Bonjour,
Je vais vous livrer, ici mon témoignage, il s'agit d'un texte que j'avais écrit pour une association. Ce témoignage est là pour expliquer ce qui c'est passé dans ma vie et pour aider si possible. Ce témoignage ne vaut que ce qu'il vaut, il ne doit pas être prit pour parole d"évangile.
A travers ces pages, je vais vous expliquer ma vie, comment j’en suis arrivé à devenir un pédophile abstinent, comment j’ai connu l’association l’Ange Bleu (et dire comment elle m’a aidée et comment elle m’aide encore), comment certaines personnes m’ont aidées, comment la société française ne m’as pas 0aidée, comment je l’ai vécu et aussi vous expliquer combien ma vie a évoluée depuis.
I) Mon enfance :
Je suis né en 1982, j’ai passé la majeur parti de mon enfance (depuis l’age de 3 ans) et toute ma vie d’adulte (jusqu’à aujourd’hui) en Haute-garonne.
Je suis né dans une famille aimante, je suis le premier enfant et ma naissance était voulu (ma mère a même fait 2 fausses couches avant que je naisse), j’ai eu une petite sœur à l’age de 5ans. Je n’ai pas vraiment de souvenir de ma petite enfance (de 0 à 3 ans), cependant je sais (par divers témoignages) que mes parents m’ont bien éduqué et bien traité depuis ma naissance, mon père et ma mère m’ont toujours aimé et ont toujours étés là pour moi. Ma mère étant éducatrice de jeunes enfants j’ai passé toutes mes « journées crèche » avec elle (j’étais dans son service) et je n’ai pas souffert d’une quelconque maltraitance durant ces années, de plus dés qu’il pouvait, mon père venait me chercher et s’occupait de moi, parfois s’était mon oncle paternel ou mes grands-parents paternel (je n’avais donc ni nounou, ni baby-sitter).
Lorsque je suis rentré à l’école maternelle, ma première année c’est bien passé, mais pas la 2ème. Quand je suis entrée en moyenne section de maternelle, je suis tombé sur une institutrice qui (je l’ai su à l’age adulte) n’aimait pas les petits garçons et qui n’aimait pas non plus qu’on ne fasse pas exactement comme elle le voulait. Du coup, vu que personnellement je suis un garçon et qu’en plus à 4 ans je n’avais pas encore acquis totalement la connaissance de mon corps, il m’arrivait souvent de faire des dessins « inachevé » (par exemple faire une main sans pouce ou encore avec des doigts crochus par exemple), ce qui me valait de me faire engueuler, de l’entendre me dire que mon dessin étai nul (dire ça à un enfant de 4 ans, c’est horrible) et me voir déchirer mon dessin. Vu que cela arrivait quasiment tous les jours, j’ai fini par haïr l’école et par ne plus vouloir dessiner (pourtant, il paraît que j’avais un bon coup de crayon). Bien sûr mes parents n’ont rien pu faire, l’institutrice refusait tout rendez-vous, le seul qu’ils ont pu avoir avec elle, ce fût dans le bureau de la directrice et l’institutrice n’as pas dit un mot (en regardant le mur derrière elle pendant tout « l’entretien »). Bien sur la directrice et l’éducation nationale n’ont rien fait.
Ce que j’ai vécu cette année là, par cette « maîtresse compensatrice »( selon les dires de mon thérapeute actuel) est purement et simplement de la maltraitance psychologique. Cette maltraitance auras créé chez moi une fixation traumatique qui auras un rôle majeur dans le developement de mes fantasmes pédophiliques à l’adolescence (je vous expliquerai ceci plus tard). Cette maltraitance, fut telle, que plusieurs année plus tard, alors que mon père était malade du cancer (en 2003), je l’ai accompagné à sa chimiothérapie (il avait pris un VSL avec une société d’ambulance, et je me trouvait à l’arrière du véhicule). Il discutait avec l’ambulancière qui avait un enfant en âge d’aller à la maternelle, quand il a raconté mon calvaire, je lui ai demandé si l’institutrice ne s’appelé pas N….. , et si elle n’était pas rousse, il m’as dit que oui. J’avais gardé se souvenir d’elle avec un sentiment que cette personne était malsaine.
Ma peur de l’école était telle que mes parents ont dû se résigner à me scolariser dans une école, privée (au primaire), aux techniques d’enseignement différentes de celle de l’éducation nationale. Ce fût salvateur car j’ai, petit à petit, repris goût à l’école et j’ai appris à aimer la connaissance (c’est d’ailleurs toujours le cas, j’adore apprendre).
Plus tard vers 6 ou 7 ans, mes parents ont découvert, avec notre médecin de famille, que mes testicules n’avait pas migrés totalement (on parle alors de : cryptorchidie), il as fallut m’opérer, j’ai eu 3 opération entre 7 et 8 ans : une pour le premier testicule, une pour le deuxième testicule et la troisième pour finalement me retirer du deuxième testicule (car la deuxième opération n’avait pas totalement marché et mon testicules avait nécrosé). A l’époque quand on me demandais si cela ne me gênais pas, je répondais non, a vrais dire je m’en foutais de ce testicule. Par contre ce qui était difficile pour moi, c’était d’affronter les regard étonné de mes camarade de classe à la piscine ou de mes coéquipier au football, qui voyait mes deux belles cicatrices au niveau de mon sexe mais ce qui était encore plus difficile, c’était de leurs expliquer pourquoi (j’ai du faire ça tout le long de ma vie scolaire de l’école primaire au collège).
En fait ces opération avec la perte d’un de mes testicules, auras aussi un impacte non négligeable sur ma sexualité, que je vous expliquerai plus tard.
II) Mon adolescence :
Lorsque je suis entré au collège ce fut des années dures pour moi. Ce fût dur car j’étais un enfant plutôt timide et qui ne répondait pas aux agression, je me laissais faire sans répondre, autant dire que beaucoup de mes camarade en ont profité. De plus au collège, plus je grandissait, plus je préférai passer les récréations avec des gens plus jeunes que moi garçon ou fille (par exemple quand j’étais en 3ème, j’étais tout le temps avec des 6ème), les garçons et les filles de mon ages ne m’attirait pas, même pour jouer avec eux. Je n’ai pas eu de relation amoureuse durant mes années collèges.
Sexuellement et fantasmagoriquement je me suis cherché un peu, jusqu’en 1996. Cette année là il eu un événement qui eu un impacte important dans ma vie (bien sur je ne m’en suis pas aperçu tout de suite) : ce fût l’affaire Dutroux. Cette affaire a eu une répercussion particulière chez moi : d’un côté j’étais écœuré par le fait qu’il ai enlevé, violé et tué plusieurs enfants, mais d’un autre côté je me suis rendu compte que certaine personne pouvait avoir des attirances sexuelles sur des enfants et cette attirance, au lieu de m’écœuré, m’as fasciné. Après cette affaire, j’ai régulièrement lu des articles de presse, dans les pages faits divers, ou regardé des documentaires, qui parlait de pédophilie, de viol sur mineur ou d’inceste (à l’époque je ne faisait pas la différence). Petit à petit, je me suis mis à penser ce que cela ferait (non pas comme victime, mais comme auteur des faits), bien sûr à l’époque je trouvais ça normale. Voilà comment « ma pédophilie » a commencé.
Un jour, en plein mois d’Août (je ne sait pas si c’était en 1996 ou en 1997), j’ai reçu une carte postale d’une amie, sur laquelle il y avait la photo d’un petit bébé roux (ceci aussi est un élément important dans ma pédophilie, je vous expliquerai aussi pourquoi), il souriait. Ce jour là j’ai voulu voir ce que cela faisait d’imaginer avoir une relation sexuelle avec un enfant, je me suis masturbé en regardant la photo et j’ai pris beaucoup de plaisir. Par la suite, j’ai continuer en me masturbant sur les pages enfants des catalogue de mode ou en achetant des magazines pour parents, et plus l’enfant était jeune et plus cela me plaisait (fille comme garçon car les deux me plaisait). J’ai continué comme ça jusqu'à mon entrée au Lycée.
Avec mon entrée en seconde, mes parents m’ont offert un ordinateur avec un accès à internet. Du coup j’ai fait comme beaucoup de lycéen, j’ai cherché de la pornographie. La pornographie légale ne me procurais pas de plaisir, a vrais dire, d’un point de vu sexuelle, tout les attributs d’une femme adulte me rebutait. J’ai donc commencé à chercher de la pédopornographie, mais je n’en ai pas trouvé tout de suite, par contre je suis tombé sur énormément de photo d’enfants habillés (photo légale) mis en ligne par leurs parents. Ensuite en cherchant toujours, je suis tombé sur des sites en anglais et aussi en français ou des personnes pouvait écrire de histoires pédopornographique (c’est légale mais je trouve ça très pervers) ; Ensuite je suis tombé sur des sites proposant des photos d’enfants de plus de moins en moins habillé puis tout nus et un jour je suis tombé sur un site pédopornographique, j’avais 16 ans, je savait que c’était illégale mais tant que je ne payait pas ou ne commanditait pas se que je voyait, je me disait que ce n’était pas si grave (en fait ça me donnais bonne conscience). Ensuite je suis tombé sur de plus en plus de sites pédopornographiques (tout en respectant ma règle de ne rien payé, ni commandité) et en quelque temps je suis devenue accroc à ça.
Parallèlement, ma vie sentimentale n’as pas évolué en seconde, ni en 1ère (c’et à dire elle était nulle). En y repensant je sait maintenant, que certaine filles de mon âge m’intriguait, je les trouvait gentille et belle, mais j’étais tellement sûr que sexuellement je n’étais pas intéressé par les femmes que je n’ai pas essayé, en fait je n’avait pas compris que les fantasmes et la réalité était 2 choses différentes. De plus j’étais incapable de dire ce que je ressentais pour ces femmes, ces émotions était étrange pour moi.
En terminale, j’ai eu une aventure avec une fille que je connaissais depuis la seconde, elle as demandé à sa copine de me demander si je voulais sortir avec elle, j’ai réfléchit et dit oui. Je voulais quand même essayé et j’aimais bien cette fille. Cette relation a duré plusieurs mois mais dés qu’on a parlé de pénétration, j’ai commencé à douter de mon amour pour elle et j’ai mis fin à notre relation. Cette histoires m’as convaincus pendant les 9 ans qui ont suivit que je n’était pas fait pour avoir une sexualité avec une femme adulte.
A vrais dire ma vie à l’époque tournais autour de 4 pilier : mes fantasmes, ma famille, les études et le rugby (que j’ai intégré en 2nd), c’était les fondations de ma vie.
III) Mon début de vie d’adulte (jusqu’en novembre 2009) :
Après le lycée, je suis rentré en faculté de droit, mais après avoir redoublé ma 1ère année, j’ai compris que je n’irais pas plus loin. Puis un soir j’ai fait un petit récapitulatif de ma vie : professionnellement j’allais chercher du travail puis passer les concours de la police nationale (car c’était mon souhait), sexuellement, vu que j’étais sûr de ne pas pouvoir vivre une vie sentimentale avec une femme, je me suis vu dans un premier temps outre passer « ma règle » concernant les sites pédopornographique et un jour payer pour rentré dans ces sites (en payant un droit d’entrée) et dans un deuxième temps passer à l’acte (agresser un enfant). Là j’ai eu très peur et je me suis dit que je devait faire quelque chose : Seulement que faire ? me tourner vers l’état ? Il n’y a aucun service d’état prévu pour une personne ayant des fantasmes pédophiliques mais n’étant pas passer à l’acte. Aller voir un thérapeute? oui mais lequel, comment savoir si il ne vas pas me prendre pour un Marc Dutroux en puissance ? Alors j’ai décidé de me tourner vers le monde associatif, je suis allé sur Internet et j’ai trouvé plusieurs associations, une seule association prétendais pouvoir aider les personnes comme moi : l’association l’ange bleu, cependant je n’avais jamais entendu parler d’elle (on devait être fin 2003 ou début 2004) et j’avais peur que cela soit une sorte de secte, j’ai donc choisit une autre association (c’était risqué mais j’en acceptais les risques), je leur ai envoyé une lettre accompagné d’un chèque (pour me donner bonne conscience), quelques jour plus tard j’ai reçu un coup de téléphone de cette association qui ce disait incompétente pour m’aider mais qu’il essayerais de trouver quelqu’un qui puisse m’aider et quelques jours plus tard j’ai reçu un coup de téléphone de mme latifa Bennari, présidente de l’association l’ange bleu.
Latifa m’as posée quelques questions puis ensuite, ce qu’elle m’as dit m’as beaucoup réconforté : non, je ne suit pas forcément un violeur en puissance. Quel soulagement pour moi. Elle m’as envoyé ensuite un exemplaire de son premier livre, il fût très instructif, j’y ai lu plusieurs histoires ayant des ressemblance à la mienne. Mais sa plus grande aide fût de m’écouter sans me juger et de m’assurer son soutien. La seul chose qui manquais à son aide c’était la proximité, moi à Toulouse et son seul bureau est à Paris. Je pense que son aide pour moi aurait été plus grande si j’avais pu la voir en face ou voir quelqu’un qu’elle aurait formé.
Son aide à ce moment là m’as permis de voir mon avenir un peu plus rose, cependant je n’étais pas prêt à arrêter la pédopornographie. Par la suite les pages d’accueil de ses satané sites ne me suffisait plus et j’ai découvert le Peer to peer et là se fut la décente dans les enfers de l perversité, de centaines de milliers de photos et de vidéo, disponible gratuitement et en quelques cliques, je suis devenu accroc en quelques jour, tout les matins j’allumais l’ordinateur pour déclencher les téléchargements et tous les soirs la dernière chose que je faisait c’était de vérifier si il y avait des téléchargements de fini. J’avait besoin de ça et je ne m’en rendais pas compte. Je stressait à chaque fois que ma mère voulait utiliser l’ordinateur, je stressait à chaque fois que j’entendais que la police avait fait des décentes chez des pédopornographes et bien sûr, même moi qui était attiré par la pédopornographie, j’ai aussi vu des choses qui m’ont écœuré. Bref je m’en rendais malade mais je ne m’en rendais pas compte. En 2006 j’ai commencé une thérapie avec un psychanalyste.
Parallèlement à ça j’ai trouvé différent travail dans la sécurité privé, jusqu’en 2007. puis en 2007 j’ai intégré l’école de la police nationale pour devenir ADS (Adjoint De Sécurité, les emplois jeunes de la police). Par la suite j’ai intégrés différent commissariat sur Toulouse jusqu’en novembre 2009 (vous allez savoir pourquoi).
Pour ce qui est de ma vie amoureuse, je n’ai eu aucune aventure depuis le lycée. J’était persuadé que la vie sentimentale avec une femme n’était pas pour moi. Cependant, en octobre 2009, j’ai rencontré une fille, présentée par des amis commun. Mon ami m’as dit qu’elle semblait m’apprécier, alors j’ai pris sur moi de l’appeler et on est devenue ami tout de suite, cette amie, appelons la Amandine.
Bref, ma vie tournais autour de 4 pilier : ma famille, le rugby (où j’avais la plus part de mes « amis », et c’est avec eux que je faisait la plus part de mes sortie), mon métier (que j’aimais beaucoup) et pour finir mes fantasmes. Voilà comment était ma vie jusqu’en novembre 2009 !
IV) Novembre 2009 :
Le lundi 23 novembre 2009, je me suis rendu à la gendarmerie nationale, suite à une convocation de leurs part. Là il m’ont dit que j’étais placé en garde à vue pour captation, détention et diffusion d’images pedopornographique, ils m’ont demandé ce que j’en pensais, j’ai répondu que j’avouais, ensuite il yy a eu la perquisition, les audition, l’entretient avec un psychiatre, etc… . Les gendarmes ce sont montré très professionnel et assez gentils avec moi, mais quand ils ont su que j’étais policiers, ils ont été obligé de contacter mes supérieur pour voir si par hasard j’avais pas utilisé l’ordinateur au travail pour continuer mes téléchargements. Du coup le mardi après-midi j’ai fini au commissariat central à la brigade des mineurs (histoire de laver le linge sale en famille, j’étais policier alors il fallait que mon dossier finisse à la police nationale, je ne le voulais pas), j’ai répété tout ce que j’avait dit aux gendarmes. Le mercredi matin j’ai fini dans le bureau du juge d’instruction. J’en suis sorti avec un contrôle judiciaire qui disait ceci :
je ne pouvait pas travailler avec les enfants.
J’avais obligation de justifier, tous les mois, un suivit psychiatrique (car le juge estimait qu’un psychanalyste n’était pas suffisant).
Une interdiction de quitter le territoire nationale.
Une obligation d’aller à la gendarmerie tout les 15 jours pour pointer.
Du coup j’ai appelé plusieurs psychiatres qui m’ont tous dit qu’ils ne me ferais pas une 2ème thérapie, car j’avais déjà un psychanalyste ; Du coup j’en ai pris un, qui m’as dit que ma thérapie je la ferait avec mon psychanalyste, mais qu’il serai là pour faire le rapport mensuelle et pour me donner des médicament si j’en avait besoin.
Le lendemain de ma fin de garde à vue, j’ai été convoqué par mon employeur (la police nationale), j’ai reçu une mise à pied de deux mois, suivit ensuite d’un licenciement (ce fût dur mais je m’y attendais). Mon supérieur hiérarchique m’as dit que ce n’étai pas le plus important, car le plus important c’était que je me soigne!!! (c’est tellement plus facile de ce « soigner » avec une baisse d’argent). Ce jour là un ami m’as appelé pour savoir si c’était de moi qu’on parlais dans « la dépêche du midi » (journal très connu en région Toulousaine), il était lui aussi policier (c’es toujours un ami et il est toujours policiers). Sur l’article il y était dit mon grade, mon lieu de travail et ce qui m’était reproché (Bravo pour le secret professionnel). Mon ami savait déjà que c’était moi, car c’était ses collègue, qui m’avait conduit du commissariat central, au palais de justice (pour le juge d’instruction).
Entre temps j’avais repris contact avec l’association l’ange bleu qui m’apporte tout son soutien et qui m’as écouté ans jugement et avec plein de compassion. Ma famille m’as apporté tout son soutient et son amour (heureusement qu’ils on été là).
Quelques jours plus tard c’est mon amie (celle que je prénomme Amandine), qui l’as appris et pas par moi (c’est le l’ami policier qui l’as dit à sa copine, qui elle même l’as dit à Amandine), ça première réaction fût de me dire qu’elle ne voulait plus me voir. Puis ensuite elle m’as rappelé et on as discuté longuement, je lui ai parlé de ma thérapie, du fait que je n’ai pas agressé d’enfant, de l’association l’ange bleu, bref elle as accepté de me revoir et de me donner une chance. Je lui ai donné le livre de Latifa Bennari ainsi que son téléphone. Ce fût salvateur, car elle a compris beaucoup de chose grâce au livre et aux nombreux appels téléphonique qu’elle et sa mère ont eu avec Mme Bennari.
2 semaines après ma garde à vue alors que je m’apprêtais faire un entraînement de rugby, j’ai vu débarquer mes 4 entraîneurs de rugby, qui m’ont dit qu’ils était au courant pour ma garde à vue et qu’après en avoir discuté avec le président du club, je n’était plus le bien venu. Les motifs avancés étaient :
Il y as des enfants qui viennent nous voir lors des matches (comme si j’allais d’un seul coup vouloir violer un enfant et en plus devant tous le monde).
Il y avait une école de rugby (ce qui représente la formation rugbystique des enfants), sauf que je ne m’occupais pas de l’école de rugby.
J’ai tout de suite compris qu’ils avait déjà pris leurs décisions et qu’il n’y avait pas à discuter, ils avait peur que je violente un enfant (le plus comique c’est que pendant des années on m’as reproché de ne pas être assez agressif), mais là aussi j’ai eu le droit la petite phrase : « ce n’est pas grave ,le plus important c’est que tu te soigne » . J suis rentré chez moi et j’ai beaucoup pleuré, ce fût un coup très dur car j’aimais beaucoup le rugby et mes coéquipiers.
Je fait un petit point sur la fameuse petite phrase que j’ai entendu au commissariat et au rugby : Si l’on veut vraiment qu’une personne « se soigne » ou suive une thérapie quelconque, il sera beaucoup plus difficile pour lui de le faire si il perd plein d’amis et si il a des problèmes d’argent. Moi si j’ai pu m’en sortir c’est grâce à ma famille, mes amis, Amandine, Latifa et mes psys.
V) Ma vie ensuite :
Bref, ma vie en décembre 2009 ressemblais à un champs de ruine : sur les 4 piliers sur les quels était reposé ma vie (pédopornographie, travail, rugby et famille), la gendarmerie a tapé sur le premier et dans sa chute il as entraîné les 2 pilier suivent. Seul le pilier famille est resté debout (heureusement, car dans le cas contraire j’aurais fait une grosse dépression nerveuse). J’ai dû, donc, reconstruire ma vie.
Professionnellement, j’ai attendu mon licenciement, ensuite j’ai pris un peu de repos. En 2010 j’ai cherché quel métier je pouvait faire (entre ce que je voulais faire et ce que j’étais autorisé de faire) et du coup j’ai passé un diplôme pour devenir ambulancier, que j’ai obtenue en 2011 et depuis je travail comme ambulancier.
Fin 2009, Amandine, après avoir lue le livre de Latifa, m’as avoué qu’elle avait des sentiments pour moi. Seulement moi, j’étais incapable de dire ce que je ressentais pour elle, je ne pouvais pas le dire car j’étais incapable de le savoir moi même. Alors pendant plusieurs mois j’ai répondu que je ne pouvait pas lui dire que je l’aimais, du moins pas comme une petite copine. Je ressentais quelques choses de très fort pour elle mais quoi? Je n’en savait rien. Mon incertitude, a faillit faire casser mon couple (qui n’existait pas encore).
Un jour d’août 2010 j’ai fini par arrêter de me poser des questions et j’ai dit à ma copine que je l’aimais, depuis je suis toujours avec elle, et je suis heureux. D’un point de vue sexuelle, tout n’est pas encore au point pour moi mais j’avance et je suis satisfait de mes progrès. Au jour où j vous écrit ces lignes, je cherche un appartement avec elle pour mi-avril.
En ce qui concerne la justice :
J’ai bien sur respecté mes obligations.
En février 2010 j’ai eu une expertise psychologique qui en conclusion me décrit comme : ayant une immaturité affective, ayant une difficulté à identifier et à exprimer mes émotions (c’étais vrais), « luttant contre des pulsions homosexuelles très clairement établies de façon sous-jacente » (très clairement établies seulement par elle car mon psychanalyste, mon psychiatre, mon actuel thérapeute son tous d’accord pour dire que c’est faux), bien sur elle me décrit comme ceci « le risque de passage à l’acte doit être sérieusement envisagé » (là encore tous mes thérapeute ne sont pas d’accord avec elle, idem pour Latifa). J’ai reçu sa conclusion en février 2011.
En Mars 2011 : 2ème expertise : Elle dit que je suis très investie dans ma thérapie.
J’ai été jugé en Mars 2012 : j’ai été très bien défendu p mon avocat (qui c’est aidé du rapport d’expertise effectué par mon dernier thérapeute mr Célébrin). J’ai été condamné à 5 années de suivit socio-judiciaire. Je n’ai pas fait appel, ni le procureur.
Quelques mois plus tard j’ai été convoqué par le juge d’application des peines, ce dernier m’as dit que je devrais voir un contrôleur judiciaire du SPIP (Service Pénitencier d’Insertion et de Probation), et aussi un médecin coordonnateur.
Le médecin coordonnateur est là pour voir comment j’évolue et faire un rapport au juge (j’aimerai bien savoir comment il peut faire un travail fiable en me voyant 1heure tout les 3 ou 4 mois !!!)
Le contrôleur du SPIP, lui est là pour voir si je me conforme à mes obligations judiciaires, si j’ai du travail et « m’aider » dans mes recherches professionnel (je lui ai répondu que c’était en 2010 que j’aurais eu besoin d’une personne comme elle).
En ce qui concerne ma thérapie j’ai aussi beaucoup évolué (je vous en dirais plus au paragraphe prochain). Je me suis posé beaucoup de questions et j’ai trouvé beaucoup de réponses dont certaine dans la spiritualité (je suis de croyance Bouddhiste).
Bref, j’ai reconstruit ma vie : un travail que j’adore, une copine que j’aime, ma famille toujours présente et une spiritualité forte.
Si j’ai pu reconstruire ma vie c’est, certes, parce que je l’ai voulu, mais c’est aussi grâce à ma famille, ma copine, certain de mes amis, mes thérapeutes et grâce à l‘n Bleu et plus particulièrement Latifa Bennari.
VI) Pour quelle raison suis-je devenu un pédophile abstinent :
En novembre 2011, Latifa Bennari m’as mis en relation avec Mr Célébrin Alain (consultant et thérapeute en psychocriminologie). Il m’as toujours bien reçu. En mars 2012 il a réalisé un rapport d’expertise de ma personnalité (celui dont mon avocat c’est servit). Cette expertise dit ceci :
A mes 2ans mon père c’est absenté pendant 6mois et son caractère colérique m’aurais stressé.
A 4 ans j’ai fait la connaissance de cette institutrice qui m’as fait tant de mal (voir paragraphe I). Mon thérapeute écrit alors que cette expérience m’as psychologiquement traumatisé a telle point que j’ai détesté l’école pendant 2 ou 3 ans, j’ai eu des trouble de l’expression écrite et des lenteurs dans l’apprentissage.
Plus tard j’ai eu les opérations des testicules (voir paragraphe I), qui vont constituer un traumatisme psycho-somatique.
A partir de 13 ou 14 ans j’ai commencé à me masturber sur des photos (puis plus tard des vidéos) d’enfants entre 0 et 6/7 ans (désolé pour ce détail). Selon mon psy (et je suis d’accord avec lui) j’ai développé une forme de syndrome de Stockholm : je me suis mis dans la peau de l’agresseur pour annihiler tout le mal que l’on m’as fait enfant, en e masturbant devant des photos (puis des vidéos) d’enfants qui ne me servait (les enfants) qu’a me représenter moi même (en pensant me faie du bien). J’ai développé des pulsions auto-agressive (en fait je me faisait du mal sans le savoir) car ces vision de photos et vidéos pédopornographiques m’ont fait beaucoup de mal adulte.
Cette expertise met donc en évidence que la seul personne a qui je pouvais faire du mal, c’est moi.
VII) Conclusion :
Si la justice m’as permis de mettre un coup d’arrêt, ce n’est pas elle qui m’as aidé à m’en sortir, ce n’est pas non plus le suivit socio-judiciaire. Ce n’est pas non plus de me faire virer de mon travail ni du rugby, ce n’est pas non plus la haine que j’ai pu voir chez certain.
Ce qui m’as aidé c’est le soutient de ma famille, de certains de mes amis et du soutient d’Amandine. Ce qui m’as aidé aussi c’est l’écoute, le soutient morale de mes thérapeutes. Et enfin ce qui m’as aidé c’est l’écoute et le soutient morale de Latifa Bennari et des différents écoutants de l’association l’ange Bleu.
Ce que je veut dire ici c’est que si on veut faire baisser les agressions sexuelles sur les enfants, il ne faut pas isolé les personnes ayant des fantasmes pédophile, ni les insulter ou les violenter, c’est la meilleurs façon de les faire passer à l’acte. Non au contraire, il faut l’écouter, l’aider et l’orienté vers l’association l’ange bleu. Sur le site de l’association, il y a aussi le nom de plein d’associés qui pourront aider les pédophiles. Pour les Toulousains, je leurs conseils de prendre aussi contacte avec Mr Célébrin, ou avec moi même (si Latifa Bennari est d’accord). Si vous ne le faites pas pour la personne (ou pour vous si c’est le cas), faites le pour les enfants. Quand aux pouvoirs publiques, qu’attendez vous pour vous associer avec l’association l’ange bleu?
Quand aux pédophiles, sachez que rien n’et figé dans la vie.
Je vais vous livrer, ici mon témoignage, il s'agit d'un texte que j'avais écrit pour une association. Ce témoignage est là pour expliquer ce qui c'est passé dans ma vie et pour aider si possible. Ce témoignage ne vaut que ce qu'il vaut, il ne doit pas être prit pour parole d"évangile.
A travers ces pages, je vais vous expliquer ma vie, comment j’en suis arrivé à devenir un pédophile abstinent, comment j’ai connu l’association l’Ange Bleu (et dire comment elle m’a aidée et comment elle m’aide encore), comment certaines personnes m’ont aidées, comment la société française ne m’as pas 0aidée, comment je l’ai vécu et aussi vous expliquer combien ma vie a évoluée depuis.
I) Mon enfance :
Je suis né en 1982, j’ai passé la majeur parti de mon enfance (depuis l’age de 3 ans) et toute ma vie d’adulte (jusqu’à aujourd’hui) en Haute-garonne.
Je suis né dans une famille aimante, je suis le premier enfant et ma naissance était voulu (ma mère a même fait 2 fausses couches avant que je naisse), j’ai eu une petite sœur à l’age de 5ans. Je n’ai pas vraiment de souvenir de ma petite enfance (de 0 à 3 ans), cependant je sais (par divers témoignages) que mes parents m’ont bien éduqué et bien traité depuis ma naissance, mon père et ma mère m’ont toujours aimé et ont toujours étés là pour moi. Ma mère étant éducatrice de jeunes enfants j’ai passé toutes mes « journées crèche » avec elle (j’étais dans son service) et je n’ai pas souffert d’une quelconque maltraitance durant ces années, de plus dés qu’il pouvait, mon père venait me chercher et s’occupait de moi, parfois s’était mon oncle paternel ou mes grands-parents paternel (je n’avais donc ni nounou, ni baby-sitter).
Lorsque je suis rentré à l’école maternelle, ma première année c’est bien passé, mais pas la 2ème. Quand je suis entrée en moyenne section de maternelle, je suis tombé sur une institutrice qui (je l’ai su à l’age adulte) n’aimait pas les petits garçons et qui n’aimait pas non plus qu’on ne fasse pas exactement comme elle le voulait. Du coup, vu que personnellement je suis un garçon et qu’en plus à 4 ans je n’avais pas encore acquis totalement la connaissance de mon corps, il m’arrivait souvent de faire des dessins « inachevé » (par exemple faire une main sans pouce ou encore avec des doigts crochus par exemple), ce qui me valait de me faire engueuler, de l’entendre me dire que mon dessin étai nul (dire ça à un enfant de 4 ans, c’est horrible) et me voir déchirer mon dessin. Vu que cela arrivait quasiment tous les jours, j’ai fini par haïr l’école et par ne plus vouloir dessiner (pourtant, il paraît que j’avais un bon coup de crayon). Bien sûr mes parents n’ont rien pu faire, l’institutrice refusait tout rendez-vous, le seul qu’ils ont pu avoir avec elle, ce fût dans le bureau de la directrice et l’institutrice n’as pas dit un mot (en regardant le mur derrière elle pendant tout « l’entretien »). Bien sur la directrice et l’éducation nationale n’ont rien fait.
Ce que j’ai vécu cette année là, par cette « maîtresse compensatrice »( selon les dires de mon thérapeute actuel) est purement et simplement de la maltraitance psychologique. Cette maltraitance auras créé chez moi une fixation traumatique qui auras un rôle majeur dans le developement de mes fantasmes pédophiliques à l’adolescence (je vous expliquerai ceci plus tard). Cette maltraitance, fut telle, que plusieurs année plus tard, alors que mon père était malade du cancer (en 2003), je l’ai accompagné à sa chimiothérapie (il avait pris un VSL avec une société d’ambulance, et je me trouvait à l’arrière du véhicule). Il discutait avec l’ambulancière qui avait un enfant en âge d’aller à la maternelle, quand il a raconté mon calvaire, je lui ai demandé si l’institutrice ne s’appelé pas N….. , et si elle n’était pas rousse, il m’as dit que oui. J’avais gardé se souvenir d’elle avec un sentiment que cette personne était malsaine.
Ma peur de l’école était telle que mes parents ont dû se résigner à me scolariser dans une école, privée (au primaire), aux techniques d’enseignement différentes de celle de l’éducation nationale. Ce fût salvateur car j’ai, petit à petit, repris goût à l’école et j’ai appris à aimer la connaissance (c’est d’ailleurs toujours le cas, j’adore apprendre).
Plus tard vers 6 ou 7 ans, mes parents ont découvert, avec notre médecin de famille, que mes testicules n’avait pas migrés totalement (on parle alors de : cryptorchidie), il as fallut m’opérer, j’ai eu 3 opération entre 7 et 8 ans : une pour le premier testicule, une pour le deuxième testicule et la troisième pour finalement me retirer du deuxième testicule (car la deuxième opération n’avait pas totalement marché et mon testicules avait nécrosé). A l’époque quand on me demandais si cela ne me gênais pas, je répondais non, a vrais dire je m’en foutais de ce testicule. Par contre ce qui était difficile pour moi, c’était d’affronter les regard étonné de mes camarade de classe à la piscine ou de mes coéquipier au football, qui voyait mes deux belles cicatrices au niveau de mon sexe mais ce qui était encore plus difficile, c’était de leurs expliquer pourquoi (j’ai du faire ça tout le long de ma vie scolaire de l’école primaire au collège).
En fait ces opération avec la perte d’un de mes testicules, auras aussi un impacte non négligeable sur ma sexualité, que je vous expliquerai plus tard.
II) Mon adolescence :
Lorsque je suis entré au collège ce fut des années dures pour moi. Ce fût dur car j’étais un enfant plutôt timide et qui ne répondait pas aux agression, je me laissais faire sans répondre, autant dire que beaucoup de mes camarade en ont profité. De plus au collège, plus je grandissait, plus je préférai passer les récréations avec des gens plus jeunes que moi garçon ou fille (par exemple quand j’étais en 3ème, j’étais tout le temps avec des 6ème), les garçons et les filles de mon ages ne m’attirait pas, même pour jouer avec eux. Je n’ai pas eu de relation amoureuse durant mes années collèges.
Sexuellement et fantasmagoriquement je me suis cherché un peu, jusqu’en 1996. Cette année là il eu un événement qui eu un impacte important dans ma vie (bien sur je ne m’en suis pas aperçu tout de suite) : ce fût l’affaire Dutroux. Cette affaire a eu une répercussion particulière chez moi : d’un côté j’étais écœuré par le fait qu’il ai enlevé, violé et tué plusieurs enfants, mais d’un autre côté je me suis rendu compte que certaine personne pouvait avoir des attirances sexuelles sur des enfants et cette attirance, au lieu de m’écœuré, m’as fasciné. Après cette affaire, j’ai régulièrement lu des articles de presse, dans les pages faits divers, ou regardé des documentaires, qui parlait de pédophilie, de viol sur mineur ou d’inceste (à l’époque je ne faisait pas la différence). Petit à petit, je me suis mis à penser ce que cela ferait (non pas comme victime, mais comme auteur des faits), bien sûr à l’époque je trouvais ça normale. Voilà comment « ma pédophilie » a commencé.
Un jour, en plein mois d’Août (je ne sait pas si c’était en 1996 ou en 1997), j’ai reçu une carte postale d’une amie, sur laquelle il y avait la photo d’un petit bébé roux (ceci aussi est un élément important dans ma pédophilie, je vous expliquerai aussi pourquoi), il souriait. Ce jour là j’ai voulu voir ce que cela faisait d’imaginer avoir une relation sexuelle avec un enfant, je me suis masturbé en regardant la photo et j’ai pris beaucoup de plaisir. Par la suite, j’ai continuer en me masturbant sur les pages enfants des catalogue de mode ou en achetant des magazines pour parents, et plus l’enfant était jeune et plus cela me plaisait (fille comme garçon car les deux me plaisait). J’ai continué comme ça jusqu'à mon entrée au Lycée.
Avec mon entrée en seconde, mes parents m’ont offert un ordinateur avec un accès à internet. Du coup j’ai fait comme beaucoup de lycéen, j’ai cherché de la pornographie. La pornographie légale ne me procurais pas de plaisir, a vrais dire, d’un point de vu sexuelle, tout les attributs d’une femme adulte me rebutait. J’ai donc commencé à chercher de la pédopornographie, mais je n’en ai pas trouvé tout de suite, par contre je suis tombé sur énormément de photo d’enfants habillés (photo légale) mis en ligne par leurs parents. Ensuite en cherchant toujours, je suis tombé sur des sites en anglais et aussi en français ou des personnes pouvait écrire de histoires pédopornographique (c’est légale mais je trouve ça très pervers) ; Ensuite je suis tombé sur des sites proposant des photos d’enfants de plus de moins en moins habillé puis tout nus et un jour je suis tombé sur un site pédopornographique, j’avais 16 ans, je savait que c’était illégale mais tant que je ne payait pas ou ne commanditait pas se que je voyait, je me disait que ce n’était pas si grave (en fait ça me donnais bonne conscience). Ensuite je suis tombé sur de plus en plus de sites pédopornographiques (tout en respectant ma règle de ne rien payé, ni commandité) et en quelque temps je suis devenue accroc à ça.
Parallèlement, ma vie sentimentale n’as pas évolué en seconde, ni en 1ère (c’et à dire elle était nulle). En y repensant je sait maintenant, que certaine filles de mon âge m’intriguait, je les trouvait gentille et belle, mais j’étais tellement sûr que sexuellement je n’étais pas intéressé par les femmes que je n’ai pas essayé, en fait je n’avait pas compris que les fantasmes et la réalité était 2 choses différentes. De plus j’étais incapable de dire ce que je ressentais pour ces femmes, ces émotions était étrange pour moi.
En terminale, j’ai eu une aventure avec une fille que je connaissais depuis la seconde, elle as demandé à sa copine de me demander si je voulais sortir avec elle, j’ai réfléchit et dit oui. Je voulais quand même essayé et j’aimais bien cette fille. Cette relation a duré plusieurs mois mais dés qu’on a parlé de pénétration, j’ai commencé à douter de mon amour pour elle et j’ai mis fin à notre relation. Cette histoires m’as convaincus pendant les 9 ans qui ont suivit que je n’était pas fait pour avoir une sexualité avec une femme adulte.
A vrais dire ma vie à l’époque tournais autour de 4 pilier : mes fantasmes, ma famille, les études et le rugby (que j’ai intégré en 2nd), c’était les fondations de ma vie.
III) Mon début de vie d’adulte (jusqu’en novembre 2009) :
Après le lycée, je suis rentré en faculté de droit, mais après avoir redoublé ma 1ère année, j’ai compris que je n’irais pas plus loin. Puis un soir j’ai fait un petit récapitulatif de ma vie : professionnellement j’allais chercher du travail puis passer les concours de la police nationale (car c’était mon souhait), sexuellement, vu que j’étais sûr de ne pas pouvoir vivre une vie sentimentale avec une femme, je me suis vu dans un premier temps outre passer « ma règle » concernant les sites pédopornographique et un jour payer pour rentré dans ces sites (en payant un droit d’entrée) et dans un deuxième temps passer à l’acte (agresser un enfant). Là j’ai eu très peur et je me suis dit que je devait faire quelque chose : Seulement que faire ? me tourner vers l’état ? Il n’y a aucun service d’état prévu pour une personne ayant des fantasmes pédophiliques mais n’étant pas passer à l’acte. Aller voir un thérapeute? oui mais lequel, comment savoir si il ne vas pas me prendre pour un Marc Dutroux en puissance ? Alors j’ai décidé de me tourner vers le monde associatif, je suis allé sur Internet et j’ai trouvé plusieurs associations, une seule association prétendais pouvoir aider les personnes comme moi : l’association l’ange bleu, cependant je n’avais jamais entendu parler d’elle (on devait être fin 2003 ou début 2004) et j’avais peur que cela soit une sorte de secte, j’ai donc choisit une autre association (c’était risqué mais j’en acceptais les risques), je leur ai envoyé une lettre accompagné d’un chèque (pour me donner bonne conscience), quelques jour plus tard j’ai reçu un coup de téléphone de cette association qui ce disait incompétente pour m’aider mais qu’il essayerais de trouver quelqu’un qui puisse m’aider et quelques jours plus tard j’ai reçu un coup de téléphone de mme latifa Bennari, présidente de l’association l’ange bleu.
Latifa m’as posée quelques questions puis ensuite, ce qu’elle m’as dit m’as beaucoup réconforté : non, je ne suit pas forcément un violeur en puissance. Quel soulagement pour moi. Elle m’as envoyé ensuite un exemplaire de son premier livre, il fût très instructif, j’y ai lu plusieurs histoires ayant des ressemblance à la mienne. Mais sa plus grande aide fût de m’écouter sans me juger et de m’assurer son soutien. La seul chose qui manquais à son aide c’était la proximité, moi à Toulouse et son seul bureau est à Paris. Je pense que son aide pour moi aurait été plus grande si j’avais pu la voir en face ou voir quelqu’un qu’elle aurait formé.
Son aide à ce moment là m’as permis de voir mon avenir un peu plus rose, cependant je n’étais pas prêt à arrêter la pédopornographie. Par la suite les pages d’accueil de ses satané sites ne me suffisait plus et j’ai découvert le Peer to peer et là se fut la décente dans les enfers de l perversité, de centaines de milliers de photos et de vidéo, disponible gratuitement et en quelques cliques, je suis devenu accroc en quelques jour, tout les matins j’allumais l’ordinateur pour déclencher les téléchargements et tous les soirs la dernière chose que je faisait c’était de vérifier si il y avait des téléchargements de fini. J’avait besoin de ça et je ne m’en rendais pas compte. Je stressait à chaque fois que ma mère voulait utiliser l’ordinateur, je stressait à chaque fois que j’entendais que la police avait fait des décentes chez des pédopornographes et bien sûr, même moi qui était attiré par la pédopornographie, j’ai aussi vu des choses qui m’ont écœuré. Bref je m’en rendais malade mais je ne m’en rendais pas compte. En 2006 j’ai commencé une thérapie avec un psychanalyste.
Parallèlement à ça j’ai trouvé différent travail dans la sécurité privé, jusqu’en 2007. puis en 2007 j’ai intégré l’école de la police nationale pour devenir ADS (Adjoint De Sécurité, les emplois jeunes de la police). Par la suite j’ai intégrés différent commissariat sur Toulouse jusqu’en novembre 2009 (vous allez savoir pourquoi).
Pour ce qui est de ma vie amoureuse, je n’ai eu aucune aventure depuis le lycée. J’était persuadé que la vie sentimentale avec une femme n’était pas pour moi. Cependant, en octobre 2009, j’ai rencontré une fille, présentée par des amis commun. Mon ami m’as dit qu’elle semblait m’apprécier, alors j’ai pris sur moi de l’appeler et on est devenue ami tout de suite, cette amie, appelons la Amandine.
Bref, ma vie tournais autour de 4 pilier : ma famille, le rugby (où j’avais la plus part de mes « amis », et c’est avec eux que je faisait la plus part de mes sortie), mon métier (que j’aimais beaucoup) et pour finir mes fantasmes. Voilà comment était ma vie jusqu’en novembre 2009 !
IV) Novembre 2009 :
Le lundi 23 novembre 2009, je me suis rendu à la gendarmerie nationale, suite à une convocation de leurs part. Là il m’ont dit que j’étais placé en garde à vue pour captation, détention et diffusion d’images pedopornographique, ils m’ont demandé ce que j’en pensais, j’ai répondu que j’avouais, ensuite il yy a eu la perquisition, les audition, l’entretient avec un psychiatre, etc… . Les gendarmes ce sont montré très professionnel et assez gentils avec moi, mais quand ils ont su que j’étais policiers, ils ont été obligé de contacter mes supérieur pour voir si par hasard j’avais pas utilisé l’ordinateur au travail pour continuer mes téléchargements. Du coup le mardi après-midi j’ai fini au commissariat central à la brigade des mineurs (histoire de laver le linge sale en famille, j’étais policier alors il fallait que mon dossier finisse à la police nationale, je ne le voulais pas), j’ai répété tout ce que j’avait dit aux gendarmes. Le mercredi matin j’ai fini dans le bureau du juge d’instruction. J’en suis sorti avec un contrôle judiciaire qui disait ceci :
je ne pouvait pas travailler avec les enfants.
J’avais obligation de justifier, tous les mois, un suivit psychiatrique (car le juge estimait qu’un psychanalyste n’était pas suffisant).
Une interdiction de quitter le territoire nationale.
Une obligation d’aller à la gendarmerie tout les 15 jours pour pointer.
Du coup j’ai appelé plusieurs psychiatres qui m’ont tous dit qu’ils ne me ferais pas une 2ème thérapie, car j’avais déjà un psychanalyste ; Du coup j’en ai pris un, qui m’as dit que ma thérapie je la ferait avec mon psychanalyste, mais qu’il serai là pour faire le rapport mensuelle et pour me donner des médicament si j’en avait besoin.
Le lendemain de ma fin de garde à vue, j’ai été convoqué par mon employeur (la police nationale), j’ai reçu une mise à pied de deux mois, suivit ensuite d’un licenciement (ce fût dur mais je m’y attendais). Mon supérieur hiérarchique m’as dit que ce n’étai pas le plus important, car le plus important c’était que je me soigne!!! (c’est tellement plus facile de ce « soigner » avec une baisse d’argent). Ce jour là un ami m’as appelé pour savoir si c’était de moi qu’on parlais dans « la dépêche du midi » (journal très connu en région Toulousaine), il était lui aussi policier (c’es toujours un ami et il est toujours policiers). Sur l’article il y était dit mon grade, mon lieu de travail et ce qui m’était reproché (Bravo pour le secret professionnel). Mon ami savait déjà que c’était moi, car c’était ses collègue, qui m’avait conduit du commissariat central, au palais de justice (pour le juge d’instruction).
Entre temps j’avais repris contact avec l’association l’ange bleu qui m’apporte tout son soutien et qui m’as écouté ans jugement et avec plein de compassion. Ma famille m’as apporté tout son soutient et son amour (heureusement qu’ils on été là).
Quelques jours plus tard c’est mon amie (celle que je prénomme Amandine), qui l’as appris et pas par moi (c’est le l’ami policier qui l’as dit à sa copine, qui elle même l’as dit à Amandine), ça première réaction fût de me dire qu’elle ne voulait plus me voir. Puis ensuite elle m’as rappelé et on as discuté longuement, je lui ai parlé de ma thérapie, du fait que je n’ai pas agressé d’enfant, de l’association l’ange bleu, bref elle as accepté de me revoir et de me donner une chance. Je lui ai donné le livre de Latifa Bennari ainsi que son téléphone. Ce fût salvateur, car elle a compris beaucoup de chose grâce au livre et aux nombreux appels téléphonique qu’elle et sa mère ont eu avec Mme Bennari.
2 semaines après ma garde à vue alors que je m’apprêtais faire un entraînement de rugby, j’ai vu débarquer mes 4 entraîneurs de rugby, qui m’ont dit qu’ils était au courant pour ma garde à vue et qu’après en avoir discuté avec le président du club, je n’était plus le bien venu. Les motifs avancés étaient :
Il y as des enfants qui viennent nous voir lors des matches (comme si j’allais d’un seul coup vouloir violer un enfant et en plus devant tous le monde).
Il y avait une école de rugby (ce qui représente la formation rugbystique des enfants), sauf que je ne m’occupais pas de l’école de rugby.
J’ai tout de suite compris qu’ils avait déjà pris leurs décisions et qu’il n’y avait pas à discuter, ils avait peur que je violente un enfant (le plus comique c’est que pendant des années on m’as reproché de ne pas être assez agressif), mais là aussi j’ai eu le droit la petite phrase : « ce n’est pas grave ,le plus important c’est que tu te soigne » . J suis rentré chez moi et j’ai beaucoup pleuré, ce fût un coup très dur car j’aimais beaucoup le rugby et mes coéquipiers.
Je fait un petit point sur la fameuse petite phrase que j’ai entendu au commissariat et au rugby : Si l’on veut vraiment qu’une personne « se soigne » ou suive une thérapie quelconque, il sera beaucoup plus difficile pour lui de le faire si il perd plein d’amis et si il a des problèmes d’argent. Moi si j’ai pu m’en sortir c’est grâce à ma famille, mes amis, Amandine, Latifa et mes psys.
V) Ma vie ensuite :
Bref, ma vie en décembre 2009 ressemblais à un champs de ruine : sur les 4 piliers sur les quels était reposé ma vie (pédopornographie, travail, rugby et famille), la gendarmerie a tapé sur le premier et dans sa chute il as entraîné les 2 pilier suivent. Seul le pilier famille est resté debout (heureusement, car dans le cas contraire j’aurais fait une grosse dépression nerveuse). J’ai dû, donc, reconstruire ma vie.
Professionnellement, j’ai attendu mon licenciement, ensuite j’ai pris un peu de repos. En 2010 j’ai cherché quel métier je pouvait faire (entre ce que je voulais faire et ce que j’étais autorisé de faire) et du coup j’ai passé un diplôme pour devenir ambulancier, que j’ai obtenue en 2011 et depuis je travail comme ambulancier.
Fin 2009, Amandine, après avoir lue le livre de Latifa, m’as avoué qu’elle avait des sentiments pour moi. Seulement moi, j’étais incapable de dire ce que je ressentais pour elle, je ne pouvais pas le dire car j’étais incapable de le savoir moi même. Alors pendant plusieurs mois j’ai répondu que je ne pouvait pas lui dire que je l’aimais, du moins pas comme une petite copine. Je ressentais quelques choses de très fort pour elle mais quoi? Je n’en savait rien. Mon incertitude, a faillit faire casser mon couple (qui n’existait pas encore).
Un jour d’août 2010 j’ai fini par arrêter de me poser des questions et j’ai dit à ma copine que je l’aimais, depuis je suis toujours avec elle, et je suis heureux. D’un point de vue sexuelle, tout n’est pas encore au point pour moi mais j’avance et je suis satisfait de mes progrès. Au jour où j vous écrit ces lignes, je cherche un appartement avec elle pour mi-avril.
En ce qui concerne la justice :
J’ai bien sur respecté mes obligations.
En février 2010 j’ai eu une expertise psychologique qui en conclusion me décrit comme : ayant une immaturité affective, ayant une difficulté à identifier et à exprimer mes émotions (c’étais vrais), « luttant contre des pulsions homosexuelles très clairement établies de façon sous-jacente » (très clairement établies seulement par elle car mon psychanalyste, mon psychiatre, mon actuel thérapeute son tous d’accord pour dire que c’est faux), bien sur elle me décrit comme ceci « le risque de passage à l’acte doit être sérieusement envisagé » (là encore tous mes thérapeute ne sont pas d’accord avec elle, idem pour Latifa). J’ai reçu sa conclusion en février 2011.
En Mars 2011 : 2ème expertise : Elle dit que je suis très investie dans ma thérapie.
J’ai été jugé en Mars 2012 : j’ai été très bien défendu p mon avocat (qui c’est aidé du rapport d’expertise effectué par mon dernier thérapeute mr Célébrin). J’ai été condamné à 5 années de suivit socio-judiciaire. Je n’ai pas fait appel, ni le procureur.
Quelques mois plus tard j’ai été convoqué par le juge d’application des peines, ce dernier m’as dit que je devrais voir un contrôleur judiciaire du SPIP (Service Pénitencier d’Insertion et de Probation), et aussi un médecin coordonnateur.
Le médecin coordonnateur est là pour voir comment j’évolue et faire un rapport au juge (j’aimerai bien savoir comment il peut faire un travail fiable en me voyant 1heure tout les 3 ou 4 mois !!!)
Le contrôleur du SPIP, lui est là pour voir si je me conforme à mes obligations judiciaires, si j’ai du travail et « m’aider » dans mes recherches professionnel (je lui ai répondu que c’était en 2010 que j’aurais eu besoin d’une personne comme elle).
En ce qui concerne ma thérapie j’ai aussi beaucoup évolué (je vous en dirais plus au paragraphe prochain). Je me suis posé beaucoup de questions et j’ai trouvé beaucoup de réponses dont certaine dans la spiritualité (je suis de croyance Bouddhiste).
Bref, j’ai reconstruit ma vie : un travail que j’adore, une copine que j’aime, ma famille toujours présente et une spiritualité forte.
Si j’ai pu reconstruire ma vie c’est, certes, parce que je l’ai voulu, mais c’est aussi grâce à ma famille, ma copine, certain de mes amis, mes thérapeutes et grâce à l‘n Bleu et plus particulièrement Latifa Bennari.
VI) Pour quelle raison suis-je devenu un pédophile abstinent :
En novembre 2011, Latifa Bennari m’as mis en relation avec Mr Célébrin Alain (consultant et thérapeute en psychocriminologie). Il m’as toujours bien reçu. En mars 2012 il a réalisé un rapport d’expertise de ma personnalité (celui dont mon avocat c’est servit). Cette expertise dit ceci :
A mes 2ans mon père c’est absenté pendant 6mois et son caractère colérique m’aurais stressé.
A 4 ans j’ai fait la connaissance de cette institutrice qui m’as fait tant de mal (voir paragraphe I). Mon thérapeute écrit alors que cette expérience m’as psychologiquement traumatisé a telle point que j’ai détesté l’école pendant 2 ou 3 ans, j’ai eu des trouble de l’expression écrite et des lenteurs dans l’apprentissage.
Plus tard j’ai eu les opérations des testicules (voir paragraphe I), qui vont constituer un traumatisme psycho-somatique.
A partir de 13 ou 14 ans j’ai commencé à me masturber sur des photos (puis plus tard des vidéos) d’enfants entre 0 et 6/7 ans (désolé pour ce détail). Selon mon psy (et je suis d’accord avec lui) j’ai développé une forme de syndrome de Stockholm : je me suis mis dans la peau de l’agresseur pour annihiler tout le mal que l’on m’as fait enfant, en e masturbant devant des photos (puis des vidéos) d’enfants qui ne me servait (les enfants) qu’a me représenter moi même (en pensant me faie du bien). J’ai développé des pulsions auto-agressive (en fait je me faisait du mal sans le savoir) car ces vision de photos et vidéos pédopornographiques m’ont fait beaucoup de mal adulte.
Cette expertise met donc en évidence que la seul personne a qui je pouvais faire du mal, c’est moi.
VII) Conclusion :
Si la justice m’as permis de mettre un coup d’arrêt, ce n’est pas elle qui m’as aidé à m’en sortir, ce n’est pas non plus le suivit socio-judiciaire. Ce n’est pas non plus de me faire virer de mon travail ni du rugby, ce n’est pas non plus la haine que j’ai pu voir chez certain.
Ce qui m’as aidé c’est le soutient de ma famille, de certains de mes amis et du soutient d’Amandine. Ce qui m’as aidé aussi c’est l’écoute, le soutient morale de mes thérapeutes. Et enfin ce qui m’as aidé c’est l’écoute et le soutient morale de Latifa Bennari et des différents écoutants de l’association l’ange Bleu.
Ce que je veut dire ici c’est que si on veut faire baisser les agressions sexuelles sur les enfants, il ne faut pas isolé les personnes ayant des fantasmes pédophile, ni les insulter ou les violenter, c’est la meilleurs façon de les faire passer à l’acte. Non au contraire, il faut l’écouter, l’aider et l’orienté vers l’association l’ange bleu. Sur le site de l’association, il y a aussi le nom de plein d’associés qui pourront aider les pédophiles. Pour les Toulousains, je leurs conseils de prendre aussi contacte avec Mr Célébrin, ou avec moi même (si Latifa Bennari est d’accord). Si vous ne le faites pas pour la personne (ou pour vous si c’est le cas), faites le pour les enfants. Quand aux pouvoirs publiques, qu’attendez vous pour vous associer avec l’association l’ange bleu?
Quand aux pédophiles, sachez que rien n’et figé dans la vie.