danger.
Comme expliquée dans le topic précédent, les rapports pédosexuels non violents provoquent fréquemment des sentiments de confusion chez les victimes, quand elles ne comprennent pas les gestes de leurs abuseurs. La confusion implique souvent la peur, car on a souvent plus peur de ce qu'on ne comprend pas.
Il peut y avoir aussi confusion au niveau des contacts physiques pas naturel aux yeux de l'enfant. Comme les contacts prolongés, trop fréquents et imposés à l'enfant qui au lieu de lui donner un sentiment amical, d'amour ou de tendresse, peuvent le mettre mal à l'aise et le plonger dans la confusion car ne comprenant plus les gestes de l'autre et violant des parties de son corps qui lui sont intimes, notamment lorsque celà est répétée et prolongée.
Par exemple, lorsqu'un adulte soulève et porte amicalement un enfant, un léger contact sur ses cuisses ne posera en général aucun problème. Mais si le contact est prolongé, répétée et en plus en dehors du contexte où le contact est approprié et naturel à l'enfant. Ce dernier se posera alors des questions, comme pourquoi on le touche inutilement et aussi longtemps. D'autant plus que si un enfant peut parfois avoir du plaisir au niveau du touché sur ses cuisses, il évolue par étapes, qui lui permettent de consentir à des rapports de plus en plus érotiques. Est-il prêt à comprendre et apprécier pleinement des caresses sensuelles sur les cuisses? Peut-être que oui, mais il faut aussi qu'il le veuille à ce moment là, que ce ne soit pas imposé, sinon il risque encore de se poser des questions. Et si c'est non, les enfants pratiquent parfois des actes auto-érotiques, donc sur eux-même, avant de se laisser toucher par une autre personne.
2) Confusion, désorientation
Le fait que la victime ait participé à des activités sexuelles, où elle a touché et été touchée d'une façon inappropriée, gênante et sans comprendre pourquoi provoque souvent un sentiment de confusion.
La victime en vient alors à se poser des questions qui la tourmentent. Pour mieux lutter contre ce sentiment de confusion, particulièrement angoissant pour un enfant, ce dernier aura besoin de réponses et risquent, vu son manque d'expérience, de s'inventer des réponses qui sont fausses. Les réponses qu'il pourrait avoir besoin d'avoir et qu'il s'inventera pourrait l'amener à développer des comportements dysfonctionnels. Par exemple, la victime pourrait se dire qu'elle a mérité ce qu'on lui a fait, ce qui l'amenera par la suite à se dévaloriser au sein de la société.
Les sentiments de confusion que les victimes peuvent ressentir, déforment fréquemment donc leurs points de vue et les amènent à développer des mécanismes de défense qui peuvent leur permettre de mieux lutter contre les angoisses qu'elles ressentent durant les périodes où elles sont abusées, violentées. Mais par la suite, ces mécanismes de défense sont souvent maintenus, mais non seulement ils n'ont plus d'utilité mais en plus ils sont souvent nocifs pour la victime.
Les mécanismes de défense sont d'autant plus primitives que la victime est jeune, étant donné qu'elle a eu moins le temps de découvrir, d'apprendre, de faire face à telles situations, émotions etc... La confusion et désorientation pousseront alors les plus jeunes victimes à développer des comportements encore plus dysfonctionnels et qui s'éloignent encore plus de la réalité.
La confusion peut aussi venir du fait que la victime était déjà mature et apte à ressentir un certain plaisir à des expériences sexuelles, mais que son esprit ne l'était pas encore et qu'elle avait besoin encore de temps pour mieux se connaître et mieux savoir ce qu'elle veut, ce qu'elle aime, quels sont ses besoins sexuels, affectifs etc... Une relation sexuelle trop précoce peut donc provoquer un sentiment d'ambiguité qui fait que d'un côté, la victime a aimé les rapports pédosexuels, mais d'un autre côté se sent angoissée vis à vis de ce genre de pratiques et aussi confuse car quand c'est trop précoce, la victime n'a pas eu le temps d'apprendre à gérer ses émotions, ses besoins et ses envies.
Les comportements dysfonctionnels sont néanmoins variés.
3) Honte, culpabilité et dégoût de soi-même
Les victimes ont souvent honte d'elles mêmes, donc elles culpabilisent pour diverses raisons. Elles sont même parfois dégoûtées d'elles mêmes.
La honte vient souvent du fait qu'elles considèrent avoir été faibles, naives d'avoir été abusées, trompées, violentées et ensuite de n'avoir rien dit. La honte est accentuée lorsqu'elles ont été abusées ou agressées par plusieurs personnes et notamment par des femmes et encore plus quand la victime est de sexe masculin.
Comme dit plus haut, certaines victimes, peuvent considérer qu'elles ont mérités d'avoir été abusées, voire violentées. Ce qui renforce donc la honte qu'elles peuvent ressentir envers elles-mêmes.
La culpabilité et la honte, peuvent venir du fait d'avoir été manipulé. Notamment si la victime a dit oui à son abuseur, s'est offerte à lui et que l'abuseur manipulateur n'aura alors rien fait contre la volonté (apparente) de l'enfant.
La honte peut être d'autant plus forte quand l'abuseur fait croire à sa victime des choses absurdes en profitant de la naiveté de l'enfant. Une fois l'enfant plus grand, il peut réaliser alors à quel point l'abuseur l'a trompé sans qu'il ne se soit douté de rien. Il peut alors avoir honte d'avoir été aussi crédule. Rien que ça, ça peut donner envie aux victimes de garder le silence, par peur des moqueries par exemple, non pas d'avoir été abusé, mais surtout d'avoir cru son abuseur.
La victime peut culpabiliser aussi du fait de n'avoir rien dit alors que dénoncer un abuseur ou un agresseur peut empêcher ce dernier de faire d'autres victimes.
Une victime peut avoir honte aussi d'avoir été faible et incapable de se défendre, notamment donc quand il s'agissait d'un agresseur qui employait la force. Notamment lorsque l'agresseur était une femme et encore plus si la victime était un garçon.
La culpabilité peut aussi tout bêtement venir du fait que la victime considère qu'elle était trop jolie et que c'est celà qui a poussé quelqu'un à tirer un profit sexuel d'elle. Ce qui est l'un des facteurs (mais pas le seul) qui pousse parfois une victime à se détester, au point parfois de s'enlaidir, de s'auto-mutiler ou autres.
Le dégoût peut venir aussi du fait que la victime a été "salie". De son point de vue, la victime peut considérer que ce qu'on lui a fait et surtout ce qu'elle a fait, est sale, comme avoir été pénétrée par un pénis, d'avoir sucé un pénis, d'avoir embrassé et été embrassée à des endroits intimes. Tout celà du point de vue d'un jeune enfant, représente plus de la répulsion qu'autres choses. Et si son point de vue sur les embrassades, les appareils génitaux et autres aspects du corps et de la sexualité, a été façonné avec des expérience abusives ou agressives, la victime, même devenue adulte, a de bonnes chances, de continuer à être dégoutée de la sexualité et donc d'elle même, puisqu'elle aura été sexualisée, notamment lorsque celà s'est produit plusieurs fois et par plusieurs personnes.
Une victime qui été touchée, pénétrée, salie, notamment à plusieurs reprises et par plusieurs personnes, se considèrent des fois comme une salope. Une salope étant par définition et réputation, une mauvaise femme ayant des rapports sexuels fréquents et avec plusieurs personnes. Cela renforce la mauvaise image qu'une victime peut avoir d'elle même, notamment à cause aussi de cette opinion répandue, "femme ayant des rapports sexuels avec de nombreuses personnes = salope et femme méritant d'être méprisée et mise à l'écart".
4) Paranoïa, agressivité, lunatisme, renfermement
La victime peut devenir paranoïaque et donc avoir peur constamment, dès que quelqu'un la suit, dès qu'elle se retrouve seul avec quelqu'un, des qu'il y a un bruit soudain. Elle sursaute facilement, est anxieuse, angoissés.
Elle n'a confiance en personne, notamment lorsque la victime sent qu'elle a été trahie, genre, par une personne pour laquelle elle avait de l'affection et en qui elle avait confiance mais qui a abusé d'elle. Elle peut se sentir trompée, lorsqu'elle a été naivement manipulée, celà peut avoir pour conséquence que la victime se méfiera de la moindre proposition qu'on lui fera, car elle repensera au fait qu'on a déjà profité de sa naiveté. Rien qu'une soirée au restaurant pourrait éveiller des suspissions de mauvaises intentions pour une victime qui a déjà été trompée, facilement manipulée. Surtout si elle été trompée et abusée par plusieurs personnes, plusieurs fois et pendant une longue période.
Il s'agit donc d'un mécanisme de défense pour se protéger des abus voire des agressions qu'elle pourrait subir à nouveau.
La paranoïa peut aussi s'accompagner d'agressivité.
Les victimes manipulées, peuvent réagir agressivement lorsqu'elles soupçonnent un individu de vouloir les manipuler, même quand ce n'est pas le cas. Elles peuvent avoir tellement honte d'avoir été trompées, qu'elles sont en colère et ont un besoin fréquent de vouloir évacuer cette colère.
Les victimes qui ont été agressées, donc forcées, violentées, peuvent aussi éprouver de la colère d'avoir été impuissantes face à la force et à la violence de leurs agresseurs. Surtout encore une fois, si l'agresseur était une femme et encore plus si la victime était de sexe masculin, car les garçons ont la réputation d'être plus forts que les filles. La victime peut se mettre à réagir agressivement voir violemment pour mieux se protéger de ses agresseurs. Il ne faut pas oublier en effet que suivant certains facteurs, les victimes, même une fois adulte et des années après la fin des maltraîtances sexuelles, ont parfois tendance à croire que la société entière est de nature abusive ou violente et lui veut du mal.
Certaines victimes peuvent aussi masquer leurs faiblesses, en pratiquant un sport particulièrement viril, comme un sport de combat, pour montrer qu'elles sont fortes, pour dissimuler une blessure, notamment le fait d'avoir été faible face au pédosexuel. Ces victimes peuvent aussi pratiquer un sport de combat, pour apprendre à se défendre en vue de la prochaine agression qu'elles vont subir. Même si heureusement, celà arrive rarement, certaines victimes se mettent en tête qu'elles vont être agressées une nouvelle fois un jour. Elles veulent donc se sentir prête à se défendre, lorsque ce jour viendra, ou elles veulent aussi parfois protéger d'autres victimes.
Certaines victimes surprotègent aussi parfois leurs enfants.
Certaines peuvent aussi être lunatiques, genre un jour elle rient, un jour elles pleurent. Celà peut dépendre parfois de la façon dont les abus sexuels ressurgissent. Progressivement, soudainement, occasionnellement, fréquemment. Certaines victimes amnésiques ou qui ont occulté leurs souvenirs peuvent avoir ce genre d'instabilité émotionnelle, du coup, sans savoir pourquoi, ce qui les rend d'autant plus anxieuses et confuses. Quand les souvenirs ressurgissent soudainement, l'agressivité, le renfermement et le sentiment de confusion peuvent être particulièrement importants, car la victime était moins préparée à affronter son statut de victime qu'une victime qui elle, vit depuis des années avec un traumatisme et a eu le temps de se créer des mécanismes de défense qui l'aident à mieux gérer son trauma.
Certaines victimes s'isolent et se renferment. Par tristesse, par manque de rapport sociaux enrichissants et harmonieux. En effet, le fait d'avoir été maltraîtées sexuellement peut empêcher les victimes d'établir des liens sociaux harmonieux, car elles déforment parfois ces liens, à cause des liens qu'elles ont eu avec les pédosexuels, qui n'étaient pas mutuellement respectueux et pas harmonieux. Certaines victimes s'isolent donc aussi par peur des autres ou par honte, voire dégout d'elles mêmes. Certaines deviennent même dangereuses envers la société et les gens en générale.
5) Surinvestissement de sa sexualité ou le contraire et toxicomanie
Il arrive plus souvent qu'on peut le croire que les victimes de pédosexuels, éprouvent du plaisir aux rapports sexuels. Certaines victimes sont même demandeuses et veulent que les rapports sexuels soient plus fréquents. Par la suite, certaines ne semblent pas souffrir de leurs rapports sexuels précosses et ont même tendance à se surinvestir sexuellement. Mais ça ne veut pas dire que la victime ne ressentait pas en même que le plaisir, un sentiment de confusion et de désorientation, comme dit plus haut, dû au fait que l'enfant n'était peut-être pas encore prêt à toucher, être touché, voir pénétré de cette façon, et de comprendre et d'apprécier pleinement l'échange sexuel.
Les abus pédosexuels non violents, obtenus donc par influences ou manipulation de façon à ce que l'enfant accepte le rapport sexuel, donc sans la force, ni contraintes, ni menaces, ne serait pas un problème si cela ne poussait pas les enfants à des pratiques sexuelles souvent bien au delà de leurs niveaux de maturité, perturbant ainsi leur développement sexuel et la découverte donc de leurs besoins, de leurs sentiments et aussi l'apprentissage de la gestion de leurs émotions. Ce qui fait que lors de ce genre de rapport pédosexuel, l'enfant peut ressentir du plaisir, ce qui n'est généralement pas le cas lors d'une agression sexuelle, où le rapport est violent, contraint, forcée. Mais le plaisir est en quelque sorte mécanique et dû au fait que l'enfant a érotisé certaines zones dites érogènes de son corps, mais pour qu'un rapport physique à connotation sexuelle, voire qu'un rapport sexuel puisse être pleinement apprécié, l'esprit et le corps doivent être en harmonie et ce n'est souvent pas le cas pour des enfants encore bien trop jeunes, car le corps dit oui, tandis que souvent l'esprit dit non et cela crée une sorte de névrose où l'enfant a apprécié le rapport au niveau de son corps, mais pas son esprit. D'où de fréquentes instabilités émotionnelles et sentiments de confusions chez ce genre de victime.
Mais le surinvestissement sexuel peut permettre à la victime d'étouffer ce sentiment de confusion. Puisqu'elle a été sexualisée de façon précoce, elle peut y avoir pris du plaisir, mais aussi de la non compréhension et donc le plaisir peut empêcher le sentiment de confusion de faire surface qui des fois donc est ressenti plus tard. Mais en surinvestissant sa sexualité, cela peut être une barrière de défense pour continuer d'étouffer le sentiment de confusion. Tant que la plaisir a le dessus sur la confusion, la victime peut avoir besoin de se surinvestir sexuellement pour refouler la confusion. Mais quand c'est la confusion qui a le dessus sur le plaisir, la victime peut au contraire être réfractaire à tous rapports sexuels qui la mettent dans un sentiment de confusion au détriment du plaisir.
Dans d'autres cas, il arrive fréquemment que la victime soit particulièrement mal à l'aise avec les rapports de nature sexuels. Le fait d'avoir touché et été touché contre son gré, d'avoir été forcé, violenté a tendance à heurter la sensibilité de la victime qui aura alors du mal à se laisser toucher à nouveau sans que cela lui évoque l'expérience traumatisante. La victime peut aussi être réfractaire à certaines voir toutes formes de rapports sexuels, par dégoût envers la sexualité, dans laquelle elle aura peut-être été impliquées sans avoir l'expérience nécessaire pour la comprendre et l'apprécier. Et aussi comme dit plus haut, certaines victimes, notamment abusées très jeunes et encore plus quand elles sont agressées très jeunes, conservent un fort dégoût pour les rapports sexuels, notamment quand elles ont touché, été touchées voir pénétrées, au niveau des parties intimes et génitales.
Un peu pour les mêmes raisons que le surinvestissement de sa sexualité, certaines victimes peuvent étouffer leurs sentiments de confusion et d'angoisse, à l'aide cette fois de l'alcool ou de la drogue, qui endorment une partie du cerveau et de la conscience et permettent de refouler le traumatisme sexuel et le sentiment de confusion, les angoisses etc... D'ailleurs le plaisir sexuel agit comme une drogue au niveau du cerveau et peut provoquer les mêmes sortes d'addiction que les drogues ou l'alcool.
Il y a aussi parfois l'automutilation. Se tailler le bras par exemple, peut permettre à certaines victimes d'étouffer la douleur intérieure en la remplaçant par une douleur physique. Se tailler le corps libère en même temps des endorphines, lesquels procurent un certain plaisir au cerveau.
Il y a aussi des victimes qui se surinvestissent sexuellement, car elles pensent n'être bonnes qu'à cela, ou elles se punissent elles-mêmes. Cela arrive surtout aux victimes qui ont été hyper-sexualisées dans le cadre d'une éducation basée sur la domination, l'inceste et la violence. Quand les éducateurs, l'entourage de l'enfant se servent de lui pour se satisfaire sexuellement, pour le dominer, pour faire de lui un exutoire sexuel, un esclave sexuel etc... La victime en vient fréquemment à endosser ce rôle d'objet sexuel et de continuer à jouer ce rôle une fois devenu adulte.
6) Une pédophilie projetée
La projection pédophile consiste à se projeter et s'identifier aux enfants dont on est sexuellement attirés. Généralement donc les pédophiles, majoritairement hommes, qui font ce genre de projection, le font donc sur des jeunes garçons, avec lesquels l'identification et la projection sont plus faciles, car ils sont du même sexe.
De nombreux pédophiles, notamment donc ceux attirés par les jeunes garçons, aiment retrouver leur enfance et se ressourcer voir se retrouver eux-mêmes, à travers une relation (sociale) avec un jeune garçon. Il est donc important de noter une chose, de nombreux pédophiles qui se projetent ne sont pas d'anciennes victimes.
Mais il arrive parfois qu'être victime favorise le développement d'une projection pédophile.
En effet, certaines victimes s'identifient aux enfants et retrouvent à travers eux, l'enfant sexualisé qu'ils ont été. Ils peuvent alors faire le lien, entre les enfants et le sexe, d'où en partie la pédophilie projetée.
Certains pédophiles sont donc des anciennes victimes, mais les pédophiles/victimes sont loin d'être aussi nombreux que certains experts affirment. Ils disent que les pédophiles sont entre 50 et 66% des anciennes victimes. Ce qui est complètement faux, c'est beaucoup moins que ça. Ces experts travaillent avec des pédosexuels, l'échantillon est donc faussée. Voir aussi le lien sur le documentaire "de la pulsion à l'interdit" :
https://adep.1fr1.net/t58-j5-les-temoignages-des-pedophiles-dans-le-documentaire-de-la-pulsion-a-l-interdit
Plusieurs pédophiles projetés s'y expriment.
7) Normalisation de l'abus sexuel, pédosexualité
Comme dit plus haut, certaines victimes peuvent avoir tendance à se dire que si elles ont été abusées voir aussi violentées, c'est qu'elles l'ont mérité et que c'était normal. Il s'agit d'un mécanisme de défense qui consiste à normaliser les maltraitances (sexuelles ou pas) que l'on vit. Et certaines victimes, suivant certains facteurs, normalisent et parfois ont besoin de normaliser leurs maltraitances, au point de les reproduire et de maltraiter des enfants à leurs tours.
La victime normalisera surtout suivant son point de vue sur les rapports pédosexuels. Son point de vue lui même, sera surtout influencé pour son entourage et le comportement de son entourage.
En résumé, plus les rapports pédosexuels seront fréquents, plus la victime va les normaliser et considérer que tout cela est une normalité et elle prendra donc exemple sur ce qui lui paraît être normal.
Il y a aussi le nombre de pédosexuels, plus la victime sera abusée par un grand nombre de personnes, plus elle sera contrainte d'adopter des mécanismes de défense pour se protéger d'un monde qui lui paraitra hostile, donc plus elle aura des chances de normaliser la pédosexualité, encore plus si elle est abusée ou agressées à la fois par des hommes et des femmes.
A noter que dans le cas de la normalisation de la pédosexualité, la victime ne devient pas forcément un pédophile en reproduisant les actes pédosexuels, mais surtout un pédosexuel. Ce n'est souvent pas par pédophilie que la victime en vient à son tour à abuser voire agresser des enfants, mais par normalisation de ce genre d'actes. Même si comme expliqué plus haut, certaines victimes developpent une pédophilie projectée sur des enfants et peuvent donc devenir aussi des pédosexuels.
Il s'agit là de psychogénéalogie, branche de la psychanalyse qui consiste à analyser les influences et les transmissions entre parents/éducateurs et enfants. Certains experts disent que la pédophilie est génétique, car les abus sexuels ou incestes se répètent de génération en génération. Mais c'est faux, c'est surtout l'inceste entre parents/enfants qui se retrouvent parfois de génération en génération, mais les raisons ne sont pas génétiques. Les enfants se construisent suivant les exemples qu'on leur donne. Même si les enfants réalisent que les exemples que leurs éducateurs leur ont donnés été mauvais, ils ne peuvent s'en défaire comme ils le veulent car ils ont été conditionnés à réagir par rapport à ces influences. C'est pour ça en bonne partie, que des cas d'inceste se répètent de génération en génération, il s'agit de reflexes conditionnés, d'adaptation et de normalisation par rapport aux influences auxquelles l'enfant aura été exposé et obligé de s'adapter.
Dernière édition par Dante (Admin) le Lun 22 Aoû - 8:53, édité 12 fois