ADEP
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
ADEP

Forum actuellement fermé

Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

MON TEMOIGNAGE

2 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

1MON TEMOIGNAGE Empty MON TEMOIGNAGE Lun 29 Déc - 10:52

poutre31



Bonjour,

Je vais vous livrer, ici mon témoignage, il s'agit d'un texte que j'avais écrit pour une association. Ce témoignage est là pour expliquer ce qui c'est passé dans ma vie et pour aider si possible. Ce témoignage ne vaut que ce qu'il vaut, il ne doit pas être prit pour parole d"évangile.

A travers ces pages, je vais vous expliquer ma vie, comment j’en suis arrivé à devenir un pédophile abstinent, comment j’ai connu l’association l’Ange Bleu (et dire comment elle m’a aidée et comment elle m’aide encore), comment certaines personnes m’ont aidées, comment la société française ne m’as pas 0aidée, comment je l’ai vécu et aussi vous expliquer combien ma vie a évoluée depuis.


I) Mon enfance :

Je suis né en 1982, j’ai passé la majeur parti de mon enfance (depuis l’age de 3 ans) et toute ma vie d’adulte (jusqu’à aujourd’hui) en Haute-garonne.

Je suis né dans une famille aimante, je suis le premier enfant et ma naissance était voulu (ma mère a même fait 2 fausses couches avant que je naisse), j’ai eu une petite sœur à l’age de 5ans. Je n’ai pas vraiment de souvenir de ma petite enfance (de 0 à 3 ans), cependant je sais (par divers témoignages) que mes parents m’ont bien éduqué et bien traité depuis ma naissance, mon père et ma mère m’ont toujours aimé et ont toujours étés là pour moi. Ma mère étant éducatrice de jeunes enfants j’ai passé toutes mes « journées crèche » avec elle (j’étais dans son service) et je n’ai pas souffert d’une quelconque maltraitance durant ces années, de plus dés qu’il pouvait, mon père venait me chercher et s’occupait de moi, parfois s’était mon oncle paternel ou mes grands-parents paternel (je n’avais donc ni nounou, ni baby-sitter).

Lorsque je suis rentré à l’école maternelle, ma première année c’est bien passé, mais pas la 2ème. Quand je suis entrée en moyenne section de maternelle, je suis tombé sur une institutrice qui (je l’ai su à l’age adulte) n’aimait pas les petits garçons et qui n’aimait pas non plus qu’on ne fasse pas exactement comme elle le voulait. Du coup, vu que personnellement je suis un garçon et qu’en plus à 4 ans je n’avais pas encore acquis totalement la connaissance de mon corps, il m’arrivait souvent de faire des dessins « inachevé » (par exemple faire une main sans pouce ou encore avec des doigts crochus par exemple), ce qui me valait de me faire engueuler, de l’entendre me dire que mon dessin étai nul (dire ça à un enfant de 4 ans, c’est horrible) et me voir déchirer mon dessin. Vu que cela arrivait quasiment tous les jours, j’ai fini par haïr l’école et par ne plus vouloir dessiner (pourtant, il paraît que j’avais un bon coup de crayon). Bien sûr mes parents n’ont rien pu faire, l’institutrice refusait tout rendez-vous, le seul qu’ils ont pu avoir avec elle, ce fût dans le bureau de la directrice et l’institutrice n’as pas dit un mot (en regardant le mur derrière elle pendant tout « l’entretien »). Bien sur la directrice et l’éducation nationale n’ont rien fait.
Ce que j’ai vécu cette année là, par cette « maîtresse compensatrice »( selon les dires de mon thérapeute actuel) est purement et simplement de la maltraitance psychologique. Cette maltraitance auras créé chez moi une fixation traumatique qui auras un rôle majeur dans le developement de mes fantasmes pédophiliques à l’adolescence (je vous expliquerai ceci plus tard). Cette maltraitance, fut telle, que plusieurs année plus tard, alors que mon père était malade du cancer (en 2003), je l’ai accompagné à sa chimiothérapie (il avait pris un VSL avec une société d’ambulance, et je me trouvait à l’arrière du véhicule). Il discutait avec l’ambulancière qui avait un enfant en âge d’aller à la maternelle, quand il a raconté mon calvaire, je lui ai demandé si l’institutrice ne s’appelé pas N….. , et si elle n’était pas rousse, il m’as dit que oui. J’avais gardé se souvenir d’elle avec un sentiment que cette personne était malsaine.

Ma peur de l’école était telle que mes parents ont dû se résigner à me scolariser dans une école, privée (au primaire), aux techniques d’enseignement différentes de celle de l’éducation nationale. Ce fût salvateur car j’ai, petit à petit, repris goût à l’école et j’ai appris à aimer la connaissance (c’est d’ailleurs toujours le cas, j’adore apprendre).

Plus tard vers 6 ou 7 ans, mes parents ont découvert, avec notre médecin de famille, que mes testicules n’avait pas migrés totalement (on parle alors de : cryptorchidie), il as fallut m’opérer, j’ai eu 3 opération entre 7 et 8 ans : une pour le premier testicule, une pour le deuxième testicule et la troisième pour finalement me retirer du deuxième testicule (car la deuxième opération n’avait pas totalement marché et mon testicules avait nécrosé). A l’époque quand on me demandais si cela ne me gênais pas, je répondais non, a vrais dire je m’en foutais de ce testicule. Par contre ce qui était difficile pour moi, c’était d’affronter les regard étonné de mes camarade de classe à la piscine ou de mes coéquipier au football, qui voyait mes deux belles cicatrices au niveau de mon sexe mais ce qui était encore plus difficile, c’était de leurs expliquer pourquoi (j’ai du faire ça tout le long de ma vie scolaire de l’école primaire au collège).
En fait ces opération avec la perte d’un de mes testicules, auras aussi un impacte non négligeable sur ma sexualité, que je vous expliquerai plus tard.


II) Mon adolescence :

Lorsque je suis entré au collège ce fut des années dures pour moi. Ce fût dur car j’étais un enfant plutôt timide et qui ne répondait pas aux agression, je me laissais faire sans répondre, autant dire que beaucoup de mes camarade en ont profité. De plus au collège, plus je grandissait, plus je préférai passer les récréations avec des gens plus jeunes que moi garçon ou fille (par exemple quand j’étais en 3ème, j’étais tout le temps avec des 6ème), les garçons et les filles de mon ages ne m’attirait pas, même pour jouer avec eux. Je n’ai pas eu de relation amoureuse durant mes années collèges.

Sexuellement et fantasmagoriquement je me suis cherché un peu, jusqu’en 1996. Cette année là il eu un événement qui eu un impacte important dans ma vie (bien sur je ne m’en suis pas aperçu tout de suite) : ce fût l’affaire Dutroux. Cette affaire a eu une répercussion particulière chez moi : d’un côté j’étais écœuré par le fait qu’il ai enlevé, violé et tué plusieurs enfants, mais d’un autre côté je me suis rendu compte que certaine personne pouvait avoir des attirances sexuelles sur des enfants et cette attirance, au lieu de m’écœuré, m’as fasciné. Après cette affaire, j’ai régulièrement lu des articles de presse, dans les pages faits divers, ou regardé des documentaires, qui parlait de pédophilie, de viol sur mineur ou d’inceste (à l’époque je ne faisait pas la différence). Petit à petit, je me suis mis à penser ce que cela ferait (non pas comme victime, mais comme auteur des faits), bien sûr à l’époque je trouvais ça normale. Voilà comment « ma pédophilie » a commencé.

Un jour, en plein mois d’Août (je ne sait pas si c’était en 1996 ou en 1997), j’ai reçu une carte postale d’une amie, sur laquelle il y avait la photo d’un petit bébé roux (ceci aussi est un élément important dans ma pédophilie, je vous expliquerai aussi pourquoi), il souriait. Ce jour là j’ai voulu voir ce que cela faisait d’imaginer avoir une relation sexuelle avec un enfant, je me suis masturbé en regardant la photo et j’ai pris beaucoup de plaisir. Par la suite, j’ai continuer en me masturbant sur les pages enfants des catalogue de mode ou en achetant des magazines pour parents, et plus l’enfant était jeune et plus cela me plaisait (fille comme garçon car les deux me plaisait). J’ai continué comme ça jusqu'à mon entrée au Lycée.

Avec mon entrée en seconde, mes parents m’ont offert un ordinateur avec un accès à internet. Du coup j’ai fait comme beaucoup de lycéen, j’ai cherché de la pornographie. La pornographie légale ne me procurais pas de plaisir, a vrais dire, d’un point de vu sexuelle, tout les attributs d’une femme adulte me rebutait. J’ai donc commencé à chercher de la pédopornographie, mais je n’en ai pas trouvé tout de suite, par contre je suis tombé sur énormément de photo d’enfants habillés (photo légale) mis en ligne par leurs parents. Ensuite en cherchant toujours, je suis tombé sur des sites en anglais et aussi en français ou des personnes pouvait écrire de histoires pédopornographique (c’est légale mais je trouve ça très pervers) ; Ensuite je suis tombé sur des sites proposant des photos d’enfants de plus de moins en moins habillé puis tout nus et un jour je suis tombé sur un site pédopornographique, j’avais 16 ans, je savait que c’était illégale mais tant que je ne payait pas ou ne commanditait pas se que je voyait, je me disait que ce n’était pas si grave (en fait ça me donnais bonne conscience). Ensuite je suis tombé sur de plus en plus de sites pédopornographiques (tout en respectant ma règle de ne rien payé, ni commandité) et en quelque temps je suis devenue accroc à ça.

Parallèlement, ma vie sentimentale n’as pas évolué en seconde, ni en 1ère (c’et à dire elle était nulle). En y repensant je sait maintenant, que certaine filles de mon âge m’intriguait, je les trouvait gentille et belle, mais j’étais tellement sûr que sexuellement je n’étais pas intéressé par les femmes que je n’ai pas essayé, en fait je n’avait pas compris que les fantasmes et la réalité était 2 choses différentes. De plus j’étais incapable de dire ce que je ressentais pour ces femmes, ces émotions était étrange pour moi.
En terminale, j’ai eu une aventure avec une fille que je connaissais depuis la seconde, elle as demandé à sa copine de me demander si je voulais sortir avec elle, j’ai réfléchit et dit oui. Je voulais quand même essayé et j’aimais bien cette fille. Cette relation a duré plusieurs mois mais dés qu’on a parlé de pénétration, j’ai commencé à douter de mon amour pour elle et j’ai mis fin à notre relation. Cette histoires m’as convaincus pendant les 9 ans qui ont suivit que je n’était pas fait pour avoir une sexualité avec une femme adulte.

A vrais dire ma vie à l’époque tournais autour de 4 pilier : mes fantasmes, ma famille, les études et le rugby (que j’ai intégré en 2nd), c’était les fondations de ma vie.


III) Mon début de vie d’adulte (jusqu’en novembre 2009) :

Après le lycée, je suis rentré en faculté de droit, mais après avoir redoublé ma 1ère année, j’ai compris que je n’irais pas plus loin. Puis un soir j’ai fait un petit récapitulatif de ma vie : professionnellement j’allais chercher du travail puis passer les concours de la police nationale (car c’était mon souhait), sexuellement, vu que j’étais sûr de ne pas pouvoir vivre une vie sentimentale avec une femme, je me suis vu dans un premier temps outre passer « ma règle » concernant les sites pédopornographique et un jour payer pour rentré dans ces sites (en payant un droit d’entrée) et dans un deuxième temps passer à l’acte (agresser un enfant). Là j’ai eu très peur et je me suis dit que je devait faire quelque chose : Seulement que faire ? me tourner vers l’état ? Il n’y a aucun service d’état prévu pour une personne ayant des fantasmes pédophiliques mais n’étant pas passer à l’acte. Aller voir un thérapeute? oui mais lequel, comment savoir si il ne vas pas me prendre pour un Marc Dutroux en puissance ? Alors j’ai décidé de me tourner vers le monde associatif, je suis allé sur Internet et j’ai trouvé plusieurs associations, une seule association prétendais pouvoir aider les personnes comme moi : l’association l’ange bleu, cependant je n’avais jamais entendu parler d’elle (on devait être fin 2003 ou début 2004) et j’avais peur que cela soit une sorte de secte, j’ai donc choisit une autre association (c’était risqué mais j’en acceptais les risques), je leur ai envoyé une lettre accompagné d’un chèque (pour me donner bonne conscience), quelques jour plus tard j’ai reçu un coup de téléphone de cette association qui ce disait incompétente pour m’aider mais qu’il essayerais de trouver quelqu’un qui puisse m’aider et quelques jours plus tard j’ai reçu un coup de téléphone de mme latifa Bennari, présidente de l’association l’ange bleu.

Latifa m’as posée quelques questions puis ensuite, ce qu’elle m’as dit m’as beaucoup réconforté : non, je ne suit pas forcément un violeur en puissance. Quel soulagement pour moi. Elle m’as envoyé ensuite un exemplaire de son premier livre, il fût très instructif, j’y ai lu plusieurs histoires ayant des ressemblance à la mienne. Mais sa plus grande aide fût de m’écouter sans me juger et de m’assurer son soutien. La seul chose qui manquais à son aide c’était la proximité, moi à Toulouse et son seul bureau est à Paris. Je pense que son aide pour moi aurait été plus grande si j’avais pu la voir en face ou voir quelqu’un qu’elle aurait formé.

Son aide à ce moment là m’as permis de voir mon avenir un peu plus rose, cependant je n’étais pas prêt à arrêter la pédopornographie. Par la suite les pages d’accueil de ses satané sites ne me suffisait plus et j’ai découvert le Peer to peer et là se fut la décente dans les enfers de l perversité, de centaines de milliers de photos et de vidéo, disponible gratuitement et en quelques cliques, je suis devenu accroc en quelques jour, tout les matins j’allumais l’ordinateur pour déclencher les téléchargements et tous les soirs la dernière chose que je faisait c’était de vérifier si il y avait des téléchargements de fini. J’avait besoin de ça et je ne m’en rendais pas compte. Je stressait à chaque fois que ma mère voulait utiliser l’ordinateur, je stressait à chaque fois que j’entendais que la police avait fait des décentes chez des pédopornographes et bien sûr, même moi qui était attiré par la pédopornographie, j’ai aussi vu des choses qui m’ont écœuré. Bref je m’en rendais malade mais je ne m’en rendais pas compte. En 2006 j’ai commencé une thérapie avec un psychanalyste.

Parallèlement à ça j’ai trouvé différent travail dans la sécurité privé, jusqu’en 2007. puis en 2007 j’ai intégré l’école de la police nationale pour devenir ADS (Adjoint De Sécurité, les emplois jeunes de la police). Par la suite j’ai intégrés différent commissariat sur Toulouse jusqu’en novembre 2009 (vous allez savoir pourquoi).

Pour ce qui est de ma vie amoureuse, je n’ai eu aucune aventure depuis le lycée. J’était persuadé que la vie sentimentale avec une femme n’était pas pour moi. Cependant, en octobre 2009, j’ai rencontré une fille, présentée par des amis commun. Mon ami m’as dit qu’elle semblait m’apprécier, alors j’ai pris sur moi de l’appeler et on est devenue ami tout de suite, cette amie, appelons la Amandine.

Bref, ma vie tournais autour de 4 pilier : ma famille, le rugby (où j’avais la plus part de mes « amis », et c’est avec eux que je faisait la plus part de mes sortie), mon métier (que j’aimais beaucoup) et pour finir mes fantasmes. Voilà comment était ma vie jusqu’en novembre 2009 !


IV) Novembre 2009 :

Le lundi 23 novembre 2009, je me suis rendu à la gendarmerie nationale, suite à une convocation de leurs part. Là il m’ont dit que j’étais placé en garde à vue pour captation, détention et diffusion d’images pedopornographique, ils m’ont demandé ce que j’en pensais, j’ai répondu que j’avouais, ensuite il yy a eu la perquisition, les audition, l’entretient avec un psychiatre, etc… . Les gendarmes ce sont montré très professionnel et assez gentils avec moi, mais quand ils ont su que j’étais policiers, ils ont été obligé de contacter mes supérieur pour voir si par hasard j’avais pas utilisé l’ordinateur au travail pour continuer mes téléchargements. Du coup le mardi après-midi j’ai fini au commissariat central à la brigade des mineurs (histoire de laver le linge sale en famille, j’étais policier alors il fallait que mon dossier finisse à la police nationale, je ne le voulais pas), j’ai répété tout ce que j’avait dit aux gendarmes. Le mercredi matin j’ai fini dans le bureau du juge d’instruction. J’en suis sorti avec un contrôle judiciaire qui disait ceci :
je ne pouvait pas travailler avec les enfants.
J’avais obligation de justifier, tous les mois, un suivit psychiatrique (car le juge estimait qu’un psychanalyste n’était pas suffisant).
Une interdiction de quitter le territoire nationale.
Une obligation d’aller à la gendarmerie tout les 15 jours pour pointer.

Du coup j’ai appelé plusieurs psychiatres qui m’ont tous dit qu’ils ne me ferais pas une 2ème thérapie, car j’avais déjà un psychanalyste ; Du coup j’en ai pris un, qui m’as dit que ma thérapie je la ferait avec mon psychanalyste, mais qu’il serai là pour faire le rapport mensuelle et pour me donner des médicament si j’en avait besoin.

Le lendemain de ma fin de garde à vue, j’ai été convoqué par mon employeur (la police nationale), j’ai reçu une mise à pied de deux mois, suivit ensuite d’un licenciement (ce fût dur mais je m’y attendais). Mon supérieur hiérarchique m’as dit que ce n’étai pas le plus important, car le plus important c’était que je me soigne!!! (c’est tellement plus facile de ce « soigner » avec une baisse d’argent). Ce jour là un ami m’as appelé pour savoir si c’était de moi qu’on parlais dans « la dépêche du midi » (journal très connu en région Toulousaine), il était lui aussi policier (c’es toujours un ami et il est toujours policiers). Sur l’article il y était dit mon grade, mon lieu de travail et ce qui m’était reproché (Bravo pour le secret professionnel). Mon ami savait déjà que c’était moi, car c’était ses collègue, qui m’avait conduit du commissariat central, au palais de justice (pour le juge d’instruction).
Entre temps j’avais repris contact avec l’association l’ange bleu qui m’apporte tout son soutien et qui m’as écouté ans jugement et avec plein de compassion. Ma famille m’as apporté tout son soutient et son amour (heureusement qu’ils on été là).

Quelques jours plus tard c’est mon amie (celle que je prénomme Amandine), qui l’as appris et pas par moi (c’est le l’ami policier qui l’as dit à sa copine, qui elle même l’as dit à Amandine), ça première réaction fût de me dire qu’elle ne voulait plus me voir. Puis ensuite elle m’as rappelé et on as discuté longuement, je lui ai parlé de ma thérapie, du fait que je n’ai pas agressé d’enfant, de l’association l’ange bleu, bref elle as accepté de me revoir et de me donner une chance. Je lui ai donné le livre de Latifa Bennari ainsi que son téléphone. Ce fût salvateur, car elle a compris beaucoup de chose grâce au livre et aux nombreux appels téléphonique qu’elle et sa mère ont eu avec Mme Bennari.

2 semaines après ma garde à vue alors que je m’apprêtais faire un entraînement de rugby, j’ai vu débarquer mes 4 entraîneurs de rugby, qui m’ont dit qu’ils était au courant pour ma garde à vue et qu’après en avoir discuté avec le président du club, je n’était plus le bien venu. Les motifs avancés étaient :
Il y as des enfants qui viennent nous voir lors des matches (comme si j’allais d’un seul coup vouloir violer un enfant et en plus devant tous le monde).
Il y avait une école de rugby (ce qui représente la formation rugbystique des enfants), sauf que je ne m’occupais pas de l’école de rugby.
J’ai tout de suite compris qu’ils avait déjà pris leurs décisions et qu’il n’y avait pas à discuter, ils avait peur que je violente un enfant (le plus comique c’est que pendant des années on m’as reproché de ne pas être assez agressif), mais là aussi j’ai eu le droit la petite phrase : « ce n’est pas grave ,le plus important c’est que tu te soigne » . J suis rentré chez moi et j’ai beaucoup pleuré, ce fût un coup très dur car j’aimais beaucoup le rugby et mes coéquipiers.

Je fait un petit point sur la fameuse petite phrase que j’ai entendu au commissariat et au rugby : Si l’on veut vraiment qu’une personne « se soigne » ou suive une thérapie quelconque, il sera beaucoup plus difficile pour lui de le faire si il perd plein d’amis et si il a des problèmes d’argent. Moi si j’ai pu m’en sortir c’est grâce à ma famille, mes amis, Amandine, Latifa et mes psys.


V) Ma vie ensuite :

Bref, ma vie en décembre 2009 ressemblais à un champs de ruine : sur les 4 piliers sur les quels était reposé ma vie (pédopornographie, travail, rugby et famille), la gendarmerie a tapé sur le premier et dans sa chute il as entraîné les 2 pilier suivent. Seul le pilier famille est resté debout (heureusement, car dans le cas contraire j’aurais fait une grosse dépression nerveuse). J’ai dû, donc, reconstruire ma vie.

Professionnellement, j’ai attendu mon licenciement, ensuite j’ai pris un peu de repos. En 2010 j’ai cherché quel métier je pouvait faire (entre ce que je voulais faire et ce que j’étais autorisé de faire) et du coup j’ai passé un diplôme pour devenir ambulancier, que j’ai obtenue en 2011 et depuis je travail comme ambulancier.

Fin 2009, Amandine, après avoir lue le livre de Latifa, m’as avoué qu’elle avait des sentiments pour moi. Seulement moi, j’étais incapable de dire ce que je ressentais pour elle, je ne pouvais pas le dire car j’étais incapable de le savoir moi même. Alors pendant plusieurs mois j’ai répondu que je ne pouvait pas lui dire que je l’aimais, du moins pas comme une petite copine. Je ressentais quelques choses de très fort pour elle mais quoi? Je n’en savait rien. Mon incertitude, a faillit faire casser mon couple (qui n’existait pas encore).
Un jour d’août 2010 j’ai fini par arrêter de me poser des questions et j’ai dit à ma copine que je l’aimais, depuis je suis toujours avec elle, et je suis heureux. D’un point de vue sexuelle, tout n’est pas encore au point pour moi mais j’avance et je suis satisfait de mes progrès. Au jour où j vous écrit ces lignes, je cherche un appartement avec elle pour mi-avril.

En ce qui concerne la justice :
J’ai bien sur respecté mes obligations.
En février 2010 j’ai eu une expertise psychologique qui en conclusion me décrit comme : ayant une immaturité affective, ayant une difficulté à identifier et à exprimer mes émotions (c’étais vrais), « luttant contre des pulsions homosexuelles très clairement établies de façon sous-jacente » (très clairement établies seulement par elle car mon psychanalyste, mon psychiatre, mon actuel thérapeute son tous d’accord pour dire que c’est faux), bien sur elle me décrit comme ceci « le risque de passage à l’acte doit être sérieusement envisagé » (là encore tous mes thérapeute ne sont pas d’accord avec elle, idem pour Latifa). J’ai reçu sa conclusion en février 2011.
En Mars 2011 : 2ème expertise : Elle dit que je suis très investie dans ma thérapie.

J’ai été jugé en Mars 2012 : j’ai été très bien défendu p mon avocat (qui c’est aidé du rapport d’expertise effectué par mon dernier thérapeute mr Célébrin). J’ai été condamné à 5 années de suivit socio-judiciaire. Je n’ai pas fait appel, ni le procureur.

Quelques mois plus tard j’ai été convoqué par le juge d’application des peines, ce dernier m’as dit que je devrais voir un contrôleur judiciaire du SPIP (Service Pénitencier d’Insertion et de Probation), et aussi un médecin coordonnateur.
Le médecin coordonnateur est là pour voir comment j’évolue et faire un rapport au juge (j’aimerai bien savoir comment il peut faire un travail fiable en me voyant 1heure tout les 3 ou 4 mois !!!)
Le contrôleur du SPIP, lui est là pour voir si je me conforme à mes obligations judiciaires, si j’ai du travail et « m’aider » dans mes recherches professionnel (je lui ai répondu que c’était en 2010 que j’aurais eu besoin d’une personne comme elle).

En ce qui concerne ma thérapie j’ai aussi beaucoup évolué (je vous en dirais plus au paragraphe prochain). Je me suis posé beaucoup de questions et j’ai trouvé beaucoup de réponses dont certaine dans la spiritualité (je suis de croyance Bouddhiste).

Bref, j’ai reconstruit ma vie : un travail que j’adore, une copine que j’aime, ma famille toujours présente et une spiritualité forte.

Si j’ai pu reconstruire ma vie c’est, certes, parce que je l’ai voulu, mais c’est aussi grâce à ma famille, ma copine, certain de mes amis, mes thérapeutes et grâce à l‘n Bleu et plus particulièrement Latifa Bennari.


VI) Pour quelle raison suis-je devenu un pédophile abstinent :

En novembre 2011, Latifa Bennari m’as mis en relation avec Mr Célébrin Alain (consultant et thérapeute en psychocriminologie). Il m’as toujours bien reçu. En mars 2012 il a réalisé un rapport d’expertise de ma personnalité (celui dont mon avocat c’est servit). Cette expertise dit ceci :
A mes 2ans mon père c’est absenté pendant 6mois et son caractère colérique m’aurais stressé.
A 4 ans j’ai fait la connaissance de cette institutrice qui m’as fait tant de mal (voir paragraphe I). Mon thérapeute écrit alors que cette expérience m’as psychologiquement traumatisé a telle point que j’ai détesté l’école pendant 2 ou 3 ans, j’ai eu des trouble de l’expression écrite et des lenteurs dans l’apprentissage.
Plus tard j’ai eu les opérations des testicules (voir paragraphe I), qui vont constituer un traumatisme psycho-somatique.
A partir de 13 ou 14 ans j’ai commencé à me masturber sur des photos (puis plus tard des vidéos) d’enfants entre 0 et 6/7 ans (désolé pour ce détail). Selon mon psy (et je suis d’accord avec lui) j’ai développé une forme de syndrome de Stockholm : je me suis mis dans la peau de l’agresseur pour annihiler tout le mal que l’on m’as fait enfant, en e masturbant devant des photos (puis des vidéos) d’enfants qui ne me servait (les enfants) qu’a me représenter moi même (en pensant me faie du bien). J’ai développé des pulsions auto-agressive (en fait je me faisait du mal sans le savoir) car ces vision de photos et vidéos pédopornographiques m’ont fait beaucoup de mal adulte.
Cette expertise met donc en évidence que la seul personne a qui je pouvais faire du mal, c’est moi.


VII) Conclusion :

Si la justice m’as permis de mettre un coup d’arrêt, ce n’est pas elle qui m’as aidé à m’en sortir, ce n’est pas non plus le suivit socio-judiciaire. Ce n’est pas non plus de me faire virer de mon travail ni du rugby, ce n’est pas non plus la haine que j’ai pu voir chez certain.

Ce qui m’as aidé c’est le soutient de ma famille, de certains de mes amis et du soutient d’Amandine. Ce qui m’as aidé aussi c’est l’écoute, le soutient morale de mes thérapeutes. Et enfin ce qui m’as aidé c’est l’écoute et le soutient morale de Latifa Bennari et des différents écoutants de l’association l’ange Bleu.

Ce que je veut dire ici c’est que si on veut faire baisser les agressions sexuelles sur les enfants, il ne faut pas isolé les personnes ayant des fantasmes pédophile, ni les insulter ou les violenter, c’est la meilleurs façon de les faire passer à l’acte. Non au contraire, il faut l’écouter, l’aider et l’orienté vers l’association l’ange bleu. Sur le site de l’association, il y a aussi le nom de plein d’associés qui pourront aider les pédophiles. Pour les Toulousains, je leurs conseils de prendre aussi contacte avec Mr Célébrin, ou avec moi même (si Latifa Bennari est d’accord). Si vous ne le faites pas pour la personne (ou pour vous si c’est le cas), faites le pour les enfants. Quand aux pouvoirs publiques, qu’attendez vous pour vous associer avec l’association l’ange bleu?

Quand aux pédophiles, sachez que rien n’et figé dans la vie.

2MON TEMOIGNAGE Empty Re: MON TEMOIGNAGE Lun 29 Déc - 17:40

Dante (Admin)

Dante (Admin)
Admin

Bonjour

Bienvenu et merci pour votre témoignage, si vous êtes toujours en contact avec l'ange bleu et Latifa Bennari, saluez la de ma part si vous voulez bien.

Votre histoire est très intéressante, je n'ai pas encore tout lu, je viens de lire les deux premiers chapitres. Je lirai la suite et je pense que je répondrai à tout cela d'ici peu.

Je tiens juste à faire une petite rectification. C'est que les histoires pédopornographiques ne sont pas légales, je ne sais pas si elles l'étaient aux alentours de 1998, mais que je sache de nos jours, c'est illégale.

https://adep.1fr1.net

3MON TEMOIGNAGE Empty Re: MON TEMOIGNAGE Sam 31 Jan - 8:07

Dante (Admin)

Dante (Admin)
Admin

I) Mon enfance : ...

Lorsque je suis rentré à l’école maternelle, ma première année c’est bien passé, mais pas la 2ème. Quand je suis entrée en moyenne section de maternelle, je suis tombé sur une institutrice qui (je l’ai su à l’age adulte) n’aimait pas les petits garçons et qui n’aimait pas non plus qu’on ne fasse pas exactement comme elle le voulait. Du coup, vu que personnellement je suis un garçon et qu’en plus à 4 ans je n’avais pas encore acquis totalement la connaissance de mon corps, il m’arrivait souvent de faire des dessins « inachevé » (par exemple faire une main sans pouce ou encore avec des doigts crochus par exemple), ce qui me valait de me faire engueuler, de l’entendre me dire que mon dessin étai nul (dire ça à un enfant de 4 ans, c’est horrible) et me voir déchirer mon dessin. Vu que cela arrivait quasiment tous les jours, j’ai fini par haïr l’école et par ne plus vouloir dessiner (pourtant, il paraît que j’avais un bon coup de crayon). Bien sûr mes parents n’ont rien pu faire, l’institutrice refusait tout rendez-vous, le seul qu’ils ont pu avoir avec elle, ce fût dans le bureau de la directrice et l’institutrice n’as pas dit un mot (en regardant le mur derrière elle pendant tout « l’entretien »). Bien sur la directrice et l’éducation nationale n’ont rien fait.
Cette institutrice aurait dû être renvoyée, voir interdit de métier, j'ai connu des instits et des animateurs qui ont été blamé pour faute professionnel pour bien moins que ça. Dévaloriser un enfant aussi petit, c'est clair qu'elle avait un problème qu'elle se devait de résoudre avant de poursuivre une carrière dans ce milieu.
Visiblement, vous êtes parti sur de mauvaises bases, je veux dire qu'à cet âge là, vous avez été perturbé et cela a forcément eu des répercussion sur votre maturation et votre évolution. Commencer à ne plus aimer école, ne plus dessiner à cet âge, cela engendre forcément des difficultés par la suite pour s'épanouir et se construire harmonieusement.
Si en maternelle on déteste déjà l'école, alors en primaire où cela deviant plus sérieux avec plus de travail et de devoirs et donc de contraintes, on peut alors éprouver une profonde aversion pour l'école. Surtout si on se sent dévalorisé et inférieur intellectuellement, on risque alors d'avoir plus d'appréhension et d'angoisse au moment où l'on apprend à lire, écrire et compter et que de notre point de vue on est un incapable. Un enfant, surtout en maternelle et hyper-influençable, si on lui dit qu'il est un incapable, surtout une institutrice représentant le savoir et le pouvoir aux yeux d'un enfant que l'on ne peut mettre en doute, l'enfant a des chances d'intégrer cette image de bon à rien à sa personne et se convaincre qu'il est effectivement un idiot et qu'il est inutile qu'il essaye de réussir.
En plus, ne plus vouloir dessiner, ça aussi c'est grave, car le dessin pour un enfant aussi petit, c'est un moyen à la fois de communication, aussi de rêver, de s'intégrer en dessinant des situations de la vie quotidienne donc aussi de se chercher et de forger son identité, aussi un moyen d'améliorer sa motricité et encore aussi un moyen de se valoriser. On entend souvent qu'il est important de coller les dessins des enfants sur les murs ou sur la porte du frigo par exemple, l'enfant se sent important et valorisé.
Tout cela est important pour que l'enfant puisse se construire harmonieusement. Un tel trauma de se faire humilier publiquement devant les autres enfants engrendre souvent de forts traumatismes et on se retrouve avec beaucoup d'appréhension du monde social qui parait hostile et on a sans cesse peur, on doute et on angoisse.
Tout cela peut être le point de départ à une déviation affective et/ou sexuelle.


II) Mon adolescence :

Lorsque je suis entré au collège ce fut des années dures pour moi. Ce fût dur car j’étais un enfant plutôt timide et qui ne répondait pas aux agression, je me laissais faire sans répondre, autant dire que beaucoup de mes camarade en ont profité. De plus au collège, plus je grandissait, plus je préférai passer les récréations avec des gens plus jeunes que moi garçon ou fille (par exemple quand j’étais en 3ème, j’étais tout le temps avec des 6ème), les garçons et les filles de mon ages ne m’attirait pas, même pour jouer avec eux. Je n’ai pas eu de relation amoureuse durant mes années collèges.
C'est dur ça en effet, cela entraine fréquemment l'isolement et pareille, ça empêche le développement social et harmonieux de l'enfant ou de l'adolescent. Le manque de rapports sociaux harmonieux et constructifs, entraine aussi parfois des déviances affectives et sexuelles et empêche l'enfant de se découvrir, socialement, affectivement et sexuellement, cela heurte sa sensibilité, ce qui le rend encore plus vulnérable à la fois aux moqueries donc au rejet des autres et aussi aux traumatismes qu'il aura alors plus de difficultés à gérer et qui donc vont lui faire davantage souffrir et qui ont donc encore plus de chances d'entrainer des déviances, comportementales, affectives ou sexuelles.
Vous avez peut-être passé plus de temps avec les sixièmes quand vous étiez en troisième pour plusieurs raisons. Peut-être vous sentiez vous plus en sécurité avec eux, car étant plus jeunes et plus petits que vous, ils risquaient moins de vous martyriser. Peut-être aussi parce que vous vous sentiez plus proche de leur âge, niveau mentalité que de votre âge réel à ce moment là. Sûrement que ayant des difficultés à vous intégrer et établir de bons rapports sociaux, vous vous êtes développé, niveau maturation, moins vite et donc vous étiez sans doute plus à l'aise avec des plus jeunes que vous. Peut-être aussi que vous étiez attiré sentimentalement voir sexuellement par des sixièmes et que vous commenciez à développer des attractions pédophiliques et que en étant plus à l'aise et moins angoissé avec eux, cela vous a permis aussi de développer des sentiments pour des plus jeunes, plus petits (donc plus fragiles) et moins matures que vous. Il y avait aussi peut-être le fait que vous vous sentiez respecté voir valorisé auprès des plus petits, car vous étiez plus grand, plus fort, plus costaud, plus cultivé que les sixièmes, les sixièmes peuvent alors montrer de l'admiration envers un troisième, surtout si celui-ci est sympathique envers eux. Une chose qui attire pas mal de pédophiles envers les enfants, c'est le rapport inégalitaire, c'est à dire, le plaisir pour le pédophile de se sentir plus fort, plus instruit que les enfants qui l'attirent. La plupart des gens, dans leur vie amoureuse, cherchent le rapport égalitaire au niveau maturité. C'est pour ça qu'ils vont vers des individus de maturité à peu près équivalente, comme un garçon de 15ans avec une fille de 14ans par exemple, mais le garçon en grandissant, gagne en maturité, donc il se désintéresse des filles de 14ans au profit de femmes plus âgées. Mais les pédophiles, c'est plutôt le contraire. Attention, ça ne veut pas dire que les pédophiles cherchent le rapport inégalitaire afin de dominer les enfants, mais tout simplement, parce que les enfants correspondent à leurs besoins de se sentir plus forts, plus intelligents et de se valoriser à leurs yeux.
Tout cela ne sont que des hypothèses, mais ce sont des choses assez classiques que l'on retrouve chez pas mal de pédophiles. Après est-ce que cela vous correspondait ou pas, je ne sais pas vraiment, peut-être que vous, vous le savez. Mais je ne peux pas vraiment me prononcer, car je ne vous ai pas parlé et je ne sais pas beaucoup de choses sur vous, malgré votre témoignage fort détaillé. Et peut-être que vous ne voulez pas en parler ou plus en parler. Mais votre cas est intéressant, c'est pour ça que je me permets d'y répondre


Sexuellement et fantasmagoriquement je me suis cherché un peu, jusqu’en 1996. Cette année là il eu un événement qui eu un impacte important dans ma vie (bien sur je ne m’en suis pas aperçu tout de suite) : ce fût l’affaire Dutroux. Cette affaire a eu une répercussion particulière chez moi : d’un côté j’étais écœuré par le fait qu’il ai enlevé, violé et tué plusieurs enfants, mais d’un autre côté je me suis rendu compte que certaine personne pouvait avoir des attirances sexuelles sur des enfants et cette attirance, au lieu de m’écœuré, m’as fasciné. Après cette affaire, j’ai régulièrement lu des articles de presse, dans les pages faits divers, ou regardé des documentaires, qui parlait de pédophilie, de viol sur mineur ou d’inceste (à l’époque je ne faisait pas la différence). Petit à petit, je me suis mis à penser ce que cela ferait (non pas comme victime, mais comme auteur des faits), bien sûr à l’époque je trouvais ça normale. Voilà comment « ma pédophilie » a commencé.
Il est fréquent chez certains pédophiles de ne pas forcément éprouver un sentiment de dégoût vis à vis des pédocriminels, car ils se retrouvent partiellement parfois chez eux, car qui que nous soyons, nous avons tous des fantasmes et les fantasmes ont pour définition de ne pas avoir de limites. Donc pour un pédophile, le fantasme de rapports sexuels avec les enfants est fréquent et donc quand il entend parler d'un cas de pédosexuel, le pédophile n'éprouve souvent pas un sentiment de répulsion immédiat, même si il est respectueux des enfants, même si il est abstinent. Certains pédophiles peuvent se dire que ça aurait pu leur arriver si les circonstances de leur vie avaient été différents et ne l'avaient pas poussé à développer des sentiments de respect envers les enfants par exemple ou un bon contrôle de ses émotions et de ses pulsions éventuelles . Et il ne faut pas se leurrer, beaucoup d'individus hétérosexuels n'auront pas un sentiment d'aversion profond envers un violeur de femmes, car pareil, des fantasmes glauques de ce genre, beaucoup d'hétérosexuels en ont (il suffit de voir les films pornographiques qui regorgent de ce genre de mise en scène). Mais les hétérosexuels sont souvent écoeurés par un pédosexuel comme Dutroux, en raison du fait qu'un rapport sexuel avec un enfant leur paraît inconcevable et que cela ne correspond pas du tout à leurs fantasmes à eux, au contraire, rien que d'y penser les dégoûtent donc forcément, il leur est bien plus facile pour eux de prendre du recul et donc d'éprouver un sentiment de haine envers les pédosexuels plutôt que de s'y identifier.



Un jour, en plein mois d’Août (je ne sait pas si c’était en 1996 ou en 1997), j’ai reçu une carte postale d’une amie, sur laquelle il y avait la photo d’un petit bébé roux (ceci aussi est un élément important dans ma pédophilie, je vous expliquerai aussi pourquoi), il souriait. Ce jour là j’ai voulu voir ce que cela faisait d’imaginer avoir une relation sexuelle avec un enfant, je me suis masturbé en regardant la photo et j’ai pris beaucoup de plaisir. Par la suite, j’ai continuer en me masturbant sur les pages enfants des catalogue de mode ou en achetant des magazines pour parents, et plus l’enfant était jeune et plus cela me plaisait (fille comme garçon car les deux me plaisait). J’ai continué comme ça jusqu'à mon entrée au Lycée.
C'est plutôt rare un pédophile attiré à la fois par les jeunes filles et les jeunes garçons et il est encore plus rare que cela s'étende jusqu'aux bébés. Il aurait été intéressant de savoir ce que vous ressentiez et ce qui vous plaisait chez ces enfants à ce moment là.
Si plus l'enfant était jeune plus cela vous plaisait, cela voulait sans doute dire que c'était vraiment l'enfance que vous cherchiez, car plus un enfant est petit plus son enfance est mis en évidence, car il en est d'autant plus petit, immature, fragile, naif, impubère etc... Tous ces critères d'attraction se retrouvent fréquemment chez bons nombres de pédophiles. Mais la grande majorité des pédophiles n'aiment pas les enfants trop jeunes. Les enfants pas propres, qui ont encore des couches, qui ne savent pas bien parler, qui sont encore en pleine recherche de leur identité sexuelle (jusqu'à environ 4/5ans), qui n'ont pas de dents, qui ne savent pas marcher, souvent tout ça sont des critères de répulsions des pédophiles. La grande majorité préfèrent les pré-ados car ils développent leurs attractions pédophiliques justement à cette période de leur vie au contact d'autres pré-ados de leur classe et entourage. Mais tout cela ne correspond pas à chaque cas, ce n'est qu'une portion des pédophiles, même si elle est majoritaire, chaque individu développe des besoins et des critères d'attractions et des sentiments différents et iront vers les individus qui répondent au mieux à ces besoins, critères et sentiments.



Avec mon entrée en seconde, mes parents m’ont offert un ordinateur avec un accès à internet. Du coup j’ai fait comme beaucoup de lycéen, j’ai cherché de la pornographie. La pornographie légale ne me procurais pas de plaisir, a vrais dire, d’un point de vu sexuelle, tout les attributs d’une femme adulte me rebutait. J’ai donc commencé à chercher de la pédopornographie, mais je n’en ai pas trouvé tout de suite, par contre je suis tombé sur énormément de photo d’enfants habillés (photo légale) mis en ligne par leurs parents. Ensuite en cherchant toujours, je suis tombé sur des sites en anglais et aussi en français ou des personnes pouvait écrire de histoires pédopornographique (c’est légale mais je trouve ça très pervers) ;
Je ne suis pas d'accord, déjà parce que les histoires écrites pédoporno sont illégales, par contre, ce n'est pas si pervers que ça, dans les histoires surtout porno, on met en scène des fantasmes et les fantasmes comme je l'ai dit n'ont pas de limites et donc on se permet tout. C'est un peu fait pour, ce serait pervers si cela était réel et si ça cautionnait vraiment la pédosexualité.



Ensuite je suis tombé sur des sites proposant des photos d’enfants de plus de moins en moins habillé puis tout nus et un jour je suis tombé sur un site pédopornographique, j’avais 16 ans, je savait que c’était illégale mais tant que je ne payait pas ou ne commanditait pas se que je voyait, je me disait que ce n’était pas si grave (en fait ça me donnais bonne conscience). Ensuite je suis tombé sur de plus en plus de sites pédopornographiques (tout en respectant ma règle de ne rien payé, ni commandité) et en quelque temps je suis devenue accroc à ça.
C'est toujours le danger ça, devenir accroc. Comme je le dis souvent, le sexe stimule le centre de plaisir du cerveau et peut provoquer le même type de dépendance qu'une drogue. C'est d'autant plus dangereux quand il s'agit de pédopornographie que quand on n'arrive plus à s'en contenter, on est de plus en plus frustré et la frustration sexuelle est l'un des facteurs qui poussent le plus un potentiel pédosexuel de passer à l'acte.


Parallèlement, ma vie sentimentale n’as pas évolué en seconde, ni en 1ère (c’et à dire elle était nulle). En y repensant je sait maintenant, que certaine filles de mon âge m’intriguait, je les trouvait gentille et belle, mais j’étais tellement sûr que sexuellement je n’étais pas intéressé par les femmes que je n’ai pas essayé, en fait je n’avait pas compris que les fantasmes et la réalité était 2 choses différentes. De plus j’étais incapable de dire ce que je ressentais pour ces femmes, ces émotions était étrange pour moi.
En terminale, j’ai eu une aventure avec une fille que je connaissais depuis la seconde, elle as demandé à sa copine de me demander si je voulais sortir avec elle, j’ai réfléchit et dit oui. Je voulais quand même essayé et j’aimais bien cette fille. Cette relation a duré plusieurs mois mais dés qu’on a parlé de pénétration, j’ai commencé à douter de mon amour pour elle et j’ai mis fin à notre relation. Cette histoires m’as convaincus pendant les 9 ans qui ont suivit que je n’était pas fait pour avoir une sexualité avec une femme adulte.
C'est sûrement dû au fait que vous étiez sexuellement voir aussi affectivement immature. Si vous vous êtes renfermé sur vous mêmes et sur la pédopornographie, cela vous a forcément quelque part empêché de vous construire sexuellement, sentimentalement et affectivement. Vous étiez peut-être un peu comme un enfant de 12ans pas encore assez mature pour pouvoir partager un échange sexuel aussi fort qu'une pénétration, tandis que la jeune femme en question elle, avait une maturité plutôt conforme à son âge. Je dis souvent que pour qu'une relation sociale ou sexuelle fonctionne, il faut que le plus mature se mette au niveau du moins mature. C'est l'un des dangers des rapports entre un pédophile et un enfant, si le pédophile ne tient pas assez compte du manque de maturité de l'enfant, si il le pousse à une sexualité au delà de son niveau, il le met en danger. Là, vous aviez le même âge, mais pas la même maturité, c'était le même schéma j'ai l'impression.
On devient de plus en plus mature sexuellement, affectivement, sentimentalement et même au niveau cognitif, en partie grâce au contact avec les autres, les expériences qu'on fait (dont les expériences sexuelles que l'on fait d'abord seul et qu'on partage en grandissant petit à petit), les sentiments que l'on découvre et que l'on partage aussi. Si vous vous êtes isolés à cause de votre timidité, des moqueries et du fait que vous vous sentiez différent, il n'est pas étonnant que vous vous soyez sentis mal à l'aise par la suite avec les autres et que cela ait accru votre déviation sexuelle.



III) Mon début de vie d’adulte (jusqu’en novembre 2009) :

Après le lycée, je suis rentré en faculté de droit, mais après avoir redoublé ma 1ère année, j’ai compris que je n’irais pas plus loin. Puis un soir j’ai fait un petit récapitulatif de ma vie : professionnellement j’allais chercher du travail puis passer les concours de la police nationale (car c’était mon souhait), sexuellement, vu que j’étais sûr de ne pas pouvoir vivre une vie sentimentale avec une femme, je me suis vu dans un premier temps outre passer « ma règle » concernant les sites pédopornographique et un jour payer pour rentré dans ces sites (en payant un droit d’entrée) et dans un deuxième temps passer à l’acte (agresser un enfant). Là j’ai eu très peur et je me suis dit que je devait faire quelque chose : Seulement que faire ? me tourner vers l’état ? Il n’y a aucun service d’état prévu pour une personne ayant des fantasmes pédophiliques mais n’étant pas passer à l’acte. Aller voir un thérapeute? oui mais lequel, comment savoir si il ne vas pas me prendre pour un Marc Dutroux en puissance ?
Ca aussi c'est un gros problème, les pédophiles en détresse ne sont presque jamais aidés et on ne veut généralement pas les écouter et même les supposés spécialistes en psychiatrie, psychologie et sexologie sont souvent complètement à la ramasse. A l'heure où j'écris ces lignes, je viens d'apprendre que les manuels de psychiatrie considère la pédophilie comme un acte sexuel d'un individu d'au moins 16ans avec un mineur d'au moins 5ans de moins que lui. Ce qui est d'une aberration totale. La pédophilie n'est même pas un acte, c'est une attraction sexuelle dont les critères se focalise sur l'enfance. Et il n'y a pas d'âge pour être pédophile, dès l'instant où les critères d'attractions sont spécifiques à l'enfance, c'est de la pédophilie, qu'on ait 10, 20 ou 80ans. Et puis c'est aberrant de dire que tant que l'individu a 15ans, il n'est pas pédophile et de dire qu'il en est un du jour au lendemain le jour de son 16em anniversaire, comme si à 16ans, on subissait automatiquement une métamorphose psychique. D'un point de vue juridique, éventuellement, on pourrait considérer que l'individu est un pédophile si il a déjà un certain âge (donc une certaine responsabilité) et si il y a un écart trop grand avec le ou la partenaire sexuel(le) et donc une inégalité sur le plan maturité. Mais il s'agit d'après ce que j'ai lu d'un manuel de psychiatrie et non un manuel sur les législations.
Qu'est-ce qu'un pédophile en détresse peut malheureusement attendre de tels énergumènes qui se prétendent spécialistes en pédophilie alors qu'ils ne savent pas du tout ce que c'est? Comme Pierre Mailloux (psychiatre québecois) qui considère tous les pédophiles comme irrécupérables et qu'il faut tous castrer. Est-ce que franchement un pédophile en détresse irait se tourner vers de tels zigotos?! La réponse est clairement non pour la plupart, mais c'est dommage, car encore une fois, cela pourrait éviter de nombreux passages aux actes tels que dans votre cas, où vous vous sentiez sur le point de le faire et qu'une aide pour mieux vous comprendre et donc mieux contrôler vos émotions et vos attractions étaient précisément ce qu'il vous fallait et qu'il fallait vous encourager à en parler surtout en prenant la main que vous vouliez tendre à ceux qui prétendent vouloir aider les pédophiles à ne pas passer à l'acte, mais qui pour la plupart ne sont pas du genre à prendre la main des pédophiles mais plutot la couper. Les pédophiles en détresse, livrés à eux mêmes, ont des chances de continuer à ruminer et angoisser, tourner en rond dans un cercle vicieux où leurs difficultés à gérer leurs émotions et leurs attractions et parfois leurs pulsions ont de grandes chances d'empirer et d'accroitre les risques de passages aux actes.



Latifa m’as posée quelques questions puis ensuite, ce qu’elle m’as dit m’as beaucoup réconforté : non, je ne suit pas forcément un violeur en puissance. Quel soulagement pour moi. Elle m’as envoyé ensuite un exemplaire de son premier livre, il fût très instructif, j’y ai lu plusieurs histoires ayant des ressemblance à la mienne. Mais sa plus grande aide fût de m’écouter sans me juger et de m’assurer son soutien. La seul chose qui manquais à son aide c’était la proximité, moi à Toulouse et son seul bureau est à Paris. Je pense que son aide pour moi aurait été plus grande si j’avais pu la voir en face ou voir quelqu’un qu’elle aurait formé.
Freud lui même le disait, la base de la psychanalyse, c'est avant tout l'écoute. Latifa Bennari n'est pas psychanalyste, mais elle a une bonne écoute et une bonne connaissance du sujet et elle ne tire pas de conclusion trop hative sur les pédophiles qui se confient à elle.
On me demande fréquemment ce que je ferais avec un pédosexuel multi-récidiviste par exemple. Les détracteurs de Pierre Mailloux grand partisan de la castration des pédophiles, me demandent ça, car moi je m'oppose catégoriquement aux méthodes de Mailloux qui lui a répondu à cette question qu'il le castrerait. Moi, ce n'est pas mon cas, la castration je ne suis pas contre, mais seulement en dernier et ultime recours. Et quand il s'agissait de répondre à cette question, ce que je ferais de ce pédosexuel, j'ai répondu et je réponds aujourd'hui la même chose : "je n'en sais rien, je ne l'ai pas vu, pas entendu, pas écouté". Avant de rendre un verdict, il faut d'abord cerner le cas de l'individu et prendre la solution la plus appropriée à son cas. Et beaucoup de psychanalystes ne le font pas et parlent des pédophiles comme si c'étaient des robots tous programmés de la même façon et qu'il faut donc tous traîter de la même façon.
Même si Latifa Bennari n'est pas psychanalyste, elle a des qualités que bons nombres d'entre eux devraient avoir et n'ont clairement pas du tout. Elle arrive aussi à prendre du recul (ce qui est fort pour une victime) et ne pas se laisser influencer par les médias et les images répandues et parfois caricaturales qui circulent sur les pédophiles et aussi par les prétendus experts qui se focalisent bien trop sur ce qu'ils voient. Car beaucoup de psychanalystes sont incapables d'imaginer que des cas différents de ceux qu'ils ont vus et qui ont été évoqués lors de leurs formations puissent exister. Surtout qu'il n'y a pas de formation en ce qui concerne la pédophilie.


Son aide à ce moment là m’as permis de voir mon avenir un peu plus rose, cependant je n’étais pas prêt à arrêter la pédopornographie. Par la suite les pages d’accueil de ses satané sites ne me suffisait plus et j’ai découvert le Peer to peer et là se fut la décente dans les enfers de l perversité, de centaines de milliers de photos et de vidéo, disponible gratuitement et en quelques cliques, je suis devenu accroc en quelques jour, tout les matins j’allumais l’ordinateur pour déclencher les téléchargements et tous les soirs la dernière chose que je faisait c’était de vérifier si il y avait des téléchargements de fini. J’avais besoin de ça et je ne m’en rendais pas compte. Je stressait à chaque fois que ma mère voulait utiliser l’ordinateur, je stressait à chaque fois que j’entendais que la police avait fait des décentes chez des pédopornographes et bien sûr, même moi qui était attiré par la pédopornographie, j’ai aussi vu des choses qui m’ont écœuré. Bref je m’en rendais malade mais je ne m’en rendais pas compte. En 2006 j’ai commencé une thérapie avec un psychanalyste.
L'ambiguité entre le plaisir pris en visionnant la pédopornographie et le dégout envers soi même pour y prendre du plaisir, c'est un peu un signe de névrose. C'est ce que certains experts appellent les pédophiles névrosés, moi je préfère parler de pédophiles visionneurs dans l'illégalité. Car tous les pédophiles visionneurs, c'est à dire qui se servent de vidéos et photos d'enfants (légales ou illégales) comme exutoire sexuel, ne sont pas forcément névrosés. Mais dans votre cas, vous l'étiez, car il y avait chez vous un fort conflit intérieur. Votre envie d'explorer la pédopornographie encore et encore et votre conscience qui réprimandait fortement ce fait. Ce genre de processus névrotique est souvent empoisonnant pour un pédophile comme pour n'importe qui (car ce genre de névrose arrive aussi à des non pédophiles).



Le lendemain de ma fin de garde à vue, j’ai été convoqué par mon employeur (la police nationale), j’ai reçu une mise à pied de deux mois, suivit ensuite d’un licenciement (ce fût dur mais je m’y attendais). Mon supérieur hiérarchique m’as dit que ce n’étai pas le plus important, car le plus important c’était que je me soigne!!! (c’est tellement plus facile de ce « soigner » avec une baisse d’argent). Ce jour là un ami m’as appelé pour savoir si c’était de moi qu’on parlais dans « la dépêche du midi » (journal très connu en région Toulousaine), il était lui aussi policier (c’es toujours un ami et il est toujours policiers). Sur l’article il y était dit mon grade, mon lieu de travail et ce qui m’était reproché (Bravo pour le secret professionnel).
La stigmatisation des pédophiles, ça aussi c'est un problème et encore visiblement, votre nom n'était pas indiqué. Mais le problème est que le pédophile, vous en l'occurance, se retrouve alors dans une spirale, isolé et parfois méprisé alors que dans votre cas, du soutient serait aussi le bienvenu. Une sanction bien sûr pour avoir enfreint la loi oui, mais est-ce après aux gens de se charger de juger et condamner l'individu?


Entre temps j’avais repris contact avec l’association l’ange bleu qui m’apporte tout son soutien et qui m’as écouté ans jugement et avec plein de compassion. Ma famille m’as apporté tout son soutient et son amour (heureusement qu’ils on été là).
A ce niveau là, vous avez eu de la chance. Beaucoup de familles vous auraient rejeté, ce qui vous aurait encore plus isolé et encore plus enfoncé dans la spirale infernale qui vous aurait sans doute empêché de vous reprendre en main. Dans certains cas, le fait de se retrouver seul et abandonné de tous peut au contraire pousser l'individu à se reprendre en mains, mais sans aide, sans écoute, sans un minimum de soutient et surtout en étant rejeté et stigmatisé, c'est souvent voué à l'échec. Car plus on stigmatise et rejète quelqu'un, plus ça l'incite à se rebeller contre ceux qui le rejetent et donc de ne pas faire l'effort de se reprendre en main et donc de rester au même point. D'ailleurs, beaucoup de gens qui stigmatisent les pédophiles et les pédosexuels, le font exprès pour ça. Ils ne veulent souvent pas que les pédophiles et pédosexuels changent, ils veulent surtout se servir d'eux comme des défouloires. La plupart des gens qui veulent que les pédophiles s'améliorent et évitent de faire du mal aux enfants, ils s'y prennent plus intelligemment, comme Latifa Bennari, ils écoutent, se renseignent et encouragent les pédophiles dans le bon sens.



2 semaines après ma garde à vue alors que je m’apprêtais faire un entraînement de rugby, j’ai vu débarquer mes 4 entraîneurs de rugby, qui m’ont dit qu’ils était au courant pour ma garde à vue et qu’après en avoir discuté avec le président du club, je n’était plus le bien venu. Les motifs avancés étaient :
Il y as des enfants qui viennent nous voir lors des matches (comme si j’allais d’un seul coup vouloir violer un enfant et en plus devant tous le monde).
Il y avait une école de rugby (ce qui représente la formation rugbystique des enfants), sauf que je ne m’occupais pas de l’école de rugby.
Ca, malheureusement, coller une étiquette sur quelqu'un surtout de manière aussi extrême, ce n'est souvent pas l'encourager à bien se tenir. Souvent c'est en traîtant constamment un enfant de menteur qu'on l'encourage à continuer de mentir. Et c'est ce qui arrive aussi avec les pédophiles et les pédosexuels.
Et dès qu'il s'agit de la sécurité des enfants, c'est souvent la panique et les gens ne reflechissent pas beaucoup, car ils sont aveuglés par le dégout, la peur, la haine... Au point de s'imaginer bêtement qu'un pédophile puisse aller jusqu'à abuser sexuellement un enfant sur un lieu public devant tout le monde.


J’ai tout de suite compris qu’ils avait déjà pris leurs décisions et qu’il n’y avait pas à discuter, ils avait peur que je violente un enfant (le plus comique c’est que pendant des années on m’as reproché de ne pas être assez agressif), mais là aussi j’ai eu le droit la petite phrase : « ce n’est pas grave ,le plus important c’est que tu te soigne » . J suis rentré chez moi et j’ai beaucoup pleuré, ce fût un coup très dur car j’aimais beaucoup le rugby et mes coéquipiers.
Au moins, c'est un encouragement, une incitation à vous faire aider, ce qu'il y a c'est que la pédophilie est considérée comme une maladie par beaucoup de gens. Certains experts disent que c'est une maladie(l'OMS), d'autres non (Roland Coutenceau, Pierre Mailloux). Certains disent que c'est génétique (Pierre Mailloux), d'autres disent que c'est structurelle (Serge André). Ces gens là se prétendent experts, mais pour moi ils ne le sont pas.
Un véritable expert en pédophilie, comprendrait que la pédophilie est clairement une question de préférence partiellement génétique (combien d'individus trouvent les enfants tout mignons, tout attendrissants, tout innocents de façon naturelle) et que suivant la structuration de l'individu, de son développement, de ses besoins, de ses expériences, il développera des attractions pédophiliques plus ou moins fortes, ou alors il va au contraire, les refouler, les censurer, les bloquer à cause du fait que les enfants ne répondent pas à ses besoins et ses sentiments et son inconscient va réprimer ce genre d'attraction, à cause du fait que la pédosexualité est interdite, dangereuse et immorale et à cause de l'instinct parental.
Un véritable expert comprendrait aussi que les attractions pédophiliques peuvent parfois être d'ordre névrotique (un conflit interne) ou être dû à des désordres hormonaux, dû à un trauma et dans ces cas là, la pédophilie est en quelque sorte pathologiques. La pédosexualité (je rappelle qu'on peut-être pédosexuel sans être pédophile), peut aussi être dû à de la psychopathie, des délires déclenchés par des psychoses, la schizophrénie, l'alcool, la drogue... Et que ce genre de cas sont donc aussi pathologiques. Mais sinon, beaucoup de pédophiles que j'ai vus ont eu une enfance normale et ont quand même développé des attractions pédophiliques (ils ne sont pas forcément devenus pédosexuels). Comme quoi, chez eux, leur pédophilie est naturelle, en tous cas pas pathologiques, c'est juste qu'ils ont des critères d'attraction différents et des sentiments différents.
Quand les gens et surtout les professionnels qui se prétendent experts en pédophilie et pédosexualité auront compris ça, on aura fait un grand pas en avant.



Je fait un petit point sur la fameuse petite phrase que j’ai entendu au commissariat et au rugby : Si l’on veut vraiment qu’une personne « se soigne » ou suive une thérapie quelconque, il sera beaucoup plus difficile pour lui de le faire si il perd plein d’amis et si il a des problèmes d’argent. Moi si j’ai pu m’en sortir c’est grâce à ma famille, mes amis, Amandine, Latifa et mes psys.
Surtout que les psy désignés par les juges et qui donc travaillent en collaboration avec la police, je ne suis pas sûrs qu'ils sachent bien être objectifs et bien cerner les cas des pédophiles et des pédosexuels qu'ils doivent évaluer. Les cas qu'ils doivent évaluer sont toujours des cas judiciaires.




En ce qui concerne la justice :
J’ai bien sur respecté mes obligations.
En février 2010 j’ai eu une expertise psychologique qui en conclusion me décrit comme : ayant une immaturité affective, ayant une difficulté à identifier et à exprimer mes émotions (c’étais vrais), « luttant contre des pulsions homosexuelles très clairement établies de façon sous-jacente » (très clairement établies seulement par elle car mon psychanalyste, mon psychiatre, mon actuel thérapeute son tous d’accord pour dire que c’est faux), bien sur elle me décrit comme ceci « le risque de passage à l’acte doit être sérieusement envisagé » (là encore tous mes thérapeute ne sont pas d’accord avec elle, idem pour Latifa). J’ai reçu sa conclusion en février 2011.
En Mars 2011 : 2ème expertise : Elle dit que je suis très investie dans ma thérapie.
Voilà, des tas de prétendus experts confondent la pédophilie envers les jeunes garçons avec de l'homosexualité refoulée. Je le redis non, la pédophilie n'est pas la même chose que de l'immaturité sexuelle (chose à laquelle croit le consultant expert en pédocriminalité, Roland Coutenceau). L'homosexualité immature ou refoulée, s'exprime parfois à travers une attraction sexuelle envers la masculinité chez des enfants. Cela ressemble à de la pédophilie, mais ça n'en est pas, la pédophilie c'est l'attraction sexuelle envers l'enfance, quelque soit l'âge de l'individu en question.


En ce qui concerne ma thérapie j’ai aussi beaucoup évolué (je vous en dirais plus au paragraphe prochain). Je me suis posé beaucoup de questions et j’ai trouvé beaucoup de réponses dont certaine dans la spiritualité (je suis de croyance Bouddhiste).
Mouais, la religion c'est bien quand il s'agit de vouloir rester optimiste et de voir les choses de manière positive quand on pense à des choses du style "dieu nous aime, Jesus veut nous sauver, etc..." La religion peut être utile aussi pour se trouver des réponses à des questions dont on ne peut pas avoir les réponses, mais attention à ce que cela ne devienne pas un moyen de s'inventer une réalité alternative et faussée. Car fuir la réalité n'est pas une bonne chose, car on risque par la suite d'y être confrontée, et si on a passé notre temps à la fuir, on ne saura pas y faire face et nos peurs, nos angoisses et nos doutes ressurgissent alors pouvant provoquer un nouvel état dépressif (je ne dis pas que c'est votre cas à vous, je parle objectivement).


Bref, j’ai reconstruit ma vie : un travail que j’adore, une copine que j’aime, ma famille toujours présente et une spiritualité forte.

Si j’ai pu reconstruire ma vie c’est, certes, parce que je l’ai voulu, mais c’est aussi grâce à ma famille, ma copine, certain de mes amis, mes thérapeutes et grâce à l‘n Bleu et plus particulièrement Latifa Bennari.
C'est une bonne chose et ça donne de l'espoir aux pédophiles en détresse. Un soutient pour ceux qui se retiennent de passer à l'acte, ceux qui ne vivent pas en harmonie avec leur pédophilie. Rien que du soutient et une bonne écoute permet déjà et donne l'envie de se reprendre et d'avancer. Et surtout une écoute objective et sans jugement.


VI) Pour quelle raison suis-je devenu un pédophile abstinent :

En novembre 2011, Latifa Bennari m’as mis en relation avec Mr Célébrin Alain (consultant et thérapeute en psychocriminologie). Il m’as toujours bien reçu. En mars 2012 il a réalisé un rapport d’expertise de ma personnalité (celui dont mon avocat c’est servit). Cette expertise dit ceci :
A mes 2ans mon père c’est absenté pendant 6mois et son caractère colérique m’aurais stressé.
A 4 ans j’ai fait la connaissance de cette institutrice qui m’as fait tant de mal (voir paragraphe I). Mon thérapeute écrit alors que cette expérience m’as psychologiquement traumatisé a telle point que j’ai détesté l’école pendant 2 ou 3 ans, j’ai eu des trouble de l’expression écrite et des lenteurs dans l’apprentissage.
Plus tard j’ai eu les opérations des testicules (voir paragraphe I), qui vont constituer un traumatisme psycho-somatique.
A partir de 13 ou 14 ans j’ai commencé à me masturber sur des photos (puis plus tard des vidéos) d’enfants entre 0 et 6/7 ans (désolé pour ce détail). Selon mon psy (et je suis d’accord avec lui) j’ai développé une forme de syndrome de Stockholm : je me suis mis dans la peau de l’agresseur pour annihiler tout le mal que l’on m’as fait enfant, en e masturbant devant des photos (puis des vidéos) d’enfants qui ne me servait (les enfants) qu’a me représenter moi même (en pensant me faie du bien). J’ai développé des pulsions auto-agressive (en fait je me faisait du mal sans le savoir) car ces vision de photos et vidéos pédopornographiques m’ont fait beaucoup de mal adulte.
Cette expertise met donc en évidence que la seul personne a qui je pouvais faire du mal, c’est moi.
Ca par contre, je m'excuse d'y mettre des doutes, mais plusieurs détails me laissent tout de même un peu perplexe. Je ne peux pratiquement que faire des suppositions néanmoins, car je ne vous connais pas bien et je n'en sais pas assez sur vous.
Il aurait été intéressant que vous développiez les sentiments et les émotions que vous ressentiez envers les enfants qui semblaient vous attirer sexuellement et si éventuellement vous aviez des sentiments pour eux, si oui, lesquels.
Sinon, il est clair que vous êtes un cas de ce que j'appelle de pédophile transférée. C'est à dire vous vous êtes projeté sur des enfants et avez développé une forme de pédophilie suite à un trauma. En psychanalyse, il s'agit en quelque sorte de ce qu'on appelle un processus de transfert.
On prend exemple sur ceux qui nous font du mal, on se projette sur eux, ainsi que sur les enfants que l'on peut alors faire souffrir à notre tour. C'est genre effectivement une sorte de syndrome de Stockholm, on s'identifie à ceux qui nous font du mal, on prend exemple sur eux, on cherche à les comprendre (parfois pour justifier notre souffrance), voir on se met à leur place, on adhère à leur point de vue, on les plaint (je ne dis pas que c'est ce que vous avez fait, là je parle de manière générale). On essaye aussi de normaliser les abus physiques, sexuels ou morales et pour les normaliser (afin de mieux les justifier entre autres), quoi de mieux que de les reproduire.
Mais le syndrome de stockholm va des fois bien au delà de la simple identification envers le bourreau, ravisseur ou autres, et le transfert pareil, dans bien des cas, cela ne se limite pas à une imitation en quelque sorte à travers des fantasmes, des photos ou vidéos comme vous l'avez fait. Cela peut aller bien plus loin comme celui de faire pareil et donc dans ce genre de cas de passer à l'acte par processus de transfert plus abouti ou par identification plus développée et donc plus susceptibles d'être imitée voir intégrée au comportement de l'individu. Donc l'expertise qui affirme que vous ne seriez pas passé à l'acte, car vous ne pouvez faire du mal qu'à vous même, j'en doute. Même si effectivement, vous ne vouliez que vous faire du mal à vous, mais le fait que vous vous étiez projeté sur des enfants, le passage à l'acte aurait très bien pu se faire, de même que si vous vous étiez identifié encore plus fort à des abuseurs, vous auriez pu finir par endosser leur rôle et à vouloir le faire avec plus de conviction et donc de faire souffrir des enfants. J'ai un peu l'impression que votre psy a fait cette conclusion pour mieux vous encourager et mieux vous soulager, ce qui n'est pas une mauvaise chose non plus, plus on vous convaincra et plus vous serez convaincu que vous n'êtes pas quelqu'un qui serait du genre à passer à l'acte, plus éventuellement vous endosserez le rôle du pédophile qui ne ferait pas ce genre de choses. Vu comme je l'ai dit que plus on colle une étiquette de violeur d'enfants à un pédophile qui n'est même pas passé à l'acte, plus on a des chances de le pousser à le faire. L'inverse peut fonctionner aussi, plus on convaincra un pédophile qui a peur de passer à l'acte, qu'il ne le fera pas, plus il va éventuellement intégrer cela à son identité et plus il intégrera l'abstinence à son identité, plus il s'y tiendra. Et j'ai l'impression que c'est un peu ce genre de méthode qu'utilise Latifa Bennari avec les pédophiles en détresse qui sollicitent son aide. Ce qu'il y a, c'est que c'est quand même risqué. Pour combattre ses pulsions ou ses traumatismes, des encouragements ne suffisent pas toujours, ni même de l'autopersuasion. Il faut aussi gérer les pulsions et éventuellement le trauma. Ce que visiblement vous avez fait aussi.


Ce que je veut dire ici c’est que si on veut faire baisser les agressions sexuelles sur les enfants, il ne faut pas isolé les personnes ayant des fantasmes pédophile, ni les insulter ou les violenter, c’est la meilleurs façon de les faire passer à l’acte. Non au contraire, il faut l’écouter, l’aider et l’orienté vers l’association l’ange bleu.
Je suis d'accord si ce n'est qu'il y a de nombreux pédophiles qui refuseront, soit tout simplement parce qu'ils n'en ont pas besoin, car ils arrivent à vivre avec leurs pédophilie sans faire de mal. Et surtout, il y a de nombreux pédophiles actifs qui considèrent que les rapports pédosexuels où l'enfant donne son consentement ne sont pas nocifs pour ces derniers. Certains considèrent même que c'est bénéfiques pour eux. Ceux là, inutile de leur dire d'appeler l'ange bleu ou une autre personne, ils s'autopersuadent de ce qui leur arrange et estiment qu'ils n'ont pas à se faire aider à ne pas passer à l'acte et qu'ils ne font rien de mal et que c'est à la société de se remettre en question et de légaliser les rapports pédosexuels (Comme l'écrivain Tony Duvert).



Quand aux pédophiles, sachez que rien n’est figé dans la vie.
Attention à ne pas généraliser votre cas. Dans votre cas visiblement, divers traumatismes ainsi que cet espèce de syndrome de Stockholm vont ont amener à développer des attractions et surtout des comportements pédophiliques. En résorbant les traumas et ce genre de syndrome, il est possible de faire disparaître les attractions et surtout les comportements qui ont en conséquences été développés. Mais dans bien des cas, les pédophiles développent leurs attractions envers les enfants, sans syndrome de Stockholm ni traumatismes particuliers. Pour ce genre de cas, il est rare que le pédophile change. Si son attraction est focalisée sur l'enfance, à priori ça le restera. Sauf avec des méthodes douteuses, style un lavage de cerveau ou la castration. Ne donnez donc pas de faux espoirs aux pédophiles en détresse, en partant du principe genre "parce que moi j'ai pu évoluer, tous les pédophiles peuvent évoluer", car c'est ce que vous semblez sous entendre.

Merci encore de votre témoignage fort intéressant et bonne continuation.

https://adep.1fr1.net

4MON TEMOIGNAGE Empty Réponse Dim 15 Fév - 0:53

poutre31



Bonjour,

j'aimerai répondre à certaine de vos réponse, pour cela je vais vous citer (souligné) et ensuite répondre :

C'est dur ça en effet, cela entraine fréquemment l'isolement et pareille, ça empêche le développement social et harmonieux de l'enfant ou de l'adolescent. Le manque de rapports sociaux harmonieux et constructifs, entraine aussi parfois des déviances affectives et sexuelles et empêche l'enfant de se découvrir, socialement, affectivement et sexuellement, cela heurte sa sensibilité, ce qui le rend encore plus vulnérable à la fois aux moqueries donc au rejet des autres et aussi aux traumatismes qu'il aura alors plus de difficultés à gérer et qui donc vont lui faire davantage souffrir et qui ont donc encore plus de chances d'entrainer des déviances, comportementales, affectives ou sexuelles.
Vous avez peut-être passé plus de temps avec les sixièmes quand vous étiez en troisième pour plusieurs raisons. Peut-être vous sentiez vous plus en sécurité avec eux, car étant plus jeunes et plus petits que vous, ils risquaient moins de vous martyriser. Peut-être aussi parce que vous vous sentiez plus proche de leur âge, niveau mentalité que de votre âge réel à ce moment là. Sûrement que ayant des difficultés à vous intégrer et établir de bons rapports sociaux, vous vous êtes développé, niveau maturation, moins vite et donc vous étiez sans doute plus à l'aise avec des plus jeunes que vous. Peut-être aussi que vous étiez attiré sentimentalement voir sexuellement par des sixièmes et que vous commenciez à développer des attractions pédophiliques et que en étant plus à l'aise et moins angoissé avec eux, cela vous a permis aussi de développer des sentiments pour des plus jeunes, plus petits (donc plus fragiles) et moins matures que vous. Il y avait aussi peut-être le fait que vous vous sentiez respecté voir valorisé auprès des plus petits, car vous étiez plus grand, plus fort, plus costaud, plus cultivé que les sixièmes, les sixièmes peuvent alors montrer de l'admiration envers un troisième, surtout si celui-ci est sympathique envers eux.



Les raisons pour lesquelles je passais du temps avec les plus jeunes sont (selon moi) :
je me sentais plus proche d'eux au niveau mentale.
Je me sentais respecté (pas craint mais respecté).
J'étais plus à l'aise pour développer des amitiés avec eux (il n'y avait rien de sexuelle).
Peut-être que je me sentais plus en sécurité (mais là ce n'est qu'une hypothèse car je n'y avais jamais pensé), car j'étais très malmené par mes camarade de classe (pas tous mais par un certain nombre).

C'est plutôt rare un pédophile attiré à la fois par les jeunes filles et les jeunes garçons et il est encore plus rare que cela s'étende jusqu'aux bébés. Il aurait été intéressant de savoir ce que vous ressentiez et ce qui vous plaisait chez ces enfants à ce moment là.
Si plus l'enfant était jeune plus cela vous plaisait, cela voulait sans doute dire que c'était vraiment l'enfance que vous cherchiez, car plus un enfant est petit plus son enfance est mis en évidence, car il en est d'autant plus petit, immature, fragile, naif, impubère etc... Tous ces critères d'attraction se retrouvent fréquemment chez bons nombres de pédophiles. Mais la grande majorité des pédophiles n'aiment pas les enfants trop jeunes. Les enfants pas propres, qui ont encore des couches, qui ne savent pas bien parler, qui sont encore en pleine recherche de leur identité sexuelle (jusqu'à environ 4/5ans), qui n'ont pas de dents, qui ne savent pas marcher, souvent tout ça sont des critères de répulsions des pédophile


En fait, plus l'enfant était jeune et plus ça m'allais, du moins dans mes fantasme, car en vrais plus l'enfant étais jeune et plus j'avais du mal à le comprendre (un enfant de huit ans peut verbaliser, un bébé pleure), j'avais même une fois comparé ma difficulté à comprendre le langage des bébés à la machine Enigma (je suis féru de 2nd guerre mondiale : Enigma était  une machine d'encodage et de décodage Allemande, elle permétais d'écrire un texte en claire, elle le traduisait en code et envoyais le message codé à l'autre machine Enigma mise en position réception, qui décodais le code pour le rendre claire pour le destinataire, ce qui devait rendre le message intraduisible pour qui conque l'intercepterais entre temps).
Pour en revenir à mes fantasmes, ce qui m'interressais, c’était la jeunesse de l'enfant, le côté dépendant. Les couches m’excitais, le fait qu'il n'ai pas de dents aussi, en revanche le coté caca m'as toujours rebuté. En fait quand je me masturbais, je crois que je n'ai jamais imaginé faire du mal, j'imaginais parfois même faire du bien à l'enfant.

Je ne suis pas d'accord, déjà parce que les histoires écrites pédoporno sont illégales, par contre, ce n'est pas si pervers que ça, dans les histoires surtout porno, on met en scène des fantasmes et les fantasmes comme je l'ai dit n'ont pas de limites et donc on se permet tout. C'est un peu fait pour, ce serait pervers si cela était réel et si ça cautionnait vraiment la pédosexualité
.

Je pense  que vous avez tord sur l'illégalité des histoire : cela fait 15 ans que ces sites existe et ils sont toujours disponibles et très rapidement sur google et compagnie à la vue des policiers. Quand au coté pervers : elles permette de vivre sa sexualité mais aussi pour certains, cela peut permettre une évolutions pour aller plus loin.

Qu'est-ce qu'un pédophile en détresse peut malheureusement attendre de tels énergumènes qui se prétendent spécialistes en pédophilie alors qu'ils ne savent pas du tout ce que c'est? Comme Pierre Mailloux (psychiatre québecois) qui considère tous les pédophiles comme irrécupérables et qu'il faut tous castrer.

100% d'accord avec vous et ce Pierre Mailloux est loin d'être le seul !

L'ambiguité entre le plaisir pris en visionnant la pédopornographie et le dégout envers soi même pour y prendre du plaisir, c'est un peu un signe de névrose. C'est ce que certains experts appellent les pédophiles névrosés, moi je préfère parler de pédophiles visionneurs dans l'illégalité. Car tous les pédophiles visionneurs, c'est à dire qui se servent de vidéos et photos d'enfants (légales ou illégales) comme exutoire sexuel, ne sont pas forcément névrosés. Mais dans votre cas, vous l'étiez, car il y avait chez vous un fort conflit intérieur. Votre envie d'explorer la pédopornographie encore et encore et votre conscience qui réprimandait fortement ce fait. Ce genre de processus névrotique est souvent empoisonnant pour un pédophile comme pour n'importe qui (car ce genre de névrose arrive aussi à des non pédophiles).

Je ne connais pas la définition d'une névrose. En revanche je suis d'accord avec vous (l'ambiguïté désir/dégout). Par contre quand je dit «  j’ai aussi vu des choses qui m’ont écœuré. » c'est que même si je recherchais de la pédopornographie, il y as des chose que je ne pouvais pas supporter (type scato par exemple), je ne supportais pas non plus les pleurs ou les cri des enfants (à ce moment là mon empathie prenais le dessus sur mes fantasmes).

Surtout que les psy désignés par les juges et qui donc travaillent en collaboration avec la police, je ne suis pas sûrs qu'ils sachent bien être objectifs et bien cerner les cas des pédophiles et des pédosexuels qu'ils doivent évaluer. Les cas qu'ils doivent évaluer sont toujours des cas judiciaires.

100% d'accord.

Mouais, la religion c'est bien quand il s'agit de vouloir rester optimiste et de voir les choses de manière positive quand on pense à des choses du style "dieu nous aime, Jesus veut nous sauver, etc..." La religion peut être utile aussi pour se trouver des réponses à des questions dont on ne peut pas avoir les réponses, mais attention à ce que cela ne devienne pas un moyen de s'inventer une réalité alternative et faussée. Car fuir la réalité n'est pas une bonne chose, car on risque par la suite d'y être confrontée, et si on a passé notre temps à la fuir, on ne saura pas y faire face et nos peurs, nos angoisses et nos doutes ressurgissent alors pouvant provoquer un nouvel état dépressif (je ne dis pas que c'est votre cas à vous, je parle objectivement).


La religion et surtout la méditation qui vas avec m'aide à aller dans ce qui est vertueux.

C'est à dire vous vous êtes projeté sur des enfants et avez développé une forme de pédophilie suite à un trauma. En psychanalyse, il s'agit en quelque sorte de ce qu'on appelle un processus de transfert.

En fait je me suis mal exprimé, j'ai fait un transfère comme vous dite (mais si je le sait, j'ai toujours du mal à l'expliquer à quelqu'un).

Je suis d'accord si ce n'est qu'il y a de nombreux pédophiles qui refuseront, soit tout simplement parce qu'ils n'en ont pas besoin, car ils arrivent à vivre avec leurs pédophilie sans faire de mal. Et surtout, il y a de nombreux pédophiles actifs qui considèrent que les rapports pédosexuels où l'enfant donne son consentement ne sont pas nocifs pour ces derniers. Certains considèrent même que c'est bénéfiques pour eux. Ceux là, inutile de leur dire d'appeler l'ange bleu ou une autre personne, ils s'autopersuadent de ce qui leur arrange et estiment qu'ils n'ont pas à se faire aider à ne pas passer à l'acte et qu'ils ne font rien de mal et que c'est à la société de se remettre en question et de légaliser les rapports pédosexuels (Comme l'écrivain Tony Duvert).

Je ne dit pas qu'il faut aider tous les pédophiles, je ne dit pas que tous voudrons être aidé, je dit qu'il faut aider ceux qui ce trouve entre ces 2 cas.

Attention à ne pas généraliser votre cas.

Je ne généralise pas mon cas, en revanche je fait parti de ceux qui pense que tous le monde peut changer à conditions de le vouloir et d'en prendre le temps, je me trompe peut-être mais c'est ce que je pense.

En conclusion : Sachez que je n'ai quasiment jamais eu de fantasmes sexuelles sur des enfants réel (sauf 2 fois). Je sait que les enfants que j'ai vu dans les fichiers pédopornographique était réels mais ce que je veut dire là c'est que je n'avais pas de pulsions en voyant un enfant physiquement en face de moi (sauf 2 fois).

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum