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F.8.6 Les pédocriminels - Documentaire "pédophilie au féminin" - Sixième cas

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Dante (Admin)

Dante (Admin)
Admin

SIXIEME CAS

Marie


Exposé sur le sixième cas observé dans le documentaire "pédophilie au féminin"
https://www.dailymotion.com/video/xueshr_pedophilie-au-feminin_webcam

Commentaires de la victime qui s'appelle Marie qui commence à 29:50 sur le documentaire jusqu'à 33:50
Encore une fille? C'est surprenant. Personnellement, je m'attendais surtout à des victimes de sexe masculin. Car l'inceste (et ce sont presque tous des cas d'inceste jusqu'ici et les mères sont plus incestueuses que pédophiles souvent), c'est sont souvent des pères envers leurs filles. Donc je m'attendais à des mères incestueuses envers leurs fils. Mais chez ces femmes abuseuses, on retrouve jusqu'ici beaucoup de réaction en chaîne vis à vis de violence, d'abus ou de délire voire psychose. Il se peut que ces femmes là qui abusent de jeunes filles se projetent en quelque sorte sur leurs filles, un peu comme le font certains boylovers (hommes attirés par les jeunes garçons). La projection pédophilique ou incestueuse se fait en général vis à vis des enfants du même sexe que soi. Ce qui ne veut pas dire que c'est de la pédophilie. On peut très bien se projeter sur un enfant pour autre chose que de la pédophilie, ici dans certains de ces cas, par inceste, par maltraîtance et autres. Une enfant violentée peut se projeter plus tard sur sa fille et la violenter de la même façon car elle projette ce qu'elle a vécu et se projette elle même sur sa fille.

Ce cas de victime correspond au maternage excessif d'une grand-mère, plutôt inhabituel (le fait que ce soit une grand-mère). Avec des lavements excessifs devant le grand père, de 3 à 8ans. Encore une fois, cela ne ressemble pas vraiment à de la vraie pédophilie car à 3ans, on attire rarement les vrais pédophiles.

"Nous avons été violées (elle et sa cousine) par d'autres membres de la famille."
Cela ressemble encore une fois plutôt à une famille dysfonctionnelle où les membres s'influencent les uns les autres pour commettre des abus sexuels.


"On remplace la poire à lavement par un godemichet et la grand-mère par un homme et on découvre ce que c'est",

c'est vrai.


"La viol d'un homme, on peut culpabiliser aussi car on y éprouve parfois du plaisir",

Oui. Attention aussi toutefois, certains échanges sexuels peuvent provoquer un plaisir sexuel chez un enfant sans que cela soit traumatisant pour lui, si cet échange correspond à son niveau de maturité. En revanche, le fait qu'il y ait un plaisir sexuel pour l'enfant ne veut pas dire qu'il ne ressent pas un malaise vis à vis de l'échange sexuel si cet échange ne respecte pas son niveau de maturité.


"Dire que l'on a subi un inceste de la part d'une femme, ça personne ne veut l'entendre",
les victimes sont peu crédibles aux yeux de la plupart des gens à cause d'idées préconçues sur les mères et les femmes encore une fois,


"une femme, c'est doux, ça met l'enfant au monde, ça berce etc..."
Quand les femmes ont l'instinct maternel souvent oui, elles sont plutôt comme ça. Mais souvent ne veut pas dire toujours. Je le redis, rien n'est absolu. Les femmes ne sont pas absolument toutes maternelles.


"C'est à l'adolescence que les séquelles se voient le plus, car on s'éveille à la sexualité et à cause d'une sexualité anachronique, c'est là que ça va faire le plus de dégats".
Pas faux. Mais les troubles de l'incompréhension vis à vis d'un rapport sexuels trop précoces ou anachroniques pour reprendre le therme de ce consultant, sont néanmoins déjà présents, mais peuvent en effet s'intensifier lors de la construction sexuelle de l'adolescent dont le point de vue sur la sexualité se modifie alors et dont l'incompréhension peut s'intensifier à mesure qu'il redécouvre la sexualité à son éveil de la sexualité. Car un enfant connaît déjà et exploite généralement déjà son plaisir sexuel avant la puberté. Mais à la puberté, il y a le véritable éveil à la sexualité, c'est comme une deuxième naissance et une redécouverte plus approfondie de la sexualité. Si l'adolescent n'a pas eu les bonnes bases pour se construire harmonieusement avec des expériences sexuelles qui respectent son rythme et sa maturation, il risque alors de se construire sexuellement sur des bases fragiles ou de manquer de connaissances de lui même. Comme je le dis sur l'icône du forum, un enfant qui vit des rapports sexuels trop précoces perd une partie de son moi. Il perd ou plutôt saute une étape qui lui permet d'avoir une partie des connaissances de lui même qui lui permet de mieux se connaitre et mieux construire son point de vue. Un enfant solidifie son moi petit à petit et apprend à connaître la sexualité grâce à des expériences qu'il engage à son rythme et qui lui permettent d'apprendre à se connaître petit à petit (donc de solidifier son moi). Mais si on lui fait sauter une étape, il risque de mal se connaître et donc d'avoir un mauvais contrôle de sa vie et d'être moins capable de savoir ce qu'il aime, ce qu'il n'aime pas, ce qu'il comprend ou pas, apprécie ou pas, etc... Et cela est très perturbant. Voir le dossier dans la section victime sur les 2 axes du traumatisme. Le trauma apparaît quand l'enfant (ou ados) vit une expérience sexuelle au dessus de son niveau de maturité.


"Cela donne du dégout, de la frigité vis à vis de certaines parties du corps, ou une tendance addictive à la sexualité..."
Oui, les réactions sont diverses pour les victimes, autant chez les victimes d'abuseurs que d'abuseuses. Dont entres autres un dégout de soi même ou du sexe ou autres... Une gêne vis à vis de la sexualité et de certaines parties du corps mal érotisés où qui rappellent l'abus subi... Une addiction au sexe aussi parfois oui. Notamment pour étouffer le sentiment de malaise à l'aide du plaisir sexuel ou à cause d'une déformation du rapport sexuel et des rapports sociaux entre amants.

"Une perte de l'estime de soi..."

Oui parfois aussi. Une mauvaise image de soi, se dire qu'on la mérité, se dire qu'on est bon qu'aux rapports sexuels, se dire qu'on est trop beau ou trop jolie. etc... Voir le dossier sur les conséquences des abus sexuels.
https://adep.1fr1.net/t61-m3-les-victimes-les-consequences-des-abus-sexuels

Après dire que ça complique toute la vie. Je ne suis pas d'accord, il y a des victimes qui s'en sortent et qui arrivent à avoir une vie normale. Il faut éviter quand même ce genre de pessimisme et de dire que quand on est victime, on le reste à vie et d'enfermer la victime dans son statut de victime en disant qu'elle va souffrir toute sa vie. Non les thérapies ont pour fonction de guérir les victimes et les aider à avoir de l'espoir en l'avenir en leur donnant un objectif, celui entre autre d'aller mieux et de guérir. Voir le dossier sur la victimolatrie.
https://adep.1fr1.net/t113-m6-les-victimes-la-victimolatrie

Marie dit qu'elle a des difficultés avec les hommes mais surtout avec les femmes. Elle se dit "qu'est-ce qu'elle va me faire..." C'est une conséquence classique ça aussi des victimes. L'hypervigilance. Identifier les hommes à son abuseur. Ici c'est les femmes car cette victime a été abusées par les femmes. Sa confiance a été baffouée par des femmes. Cela arrive surtout aux victimes qui avaient confiance à leurs abuseurs et dont la confiance a été trahie de façon très marquante au point d'attribuer cette perte de confiance à plusieurs autres individus qui rappellent son abuseur à la victime.

Lorsqu'elle était enceinte, elle se sentait mal car cela lui rappelait ce qu'on lui avait fait. Elle fait l'analogie entre le rapport sexuel pour procréer et le rapport sexuel abusif. Elle dit aussi qu'elle ne voulait pas accoucher, car elle pensait accoucher d'elle même. Effectivement, l'enfant est ni plus ni moins le clone de ses parents. Donc son enfant est à moitié elle. Elle considère alors qu'elle allait accoucher d'un monstre. Elle a donc une très forte dévalorisation d'elle même. Elle se considère comme un monstre car elle a vraiment honte d'elle même et donc son enfant sera partiellement un monstre de son point de vue.

"Si je m'en approche de mon beau bébé, je vais lui faire du mal...",

elle a peur de reproduire ce qu'on lui a fait, comme ça arrive parfois. Je précise d'ailleurs qu'il ne suffit pas toujours à un adulte maltraîté étant enfant de comprendre que la maltraîtance n'était pas une normalité et d'essayer de se remettre en question pour ne pas maltraîter son enfant. Rien que le fait d'avoir eu le mauvais exemple sous les yeux, d'en avoir été impreigné, et de se retrouver dans une situation similaire, c'est à dire être parent à son tour, suffit parfois à déclencher le reflexe de maltraiter son enfant. C'est pour ça que je trouve ça bête de la part de certains individus, dont même des thérapeutes de rassurer les parents qui étaient des enfants maltraîtés qu'ils ne feront pas la même chose. Qu'en savent-ils? Il faut d'abord voir la victime, l'analyser et voir à quel point elle a été influencée et de voir son point de vue et ses déclencheurs émotionnelles avant de conclure qu'elle ne répétera pas la maltraitance qu'elle a subie.
Cette victime se considère aussi peut-être comme étant sale, à cause des expériences sexuelles qui l'ont salie. Et que si elle approche son enfant dont elle est déjà distante car elle a du mal à le considérer comme étant d'elle (car il serait trop beau pour être d'elle), elle le salira.

Je suis d'accord qu'il ne faut pas dire à outrance que l'abusé deviendra abuseur. Mais l'abuseur abusé est loin d'être un mythe. On ne peut pas dire effectivement que l'abusé va FORCEMENT devenir un abuseur. Cela n'arrive bien évidemment pas toujours, mais avoir été abusé est un facteur qui influe sur la personne à devenir un abuseur. Pareil pour la prétendue méfiance de l'abuseur qui dit avoir été victime. C'est réel aussi. J'en ai vu qui m'ont dit genre "ce n'est pas une excuse, un enfant abusé sait très bien qu'il ne doit pas abuser à son tour et va tout faire pour ne pas faire pareil". Bien sûr, d'une certaine logique et d'un certain point de vue, oui. Mais les victimes n'ont pas toutes la même logique et le même point de vue. Nous agissons tous suivant la logique de notre point de vue et si le point de vue a été conditionné par les abus sexuels qu'on a vécus, on ne peut dire que chaque enfant abusé va forcément devenir abuseur, mais on ne peut pas nier que certains ne vont pas le devenir et qu'ils sont en partie victimes eux aussi des mauvaises influences qu'on leur a donnés et des reflexes conditionnels et de l'adaptation à l'atmosphère dans laquelle ils ont évolués et des gens avec lesquels ils se sont construits.
"Nous n'avons aucune statistique pour le prouver..."
ces deux consultants ne sont pas objectifs. Ils refusent la possibilité de l'éventualité de l'abuseur abusé. Il n'y a pas besoin de statistiques pour voir que cela arrive. L'observation, la reflexion et l'analyse des cas d'abuseurs abusés montrent bien que ce n'est pas un mythe. Et ce n'est pas parce que des enfants ont été violentés ne sont pas devenus violents à leurs tours qu'il ne faut pas tenir compte des cas d'abuseurs abusés et des influences qu'ils ont vécus et ont contribués à faire d'eux des abuseurs.

"Ca ne veut rien dire"
que dit le consultant. Il n'y a aucune objectivité là. Le consultant affirme carrément que ça ne veut rien dire, il nie la thèse de l'abuseur abusé et s'exprime avec indignation et donc un manque de lucidité.

https://adep.1fr1.net

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