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D.2 -Cas soignables - Pédophiles compulsifs

3 participants

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Dante (Admin)

Dante (Admin)
Admin

Si la pédophilie, la vraie (donc attraction sexuelle et sentiments envers des enfants pour le côté enfant), semble difficile à soigner, les pulsions sexuelles le peuvent en revanche ou du moins, elles peuvent être gérables.
Il est évident que certains pédophiles, mais pas tous attention, souffrent de pulsions sexuelles vis-à-vis des enfants qui les attirent. Ces pulsions peuvent être difficiles à contenir pour certains, car frustrant et augmentant au fur et à mesure que la frustration grandit, augmentant encore les pulsions etc…
Ces pulsions peuvent parfois pousser certains pédophiles à passer à l’acte. On les appelle alors, les pédophiles compulsifs. Ce qui ne veut pas dire que tous les pédophiles compulsifs le font forcément (on peut aussi être compulsif à différent niveau) et ça ne veut pas dire non plus que tous les pédocriminels et prédateurs d’enfants, sont tous des pédophiles compulsifs n’ayant pas pu contenir leurs pulsions.
Il existe néanmoins certains moyens de diminuer ces pulsions.
La première est une aide médicamenteuse. Certains pays, tel le Canada propose il me semble, parfois, une remise en liberté surveillées et sous conditions à certains pédophiles (après une certaine peine), à condition qu’on leur fasse régulièrement une piqûre de substance diminuant la libido, je crois que c’est l’acétate de cyprotérone, également utilisé pour les addictions au sexe. Sinon certains médicaments, antidépresseurs, sont également utilisés, le Prozac et Séroplexe semblent bien fonctionner.
Sinon les pulsions peuvent être, naturellement, moindres. Due à une pédophilie secondaire, qui fait que les pulsions peuvent être soulagées plus facilement ou compensée. Ou une exploitation de sexualité moindre, réduisant les désirs du pédophile et lui permettant d’être satisfait plus facilement.
La difficulté peut venir du fait qu'un pédophile doit de préférence se contenter de peu, et encore, ça dépend de son point de vu. Certains jeux de contacts physiques peuvent, de son point de vu, être beaucoup. C'est peu pour un hétérosexuel ou homosexuel qui eux vont jusqu'à l'accouplement, mais du point de vu d'un pédophile qui s'est toujours contenter de peu voir de presque rien, des contacts physiques fréquents peuvent lui paraitre être une aubaine et le combler.
Les pauvres qui n'ont pas beaucoup de moyens de s'offrir certaines choses, sont des fois bien plus heureux que des riches qui eux peuvent s'offrir ce qu'ils veulent et ne se refusent rien. Parce que les pauvres quand ils ont une friandise qu'ils ne peuvent que rarement s'offrir, ils la savourent du coup bien plus qu'un riche qui lui s'en offre quand il veut et qui donc ne l'apprécie que moins, voir en voudra toujours plus tandis que le pauvre sera heureux d'avoir eu sa friandise.
Le même principe s'applique en ce qui concerne le plaisir sexuel.
Etre compulsif, c'est tout bêtement avoir des pulsions et des envies de sexe trop fortes et difficilement contrôlables. Certains pédophiles ont une libido trop élevée par exemple ce qui les poussent à rechercher l'accouplement (ce qui se termine parfois par un viol) avec les enfants qui les attirent sexuellement. En revanche beaucoup de pédophiles n'exploitent que peu leur sexualité, parce qu'ils ont conscience du mal éventuel qu'ils pourraient faire aux enfants (bien qu’il puisse y avoir d’autres raisons), ce qui a parfois pour conséquence qu'ils aient une libido particulièrement limitée, voir endormie (il y a un syndrome qui explique ça, voir plus tard).

Donc ceux qui ne sont jamais passé à l'acte, ils peuvent ne pas éprouver le besoin de passer à l'acte au point de s'en détruire. Puisque ils ne l'ont jamais fait, ça ne va donc pas les manquer, si ils ne savent même pas ce que c'est. Donc beaucoup de personnes qui ne sont pas passé à l'acte, sont capables de se contenter de ce qu'un enfant lui aura donné, de simples calins, bisous, complicité...
Mais effectivement, les pédophiles compulsifs, il y en a, et leur attraction, surtout quand elle ne leur parait pas naturelle, est un véritable enfer qui gâche leur vie. Le besoin de passer à l'acte peut venir aussi du fait qu'ils y sont plus ou moins dépendant, soit parce qu'ils l'ont déjà fait et ont besoin de recommencer et de renouveler l'expérience du plaisir que ça apporte, après l'avoir découvert une fois. Soit il peut aussi parfois s'agir de névrosés qui utilisent des images ou des vidéos, légales ou non, mais qui cherchent sans cesse à amplifier le désir et l'exploitation de leur désir sexuel via ses images ou vidéos et qui en arrivent à l'insatisfaction chronique et la frustration d'en vouloir toujours plus. Et en vouloir toujours plus implique de ne plus avoir la possibilité de se satisfaire avec des simples vidéos et images et donc rechercher le contact physique, parfois inapproprié, voir la mise en pratique des images et vidéos si c'est de la pédopornographie par exemple. Mais le rapport établi que l'individu aura avec un enfant sera plus ou moins approprié, suivant, le degré de ses pulsions, ses besoins et des sentiments et respect qu'il a pour les enfants qui l'attirent. Je précise que cela n'arrive pas à tous les pédophiles, fort heureusement.

Le centre du plaisir du cerveau est l’hypophyse. Le sexe peut parfois agir comme une drogue. Une fois qu’on y goûte, on veut y goûter encore et à force l’hypophyse peut réclamer sa dose, qu’il a l’habitude de recevoir. Mais dans le cas d’une personne n’ayant pas ou peu essayé la drogue, celle-ci, lui manquera moins, et l’individu aura moins de chance d’être dépendant au point de faire des bêtises (comme voler pour payer sa dose). Un individu, même pédophile, ça peut fonctionner un peu pareil. Bien qu’il n’y ait pas besoin de gouter aux plaisirs sexuels pour être tenter, car on l’est généralement naturellement (sauf pour les cas plus ou moins asexuels et encore). Mais plus un pédophile s’habitue aux plaisirs sexuels, plus il en voudra encore et plus il saura frustré de ne pas avoir sa dose, au point de faire des bêtises (comme abuser d’enfants). Notamment si c’est un pédophile exclusif (n’aimant que les enfants).



Dernière édition par Dante (Admin) le Ven 22 Juil - 14:49, édité 1 fois

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Bambi-No

Bambi-No

Dante (Admin) a écrit:Il est évident que certains pédophiles, mais pas tous attention, souffrent de pulsions sexuelles vis-à-vis des enfants qui les attirent.
L'emploi du verbe "souffrir" est-il le plus adapté ? Le verbe "éprouvent" n'aurait-il pas été plus adéquat ?
Il serait également intéressant de savoir quelle distinction vous faites entre "pulsion" et "désir".


Dante (Admin) a écrit:Ces pulsions peuvent être difficiles à contenir pour certains, car frustrant et augmentant au fur et à mesure que la frustration grandit, augmentant encore les pulsions etc…
Il est important de souligner le corolaire de cette phrase : si elles peuvent l'être pour certains, elles peuvent aussi être contenus avec moins de difficultés par d'autres.


Dante (Admin) a écrit:La première est une aide médicamenteuse. Certains pays, tel le Canada propose il me semble, parfois, une remise en liberté surveillées et sous conditions à certains pédophiles (après une certaine peine), à condition qu’on leur fasse régulièrement une piqûre de substance diminuant la libido, je crois que c’est l’acétate de cyprotérone, également utilisé pour les addictions au sexe. Sinon certains médicaments, antidépresseurs, sont également utilisés, le Prozac et Séroplexe semblent bien fonctionner.
Cette aide médicamenteuse fonctionne surtout chez les pédophiles souffrant d'un déséquilibre hormonal. Elle permet alors de rammener la libido à des valeurs plus proches de la norme et donc plus facile à contrôler. Mais ce déséquilibre n'est pas spécifique à la pédophilie : d'autres délinquants sexuels (héréosexuels par exemple) peuvent également souffrir du même type de déséquilibre qui les pousse à satisfaire leur libido par n'importe quel moyen, le traitement médicamenteux permettant là encore de retrouver un équilibre.


Dante (Admin) a écrit:Puisque ils ne l'ont jamais fait, ça ne va donc pas les manquer, si ils ne savent même pas ce que c'est.
Allons, un peu de sérieux... Ce n'est pas parce qu'un adolescent n'a encore jamais fait l'amour et donc "ne sait même pas pas ce que c'est" que les relations sexuelles ne vont pas lui manquer !


Dante (Admin) a écrit:Soit il peut aussi parfois s'agir de névrosés qui utilisent des images ou des vidéos, légales ou non, mais qui cherchent sans cesse à amplifier le désir et l'exploitation de leur désir sexuel via ses images ou vidéos et qui en arrivent à l'insatisfaction chronique et la frustration d'en vouloir toujours plus.
Une précision est nécessaire : tous ceux qui utilisent des images ou des vidéos ne cherchent pas forcément à amplifier le désir, loin s'en faut. Les études disponibles sur le sujet semblent plutôt suggérer qu'au contraire, le visionnage de pornographie peut servir de dérivatif et diminuer la tension sexuelle. Ainsi, les pays les moins répressifs en matière de pédo-pornographie sont aussi ceux dans lesquels la délinquance sexuelle est la plus faible.


Dante (Admin)

Dante (Admin)
Admin

L'emploi du verbe "souffrir" est-il le plus adapté ? Le verbe "éprouvent" n'aurait-il pas été plus adéquat ?
Il serait également intéressant de savoir quelle distinction vous faites entre "pulsion" et "désir".

Oui, sans aucun doute, souffrir de pulsions est beaucoup plus adapté qu’éprouver. On éprouve une envie ou un désir, dont on pourrait bien se passer et qui ne parait pas vital. On éprouve une pulsion due à un besoin, dont on ressent sans cesse le besoin de satisfaire au point d’en souffrir intérieurement et mentalement. La pulsion est plus difficile à retenir qu’un simple désir. La pulsion est frustrante et souvent obsessionnelle, au point de rendre l’individu parfois incapable de la contrôler car comme expliquer plus haut, elle augmente la frustration qui amplifie le besoin que l’on ressent, ce qui provoque un cercle vicieux augmentant sans cesse les pulsions, la frustration et l’obsession qui a leurs tours augmentent les pulsions etc... Ce qui fait souffrir certains pédophiles qui ne supportent parfois plus de contenir leurs pulsions.
Sans compter que les pulsions ont souvent bien plus de conséquences que de simples désirs, comme la frustration, l’isolation, l’agressivité, insomnie, angoisse, culpabilité, voir sueur profuse et céphalée pulsatile. Ce genre de choses, on en souffre beaucoup plus qu’autres choses.

Il est important de souligner le corolaire de cette phrase : si elles peuvent l'être pour certains, elles peuvent aussi être contenus avec moins de difficultés par d'autres.
Tout le monde ne souffre pas de pulsions avec la même intensité pour plusieurs raisons différentes, déjà expliquées.

Cette aide médicamenteuse fonctionne surtout chez les pédophiles souffrant d'un déséquilibre hormonal. Elle permet alors de rammener la libido à des valeurs plus proches de la norme et donc plus facile à contrôler. Mais ce déséquilibre n'est pas spécifique à la pédophilie : d'autres délinquants sexuels (héréosexuels par exemple) peuvent également souffrir du même type de déséquilibre qui les pousse à satisfaire leur libido par n'importe quel moyen, le traitement médicamenteux permettant là encore de retrouver un équilibre.
Oui, en effet. Mais les déséquilibre hormonaux peuvent provoquer des pulsions, notamment chez des pédophiles qui ont parfois bien plus de difficultés à exploiter leur sexualité de façon satisfaisante pour eux.

Allons, un peu de sérieux... Ce n'est pas parce qu'un adolescent n'a encore jamais fait l'amour et donc "ne sait même pas pas ce que c'est" que les relations sexuelles ne vont pas lui manquer !
Oui, mais généralement moins que ceux qui l’ont déjà fait et surtout ceux qui le font à une fréquence bien élevée. Pour des raisons déjà expliquées.

Une précision est nécessaire : tous ceux qui utilisent des images ou des vidéos ne cherchent pas forcément à amplifier le désir, loin s'en faut. Les études disponibles sur le sujet semblent plutôt suggérer qu'au contraire, le visionnage de pornographie peut servir de dérivatif et diminuer la tension sexuelle. Ainsi, les pays les moins répressifs en matière de pédo-pornographie sont aussi ceux dans lesquels la délinquance sexuelle est la plus faible.
Oui, effectivement les individus, pédophiles ou pas, ne cherchent pas forcément à amplifier le désir au point d’en créer des pulsions. Effectivement, je suis d’accord, que ça peut au contraire aider l’individu à se satisfaire sexuellement et empêcher les pulsions d’apparaître du au fait que cela diminue comme vous dites la tension sexuelle.
Après cela peut dépendre de la façon dont l’individu s’en sert de ce genre de vidéos. Entre autres, si il les regarde très souvent, il va plus finir par se lasser et en vouloir plus, ce qui va augmenter la tension sexuelle et provoquer chez lui des insatisfactions qui peuvent aller jusqu’à le frustrer de plus en plus sexuellement jusqu’à l’apparition de pulsions. Un peu comme l’exemple du riche qui se paye ce qu’il veut et qui va en vouloir toujours plus, tandis que le pauvre, lui, arrive à se contenter du peu qu’il a. La frustration du pauvre en sera moindre, tandis que celle du riche augmentera sans cesse.

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4D.2 -Cas soignables - Pédophiles compulsifs Empty médicaments Lun 13 Déc - 8:14

jp45



Sinon certains médicaments, antidépresseurs, sont également utilisés, le Prozac et Séroplexe semblent bien fonctionner.

Je ne sais pas si vous avez déjà pris du Prozac, mais ses effets secondaires sont très envahissants. On a l'impression que notre corps ne nous appartient plus, des crampes, des vertiges, des palpitations....

Il me paraît étonnant que dans notre société actuelle l'on veuille systématiquement utiliser la médecine pour traiter un problème sexuel. Vous vous rendez compte de votre pédophilie ? C'est à vous de la gérer ! Dans la plupart des cas c'est bien ce qui se passe et l'on n'en entend pas parler, car il n'y a aucun acte sexuel et encore moins de passage au tribunal. Même si le sujet est sensible de nos jours (rien n'est pire que la manière anglo-saxonne "politiquement correcte" de voir les choses, que nous suivons aveuglément et aussi bêtement que les Américains), l'aide d'un psy peut être utile, comme dans tous les problèmes liés au sexe. Si un créateur existe, voilà un domaine où il s'est bien trompé... (je parle de l'animalité du sexe en général)

Dante (Admin)

Dante (Admin)
Admin

Je ne sais pas si vous avez déjà pris du Prozac, mais ses effets secondaires sont très envahissants. On a l'impression que notre corps ne nous appartient plus, des crampes, des vertiges, des palpitations....

Effectivement oui. Je sais que le Prozac est un médicament plutôt et que certains effets secondaires sont particulièrements désagréables. Ca dépend aussi de l'individu et de la dose.

Il me paraît étonnant que dans notre société actuelle l'on veuille systématiquement utiliser la médecine pour traiter un problème sexuel. Vous vous rendez compte de votre pédophilie ? C'est à vous de la gérer ! Dans la plupart des cas c'est bien ce qui se passe et l'on n'en entend pas parler, car il n'y a aucun acte sexuel et encore moins de passage au tribunal. Même si le sujet est sensible de nos jours (rien n'est pire que la manière anglo-saxonne "politiquement correcte" de voir les choses, que nous suivons aveuglément et aussi bêtement que les Américains), l'aide d'un psy peut être utile, comme dans tous les problèmes liés au sexe. Si un créateur existe, voilà un domaine où il s'est bien trompé... (je parle de l'animalité du sexe en général)
.

Encore faut-il y arriver tout seul et sans aide à gérer un problème sexuel (ou n'importe quel problème obsessionnel ou de dépendance). Vous, je ne sais pas si vous savez ce qu'est la dépendance (au sexe, l'alcool, le tabac, la drogue et autres...) mais je peux vous dire que pour certains, ils ont aussi l'impression que leur corps ne leur appartient plus. Comme dit plus haut, certains dues aux pulsions, aux frustrations chroniques et autres... ont des problèmes d'isolation, d'agressivité, d'insomnie voir pire. Et cela n'arrive pas forcément qu'aux pédophiles, d'autres aussi peuvent avoir ce genre de problèmes. Les hétérosexuels et homosexuels aussi ont parfois des problèmes d'addiction au sexe. Et généralement, même en y mettant de la bonne volonté, ils n'arriveront à se débarrasser de leurs difficultés à surmonter leurs frustrations et leurs pulsions tout seul (parce que c'est un cercle vicieux comme expliqué plus haut).
Un psy peut aider, je suis d'accord. Encore faut-il en trouver un qui en soit capable. Car trouver un psy pour parler de la pédophilie, ce n'est pas évident. J'ouvrirai un sujet là dessus.

Vous vous rendez compte de votre pédophilie ? C'est à vous de la gérer ! Dans la plupart des cas c'est bien ce qui se passe et l'on n'en entend pas parler, car il n'y a aucun acte sexuel et encore moins de passage au tribunal.

Certes, bien évidemment et heureusement que les pédophiles ne sont pas tous compulsifs. Ce qui fait qu'on n'a effectivement moins de chance d'en entendre parler. D'où le fait que la plupart des gens se mettent dans la tête que les pédophiles sont tous des enragés et des obsédés du sexe. Personnellement, je ne crois pas avoir dit le contraire.
Mais retenez que là, le sujet, ce sont les pédophiles compulsifs. Et ce n'est pas parce que là, on parle des pédophiles compulsifs, qu'on n'en oublie l'existence d'autres types de pédophiles, dont ceux qui ne sont pas compulsifs.

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Dante (Admin)

Dante (Admin)
Admin

Quelques extraits du témoignage d'un pédophile abstinent appelé Samuel, suivis de mes commentaires.
Ce témoignage commenté intégralement se trouve ici.
https://adep.1fr1.net/t112-e65-les-differents-types-de-pedophiles-pedophiles-passifs-temoignage-de-samuel
Il est extrait du livre "pédophilie, prévenir pour protéger" de Latifa Bennari.

Et il y a eu ce jour où j'aurais très bien pu déraper. C'était la première fois que cela m'arrivait, j'avais près de 27ans. Ce jour là, j'ai compris qu'il y avait des situations où c'était le seul désir sexuel qui commandait, occupant seul le devant de la scène après avoir renvoyé sensualité et tendresse dans les coulisses.

Bonne métaphore et effectivement, le désir sexuel quand il est fort, il fait barrage aux autres sentiments. Tout comme je le disais plus haut et pour reprendre la même métaphore, le plaisir sexuel pour un enfant ayant des rapports pédosexuels peut occuper le devant de la scène et renvoyer les sentiments de confusion et d'incompréhension dans les coulisses. Mais ça ne veut pas dire qu'ils ne ressortiront pas des coulisses une fois les rapports sexuels terminés. Il en va de même pour les pulsions sexuelles quand elles sont fortes et obsessionnelles. Des faux experts comme Maillou disent que les pédophiles ne culpabilisent jamais. Bien sûr que si, seulement les pulsions notamment très fortes y font barrage aux sentiments de tendresse, de culpabilité et de respect.


J'étais consterné par ce soudain manque de maîtrise, moi qui me trouvais si chanceux par rapport à d'autres de pouvoir contenir mon désir sans grande difficulté en présence d'enfants.

Cela dépend de plusieurs choses, notamment du taux de testostérone dans le sang, de l'intensité des attractions sexuelles, d'un côté dûe au taux de testostérone et aussi du fait d'être fortement pédophile ou pas, d'être exclusif ou pas, d'être pseudo asexuel ou pas. Il y a aussi le degré de sentiments et donc de respect pour les enfants. Il y a aussi la frustration sexuelle, l'état psychologique et l'état du cerveau aussi parfois, suivant si la conscience est activée ou en sommeil par exemple. Il y a aussi le point de vue, comme celui de l'influence de Tony Duvert qui prône une liberté sexuelle des enfants, ou alors l'influence et l'impact d'abus sexuels qu'on a soi même vécu éventuellement, etc...
Tous ces facteurs font qu'un pédophile passera à l'acte ou pas, ou du moins cela fait varier les chances qu'il a de passer à l'acte ou pas.

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