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E.6.4 Les différents types de pédophiles - Pédophiles passifs - Témoignage de Mickael

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Dante (Admin)

Dante (Admin)
Admin

Témoignage d'un pédophile passif. Bien qu'il ne parle pas vraiment de lui, il exprime plutôt son indignation vis à vis de la prise en charge et considération des pédophiles.

Ce témoignage est extrait du livre "pédophilie, prévenir pour protéger", de Latifa Bennari.
Il est suivi dans les post suivant de mes commentaires, sur ce que j'en pense.

Mickael est sans nul doute la personne avec qui j'aurai échangé le plus de messages : plusieurs centaines. Il m'a beaucoup appris sur les pédophiles abstinents et les pédophiles en général. Agé de moins de 25ans, il est l'un de mes meilleurs conseillers.

Ce témoignage est donc assez long, c'est pourquoi je vais le poster et le commenter en plusieurs parties.

Mickael : J'ai déjà eu l'occasion de parler à des internantes pédophiles d'âges différents. Les réactions ne sont évidemment pas les mêmes pour des gens de 15/16ans qui refusent quelquefois de se poser des questions.
Des gens de 20 à 30ans qui se posent des questions quant à leur avenir, et les gens de 40 à 50ans qui semblent blindés et qui ont un avis bien clos sur le sujet.
Je pense que ce qui empêche le dialogue entre cyberpédophiles et antipédophiles c'est que les cyberpédophiles ne peuvent pas s'identifier à l'image que montrent les médias, à savoir celle d'un exhibitionnisme en imperméable, d'un kidnappeur ou d'un assassin comme Dutroux.

Alors ils essaient de se regrouper entre persones de bonne morale, n'ayant rien à voir avec ces caricatures. Sur internet notamment, lorsqu'ils parlent de pédophilie, c'est souvent pour se persuader que la pédophilie n'est qu'un problème aux yeux de la société.
Ceux qui recherchent ou qui ont déjà eu des relations sexuelles avec des enfants vont souvent développer des théories grotesques ou indéfendables pour justifier leurs actes vis à vis des autres ou pour se convaincre eux-même.

Certains pédophiles travaillent avec des enfants. La présence d'enfants peut être pour eux un facteur de stabilité et leur permet de ne pas être trop isolés. Si cela peut représenter une certaine forme de tentation, il est certain qu'il existe des pédophiles capables d'agir et d'écouter sans arrière pensées, et de faire preuve de retenue.
Certains ont en effet des idées bien arrêtées sur la gestion de leurs attirances, et s'interdisent de rechercher des relations sexuelles avec les enfants. Mais la personnalité et la solidité psychologique de la personne sont ici déterminantes.
Pour certains, travailler avec des enfants constitue clairement un moyen de tenter le diable et ne représente bien souvent qu'un plaisir égoïste : une manière de joindre l'utile à l'agréable, certes, mais aussi un moyen de se donner bonne conscience en pensant que c'est le monstre qui peut aider les enfants. C'est le manque de lucidité par rapport à ses désirs et à ses motivations qui constitue dans ce cas le plus grand danger.

Mais sur internet on entend un peu tout et n'importe quoi. C'est dans tous les domaines pareil. En ce qui concerne les enfants, il est évident que ce sont les victimes et que leur protection est importante, mais à côté de ça, les pédophiles cherchent quand même à penser à eux avant de penser aux enfants. Cela est d'autant plus vrai pour les pédophiles passifs.
Que montre les images et les vidéos? Eh bien quelques fois un enfant qui se laisse faire sans trop de réaction, quelques fois une hostilité marquée qui est présentée comme une initiation. Et parfois que voit-on? Un enfant qui sourit, qui rit, qui s'amuse! Oui, cela paraît choquant, mais c'est très facile de montrer que, présenté sous forme de jeux, un enfant peut prendre du plaisir dans une relation sexuelle, avec d'autres enfants ou avec un adulte.

Je dirais que c'est là le problème majeur des pédophiles qui seraient tentés de passer à l'acte. J'ai moi même eu plusieurs façons différentes de penser, notamment sur l'âge de consentement. Difficile de voir des garçons s'amuser et de penser qu'il puisse d'agir d'une maltraitance.

C'est un reportage sur France 2 qui m'a fait reflechir à la question, un garçon de 20ans ayant eu des rapports sexuels avec un adulte quand il avait 13/14ans. Je pense pour ma part que, contrairement à ce qu'il dit aujourd'hui, il a pris du plaisir dans cet acte.
Mais je pense que cela reflète parfaitement un abus dans le sens que, aujourd'hui, il considère que ce n'était pas normal et que l'adulte a fait quelque chose de mal - car de toutes façons, c'était quelque chose de mal.
Je pense toutefois que c'est la relation telle qu'elle a été vécue, et non pas le côté sexuel seulement, qui a conduit à une qualification négative de la part de ce jeune homme. Il existe en effet des relations pédosexuelles qui ne conduisent pas à des conséquences regrettables. Mais du fait que cet adulte ne pouvait prétendre maîtriser l'ensemble des différents aspects rationnels, émotionnels et environnemntaux, déterminant l'appréciation à plus ou moins long terme de la relation par le jeune garçon, on peut condamner son acte, au mieux comme la marque d'un caractère irresponsable, au pire comme celle d'un caractère égoiste et exploiteur.

Imaginons qu'un automobiliste véhicule un enfant. Imaginons que suite à un excès de vitesse la voiture vienne s'écraser contre un arbre sur le bord de la route. L'enfant est blessé voir tué. Il a pu aimer les sensations grisantes liées à la vitesse. C'est peut-être même lui qui avait demandé à l'adulte d'accélérer. Certes l'arbre est l'une des causes physiques de la destruction du véhicule et de l'atteinte à l'intégrité de l'enfant. Mais c'est la vitesse qui reste la cause première de l'accident et la faute en incombe au conducteur. Le conducteur, ici, c'est le pédophile, l'arbre symbolise la société, l'excès de vitesse représente la relation pédosexuelle.

Certains enfants peuvent avoir une attitude qui encourage l'adulte à passer à l'acte et que l'adulte peut donner du plaisir à l'enfant. Ce qui empêche cet adulte de penser qu'il s'agit d'un abus sexuel. Pourtant l'enfant reste un enfant, qui va grandir et devenir adulte et qui va comprendre.
Certains pédophiles auront certainement le reflexe de dire assez cruellement que l'enfant était bien d'accord sur le coup.
Je pense que ces pédophiles ne prennent pas conscience de ce qu'ils font sur le moment ; donc, en voulant leur faire croire qu'ils ont violé un enfant comme certains violent des femmes dans la rue, on ne produit pas chez eux une reflexion.
Je pense que les pédophiles qui sont arrêtés regrettent simplement d'avoir été arrêtés. C'est pourquoi je pense que montrer les résultats à long terme sur les victimes est plus efficace.

On présente souvent des pédophiles qui ont détruit la vie d'enfants. J'ose espérer que ces enfants ne sont pas tous irrécupérables. On essaie de montrer que le pédophile a détruit toute aptitude au bonheur, que l'enfant, ayant grandi, va faire d'irreversibles dépressions, qu'il tentera de se suicider, qu'il ne sera plus jamais heureux. Je suis persuadé que ça existe mais je ne peux imaginer de si atroces destinées pour toutes ces personnes.
De plus, il apparaît que bien souvent l'acte en lui même est moins traumatisant que ce qui l'entoure (l'incompréhension, le silence...). Je crois que ce décalage entraîne une réaction d'autodéfense naturelle du pédophile qui voit sur internet le monde de la pédophilie où l'on s'amuse avec les enfants.
Le pédophile est persécuté (objectivement) donc (dans sa tête), c'est lui la victime.
Le problème avec la pédophilie, c'est que hormis le suicide il n'y a pas moyen de s'en débarrasser. J'ai lu des rapports de pseudo-psychiatres qui expliquent qu'il est possible de guérir et de devenir hétéro 100%. Ceux là ne sont pas plus crédibless que leurs homologues pédophiles. Je pense que si les pulsions sexuelles peuvent se guérir, que si l'on peut faire prendre conscience de l'horreur de l'abus, on ne guérit pas la pédophilie elle-même.

En ce qui me concerne, je ne participe pas à la distribution de matériel pédopornographique mais j'en fais une collection qui me coûterait, si j'étais arrêté au moment où j'écris, six mois de prison, une rupture avec ma famille et mes amis...
Il est évident que si l'on ne choisit pas d'être pédophile, garder un tel matériel est un choix.
Certains pourraient comparer ça au tabac ou à l'alcool, seulement il ne s'agit pas là de quelque chose qui détruit petit à petit. Alors la volonté de s'en débarrasser n'est pas aussi active.

Quand les gens font un excès de vitesse, on devrait les condamner en prison pour dix ans. Parce qu'on sait que les excès de vitesse sont une des principales causes d'accidents et donc de décès sur la route. Mais peut-pn condamner une personne qui n'est responsable d'aucun accident à payer un crime qu'elle pourrait potentiellement commettre?
La répression des excès de vitesse existe, la prévention routière existe, mais rien ne peut garantir à la société qu'un conducteur qui semble grisé par la vitesse, même s'il a une réelle conscience du risque qu'implique la vitesse, rien ne garantit que ce conducteur ne fera plus jamais d'excès de vitesse, en particulier dans une situation où il serait en retard et que la vitesse lui semblerait nécessaire. Alors faut-il pour autant arrêter toute prévention routière et se contenter d'une règle simple : tout excès de vitesse est condamné à la prison ferme pour au moins dix ans? Tout le monde devrait trouver celà aberrant, je ne vois pas pourquoi on n'arrive pas à le comprendre en ce qui concerne les pédophiles.
Certes, on ne peut pas garantir qu'un pédophile passif en contact avec une association de prévention ne passera jamais à l'acte. Mais c'est un peu comme un couple de marié : le jour du mariage, aucun des conjoints ne peut être sûr que l'autre ne le trompera jamais. Alors faut-il pour autant céder à extrême jalousie possessive? Cela a beaucoup plus de chances de détruire le couple que de diminuer le risque d'adultère.
De même, considérer les pédophiles comme des individus irreflechis, incapables de maîtriser leurs pulsions, c'est annihiler à la base toute prévention possible.
Faut-il en vouloir davantage à un pédophile qui risque d'abuser un enfant qu'à un chauffard qui risque de massacrer des gens dans un accident? Il faut être logique : on ne peut pas punir par anticipation, on ne peut pas arrêter la prévention.

Les gens sont en plus très hypocrite. D'abord ils se déchargent souvent de leur rôle de parents en confiant aveuglément leurs enfants à des gens qui peuvent se révéler être des pédophiles et après ils se plaignent de ne pas avoir pu voir ce que faisait le pédophile. Mais je pense, sans vouloir généraliser, que si certains parents avaient montré plus d'attention à leur enfant, si le dialogue dans la famille était plus libre et régulier et si les parents accordaient à leurs enfants autant de considération à ce que vivent ces derniers qu'ils accordent de confiance à ces pédophiles qui leur avaient semblé si bienveillants, ils auraient senti que quelque chose n'allait pas bien.

J'ai déjà souvent parlé de la police et de la justice qui souvent semblent prendre un malin plaisir à envinimer le traumatisme des enfants abusés.
Il y a des familles qui font bêtement l'inverse, en considérant que ce qui est fait est fait, qu'il ne sert à rien d'en parler et qu'il faut juste ainsi tourner la page. L'enfant se débrouillera seul avec ses inquiétudes, ses interrogations, ses regrets, sa mélancolie... Bref, il retombe dans le silence qu'il avait été contraint de respecter jusqu'à la découverte des faits.
Je ne vois pas comment on peut se permettre de vouloir soigner un enfant abusé sans chercher à identifier les causes du traumatisme et en se contentant de dire "c'est normal, c'est parce qu'il a été abusé. Il suffit de lui dire que ce n'est pas sa faute et il ira mieux".
Seulement, reconnaître qu'il y a plusieurs raisons au traumatisme, c'est reconnaître qu'il y a plusieurs facteurs qui interviennent dans la relation avec un pédophile et reconnaître que ce n'est pas la relation en totalité qu'il faut accuser, mais l'une ou certaines de ses composantes : abus de confiance, non-respect de l'intimité, pressions affectives, relation d'ordre homosexuel, utilisation d'un rapport d'autorité (prof, curé, tuteur...), consentement non éclairé, excitation provoquée, sexualité débridée, mauvais repères donnés...
Car tout les enfants abusés ne sont pas victimes de viols ou d'agressions sexuelles, donc répéter sans cesse la même chose à tous les enfants, c'est créer l'incompréhension et la confusion. Ce n'est pas aggraver le traumatisme? Je ne vois pas en tout cas comment cela pourrait l'atténuer.
Donc d'accord pour accuser le pédophile (pédosexuel pas pédophile), mais il faut l'accuser sur quelque chose de précis et d'exact. Et c'est sur ce quelque chose qu'il faut travailler avec l'enfant (ou ancien enfant) pour comprendre et limiter ou soigner le traumatisme.

-Latifa Bennari : Scoops, voyeurisme, sensationnalisme, scandales : on dirait qu'il n'y a plus que cela pour susciter l'intérêt de la société, en l'occurrence celle des consommateurs.
J'ai participé à cette marche blanche qui pourtant d'emblée me semblait aller dans le sens actuel des mentalités des téléspectateurs. J'ai repéré parmi les manifestants quatre pédophiles à leur comportement : un air de marginalité, leur isolement au milieu de la foule, leur regard, leur silence, leur discrétion et leur apparence craintive.
Ma façon d'aborder le sujet avec eux les a rassurés et leur a permis de s'exprimer. J'avoue que j'avoue que j'avais envie de lancer un cri de colère en constatant que la solution pouvait se trouver dans l'ensemble, en collaborant les uns avec les autres. Je ne fus pas surprise de constater aussi que le point commun qui les réunissait, c'était leur souffrance.
J'étais d'autant plus en colère que j'avais entendu dans la foule proférer des propos : "il faudra trouver un moyen de les abattre et les bruler tous! Pour éviter qu'ils recommencent ou qu'ils s'attaquent aux enfants! C'est la méthode de prévention de la fièvre aphteuse comme pour les moutons!"

-Mickael : Le terme de pédophiles, va rentrer dans le langage de tous les jours. Cela pourrait devenir la première idée de dénonciation calomnieuse qui viendra à un ado en mal de vengeance contre un professeur ou à une mère dans un divorce. Soit cela va accabler des innocents, soit cela va discréditer ces accusations au détriment des vrais victimes.
Ce qui est d'autant plus inquiétant avec l'exemple de la fièvre aphteuse, c'est que les moutons abattus le sont d'une façon systématique, qu'ils soient effectivement atteints ou potentiellement atteints par la maladie, sans discernement.
Le probléme avec ces cas déclarés de pédophilie, c'est que, comme pour les moutons, on croit utile d'agir en urgence et qui dit urgence dit traiter le mal quand on est devant le fait accompli. Et ce climat ne pousse pas à essayer de regarder en amont pour essayer de trouver des solutions avant que le problème n'ait été dramatiquement dommageable.
C'est là le problème des médias. Il vaut mieux une vraie émission qu'un bout de reportage monté pour faire du sensationnel à une foule avide de justice populaire et de petites phrases assassines.

-Latifa Bennari, au journal ayant publié l'article cité au dessus :
Votre article du X septembre sur le sujet de la pédophilie, qui met en cause un animateur, me donne l'occasion de prendre la parole pour souligner les lacunes et les erreurs que je constate sur ce thème. Je suis scandalisé par la manière récurrente dont vous présentez ce genre d'affaire.
Votre rôle est d'informer objectivement la population de tous les évènements importants.
Vu l'impact de la médiatisation, l'information se doit fondamentalement d'être pertinente et les déclarations des journalistes devraient être basées sur de bonnes connaissances et une analyse approfondie du sujet traité, en l'occurence celui de la pédophilie.
Je me permets de me présenter comme étant une spécialiste autodidacte des questions attenantes au sujet de la pédophilie et des agressions sexuelles. J'ai moi-même été victime de viols et d'agression sexuelles pendant mon enfance. Cette expérience malheureuse a suscité chez moi le besoin de militer et de mieux comprendre le phénomène.
Le mauvais emploi des termes dans votre article, comme d'ailleurs dans beaucoup d'autres articles d'autres journaux, porte préjudice à la prévention que développe l'association l'ange bleu, dont je suis la fondatrice.
"Car ce pédophile présumé", écrit votre journaliste, démontrant ainsi la confusion qu'il opère entre une tendance et un acte. La pédophilie n'est pas illégale, les relations sexuelles avec les enfants le sont. Votre journaliste n'aurait sûrement pas écrit cet homosexuel présumé pour parler de l'auteur d'un viol homosexuel. Il eut été bien plus exact et pertinent d'écrire "cet animateur , auteur présumé d'agressions sexuelles ou de viols".
Je tiens à vous informer qu'il existe des pédophiles qui ne touchent jamais les enfants et je suis ravie de pouvoir leur apporter de l'aide, avant qu'ils ne tombent dans la situation de ce moniteur dont le jeune âge, au passage, semble n'avoir inquiété personne.
La pédophilie n'est pas synonyme de violence ni d'agressions. Le passage à l'acte sur des enfants est un délit, un crime en cas de viol, qui d'ailleurs peut-être le fait de personnes d'orientation hétéro ou homosexuelle, pas uniquement des pédophiles.
Bien que l'établissement d'un dialogue avec les pédophiles soit à contre-courant, cette démarche a donné des résultats révolutionnaires, à travers le soutien que j'apporte aux pédophiles abstinents et aux personnes qui souffrent d'une déviance de leur sexualité.
Protégeons nos enfants en soulevant et en cherchant les causes à l'origine des attirances pédophiliques!
Je vous invite à consulter le site de l'ange bleu. Ce lieu a permis à de nombreuses personnes qui sont pédophiles sans être pour autant des délinquants sexuels de s'exprimer. Il leur a permis encore de demander de l'aide, au même titre que les victimes d'abus sexuels.
Les cas médiatisés ne sont pas représentatifs de l'ensemble des pédophiles ; il est regrettable d'ignorer les abstinents et des les confondre avec les auteurs de viols, d'agressions ou d'abus.

Réponse : Bonjour Latifa
J'ai reçu votre mail au sujet de l'article du journal. Vous proposez de remplacer "ce pédophile présumé" du journaliste par "cet animateur, auteur présumé d'agressions sexuelles ou de viols". Il en est de même pour la qualification désormais à la mode, "d'acte pédophilie". Parce que si il s'agit d'un viol, autant dire "acte de violeur". En fait, c'est un sérieux problème car, après ce que la pédophilie a cessé d'être considérée systématiquement par les psychiatres comme une maladie, on tente de faire un lien entre la pédophilie et la criminalité, pour parler d'un danger en soi.
L'erreur, c'est qu'habituellement on qualifie les gens selon ce qu'ils font : de même qu'un boulanger, c'est quelqu'un qui fait du pain, on en vient à considérer qu'un pédophile, c'est fait pour avoir des rapports sexuels avec des enfants ou regarder des images pédopornographiques, autrement dit qu'un pédophile se définit en fonction de ces faits.
Or, là où ça ne peut pas coller, c'est qu'on parle de pédophilie et pas de pédosexualité. On peut adorer les chevaux sans avoir fait d'équitation ou sans sêtre jamais rendu sur un hippodrome. Ira-t-on dire à un tel amateur que sa passion exister sans avoir été plus concrète? Pourtant, on va bientôt en arriver à des absurdités du genre : "Vous avez déjà eu des relations sexuelles avec des enfants? Jamais? Alors rentrez chez vous, vous n'êtes pas pédophile!"

Un jour quelqu'un a demandé à un autre pédophile abstinent, Samuel, s'il était bien sûr d'être pédophile, puisqu'il n'avait jamais eu de relations sexuelles avec des enfants. Samuel a répondu alors, plein d'ironie : "mon entrejambe se charge de temps à autre de me le rappeler, des fois que je l'oublierais".

En cas d'innocence dans les accusations de pédosexualité que l'on dit de pédophilie.
-Soit la personne n'est réellement pas pédophile
-Soit la personne est bien pédophile mais n'a jamais commis le moindre abus
En dans ce dernier cas, comment se défendre en avouant ses pensées, mais en niant des actes qui pour l'opinion publique sont forcément impliqués par de tels aveux? Alors la presse pourra toujours dire "cette personne a honteusement avoué être pédophile".

Cette pression fait que bon nombre de pédophiles ne s'avoueront jamais à eux mêmes être pédophiles se refusant de croire qu'ils sont des monstres immondes dont parlent les médias, s'enfonçant alors dans le refoulement. Cette pression fait également que des pédophiles conscients d'être pédophiles, agiront de manière non naturelle, voire malsaine, en se cachant, en mentant, en manipulant, en refusant le moindre contact avec des enfants, en alimentant la frustration et le caractère d'un homme isolé, sauvage, reclus qui finit par perdre le contrôle lorsqu'il est confronté à la réalité.
Personnellement j'aurais moins peur d'un pédophile qui joue avec des enfants en public, que d'un pédophile qui est sérieusement perturbé par le regard qu'on pourrait avoir de ce contact avec un enfant.
Vouloir chasser, traquer les pédophiles, s'en débarrasser revient un peu à les ghettoiser. Or une personne ainsi rejetée, haie, apeurée, perturbée, finira dans certains cas par se suicider.
Ou elle finira par devenir méchante ou violente. Jetez des pierres au chien le plus gentil qui soit, il finira par mordre.
Il est alors évident que l'on tombera aisément dans le sordide des enfants battus ou menacés par des gens désorientés ou par des fous qui n'avaient plus rien à perdre (de leurs points de vue). La société crée également une part de l'environnement propice au développement des comportements sordides qui font le sensationnalisme et dont elle feint de s'indigner.

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Dante (Admin)

Dante (Admin)
Admin

Mickael : J'ai déjà eu l'occasion de parler à des internantes pédophiles d'âges différents. Les réactions ne sont évidemment pas les mêmes pour des gens de 15/16ans qui refusent quelquefois de se poser des questions.

Peur de la réponse qui pourrait aller à l'encontre de ce qu'ils préfèrent croire probablement. C'est un grand classique chez les gens, je dis bien les gens, les pédophiles sont loin d'être les seuls à être dans ce cas là. Sinon, c'est l'insouciance, ils préfèrent ne pas se poser de questions. Surtout que si ce sont des pédophiles à cet âge là, c'est qu'ils intègrent leurs pédophilies à eux même et apprennent à vivre avec. Généralement, ça fait qu'ils ne se posent pas trop de questions, car ils considèrent leurs pédophilies comme étant naturelles.

Des gens de 20 à 30ans qui se posent des questions quant à leur avenir, et les gens de 40 à 50ans qui semblent blindés et qui ont un avis bien clos sur le sujet.

Je ne crois pas que ça dépende vraiment de l'âge qu'on a. Certains pédophiles se posent certaines questions, d'autres se posent d'autres questions, d'autres ne s'en posent pas beaucoup voir pas du tout, essentiellement suivant le point de vue qu'ils ont sur la (leur) pédophilie. Certains actifs peuvent se poser la question si ils agissent bien ou mal (bien que ce soit rare), certains se demandent si ils sont normaux ou pas, certains se demandent si ils peuvent fréquenter des enfants ou pas. Cela dépend si ils assument leurs attractions, si ils ont grandi avec ou découverts subitement, si ils veulent respecter les enfants ou pas, etc...

Je pense que ce qui empêche le dialogue entre cyberpédophiles et antipédophiles c'est que les cyberpédophiles ne peuvent pas s'identifier à l'image que montrent les médias, à savoir celle d'un exhibitionnisme en imperméable, d'un kidnappeur ou d'un assassin comme Dutroux.

Oui, je suis d'accord. Mais ce n'est vraiment pas que ça. Le problème est aussi que les pédophiles sont les diables de la société, qu'ils soient bons ou mauvais.
Un pédophile actif a tendance à ne pas écouter ce que les autres, dont les antipédophiles, ont à dire, même les antipédophiles qui ne sont pas extrémistes et fanatiques qui ont de bons arguments. Comme ces arguments iront à l'encontre de ce que veulent croire les pédophiles actifs, ces derniers refuseront alors le dialogue et quoi qu'il arrive, généralement, ils maintiennent leurs positions et ne se remettent pas en question.
Et c'est réciproque. Un antipédophile a souvent aussi tendance à croire ce qui l'arrange. Donc même quand ils ont en face d'eux un pédophile sincère, les antipédophiles souvent en déduisent que le pédophile est dangereux, malades et autres... Souvent ils refusent alors le dialogue, car ils ne veulent pas se remettre en question et abandonner leur point de vue qui leur permette de croire ce qu'ils préfèrent croire.

Alors ils essaient de se regrouper entre persones de bonne morale, n'ayant rien à voir avec ces caricatures. Sur internet notamment, lorsqu'ils parlent de pédophilie, c'est souvent pour se persuader que la pédophilie n'est qu'un problème aux yeux de la société.
Ceux qui recherchent ou qui ont déjà eu des relations sexuelles avec des enfants vont souvent développer des théories grotesques ou indéfendables pour justifier leurs actes vis à vis des autres ou pour se convaincre eux-même.

Pas toujours grotesques néanmoins leurs théories. Souvent ils reflechissent pas beaucoup ou alors affirment que l'enfant est demandeur et donc apprécie le rapport sexuel, ce n'est pas complètement faux. Cela arrive, mais il faut voir les choses plus loin aussi et ça, généralement je suis d'accord que pour justifier leurs actes vis à vis des autres et se convaincre eux mêmes (voir surtout eux mêmes parfois), ils ne creusent pas très loin afin de ne pas trouver les facteurs qui pourraient remettre en cause leur logique, une logique peu reflechi, mais une logique quand même.

Certains pédophiles travaillent avec des enfants. La présence d'enfants peut être pour eux un facteur de stabilité et leur permet de ne pas être trop isolés. Si cela peut représenter une certaine forme de tentation, il est certain qu'il existe des pédophiles capables d'agir et d'écouter sans arrière pensées, et de faire preuve de retenue.

Tout à fait. Cela dépend de leurs sentiments (qui poussent le pédophile à respecter les enfants), de l'intensité de leurs attractions et donc en partie de leurs pulsions, leurs taux de testostérone qui varient suivant plusieurs facteurs et qui sont gérables (sauf certains cas de dérèglements hormonaux).

Certains ont en effet des idées bien arrêtées sur la gestion de leurs attirances, et s'interdisent de rechercher des relations sexuelles avec les enfants. Mais la personnalité et la solidité psychologique de la personne sont ici déterminantes.

Je ne suis pas tout à fait d'accord. Pour certains pédophiles passifs, c'est parfois difficile de résister à leurs envies voir pulsions de faire l'amour à un enfant ou d'avoir des rapports érotiques avec eux. Mais celà dépend de l'intensité des pulsions comme dit plus haut. Et aussi des besoins sexuels et de l'individu et de sa gestion de ses besoins.
Certains pédophiles ne ressentent pas le besoin d'avoir des rapports sexuels ou même sensuels avec les enfants. Dans l'absolu, pratiquement tous les pédophiles veulent avoir des rapports sexuels avec les enfants, ils ne seraient pas pédophiles sinon. Mais cela ne veut pas dire qu'ils en ressentent le besoin irrepressible de le faire. Certains s'en passent très bien et surtout il ne faut pas confondre une envie que l'ont peut mettre de côté et une obsession dont on n'arrive pas à se débarrasser, la nuance est très importante.
Certains pédophiles parviennent aussi à se satisfaire sexuellement sans faire de mal aux enfants et celà leur permet de résister à leurs pulsions ou de simplement ne pas en avoir.
D'autres ont appris à se contenter de peu, comme ils s'interdisent et ont appris depuis longtemps à ne pas avoir de rapports sexuels ni sensuels, ils n'éprouvent alors pas le besoin d'en avoir.
Les pulsions apparaissent surtout quand l'individu n'arrive pas à se satisfaire sexuellement et qu'il éprouve une frustration chronique le poussant à vouloir se satisfaire sexuellement fréquemment, sans y parvenir et en vouloir toujours plus. Ce qui augmente les pulsions et le taux de testostérone et le cerveau risque aussi de réclamer sa dose de plaisir sexuel, ce qui fait que de fortes pulsions apparaissent. Mais celà n'arrive pas si le pédophile gère et arrive à se satisfaire sexuellement ou qu'il a appris à se passer de plaisir sexuel. Dans ces deux cas, les pulsions n'apparaissent presque jamais puisque l'individu n'est pas frustré sexuellement.

Pour certains, travailler avec des enfants constitue clairement un moyen de tenter le diable et ne représente bien souvent qu'un plaisir égoïste : une manière de joindre l'utile à l'agréable, certes, mais aussi un moyen de se donner bonne conscience en pensant que c'est le monstre qui peut aider les enfants. C'est le manque de lucidité par rapport à ses désirs et à ses motivations qui constitue dans ce cas le plus grand danger.

Pour de nombreux pédophiles, travailler avec des enfants est un plaisir égoïste oui. Mais il faut dire que plaisir égoïste, c'est presque un pléonasme. Quand on se fait plaisir, très souvent, on le fait pour soi même. Ne serait-ce en étant parent, les parents quand ils font des enfants, souvent et de préférences, c'est pour leur plaisir à eux d'être parent. C'est aussi un moyen de joindre l'utile à l'agréable, l'utilité d'être parent pour un enfant et le plaisir d'être parent et d'avoir un enfant.
Pourquoi dire qu'un pédophile qui s'occupe d'un enfant, c'est un monstre qui peut aider les enfants? C'est une manière très péjorative de qualifier quelqu'un de différent. Surtout que monstre a une connotation de "méchant", or ce n'est pas méchant que d'aimer les enfants et vouloir les approcher et être auprès d'eux. Cela ne leur fait pas de mal, au contraire.
Quant aux désirs et motivations d'approcher les enfants, ça dépend de ce que veut le pédophile. Si il les approche pour avoir des rapports sexuels avec eux, effectivement il y a danger. Si il les approche alors qu'il est compulsif, bien que respectueux, il y a quand même danger, car les pulsions fortes peuvent prendre le dessus sur le respect et l'amour du pédophile pour les enfants. Mais si il les approche parce qu'il les aime et veut passer du temps avec eux, ce n'est pas dangereux, au contraire, il pourrait développer ses sentiments à leurs contacts et les aimer encore plus, d'autant plus que les enfants sont souvent attendrissant aux yeux de beaucoup de gens. Et plus il y a des sentiments plus le pédophile a des chances de les aimer sincèrement et les respecter. Certes le plaisir de les approcher et passer du temps avec eux, sera égoïste, mais l'enfant y gagnera aussi et de toutes façons, les humains sont égocentriques et agissent par intérêt personnel naturellement.

Mais sur internet on entend un peu tout et n'importe quoi. C'est dans tous les domaines pareil. En ce qui concerne les enfants, il est évident que ce sont les victimes et que leur protection est importante, mais à côté de ça, les pédophiles cherchent quand même à penser à eux avant de penser aux enfants. Cela est d'autant plus vrai pour les pédophiles passifs.

Ca dépend encore une fois. Les enfants sont des victimes, je suis d'accord, mais il faut dire pourquoi et ne pas se restreindre à dire qu'ils sont victimes, juste parce que c'est évident. Ce qui a l'air évident, des fois, cache des facteurs qu'on ne soupçonnait pas et qui ont une grande importance. Sans compter que comprendre en quoi les enfants sont victimes, permet de mieux comprendre les victimes et de mieux expliquer aux pédophiles à quel point le respect (et donc la protection) des enfants est important. Après je le redis, les pédophiles passifs pensent à eux en effet, mais le degré varie, ça dépend des sentiments d'amour qu'ils ont pour eux. Plus ils éprouvent de l'amour pour eux plus ils ont du respect. Il y a un pédophile, quand on lui a demandé si ça ne le gênait pas de ne pas pouvoir avoir de rapports sexuels avec l'enfant qu'il aimait, il a répondu que ça le gênerait encore plus de le mettre mal à l'aise. Donc d'un côté, il pense à l'enfant avec le fait de ne pas vouloir lui faire de peine ou le perturber, d'un autre côté, il le fait pour lui car il dit bien "ça me gênerait...", c'est donc aussi lui que ça gêne mais vis à vis d'un respect qu'il a pour l'enfant.

Que montre les images et les vidéos? Eh bien quelques fois un enfant qui se laisse faire sans trop de réaction, quelques fois une hostilité marquée qui est présentée comme une initiation. Et parfois que voit-on? Un enfant qui sourit, qui rit, qui s'amuse! Oui, cela paraît choquant, mais c'est très facile de montrer que, présenté sous forme de jeux, un enfant peut prendre du plaisir dans une relation sexuelle, avec d'autres enfants ou avec un adulte.

Il aurait été bien de préciser qu'il s'agit là en fait de vidéos et photos visiblement pédopornographiques. Mais les pédophiles, mêmes les passifs qui cherchent à compenser ce qu'ils ne peuvent pas avoir avec des rapports sexuels avec les enfants, ne sont pas tous friands et/ou consommateurs de ces images et vidéos. Beaucoup se contentent de vidéos ou photo de nudité comme les vidéos ou photos de naturisme ou la nudité des enfants dans divers films à la télé. Ou simplement des enfants partiellement nus, ou des séries et films mettant en scène des enfants pas forcément nus ou partiellement nus, mais des émissions où le visage de l'enfant, ainsi que l'enfance dans le caractère, sont mis en valeur.
Je suis sinon d'accords avec ce qui est dit à propos des enfants. Néanmoins, même si les enfants sourit, rit et s'amuse, cela ne veut pas dire qu'il comprend et apprécie ce qu'on lui fait faire. Et cela notamment au niveau des contacts sexuels précoces a des chances d'interférer au niveau du développement de sa sexualité et d'en perturber la maturation. Même si l'enfant pense que ce qu'on lui fait faire est un jeu et qu'il normalise et naturalise ces dits jeux, cela a quand même un impact sur sa façon de découvrir les rapports physiques, érotiques et sexuels et peut l'empêcher d'avoir une sexualité bien harmonieuse. Même si il existe des cas où il semble n'y avoir aucun impact négatif sur les enfants ayant eu ce genre de rapports (voir par exemple les livres : "qu'est-ce que la pédophilie de Serge André ou prévenir pour protéger de Latifa Bennari), le risque de perturber l'éveil à la sexualité et la stabilité émotionnelle de l'enfant reste présent, donc à éviter, malgré les sourires et les rires des enfants à faire tout celà.

Je dirais que c'est là le problème majeur des pédophiles qui seraient tentés de passer à l'acte. J'ai moi même eu plusieurs façons différentes de penser, notamment sur l'âge de consentement. Difficile de voir des garçons s'amuser et de penser qu'il puisse d'agir d'une maltraitance.

En effet, mais ça dépend ce qu'ils font et pourquoi ils le font. Et si ils sont entre eux, ils ont plus de chances de se respecter mutuellement et d'avoir un niveau de maturité à peu près équivalent, rendant la relation difficilement abusive.

C'est un reportage sur France 2 qui m'a fait reflechir à la question, un garçon de 20ans ayant eu des rapports sexuels avec un adulte quand il avait 13/14ans. Je pense pour ma part que, contrairement à ce qu'il dit aujourd'hui, il a pris du plaisir dans cet acte.

C'est possible en effet. Mais ça dépend après de la nature de l'acte, des relations et de son niveau de maturité. On va partir du principe qu'il était assez mature pour apprécier l'acte sexuel. Généralement, c'est le cas à 13ans mais ça ne veut pas dire qu'on est prêt à en avoir. Donc déjà y'a ça qui joue, est-ce qu'il était prêt à en avoir des rapports sexuels, en plus homosexuels (plus délicats)? Il était peut-être consentant, on va partir du principe qu'il l'était.

Mais je pense que cela reflète parfaitement un abus dans le sens que, aujourd'hui, il considère que ce n'était pas normal et que l'adulte a fait quelque chose de mal - car de toutes façons, c'était quelque chose de mal.

La victime, si son malaise vient uniquement du fait que le rapport n'était pas normal et que l'adulte a fait quelque chose de mal. C'est que ce n'est pas une vraie victime. C'est une fausse victime qui laisse la normalité décider de ce qui est normal ou pas et la société dire ce qui est mal ou pas. Or c'est à lui de décider, par rapport à ce qu'il a ressenti, si ce qu'il a vécu était normal et mal ou pas.
L'adulte a en revanche enfreint la loi et la sécurité de la majorité sexuelle et mérite une sanction pour avoir risqué la vie de l'enfant (ado dans ce cas là). Mais ce n'est pour autant qu'il y a forcément une victime. Si l'ado n'en a pas éprouvé un sentiment de malaise et qu'il n'en est pas troublé, il n'y a alors de victime que aux yeux de la loi.
La loi doit punir celui qui a enfreint la règle de sécurité, mais ne doit pas obliger sous un prétexte de normalité, l'ado à jouer le rôle d'une victime en l'obligeant à considérer que ce que l'adulte lui a fait était mal. Car c'est obliger l'ado à changer son point de vue sur le rapport sexuel qu'il a vécu, sous prétexte que c'est mal les rapports sexuels à cet âge là. Alors que l'ado aurait pu grandir et continuer à ne rien y voir de mal, surtout si il n'a pas été contraint ni forcé et qu'il a pris un plaisir à cette relation sans avoir été plongé dans la confusion et la désorientation.
Une victime, c'est surtout en effet, quelqu'un qui a été plongé dans la peur ou/et l'incompréhension, et surtout qui a été traumatisé. Est-ce le cas de ce garçon? Je ne sais pas. Mais en tous cas, il ne suffit pas de dire qu'à 13ans, il ne faut pas avoir de rapport sexuel, sous peine d'être considéré comme une victime car on considère que c'est mal et pas normal. Une victime ne se défini pas ainsi, pour être victime, il faut qu'un préjudice soit commis. Un individu qui se prend pour une victime, uniquement sous pretexte que ce qu'il a vécu n'était pas normal et était mal, c'est ce qu'on appelle une névrose de convertion, où le malaise n'est ressenti que par la force de persuasion de l'entourage qui pousse l'individu à endosser le rôle d'une victime parce qu'on le considére comme tel. C'est bête, mais des parents méchants et rabaissants qui considèrent leur enfant comme un moins que rien, qu'ils traitent comme un chien, à force l'enfant va jouer le rôle qu'on lui donne et se considérera comme un moins que rien qui mérite d'être maltraité, parce que c'est le rôle qu'on lui demande de jouer et qu'il finit par endosser. Une victime de ce genre, c'est pareil. Pour savoir ce qu'est vraiment une victime, je vous encourage à lire ce topic là intitulé justement, "qu'est-ce qu'une victime":
https://adep.1fr1.net/t59-m1-les-victimes-qu-est-ce-qu-une-victime

Je pense toutefois que c'est la relation telle qu'elle a été vécue, et non pas le côté sexuel seulement, qui a conduit à une qualification négative de la part de ce jeune homme. Il existe en effet des relations pédosexuelles qui ne conduisent pas à des conséquences regrettables. Mais du fait que cet adulte ne pouvait prétendre maîtriser l'ensemble des différents aspects rationnels, émotionnels et environnemntaux, déterminant l'appréciation à plus ou moins long terme de la relation par le jeune garçon, on peut condamner son acte, au mieux comme la marque d'un caractère irresponsable, au pire comme celle d'un caractère égoiste et exploiteur.

Oui, là je suis plus d'accord. Le problème, c'est que l'on a aucun détail pour bien cerner le cas de ce jeune homme considéré comme victime. Effectivement, comment l'adulte s'y est pris avec lui? A-t-il été brutal? L'a-t-il contraint? L'a-t-il manipulé, influencé? L'a-t-il acheté? Dans ces cas là, le rapport sexuel peut être influencé voir contraint et l'ado a pu les accepter sans y être vraiment consentant, mais à cause de ces contraintes et influences, sans lesquelles il ne l'aurait pas fait, car il n'était sûrement pas prêt à avoir ces rapports sexuels (pas assez mature et expérimenté sexuellement pour aller aussi loin), ou qu'il était prêt mais pas intéressé pour en avoir avec cet adulte. Et là, du coup, vous conviendrez que ça change tout.
Pour le jeune ado, c'est pareil, on n'a pas assez de détails pour bien le cerner. Etait-il intéressé, demandeur, assez mature, expérimenté sexuellement, avait-il des tendances homosexuelles? Tout celà influe aussi sur les conséquences des ces rapports sexuels.
Par contre, quand une personne apprécie un rapport sexuel, sans être troublé, cette même personne ne sera jamais troublée plus tard. Il n'y en effet aucune raison pour qu'une expérience ou même rapport de nature sexuel, pleinement consenti (je dis bien "pleinement consenti") soit apprécié puis regretté plus tard. Sauf si on pousse l'individu à changer son point de vue sur l'expérience et le rapport dit sexuel, la personne peut se prendre pour une victime comme expliquée plus haut. Mais n'en sera pas une vraie, juste une victime à cause de ceux qui lui font endosser le rôle d'une victime. Ou alors, il existe des cas, assez fréquents d'ailleurs, où l'enfant (ou ado ici) apprécie le rapport sexuel et en éprouve un grand plaisir, mais aussi un sentiment de confusion dû à un manque de repères et de maturité sexuelle, lui permettant de bien se connaitre et d'apprécier pleinement le rapport sexuel. Mais ce sentiment de confusion peut-être masqué par le plaisir sexuel et donc surgir plus tard, quand la personne cesse d'éprouver un plaisir sexuel régulièrement pour que le sentiment de confusion reste enfoui.

Imaginons qu'un automobiliste véhicule un enfant. Imaginons que suite à un excès de vitesse la voiture vienne s'écraser contre un arbre sur le bord de la route. L'enfant est blessé voir tué. Il a pu aimer les sensations grisantes liées à la vitesse. C'est peut-être même lui qui avait demandé à l'adulte d'accélérer. Certes l'arbre est l'une des causes physiques de la destruction du véhicule et de l'atteinte à l'intégrité de l'enfant. Mais c'est la vitesse qui reste la cause première de l'accident et la faute en incombe au conducteur. Le conducteur, ici, c'est le pédophile, l'arbre symbolise la société, l'excès de vitesse représente la relation pédosexuelle.

C'est une métaphore assez intéressante. En effet, le mieux est de tenir compte de l'estimation de limite de vitesse pour éviter les accidents (du moins en diminuer le nombre) et la majorité sexuelle qui est aussi une estimation. Cette métaphore est très ressemblante à la mienne au bout du compte que je faisais à propos des estimations sur les âges de consentements et des limites de vitesse. Ce sont des sécurités. Mais je ne comprends pas trop la métaphore "arbre/société". Peut-être Mickael veut dire que l'arbre/la société aggrave l'accident et les réactions traumatiques des enfants. Car suite à des relations pédosexuelles, l'enfant est souvent confronté à la panique et l'hystérie collective des gens qui lui font jouer à tout prix un rôle de victime qui a forcément été traumatisé alors que ce n'est peut-être pas autant le cas qu'ils le pensent et que ce n'est en tous cas pas la bonne façon de s'y prendre. Un enfant qui eu des relations pédosexuelles, le mieux est de lui faire comprendre les dangers de ces relations, y mettre fin par sécurité et écouter l'enfant, sans partir du principe qu'il en est perturbé, traumatisé, terrorisé. Il faut d'abord le psychanalyser pour voir dans quel état il est et seulement après agir en conséquences. Je trouve sinon cette métaphore très pertinente, en effet plus on enffreint l'estimation de sécurité de limite de vitesse et d'âge consentement, plus on met en danger l'enfant.

Certains enfants peuvent avoir une attitude qui encourage l'adulte à passer à l'acte et que l'adulte peut donner du plaisir à l'enfant. Ce qui empêche cet adulte de penser qu'il s'agit d'un abus sexuel. Pourtant l'enfant reste un enfant, qui va grandir et devenir adulte et qui va comprendre.

Oui. Seulement dans ce cas, comment différencier un abus sexuel d'un rapport consenti pleinement? N'y aurait-il pas abus sexuel qu'aux yeux de la loi dans ces cas là? Bien sûr de nombreux enfants même en début d'adolescence ne sont pas encore prêts à expérimenter leur sexualité avec des rapports sexuels. L'enfant reste un enfant, effectivement qui va grandir mais chacun va à son rythme, donc dans certains cas, il n'y a pas abus sexuel, sauf aux yeux de la loi. Bien que cette loi soit nécessaire par sécurité et pour éviter de perturber les enfants. Mais tout comme la limitation de vitesse, c'est une estimation et une sécurité. Mais l'enfreindre ne veut pas dire qu'il y aura forcément un accident ou que cela perturbera l'enfant, même si ça mérite une punition pour avoir outrepassé la règle de sécurité.
L'enfant va devenir adulte et va comprendre. Comprendre quoi? Qu'on l'a abusé sexuellement? Si le plaisir était ressenti et que l'enfant l'appréciait pleinement, il ne verra pas cela comme un abus sexuel, mais comme un rapport qui lui apportait un certain profit. Il y verra peut-être un abus sexuel si on lui oblige à endosser le rôle d'une victime oui, comme expliqué plus haut. Bien que cela soit selon moi relativement rare qu'un enfant apprécie les rapports sexuels pleinement sans qu'il y ait une part de malaise et de confusion. Mais aussi rares soit-ils, ils existent et doivent être pris en compte afin que l'on comprenne que dans certains rares cas, ce n'est pas le rapport pédosexuel qui perturbe l'enfant (éventuellement devenu adulte), mais la réaction totalement innappropriée de la société et de son entourage qui le poussent à jouer le rôle d'une victime et qui finit par endosser ce rôle par la force de persuasion de son entourage.
Après cela dépend de ce qu'étaient ces relations. Les rapports sexuels sont souvent dangereux pour les enfants, mais les rapports semi-platonique (voir le sujet équivoque) sont souvent faits au niveau de maturité de l'enfant et sont généralement innoffensifs.

Certains pédophiles auront certainement le reflexe de dire assez cruellement que l'enfant était bien d'accord sur le coup.

Effectivement, de nombreux pédosexuels de bonne foi diront que l'enfant a aimé, qu'il était d'accord et demandeur. Ce qui était parfois le cas. Dans de fréquents rapports pédosexuels, l'enfant peut aimer et devenir demandeur. Le pédosexuel en déduit alors logiquement qu'il ne fait rien de mal, qu'il ne perturbe pas l'enfant au contraire et qu'il le respecte puisqu'il ne fait rien contre sa volonté. Mais il ne faut pas oublier que l'enfant reste un enfant certes, mais ça ne suffit pas ça comme argument, à 15ans aussi on est encore un enfant (en quelque sorte) et pourtant les rapports sexuels ne sont plus illégaux à cet âge. Un enfant doit de préférence découvrir la sexualité à son rythme et engager des expériences qui lui font découvrir sa sexualité, ce qu'il aime ou pas etc... à son rythme pour qu'il apprenne à se connaître au fur et à mesure de sa maturation et qu'il faut de préférence ne pas influencer ce rythme car cela risque de perturber la maturation de l'enfant qui a besoin de se créer des bases de connaissances de lui même petit à petit. Si on lui fait sauter des étapes, il risque de manquer de certaines bases et d'être émotionnellement instable, car il n'aura pas appris à gérer ses émotions et ne se connaîtra pas bien.
Ce n'est donc généralement pas par cruauté que de nombreux pédosexuels de bonne foi iront dire que l'enfant était d'accord, mais parce que c'était la réalité à quelques détails près, entre autres, qu'il y a très souvent une influence pour pousser l'enfant aux rapports sexuels (ce qui est de la perversion) et que souvent l'enfant donne un consentement non éclairé. Et comme beaucoup de gens, la grande majorité, ces pédosexuels de bonne foi croient ce qu'ils préfèrent croire. Je rappelle une chose, nous croyons ce que nous voulons croire et nous nous autopersuadons de ce que nous voulons croire, donc nous nous autopersuadons de ce que nous croyons. Nous vivons souvent dans l'illusion de ce qu'on veut que la réalité soit. Les pédosexuels ne font pas exception.

Je pense que ces pédophiles ne prennent pas conscience de ce qu'ils font sur le moment ; donc, en voulant leur faire croire qu'ils ont violé un enfant comme certains violent des femmes dans la rue, on ne produit pas chez eux une reflexion.

Ils se contentent surtout de croire que l'enfant ne court aucun risque tant qu'ils ont l'air consentant et demandeurs. Effectivement, pour qu'ils reflechissent il ne faut pas tomber dans des images caricaturales qui ne leur correspondent pas. Comme une image de violeur sanguinaire par exemple, quand on associe un violeur méchant à un pédosexuel de bonne foi, ce dernier va directement rejeter toute reflexion car il se dira "je ne suis pas du tout comme ça de toutes façons, alors ça ne me concerne pas" et du coup niveau reflexion, il n'ira pas plus loin. Pour faire reflechir un pédosexuel de bonne foi, il faut cerner son cas et son point de vue afin de mieux le faire reflechir sur des situations qui correspondent aux siennes et le faire reflechir sur sa façon de voir les choses et non bêtement tomber dans des amalgames et des caricatures.

Je pense que les pédophiles qui sont arrêtés regrettent simplement d'avoir été arrêtés. C'est pourquoi je pense que montrer les résultats à long terme sur les victimes est plus efficace.

C'est de la généralisation ça. Les pédophiles et dans ces cas là, les pédosexuels sont différents entre eux. Ceux qui ne regrettent leur passages aux actes sont les pédosexuels assumés de bonne foi. Ils passent aux actes en étant convaincus ne rien faire de mal comme déjà expliqué. Ou alors ce sont les pédosexuels égocentriques voir psychopathes, de nature dominant et sadiques qui prennent plaisir à faire du mal aux enfants. Généralement ceux là ne regrettent pas non plus, puisque faire du mal, celà est souvent assumé. Sauf pour les cas de psychotiques (drogués, alcooliques, troubles mentaux). Mais de nombreux pédosexuels peuvent regretter le mal qu'ils font et en être conscients. Notamment les compulsifs non assumés qui n'ont pas réussi à retenir leurs pulsions sexuelles. Il y en a beaucoup qui n'assument déjà pas d'être pédophiles, alors être pédosexuels, ils l'assument encore moins et en ont encore plus honte. Pour plus de détails, je vous suggère de lire le topic suivant sur la honte des pédophiles et pédosexuels (notamment la partie III):
https://adep.1fr1.net/t54-h41-points-de-vue-des-gens-points-de-vue-des-pedophiles-ont-ils-hontes
Pour ce qui est des conséquences à long terme, je rappelle juste que cela est varié aussi et qu'il ne faut pas généraliser non plus à ce sujet. Les rapports pédosexuels sont risqués pour les enfants suivant de nombreux facteurs qui influeront sur la présence d'un traumatisme plus ou moins grand.
Montrer à des pédosexuels des victimes qui souffrent à long terme peut parfois être efficace en effet pour sensibiliser certains pédosexuels. Mais encore faut-il trouver une victime qui évoquera sa souffrance au pédosexuel et auquel ce dernier reconnaitra l'un des enfants avec qui il aura eu des rapports sexuels. Par exemple, si on fait rencontrer à un pédosexuel de bonne foi qui a des rapports sexuels avec des enfants en douceur avec un respect apparent, une victime qui a été violentée et forcée. Le pédosexuel déclarera tout de suite que son cas n'est en rien comparable avec le pédosexuel que cette victime aura connu et cette dernière n'aura alors aucune crédibilité aux yeux du pédosexuel de bonne foi. Il dira très probablement "mais elle, elle a été violentée et forcée, alors que moi, les enfants que j'aime, je ne les ai jamais forcés et j'ai toujours respecté leurs décisions d'avoir des rapports sexuels avec moi ou pas". Non seulement donc, cette victime là n'aura aucune crédibilité aux yeux de ce pédosexuel mais elle va sans doute en plus le conforter dans ses idées que les rapports pédosexuels sont nocifs que lorsque la victime est forcée et ne le sont pas quand les enfants donnent leur consentement, souvent face à une expérience trop précoce pour eux pour pouvoir les apprécier pleinement sans en sentir un sentiment de confusion risquant de les perturber.

On présente souvent des pédophiles qui ont détruit la vie d'enfants. J'ose espérer que ces enfants ne sont pas tous irrécupérables. On essaie de montrer que le pédophile a détruit toute aptitude au bonheur, que l'enfant, ayant grandi, va faire d'irreversibles dépressions, qu'il tentera de se suicider, qu'il ne sera plus jamais heureux. Je suis persuadé que ça existe mais je ne peux imaginer de si atroces destinées pour toutes ces personnes.

Bien sûr que non que toutes les victimes ne sont pas irrécupérables. C'est encore de la généralisation tout ça. Oui il existe des cas extrêmes où la victime sombre dans la dépression voir le suicide, mais ce n'est bien évidemment pas le cas pour toutes les victimes heureusement. Les victimes ont des façons de réagir très diverses aux abus sexuels de leur enfance. Et les abus sexuels se déroulent dans des circonstances très diverses aussi. Et ces circonstances influent sur la façon dont la victime vivra ses abus.
Voir les dossiers sur les circonstances des abus sexuels :
https://adep.1fr1.net/t60-m2-les-victimes-les-circonstances-des-abus-sexuels
Et celui sur les conséquences des abus sexuels :
https://adep.1fr1.net/t61-m3-les-victimes-les-consequences-des-abus-sexuels
Les pédophiles montrés comme détruisant tous des vies et poussant toutes leurs victimes au suicide, c'est encore de la généralisation voir de la caricature. Déjà les pédophiles ne sont pas tous des pédosexuels, beaucoup ne font pas de mal aux enfants. Et même les pédosexuels ne détruisent pas tous des vies au point de pousser leurs victimes dans des dépressions et au suicide. Cela dépend de comment la victime vit ses abus sexuels. Là où certains ne seront que légèrement traumatisées, voir parfois pas du tout, d'autres seront en effet dépressives et auront beaucoup plus de mal à s'en remettre. Certes dans tous les cas, les pédosexuels doivent être punis pour avoir risqué la vie des enfants en ayant des rapports sexuels trop précoces avec eux et avoir enfreint la loi de sécurité. Mais ce n'est pas pour ça qu'il faut pousser à la caricature. Tous les pédosexuels qui sont eux aussi très divers entre eux, comme expliqué plus haut, certains sont convaincus de ne pas faire de mal aux enfants, d'autres en font mais s'en moquent, d'autres en font délibéremment pour le plaisir d'en faire, etc...

Après pour moi, la quasi-totalité des victimes sont toutes récupérables. Certaines auront besoin de plus d'aides, de soutient et de temps que d'autres. Mais à l'exception des cas d'abus qui auront duré des années et qui se seront imprégnés de manière irreversible aux victimes, les victimes sont à priori toutes récupérables. Mais bien évidemment, toutes n'auront pas les mêmes besoins pour s'en remettre. Il y a diverses méthodes et certaines seront plus appropriées à certains cas qu'à d'autres. Il faut pour celà analyser le vécu et le point de vue et de la victime, ainsi ce que les abus sexuels ont provoqué chez elle et agir sur ce point de vue. Certes le vécu on ne peut pas le changer, mais on peut changer le point de vue de la victime et dévier ses comportements si on sait précisémment d'où ils viennent.

De plus, il apparaît que bien souvent l'acte en lui même est moins traumatisant que ce qui l'entoure (l'incompréhension, le silence...). Je crois que ce décalage entraîne une réaction d'autodéfense naturelle du pédophile qui voit sur internet le monde de la pédophilie où l'on s'amuse avec les enfants.

Je n'ai pas bien compris. L'acte est traumatisant pour la victime suivant plusieurs facteurs encore une fois. Mais il arrive parfois comme déjà expliqué que c'est effectivement l'entourage qui est plus traumatisant que l'acte lui même. Mais ce n'est bien évidemment pas toujours le cas.
Sinon oui, certains pédosexuels de bonne foi considèrent que c'est l'entourage qui provoque le traumatisme en poussant l'enfant à croire à tout prix que c'est une victime et qu'il est forcément traumatisé. Ce qui est parfois vrai. L'entourage poussant l'enfant à jouer le rôle d'une victime, l'enfant finit souvent alors par endosser ce rôle par la persuasion de l'entourage. Mais dans bien d'autres cas, l'enfant se sent confus et désorienté à cause d'une expérience sexuelle qui est allé au delà de sa capacité de compréhension mais pas forcément d'appréciation. Rien qu'à 10ans parfois, les rapports sexuels peuvent plaire aux enfants si ils sont déjà éveillés à la sexualité, mais si ils sont en âge d'apprécier, ils ne sont pas encore prêts néanmoins à comprendre et apprécier pleinement et l'expérience sexuelle est accompagnée alors d'un sentiment de confusion voir de malaise vis à vis d'un acte qui les perturbe et dont ils ne comprennent pas bien les sentiments et le rapport. Sans compter qu'il leur manque à cet âge des bases qui leur permettent de mieux gérer leurs émotions et leurs connaissances d'eux mêmes (le moi psychologique).

Le pédophile est persécuté (objectivement) donc (dans sa tête), c'est lui la victime.

Ce qui est vrai. Les pédophiles ne sont généralement pas attirés par les enfants volontairement et pour les pédophiles non assumés et les compulsifs, être un pédophile est un cauchemar. Un fardeau dont ils ne peuvent souvent pas se débarrasser. Les pédophiles sont donc victimes de leurs attractions qu'ils ne choisissent pas. Cela n'excuse pas le fait de faire du mal aux enfants, surtout que pédophile ne veut pas dire pédosexuel, mais c'est quand même à prendre en compte.
Les pédosexuels de bonne foi se posent aussi en victimes. Ils considèrent être incompris, car ils considèrent ne pas faire de mal aux enfants malgré les rapports sexuels qu'ils ont avec eux. Mais il est vrai qu'ils ne sont souvent pas bien compris. L'image de pédophile qu'on la plupart des gens est souvent celle de violeurs sadiques et dominants, alors que la majorité des pédosexuels sont non violents.

Le problème avec la pédophilie, c'est que hormis le suicide il n'y a pas moyen de s'en débarrasser. J'ai lu des rapports de pseudo-psychiatres qui expliquent qu'il est possible de guérir et de devenir hétéro 100%. Ceux là ne sont pas plus crédibless que leurs homologues pédophiles. Je pense que si les pulsions sexuelles peuvent se guérir, que si l'on peut faire prendre conscience de l'horreur de l'abus, on ne guérit pas la pédophilie elle-même.

Il existe néanmoins des cas où la pédophilie d'un individu peut disparaitre. Notamment les cas de faux pédophiles. Les hétéro et homosexuels immatures qui sont attirés par les enfants, non pas par pédophilie, mais par homosexualité et hétérosexualité. Ceux là, suivant certains facteurs sont soignables. Sinon, il existe de cas de pédophiles traumatiques, des cas de dérèglements hormonaux, des cas de pseudo asexualité etc...
Mais dans bien d'autres cas, la pédophilie n'est effectivement pas soignable sauf avec des méthodes controversées tels que le lavage de cerveau ou la castration.
Mais tous ceux qui disent que la pédophilie est une maladie qui se soigne, sont soit hypocrites, soit des gens qui connaissent pas bien la pédophilie. Pareil pour ceux qui disent le contraire, que la pédophilie ne se soigne jamais.
Sinon, il est vrai que ce sont parfois les pulsions elles mêmes le problème et non la pédophilie. La pédophilie dans bien des cas ne se soigne pas. Mais les pulsions sont, sinon soignables, du moins gérables. Parfois avec une aide médicamenteuse, parfois le pédophile qui gère bien sa sexualité n'aura pas de problèmes de pulsions.

En ce qui me concerne, je ne participe pas à la distribution de matériel pédopornographique mais j'en fais une collection qui me coûterait, si j'étais arrêté au moment où j'écris, six mois de prison, une rupture avec ma famille et mes amis...

C'est un autre problème pour les pédophiles en effet. La pédopornographie leur permet parfois d'approcher de près leurs fantasmes sans passer à l'acte et de leur apporter une bonne dose de plaisir sexuelle. Le problème c'est bien évidemment que c'est illégale. Mais surtout que des enfants sont abusés sexuellement dans ces films. Les acheter revient donc à participer passivement à ces abus. Même les visionner gratuitement revient tout de même à tirer profit de la souffrance de ces enfants, ce qui n'est pas respectueux, donc à éviter.

Il est évident que si l'on ne choisit pas d'être pédophile, garder un tel matériel est un choix.

Oui, mais un choix compréhensible, bien que peu acceptable (comprendre ne veut pas dire accepter).

Certains pourraient comparer ça au tabac ou à l'alcool, seulement il ne s'agit pas là de quelque chose qui détruit petit à petit. Alors la volonté de s'en débarrasser n'est pas aussi active.

Bah si. Si c'est une dépendance, ça détruit quand même, surtout si cela frustre l'individu qui en développe des pulsions. Bon après bien sûr, ce n'est pas le cas de tous les consommateurs de pédopornographie d'être compulsifs. Sinon je suis d'accord avec la comparaison avec le tabac ou autres drogues. Le sexe agit sur le centre du plaisir au même titre qu'une drogue et peut provoquer le même genre de dépendance et quand on est dépendant au point d'être frustré chroniquement, on ressent tout de même souvent l'envie de s'en débarrasser.

Quand les gens font un excès de vitesse, on devrait les condamner en prison pour dix ans. Parce qu'on sait que les excès de vitesse sont une des principales causes d'accidents et donc de décès sur la route. Mais peut-pn condamner une personne qui n'est responsable d'aucun accident à payer un crime qu'elle pourrait potentiellement commettre?

Cela dépend aussi à quel point il fait un excès de vitesse. Il y a des endroits où faire un excès de vitesse est bien moins dangereux qu'à d'autres. Sur l'autoroute, c'est bien moins dangereux que sur une route avec un virage tous les 200 mètres par exemple. Et cela dépend aussi de combien l'automobiliste à dépasser la limite de vitesse. Et bien évidemment après, il y a les conséquences éventuelle. On doit sanctionner un automobiliste qui dépasse la limite de vitesse pour avoir enfreint la sécurité qui est la même pour tous. Mais bien évidemment pas pour un accident et un homicide qui n'a pas eu lieu.

La répression des excès de vitesse existe, la prévention routière existe, mais rien ne peut garantir à la société qu'un conducteur qui semble grisé par la vitesse, même s'il a une réelle conscience du risque qu'implique la vitesse, rien ne garantit que ce conducteur ne fera plus jamais d'excès de vitesse, en particulier dans une situation où il serait en retard et que la vitesse lui semblerait nécessaire. Alors faut-il pour autant arrêter toute prévention routière et se contenter d'une règle simple : tout excès de vitesse est condamné à la prison ferme pour au moins dix ans? Tout le monde devrait trouver celà aberrant, je ne vois pas pourquoi on n'arrive pas à le comprendre en ce qui concerne les pédophiles.

Cette comparaison est assez confuse et pas toujours pertinente selon moi. Déjà un automobiliste qui fait de l'excès uniquement parce qu'il est en retard sera à priori moins dangereux qu'un automobiliste qui fait de l'excès de vitesse à outrance pour le plaisir. La prévention ne peut pas permettre de réduire les automobilistes qui font de l'excès de vitesse à zéro, c'est une certitude, mais ça ne veut pas dire qu'elle est inutile et que la sensibilisation aux accidents ne marche sur personne.
Et puis pour un pédophile, se satisfaire sexuellement, l'abus sexuel sur un enfant n'est pas le seul moyen qui s'offre à lui. Il y a aussi les vidéos légales, d'enfants, éventuellement partiellement dénudé et parfois de nudité (qui restent légales en France tant qu'il n'y aucun caractère sexuel) et il y a les relations et rapports affectifs, physiques et semi platoniques.

Certes, on ne peut pas garantir qu'un pédophile passif en contact avec une association de prévention ne passera jamais à l'acte. Mais c'est un peu comme un couple de marié : le jour du mariage, aucun des conjoints ne peut être sûr que l'autre ne le trompera jamais. Alors faut-il pour autant céder à extrême jalousie possessive? Cela a beaucoup plus de chances de détruire le couple que de diminuer le risque d'adultère.

Oui. Si ce n'est que la comparaison est encore un peu confuse à mes yeux. Mais effectivement, céder à la haine envers les pédophiles plutôt que les encourager à ne pas passer à l'acte, cela a plus de chances de leur donner envie du contraire. Si ils sont hais qu'ils soient bons ou mauvais, autant être mauvais, c'est souvent tellement plus facile que d'être bon (bien que pour certains c'est le contraire). Une association d'aide aux pédophiles n'est bien évidemment pas efficace à 100%, mais ça ne veut pas dire que des gens compétents qui aident les pédophiles seraient négligeables.

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Dante (Admin)

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De même, considérer les pédophiles comme des individus irreflechis, incapables de maîtriser leurs pulsions, c'est annihiler à la base toute prévention possible.

Effectivement, les pédophiles ne sont fort heureusement pas tous compulsifs, et même ceux qui le sont ne le sont pas tous au point de ne plus se retenir et de passer aux actes. Celà dépend de nombreux facteurs, dont le taux de testostérone dans le sang, l'addiction au sexe, la frustration sexuelle de l'individu, son respect envers les enfants (car plus il en aura plus il se retiendra, sauf les pédosexuels actifs de bonne foi, bien que leur respect à eux soit un peu sommaire). Sinon les pulsions très fortes prennent le dessus sur la reflexion et pousse l'individu à faire des choses pour satisfaire un besoin physiologique voir biologique, qu'il ne ferait sans les dites pulsions. Voir le sujet sur les pédophiles compulsifs et les dérèglements hormonaux.

Faut-il en vouloir davantage à un pédophile qui risque d'abuser un enfant qu'à un chauffard qui risque de massacrer des gens dans un accident? Il faut être logique : on ne peut pas punir par anticipation, on ne peut pas arrêter la prévention.

La comparaison n'est pas très bonne, car un chauffard qui fait des excès de vitesse est déjà en infraction et donc doit déjà être sanctionné pour ne pas respecter les règles de sécurité. Tandis qu'un pédophile passif n'est pas en infraction et donc on ne peut pas le sanctionner juste pour être un pédophile car il n'a enfreint aucune sécurité. On pourrait en revanche le sanctionner si il avait des rapports sexuels avec un mineur de moins de 15ans, même si ce dernier n'est pas perturbé par ces rapports, le pédophile devra être puni quand même pour avoir enfreint la sécurité.

Les gens sont en plus très hypocrite. D'abord ils se déchargent souvent de leur rôle de parents en confiant aveuglément leurs enfants à des gens qui peuvent se révéler être des pédophiles et après ils se plaignent de ne pas avoir pu voir ce que faisait le pédophile. Mais je pense, sans vouloir généraliser, que si certains parents avaient montré plus d'attention à leur enfant, si le dialogue dans la famille était plus libre et régulier et si les parents accordaient à leurs enfants autant de considération à ce que vivent ces derniers qu'ils accordent de confiance à ces pédophiles qui leur avaient semblé si bienveillants, ils auraient senti que quelque chose n'allait pas bien.

Ouh là, il manque un peu d'objectivité là. A défaut de généraliser, on sent une certaine indignation et agressivité dans ses propos qui entrainent tout de même un manque de lucidité. Ce n'est pas parce que des parents confient leurs enfants à des éducateurs, des amis, des nounous ou autres quand ils travaillent, qu'ils sont des parents négligents qui se déchargent de leurs responsabilités. Laisser son enfant à un centre aéré par exemple n'est pas se décharger de ses responsabilités, sinon autant dire que tous les parents qui envoient leurs enfants à l'école se déchargent de leurs responsabilités en confiant leurs enfants aux instituteurs. Et les pédophiles et prédateurs, ce n'est pas marqué sur leur front qui ils sont. D'ailleurs de nombreux pédosexuels sont des gens mariés, parents, ayant de bons rapports avec leur entourage et un bon métier. Alors que l'image stéréotypé du pédophile (actif ou passif), c'est celui de l'individu immature, renfermé et célibataire (car il n'aime que les enfants) voir dans certaines caricatures un gros idiot moche à l'aspect négligé. Après c'est vrai qu'il y a des parents qui sont négligents et n'accordent pas assez d'attention à leurs enfants, ce qui fait que si un pédophile ou plutôt un prédateur d'enfant (pas la même chose) y voit une opportunité pour se glisser au milieu et gagner la confiance des parents et de l'enfant, il y a danger à ce que l'enfant soit abusé à la totale insu des parents qui par manque d'attention et de dialogue n'y verront peut-être rien.

J'ai déjà souvent parlé de la police et de la justice qui souvent semblent prendre un malin plaisir à envinimer le traumatisme des enfants abusés.

Oui, il arrive parfois que des policiers, voir des médecins professionnels poussent l'enfant a endosser le rôle d'une victime gravement traumatisée quand il y a des soupçons d'abus sexuels sur lui. Et même quand l'enfant a effectivement eu des rapports sexuels, il peut arriver dans de rares cas qu'il ne soit pas traumatisé mais que la police et les médecins enveniment effectivement les choses en le poussant à jouer le rôle de la victime traumatisée, ce qui est des fois plus responsables de traumatismes pour les enfants que les abus sexuels.

Il y a des familles qui font bêtement l'inverse, en considérant que ce qui est fait est fait, qu'il ne sert à rien d'en parler et qu'il faut juste ainsi tourner la page. L'enfant se débrouillera seul avec ses inquiétudes, ses interrogations, ses regrets, sa mélancolie... Bref, il retombe dans le silence qu'il avait été contraint de respecter jusqu'à la découverte des faits.

Il y a aussi le sentiment de confusion et sa perte de repères qui arrivent souvent et qui contribuent beaucoup aux facteurs traumatisants. Sans compter que le point de vue sur la sexualité se construit ensuite sur des bases fragiles suite à des abus sexuels qui risquent de perturber l'enfant dans sa maturation sexuelle.

Je ne vois pas comment on peut se permettre de vouloir soigner un enfant abusé sans chercher à identifier les causes du traumatisme et en se contentant de dire "c'est normal, c'est parce qu'il a été abusé. Il suffit de lui dire que ce n'est pas sa faute et il ira mieux".

Déculpabiliser les victimes, c'est une bonne chose. Mais en effet, encore faut-il savoir pourquoi certaines victimes culpabilisent. Et agir sur ces pourquoi afin de mieux les déculpabiliser. De même effectivement que pour soigner un traumatisme, il faut en savoir les causes pour agir sur ces causes. Et les facteurs de causes sont nombreux. Cela dépend notamment des circonstances de l'abus sexuel et de ses conséquences qui ne sont pas toujours les mêmes.
Voir le dossier sur le circonstances des abus sexuels :
https://adep.1fr1.net/t60-m2-les-victimes-les-circonstances-des-abus-sexuels
Et celui sur les conséquences des abus sexuels :
https://adep.1fr1.net/t61-m3-les-victimes-les-consequences-des-abus-sexuels
Sinon, soigner un traumatisme sans savoir comment fonctionne ce traumatisme, cela à revient à soigner une maladie en donnant des médicaments au hasard, ce qui a peu de chances d'être efficace, tandis que si on sait comment la maladie fonctionne, on sait quel est le médicament le plus approprié. De même que si on sait comment le traumatisme fonctionne, on sait alors comment réagir pour le soigner.

Seulement, reconnaître qu'il y a plusieurs raisons au traumatisme, c'est reconnaître qu'il y a plusieurs facteurs qui interviennent dans la relation avec un pédophile et reconnaître que ce n'est pas la relation en totalité qu'il faut accuser, mais l'une ou certaines de ses composantes : abus de confiance, non-respect de l'intimité, pressions affectives, relation d'ordre homosexuel, utilisation d'un rapport d'autorité (prof, curé, tuteur...), consentement non éclairé, excitation provoquée, sexualité débridée, mauvais repères donnés...

Tout à fait d'accord.

Car tout les enfants abusés ne sont pas victimes de viols ou d'agressions sexuelles, donc répéter sans cesse la même chose à tous les enfants, c'est créer l'incompréhension et la confusion. Ce n'est pas aggraver le traumatisme? Je ne vois pas en tout cas comment cela pourrait l'atténuer.

En effet, de nombreuses victimes et de nombreux pédophiles ne se reconnaissent pas dans les idées et opinions répandues. Et cela ne les aide pas et crée alors l'incompréhension et donc empêche de les aider efficacement. Voir cela les perturbe encore plus, car se retrouver confronté à des gens qui tentent de cerner, même qui pensent cerner leur cas en se basant sur des généralités voir des caricatures, cela les perturbe encore plus car cela perturbe encore plus leur repère (puisqu'ils ne se retrouvent pas dans les cas auquel on les compare) et les dissuade de continuer à s'exprimer, alors que s'exprimer quand une victime ou un pédophile a besoin d'aide, c'est la première étape pour que son état s'améliore.

Donc d'accord pour accuser le pédophile (pédosexuel pas pédophile), mais il faut l'accuser sur quelque chose de précis et d'exact. Et c'est sur ce quelque chose qu'il faut travailler avec l'enfant (ou ancien enfant) pour comprendre et limiter ou soigner le traumatisme.

Oui.

Latifa Bennari : Scoops, voyeurisme, sensationnalisme, scandales : on dirait qu'il n'y a plus que cela pour susciter l'intérêt de la société, en l'occurrence celle des consommateurs.

C'est sûr et le problème est effectivement que ces scoops et scandales rapportés par les médias ne révèlent que des parts de la réalité et souvent déformés de façon à faire plus sensationnel.

J'ai participé à cette marche blanche qui pourtant d'emblée me semblait aller dans le sens actuel des mentalités des téléspectateurs. J'ai repéré parmi les manifestants quatre pédophiles à leur comportement : un air de marginalité, leur isolement au milieu de la foule, leur regard, leur silence, leur discrétion et leur apparence craintive.

Il faudrait que Mme Bannari nous fasse un cour sur comment reconnaître un pédophile, parce que moi même, je n'en suis pas souvent capable.

Ma façon d'aborder le sujet avec eux les a rassurés et leur a permis de s'exprimer. J'avoue que j'avoue que j'avais envie de lancer un cri de colère en constatant que la solution pouvait se trouver dans l'ensemble, en collaborant les uns avec les autres. Je ne fus pas surprise de constater aussi que le point commun qui les réunissait, c'était leur souffrance.
J'étais d'autant plus en colère que j'avais entendu dans la foule proférer des propos : "il faudra trouver un moyen de les abattre et les bruler tous! Pour éviter qu'ils recommencent ou qu'ils s'attaquent aux enfants! C'est la méthode de prévention de la fièvre aphteuse comme pour les moutons!"

Oui et le pire, c'est que la majorité des gens approuvent, aveuglés par leur haine, leur mépris et leur dégout. Et comme je le disais dans le topic sur les antipédophiles, ces gens là souvent ne sont même pas des victimes, ou proches de victimes, souvent ce sont surtout des gens qui pronent l'infériorité des pédophiles et qui prennent plaisir à convaincre les gens de les hair et les mépriser afin de pousser les gens à adopter leur point de vue et exercer un pouvoir d'influence et de supériorité. La plupart des gens qui cherchent à protéger les enfants, le font intelligemment à l'aide de vraies solutions et non pas en pronant le mépris et la haine envers les pédophiles qui pousseront ces derniers, qu'ils soient bons ou mauvais, à hair et mépriser à leur tour, ce qui donnera plus l'anarchie qu'autre chose et ne résoudra rien, bien au contraire, les victimes n'en augmenteront qu'encore.

Mickael : Le terme de pédophiles, va rentrer dans le langage de tous les jours. Cela pourrait devenir la première idée de dénonciation calomnieuse qui viendra à un ado en mal de vengeance contre un professeur ou à une mère dans un divorce. Soit cela va accabler des innocents, soit cela va discréditer ces accusations au détriment des vrais victimes.

Mais cela arrive déjà souvent je pense. Et de nos jours effectivement, tout est bon pour qualifier les gens de pédophiles. Par exemple l'affaire Zaya de Franck Ribéry le footballeur. Franck Ribery avait couché et payé une prostituée appelée Zaya, seulement celle-ci était mineure. Des tas de gens ont bêtement balancé que Franck Ribéry était alors un pédophile. Ce qui est complétement ridicule. La prostituée mineure ressemblait à une adulte, elle avait le corps et le visage d'une femme pas d'une petite fille. Mais les gens n'aimants pas Franck Ribéry l'ont qualifié ainsi pour le plaisir de le diffamer et ruiner sa réputation, quitte à ce que ce soit complétement faux. Sans compter que pour la très grande majorité des gens, pédophile = pédosexuel.

Ce qui est d'autant plus inquiétant avec l'exemple de la fièvre aphteuse, c'est que les moutons abattus le sont d'une façon systématique, qu'ils soient effectivement atteints ou potentiellement atteints par la maladie, sans discernement.

Ceux qui réclament que les pédophiles soient abattus comme ces moutons, sont des gens qui cherchent à déshumaniser les pédophiles, en les traitant comme des animaux que l'ont peut abattre sans enfreindre la loi. Ce qui est inadmissible, de l'incitation au mépris et à la haine. Comme je le dis souvent la haine engendre la haine et ce n'est sûrement pas de cette façon que l'on aidera les pédophiles à ne pas passer aux actes, ni aux victimes de diminuer. Sans compter qu'une réaction aussi excessive empêche parfois une victime de parler. Certaines victimes ont peur que l'on tue leurs abuseurs si les abus devaient être révélées, alors certaines ne parlent pas. Ce qui est regrettable, surtout qu'effectivement, souvent quand une victime parle, c'est pour que les abus cessent et pour être écoutés, pas forcément qu'on s'acharne et qu'on se venge sur son abuseur.

Le probléme avec ces cas déclarés de pédophilie, c'est que, comme pour les moutons, on croit utile d'agir en urgence et qui dit urgence dit traiter le mal quand on est devant le fait accompli. Et ce climat ne pousse pas à essayer de regarder en amont pour essayer de trouver des solutions avant que le problème n'ait été dramatiquement dommageable.

Le mieux serait de prévenir et le faire intelligemment et sans haine ni envie de vengeance.

C'est là le problème des médias. Il vaut mieux une vraie émission qu'un bout de reportage monté pour faire du sensationnel à une foule avide de justice populaire et de petites phrases assassines.

Oui. Je dirais aussi des reportages pour faire sensationnel monté voir déformé pour mieux faire de la propagande et pousser les gens à adopter une manière de penser similaire à ceux des journalistes qui usent et abusent alors du pouvoir d'influences qu'ils ont sur les gens pour en tirer un profit égocentrique.

Latifa Bennari, au journal ayant publié l'article cité au dessus :
Votre article du X septembre sur le sujet de la pédophilie, qui met en cause un animateur, me donne l'occasion de prendre la parole pour souligner les lacunes et les erreurs que je constate sur ce thème. Je suis scandalisé par la manière récurrente dont vous présentez ce genre d'affaire.
Votre rôle est d'informer objectivement la population de tous les évènements importants.
Vu l'impact de la médiatisation, l'information se doit fondamentalement d'être pertinente et les déclarations des journalistes devraient être basées sur de bonnes connaissances et une analyse approfondie du sujet traité, en l'occurence celui de la pédophilie.
Je me permets de me présenter comme étant une spécialiste autodidacte des questions attenantes au sujet de la pédophilie et des agressions sexuelles. J'ai moi-même été victime de viols et d'agression sexuelles pendant mon enfance. Cette expérience malheureuse a suscité chez moi le besoin de militer et de mieux comprendre le phénomène.
Le mauvais emploi des termes dans votre article, comme d'ailleurs dans beaucoup d'autres articles d'autres journaux, porte préjudice à la prévention que développe l'association l'ange bleu, dont je suis la fondatrice.
"Car ce pédophile présumé", écrit votre journaliste, démontrant ainsi la confusion qu'il opère entre une tendance et un acte. La pédophilie n'est pas illégale, les relations sexuelles avec les enfants le sont. Votre journaliste n'aurait sûrement pas écrit cet homosexuel présumé pour parler de l'auteur d'un viol homosexuel. Il eut été bien plus exact et pertinent d'écrire "cet animateur , auteur présumé d'agressions sexuelles ou de viols".
Je tiens à vous informer qu'il existe des pédophiles qui ne touchent jamais les enfants et je suis ravie de pouvoir leur apporter de l'aide, avant qu'ils ne tombent dans la situation de ce moniteur dont le jeune âge, au passage, semble n'avoir inquiété personne.
La pédophilie n'est pas synonyme de violence ni d'agressions. Le passage à l'acte sur des enfants est un délit, un crime en cas de viol, qui d'ailleurs peut-être le fait de personnes d'orientation hétéro ou homosexuelle, pas uniquement des pédophiles.
Bien que l'établissement d'un dialogue avec les pédophiles soit à contre-courant, cette démarche a donné des résultats révolutionnaires, à travers le soutien que j'apporte aux pédophiles abstinents et aux personnes qui souffrent d'une déviance de leur sexualité.
Protégeons nos enfants en soulevant et en cherchant les causes à l'origine des attirances pédophiliques!
Je vous invite à consulter le site de l'ange bleu. Ce lieu a permis à de nombreuses personnes qui sont pédophiles sans être pour autant des délinquants sexuels de s'exprimer. Il leur a permis encore de demander de l'aide, au même titre que les victimes d'abus sexuels.
Les cas médiatisés ne sont pas représentatifs de l'ensemble des pédophiles ; il est regrettable d'ignorer les abstinents et des les confondre avec les auteurs de viols, d'agressions ou d'abus.

Réponse : Bonjour Latifa
J'ai reçu votre mail au sujet de l'article du journal. Vous proposez de remplacer "ce pédophile présumé" du journaliste par "cet animateur, auteur présumé d'agressions sexuelles ou de viols". Il en est de même pour la qualification désormais à la mode, "d'acte pédophilie". Parce que si il s'agit d'un viol, autant dire "acte de violeur". En fait, c'est un sérieux problème car, après ce que la pédophilie a cessé d'être considérée systématiquement par les psychiatres comme une maladie, on tente de faire un lien entre la pédophilie et la criminalité, pour parler d'un danger en soi.
L'erreur, c'est qu'habituellement on qualifie les gens selon ce qu'ils font : de même qu'un boulanger, c'est quelqu'un qui fait du pain, on en vient à considérer qu'un pédophile, c'est fait pour avoir des rapports sexuels avec des enfants ou regarder des images pédopornographiques, autrement dit qu'un pédophile se définit en fonction de ces faits.
Or, là où ça ne peut pas coller, c'est qu'on parle de pédophilie et pas de pédosexualité. On peut adorer les chevaux sans avoir fait d'équitation ou sans sêtre jamais rendu sur un hippodrome. Ira-t-on dire à un tel amateur que sa passion exister sans avoir été plus concrète? Pourtant, on va bientôt en arriver à des absurdités du genre : "Vous avez déjà eu des relations sexuelles avec des enfants? Jamais? Alors rentrez chez vous, vous n'êtes pas pédophile!"

Un jour quelqu'un a demandé à un autre pédophile abstinent, Samuel, s'il était bien sûr d'être pédophile, puisqu'il n'avait jamais eu de relations sexuelles avec des enfants. Samuel a répondu alors, plein d'ironie : "mon entrejambe se charge de temps à autre de me le rappeler, des fois que je l'oublierais".

J'ai eu droit aussi à des antipédophiles qui m'ont balancé avec une bonne dose d'insultes et de haines que les pédophiles passent tous à l'acte sinon ce ne sont pas des pédophiles et qu'on ne devient pédophiles que une fois passé à l'acte. C'est ahurissant de voir à quel point les gens feraient mieux de ne rien dire sur un sujet dont ils n'ont aucune notion plutôt que d'égarer les gens vers de fausses pistes qui empêchent la progression des problèmes.

En cas d'innocence dans les accusations de pédosexualité que l'on dit de pédophilie.
-Soit la personne n'est réellement pas pédophile
-Soit la personne est bien pédophile mais n'a jamais commis le moindre abus
En dans ce dernier cas, comment se défendre en avouant ses pensées, mais en niant des actes qui pour l'opinion publique sont forcément impliqués par de tels aveux? Alors la presse pourra toujours dire "cette personne a honteusement avoué être pédophile".

C'est sûr, les gens pour beaucoup d'hypocrites ou d'ignorants, un pédophile est forcément coupable de quelque chose. On disait la même chose des indiens et des noirs à une certaine époque et de nos jours ce sont les arabes et les pédophiles qui ont pris le relais.

Cette pression fait que bon nombre de pédophiles ne s'avoueront jamais à eux mêmes être pédophiles se refusant de croire qu'ils sont des monstres immondes dont parlent les médias, s'enfonçant alors dans le refoulement. Cette pression fait également que des pédophiles conscients d'être pédophiles, agiront de manière non naturelle, voire malsaine, en se cachant, en mentant, en manipulant, en refusant le moindre contact avec des enfants, en alimentant la frustration et le caractère d'un homme isolé, sauvage, reclus qui finit par perdre le contrôle lorsqu'il est confronté à la réalité.

Effectivement, le refoulement entraine parfois voire souvent la frustration qui a besoin d'être relâchée et qui l'est parfois par un passage à l'acte compulsif, alors que les pédophiles doivent apprendre à vivre avec leurs attractions pédophiles et la gérer de façon à ce que ça n'arrive pas. Et ce n'est pas en les mettant sous pression en les accusant d'être des monstres qu'ils soient actifs ou passifs que ça les aidera.

Personnellement j'aurais moins peur d'un pédophile qui joue avec des enfants en public, que d'un pédophile qui est sérieusement perturbé par le regard qu'on pourrait avoir de ce contact avec un enfant.

Difficile de commenter ceci, je ne sais pas si je suis d'accord ou pas. Un pédophile qui joue avec des enfants sur un lieu public a très peu de chances de leur faire du mal. Mais c'est vrai qu'un homme qui joue beaucoup avec les enfants, ça ne paraît pas naturelle aux yeux des gens souvent. Et il est vrai en plus qu'un homme qui approche beaucoup les enfants a souvent une pédophilie légère ou forte, parfois refoulée.

Vouloir chasser, traquer les pédophiles, s'en débarrasser revient un peu à les ghettoiser. Or une personne ainsi rejetée, haie, apeurée, perturbée, finira dans certains cas par se suicider.

Oui et des antipédophiles diront "tant mieux", certains d'ailleurs incitent les pédophiles à se suicider. J'ai vu quelqu'un sur youtube le faire, il répandait partout "pédophiles, soyez humain pour une fois dans votre vie, soyez un héro et suicidez vous avant de briser la vie d'un enfant". Et on le laissait faire bien sûr.

Ou elle finira par devenir méchante ou violente. Jetez des pierres au chien le plus gentil qui soit, il finira par mordre.

Tout à fait! On revient à ce que je dis souvent, la haine et le mépris entraine la haine et le mépris. Et pour éviter d'avoir peur, les gens cachent parfois leur peur à l'aide de la colère, la haine, la rage qui permet de surpasser sa peur, car nous avons tendance à n'exprimer qu'une émotion à la fois.

Il est alors évident que l'on tombera aisément dans le sordide des enfants battus ou menacés par des gens désorientés ou par des fous qui n'avaient plus rien à perdre (de leurs points de vue). La société crée également une part de l'environnement propice au développement des comportements sordides qui font le sensationnalisme et dont elle feint de s'indigner.

Comme je le dis souvent, les gens ont besoin de mépriser et prennent plaisir à hair afin de se satisfaire leur égo et d'avoir des gens sur qui ils peuvent dire du mal pour se donner l'impression de valoir mieux. Nous avons besoin de hair, car c'est le contraire d'aimer, pour aimer, il faut hair aussi. Aussi incroyable que ça puisse paraître, moi je suis sûr que de nombreux antipédophiles se délectent de voir des histoires d'abus sur enfants, la preuve en est qu'ils s'empressent de les lire les articles et d'aller répandre partout dans les forums et autres leurs haines et mépris. Alors que moi, un article sur quelque chose qui m'indigne, j'ai beaucoup de mal à le lire, car j'en suis écoeuré.

Je rajouterais aussi que c'est vraiment aberrant de voir les gens exiger que les pédophiles soient respectueux, notamment envers les enfants, alors que ces gens là, eux-mêmes ne respectent pas les pédophiles (qu'ils soient bons ou mauvais). Je veux dire comment voulez vous demander à un pédophile d'être respectueux alors que lui même n'est pas respecté? C'est genre "toi le pédophile tu as le devoir d'être respectueux, par contre le respect, tu n'y as pas droit". Pensez vous vraiment qu'un pédophile que l'on méprise, que l'on hait, que l'on ne respecte pas, aura envie d'être respectueux? Ce qui est aberrant aussi avec ces gens là qui "prônent le respect tout en manquant de respect", c'est qu'ils se disent respectueux des enfants et exigent qu'on respecte les enfants. Seulement, est-ce vraiment donner le bon exemple aux enfants, que de vouloir leur inculquer des notions de respect quand on est soit même irrespectueux? Pensez vous vraiment que les enfants auront une bonne base du respect si on leur inculque un respect sélectif du style "il faut respecter les autres, sauf les pédophiles, sauf les musulmans, sauf les étrangers, sauf ceux qui ont une orientation sexuelle ou une culture différente". En bref les enfants vont dans ce cas eux aussi faire un tri dans ceux qu'ils veulent respecter et pas respecter, puisque les gens et la société sont irrespectueux et se donnent le droit de dire qui doit être respecté ou pas, pourquoi les enfants n'en feraient pas autant? Ils vont alors s'adapter à la société haineuse et irrespectueuse et eux aussi se donner le droit de prôner la haine et le mépris envers ceux qu'ils veulent hair et mépriser.

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