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M.8 -Les victimes - l'abuseur abusé, mythe ou réalité?

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Dante (Admin)

Dante (Admin)
Admin

Je recopie ici les commentaires que j'ai fait vis à vis des témoignages d'une victime de femme abuseuse, Marie et des consultants dans le documentaire "pédophilie au féminin"

https://www.dailymotion.com/video/xueshr_pedophilie-au-feminin_webcam

Les extraits que je commente ici se trouvent entre 33:50 et 36:40.
Cela évoque le fait que certains abuseurs ont eux mêmes été victimes d'abus sexuels. Est-ce vrai que les enfants abusés ont des chances d'abuser des enfants à leurs tours plus tard? Il y en a qui nient cela pour ne pas angoisser les victimes. Mais c'est idiot. Effectivement, il faut rassurer les victimes et les déculpabiliser, mais encore une fois, sans leur mentir. Nier la thèse de l'abuseur abusé ne rendra pas service aux victimes. Car cela existe, le fait d'avoir été un enfant maltraîté augmente les chances de maltraîter les enfants plus tard, qu'on le veuille ou non. Il faut donc en tenir compte et mieux le comprendre pour une prévention plus efficace. Les enfants abusés qui deviennent abuseurs à leurs tours existent et ne disparaîtront pas parce que nous avons choisi de l'ignorer.

Dans le documentaire donc à partir de 33:50, Marie dit qu'elle a des difficultés avec les hommes mais surtout avec les femmes. Elle se dit "qu'est-ce qu'elle va me faire..." C'est une conséquence classique ça aussi des victimes. L'hypervigilance. Identifier les hommes à son abuseur. Ici c'est les femmes car cette victime a été abusées par les femmes. Sa confiance a été baffouée par des femmes.  Cela arrive surtout aux victimes qui avaient confiance à leurs abuseurs et dont la confiance a été trahie de façon très marquante au point d'attribuer cette perte de confiance à plusieurs autres individus qui rappellent son abuseur à la victime.

Lorsqu'elle était enceinte, elle se sentait mal car cela lui rappelait ce qu'on lui avait fait. Elle fait l'analogie entre le rapport sexuel pour procréer et le rapport sexuel abusif. Elle dit aussi qu'elle ne voulait pas accoucher, car elle pensait accoucher d'elle même. Effectivement, l'enfant est ni plus ni moins le clone de ses parents. Donc son enfant est à moitié elle. Elle considère alors qu'elle allait accoucher d'un monstre. Elle a donc une très forte dévalorisation d'elle même. Elle se considère comme un monstre car elle a vraiment honte d'elle même et donc son enfant sera partiellement un monstre de son point de vue.

"Si je m'en approche de mon beau bébé, je vais lui faire du mal...",
elle a peur de reproduire ce qu'on lui a fait, comme ça arrive parfois. Je précise d'ailleurs qu'il ne suffit pas toujours à un adulte maltraîté étant enfant de comprendre que la maltraîtance n'était pas une normalité et d'essayer de se remettre en question pour ne pas maltraîter son enfant. Rien que le fait d'avoir eu le mauvais exemple sous les yeux, d'en avoir été impreigné, et de se retrouver dans une situation similaire, c'est à dire être parent à son tour, suffit parfois à déclencher le reflexe de maltraiter son enfant. C'est pour ça que je trouve ça bête de la part de certains individus, dont même des thérapeutes de rassurer les parents qui étaient des enfants maltraîtés qu'ils ne feront pas la même chose. Qu'en savent-ils? Il faut d'abord voir la victime, l'analyser et voir à quel point elle a été influencée et de voir son point de vue et ses déclencheurs émotionnelles avant de conclure qu'elle ne répétera pas la maltraitance qu'elle a subie.
Cette victime se considère aussi peut-être comme étant sale, à cause des expériences sexuelles qui l'ont salie. Et que si elle approche son enfant dont elle est déjà distante car elle a du mal à le considérer comme étant d'elle (car il serait trop beau pour être d'elle), elle le salira.

Je suis d'accord qu'il ne faut pas dire à outrance que l'abusé deviendra abuseur. Mais l'abuseur abusé est loin d'être un mythe. On ne peut pas dire effectivement que l'abusé va FORCEMENT devenir un abuseur. Cela n'arrive bien évidemment pas toujours, mais avoir été abusé est un facteur qui influe sur la personne à devenir un abuseur. Pareil pour la prétendue méfiance de l'abuseur qui dit avoir été victime. C'est réel aussi. J'en ai vu qui m'ont dit genre "ce n'est pas une excuse, un enfant abusé sait très bien qu'il ne doit pas abuser à son tour et va tout faire pour ne pas faire pareil". Bien sûr, d'une certaine logique et d'un certain point de vue, oui. Mais les victimes n'ont pas toutes la même logique et le même point de vue. Nous agissons tous suivant la logique de notre point de vue et si le point de vue a été conditionné par les abus sexuels qu'on a vécus, on ne peut pas dire que chaque enfant abusé va forcément devenir abuseur, mais on ne peut pas nier que certains ne vont pas le devenir et qu'ils sont en partie victimes eux aussi des mauvaises influences qu'on leur a donnés et des reflexes conditionnés et de l'adaptation à l'atmosphère dans laquelle ils ont évolués et des gens avec lesquels ils se sont construits.

"Nous n'avons aucune statistique pour le prouver..."
ces deux consultants ne sont pas objectifs. Ils refusent la possibilité de l'éventualité de l'abuseur abusé. Il n'y a pas besoin de statistiques pour voir que cela arrive. L'observation, la reflexion et l'analyse des cas d'abuseurs abusés montrent bien que ce n'est pas un mythe. Et ce n'est pas parce que des enfants ont été violentés et ne sont pas devenus violents à leurs tours qu'il ne faut pas tenir compte des cas d'abuseurs abusés et des influences qu'ils ont vécus et qui ont contribués à faire d'eux des abuseurs.

"Ca ne veut rien dire"
que dit le consultant. Il n'y a aucune objectivité là. Le consultant affirme carrément que ça ne veut rien dire, il nie la thèse de l'abuseur abusé et s'exprime avec indignation et donc un manque de lucidité. En bref, il dit ce qui l'arrange et ce que les victimes veulent entendre. Les victimes doivent être aidées mais intelligemment et leur dire ce qu'elles veulent entendre n'est pas une bonne chose si c'est faux. La réalité, comme je le dis souvent, il y en a qu'une seule. La réalité est "avoir été victime de pédosexualité est un facteur qui peut influer sur un individu de devenir un pédosexuel à son tour. Cela influe mais ne détermine pas! Car il y a plein d'autres facteurs à prendre en compte. Chaque facteur, dont le fait d'avoir été sexuellement abusé, influe ou non sur la victime à devenir un pédosexuel à son tour".

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