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Un film, cette fois centré sur l'inceste. En quelque sorte car il s'agit d'un film mettant en scène une mère possessive, ne traitant pas son jeune fils comme un fils, mais plutôt comme un petit fiancé.
"Mon fils à moi", avec Nathalie Baye et Olivier Gourmet
Mis en vente ici :
http://www.amazon.fr/MON-FILS-MOI-Nathalie-Baye/dp/B003DK3WEA/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1357153027&sr=8-2
Synopsis
Une famille de classe moyenne dans une petite ville de province. Le père est professeur à l'université, la mère s'occupe avec soin de sa maison, la fille aînée s'apprête à quitter le foyer, et le fils cadet est au collège et prend des cours de piano. On découvre très vite que la mère entretient avec son fils une relation ambiguë d'amour et de haine, insupportable pour l'enfant. L'apparente normalité de cette famille va se fissurer, jusqu'au drame...
Mon avis
Je recopie ici, ce que j'ai écrit sur ce film dans un dossier consacré aux parents castrateurs.
https://adep.1fr1.net/t56-b4-la-pedophilie-est-elle-naturelle-les-parents-castrateurs
Mon fils à moi est un film français avec Nathalie Baye. Cette dernière y joue le rôle d'une mère castratrice vis à vis de Julien, son jeune fils de 12ans.
La mère aime en effet jouer avec lui au foot, aller à la piscine avec lui, faire des jeux, danser avec lui. Mais le fils entre dans l'adolescence et commence à s'intéresser aux filles. Il préfère également jouer au foot avec ses copains que de passer du temps avec sa mère.
En témoigne la scène, où la mère demande à son fils ce qu'il préfère entre faire du foot avec ses copains ou aller à la piscine avec elle. Elle lui force la main pour mentir à son coach afin qu'il ait une bonne excuse pour aller avec elle. Julien accepte à contre-coeur, appréhendant la réaction de sa mère si il refusait. On a donc un cas de mère refusant que son fils lui échappe et qui le maintient dans l'enfance avec des activités plutôt propres aux enfants.
La mère interdit également à son fils d'avoir de l'intimité. Comme en témoigne la scène où elle entre sans frapper dans la chambre de son fils alors qu'il est nu. Ce dernier cache son pénis. La mère se fache exigeant que son fils ne lui cache rien. Il s'agit donc d'une mère possessive qui maintient l'enfant au stade inférieur et lui interdit tous secrets surement afin de sentir qu'elle est tout pour son fils. Elle dit également à son fils, "je l'ai vu plusieurs fois ton robinet", en disant ça, elle maintient son fils au stade petit enfant.
Quand la mère découvre également que son fils se rase, elle le prend très mal. Elle se met à lui parler sèchement comme si elle lui en voulait de grandir. Visiblement en se rasant, le fils semble briser le fantasme de la mère à le maintenir au stade enfant.
Elle interdit également à son fils de fréquenter des filles. De ce fait, elle se montre de plus en plus haineuse envers lui. Elle lui interdit de sortir et quand Julien se rend à l'anniversaire de sa copine en cachette, sa mère le découvre et se met à le battre violemment en répétant, "pourquoi tu me fais ça?!". Ce qui signifie que fréquenter des filles est pour elle un affront de la part de son fils. La mère considère visiblement que son fils la trahit en cherchant quelqu'un pour la remplacer, considérant alors qu'elle est la seule femme dans la vie de son fils. On croirait alors presque voir une femme jalouse de son mari.
C'est en effet fréquemment observable chez les parents castrateurs. Il arrive que ces derniers considèrent et traîtent leur enfant de sexe opposé comme un ou une petite fiancée au lieu d'un enfant. Ce qui relève de l'inceste et dans ces cas là, ne serait-ce pas en quelque sorte de la pédophilie?
Une chose intéressante que je rajoute ici. C'est que les mères sont plus focalisées sur leurs enfants que les pères (la plupart du temps). Les enfants apportent souvent plus à leurs mères qu'à leurs pères niveau sentiments et besoins affectifs.Et surtout dans les rapports incestueux, voir le dossier équivoque, les parents ont tendance à compenser l'absence de leur partenaire amoureux et sexuels en se repportant sur leurs enfants, notamment celui de sexe opposé (si ils sont hétérosexuels). Et c'est exactement le cas dans ce film. Le père n'est jamais là et même quand il est là, il ressemble plus à une plante qu'à une personne tant il est passif. La mère ne se rabattrait pas en partie sur Julien pour remplacer son mari absentéiste? Difficile de dire si c'est volontaire ou pas et si c'est pour donner plus de réalisme à l'histoire, de la part du réalisateur et du scénariste. Mais si le film est un peu maladroit, il respecte plutôt le schéma typique des familles incestueuses, même si c'est plus un film sur les parents castrateurs et possessifs.
La mère semble vouloir donc garder auprès d'elle, celui qui comble ses besoins et ses sentiments, peut-être non seulement en tant que mère mais aussi en tant que femme et peut-être même en tant que pédophile en quelque sorte qui aime surtout les garçons d'un certain âge et qui veut l'y maintenir le plus longtemps possible. Voir le dossier sur les deux instances de l'amour pour les enfants. Il y a en effet deux façons d'aimer son enfant de 12ans (cas de Julien). En l'aimant parce que c'est son enfant et en l'aimant parce que c'est un enfant de 12ans. Une mère de ce genre aime peut-être (si on peut appeler cela aimer) son enfant uniquement parce qu'elle aime particulièrement l'aspect pré-ado ou enfant de son fils et que quand ce dernier commence à ne plus être un enfant et donc n'apporte plus ce que la mère cherche auprès de lui, elle peut se mettre à le hair.
"Mon fils à moi", avec Nathalie Baye et Olivier Gourmet
Mis en vente ici :
http://www.amazon.fr/MON-FILS-MOI-Nathalie-Baye/dp/B003DK3WEA/ref=sr_1_2?ie=UTF8&qid=1357153027&sr=8-2
Synopsis
Une famille de classe moyenne dans une petite ville de province. Le père est professeur à l'université, la mère s'occupe avec soin de sa maison, la fille aînée s'apprête à quitter le foyer, et le fils cadet est au collège et prend des cours de piano. On découvre très vite que la mère entretient avec son fils une relation ambiguë d'amour et de haine, insupportable pour l'enfant. L'apparente normalité de cette famille va se fissurer, jusqu'au drame...
Mon avis
Je recopie ici, ce que j'ai écrit sur ce film dans un dossier consacré aux parents castrateurs.
https://adep.1fr1.net/t56-b4-la-pedophilie-est-elle-naturelle-les-parents-castrateurs
Mon fils à moi est un film français avec Nathalie Baye. Cette dernière y joue le rôle d'une mère castratrice vis à vis de Julien, son jeune fils de 12ans.
La mère aime en effet jouer avec lui au foot, aller à la piscine avec lui, faire des jeux, danser avec lui. Mais le fils entre dans l'adolescence et commence à s'intéresser aux filles. Il préfère également jouer au foot avec ses copains que de passer du temps avec sa mère.
En témoigne la scène, où la mère demande à son fils ce qu'il préfère entre faire du foot avec ses copains ou aller à la piscine avec elle. Elle lui force la main pour mentir à son coach afin qu'il ait une bonne excuse pour aller avec elle. Julien accepte à contre-coeur, appréhendant la réaction de sa mère si il refusait. On a donc un cas de mère refusant que son fils lui échappe et qui le maintient dans l'enfance avec des activités plutôt propres aux enfants.
La mère interdit également à son fils d'avoir de l'intimité. Comme en témoigne la scène où elle entre sans frapper dans la chambre de son fils alors qu'il est nu. Ce dernier cache son pénis. La mère se fache exigeant que son fils ne lui cache rien. Il s'agit donc d'une mère possessive qui maintient l'enfant au stade inférieur et lui interdit tous secrets surement afin de sentir qu'elle est tout pour son fils. Elle dit également à son fils, "je l'ai vu plusieurs fois ton robinet", en disant ça, elle maintient son fils au stade petit enfant.
Quand la mère découvre également que son fils se rase, elle le prend très mal. Elle se met à lui parler sèchement comme si elle lui en voulait de grandir. Visiblement en se rasant, le fils semble briser le fantasme de la mère à le maintenir au stade enfant.
Elle interdit également à son fils de fréquenter des filles. De ce fait, elle se montre de plus en plus haineuse envers lui. Elle lui interdit de sortir et quand Julien se rend à l'anniversaire de sa copine en cachette, sa mère le découvre et se met à le battre violemment en répétant, "pourquoi tu me fais ça?!". Ce qui signifie que fréquenter des filles est pour elle un affront de la part de son fils. La mère considère visiblement que son fils la trahit en cherchant quelqu'un pour la remplacer, considérant alors qu'elle est la seule femme dans la vie de son fils. On croirait alors presque voir une femme jalouse de son mari.
C'est en effet fréquemment observable chez les parents castrateurs. Il arrive que ces derniers considèrent et traîtent leur enfant de sexe opposé comme un ou une petite fiancée au lieu d'un enfant. Ce qui relève de l'inceste et dans ces cas là, ne serait-ce pas en quelque sorte de la pédophilie?
Une chose intéressante que je rajoute ici. C'est que les mères sont plus focalisées sur leurs enfants que les pères (la plupart du temps). Les enfants apportent souvent plus à leurs mères qu'à leurs pères niveau sentiments et besoins affectifs.Et surtout dans les rapports incestueux, voir le dossier équivoque, les parents ont tendance à compenser l'absence de leur partenaire amoureux et sexuels en se repportant sur leurs enfants, notamment celui de sexe opposé (si ils sont hétérosexuels). Et c'est exactement le cas dans ce film. Le père n'est jamais là et même quand il est là, il ressemble plus à une plante qu'à une personne tant il est passif. La mère ne se rabattrait pas en partie sur Julien pour remplacer son mari absentéiste? Difficile de dire si c'est volontaire ou pas et si c'est pour donner plus de réalisme à l'histoire, de la part du réalisateur et du scénariste. Mais si le film est un peu maladroit, il respecte plutôt le schéma typique des familles incestueuses, même si c'est plus un film sur les parents castrateurs et possessifs.
La mère semble vouloir donc garder auprès d'elle, celui qui comble ses besoins et ses sentiments, peut-être non seulement en tant que mère mais aussi en tant que femme et peut-être même en tant que pédophile en quelque sorte qui aime surtout les garçons d'un certain âge et qui veut l'y maintenir le plus longtemps possible. Voir le dossier sur les deux instances de l'amour pour les enfants. Il y a en effet deux façons d'aimer son enfant de 12ans (cas de Julien). En l'aimant parce que c'est son enfant et en l'aimant parce que c'est un enfant de 12ans. Une mère de ce genre aime peut-être (si on peut appeler cela aimer) son enfant uniquement parce qu'elle aime particulièrement l'aspect pré-ado ou enfant de son fils et que quand ce dernier commence à ne plus être un enfant et donc n'apporte plus ce que la mère cherche auprès de lui, elle peut se mettre à le hair.
