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J.0-Les témoignages - Les psychanalystes

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Dante (Admin)

Dante (Admin)
Admin

Quelques extraits recopiés et commenté d'un article sur la pédophilie, dont voici le lien :
http://www.philo5.com/Cogitations/081114CommentReflechirSurLIncesteEtLaPedophilie.htm
L'article est entièrement recopié et commenté dans le dossier suivant :
https://adep.1fr1.net/t116-j6-les-temoignages-un-article-sur-la-pedophilie#367


Comment réfléchir sur l'inceste et la pédophilie? Mon ami Réal, psychanalyste pour enfants, n'a pas été long sur la question. Je n'ai pas compris tout de suite sa réponse laconique quand je lui ai demandé s'il pouvait me référer certains auteurs : « Si tu as des relations sexuelles avec un enfant, on va te mettre en prison. Alors, il vaut mieux s'abstenir. » Mais je n'aime pas arrêter ma réflexion sur une menace. J'aime comprendre. Je pense que je suis assez intelligent pour penser par moi-même et assumer mes propres choix sans avoir besoin de la police. Ce faisant, il m'a suggéré d'aller voir Freud dans Totem et tabou. Ce fut le début d'une réflexion où j'essaie de m'y retrouver depuis longtemps.

Personnellement moi non plus. Ce genre de reflexion vient d'une personne qui ne veut pas reflechir. Or mon but et le but de ce forum est de comprendre. Alors pourquoi c'est interdit par exemple, est-ce juste que ce soit interdit, quels sont les risques, quelles sont les conséquences, quels sont les facteurs qui font varier les conséquences? Penser par soi-même, effectivement est une bonne initiative plutôt que de laisser les autres reflechir à notre place avec une phrase toute bête, sans explication et sans argument. Ce psychanalyste pour enfant est lamentable. C'est le niveau zéro de la reflexion et de l'argumentation et se cacher derrière les lois ou la morale.

Avec Serge André, une théorie commence à éclairer le sujet. En gros, trois types de souffrances distinctes peuvent accabler le pédophile : La névrose, la psychose et la perversion. Le pédophile névrosé souffrira selon qu'il passe à l'acte ou non soit d'inhibition, soit de réprobation. Cette souffrance est la matrice même de l'organisation sociale. La Loi pose les barrières mais elle a aussi des avantages. C'est le prix à payer pour vivre en société et bénéficier de ses bienfaits. Le pédophile psychotique pour sa part souffre d'une perception altérée de la réalité. C'est le cas par exemple du père souffrant de la maladie d'Alzheimer et qui fait des avances à sa fille pensant momentanément qu'elle est étrangère, et qui va, après coup, se culpabiliser amèrement d'une telle méprise. Le pédophile pervers quant-à-lui est décrit comme le plus « dangereux » puisqu'il fait partie en quelque sorte d'un club sélect des fans d'une fixation sublimée. Celui-ci souffre de la privation d'une expression légitime de sa sexualité. Il articule généralement un discours très cohérent qui tient en échec psychiatres et légistes. Cette théorie psychanalytique en trois temps pose le pédophile essentiellement comme un malade à traiter.
Ouh là, ça part n'importe où là. Serge André n'est pas pourtant pas un si mauvais expert en pédophilie, bien que ce ne soit pas une référence non plus. Mais là, il va carrément à l'encontre de ce qu'il dit d'habitude. Ou alors, et je pense plutôt que c'est l'auteur qui a mal compris.
Déjà il n'y a pas du tout que trois types de souffrance qui peuvent accabler un pédophile. Et encore moins la névrose, et encore moins la perversion et encore encore moins la psychose.
Je me demandais dans mon dossier sur la classification des pédophiles...
https://adep.1fr1.net/t53-e0-les-differents-types-de-pedophiles-classification-des-pedophiles
... d'où venait ce classement des pédophiles, divisés en trois catégories, les névrosés, les pervers et les psychopathes. Maintenant je le sais.
Un pédophile névrosé, selon Serge André, est un pédophile qui a désir du désir. Donc en bref, un pédophile qui a désir de sexe, même quand sa libido est baisse. Donc il a envie de sexe, même quand il n'en ressent pas le besoin car sa libido est basse. Je ne sais pas vraiment en quoi c'est vraiment de la névrose. C'est plutôt de la gourmandise sexuelle. Et les pédophiles ne sont pas les seuls à avoir envie d'avoir envie de sexe. En bref d'avoir (parfois) un moi qui rentre en conflit avec le surmoi. Vous pourriez me dire que ça fait souffrir d'avoir une partie de soi-même qui rentre en conflit avec une autre partie de soi-même et que donc, ça pourrait être pathologique. Sauf que le surmoi existe justement pour s'opposer au moi, qui que soit l'individu. Le moi représente le désir et le surmoi celui qui fait obstacle ou qui gère la conscience de l'individu et qui donc arrête l'individu et inhibe son désir ou modifie l'envie. Donc un pédophile avec un moi qui n'a pas envie de sexe car sa libido est basse, mais le surmoi lui le veut par gourmandise. Mais c'est classique ça, les gens qui ont envie d'avoir envie alors qu'ils n'ont pas envie. Les gens qui ont envie, mais n'ont pas envie d'avoir envie. Je veux dire, y'a pas de notion de maladie là dedans.

Le pédophile psychotique pour sa part souffre d'une perception altérée de la réalité. C'est le cas par exemple du père souffrant de la maladie d'Alzheimer et qui fait des avances à sa fille pensant momentanément qu'elle est étrangère, et qui va, après coup, se culpabiliser amèrement d'une telle méprise.

Oh là là, c'est un très très mauvais exemple de pédophile psychotique que l'auteur nous sort là. Tout simplement parce qu'un père alzheimer qui fait des avances à sa fille, n'est pas du tout forcément un pédophile, mais un individu qui a perdu ses repères avec la réalité (c'est la définition de psychotique) et qui ne voit donc pas les avances envers sa fille, comme un rapport incestueux, ni même un rapport pédosexuel, mais un rapport hétérosexuel. Surtout si comme précisé dans l'article, le père prend sa fille pour une étrangère.
Ce n'est donc pas de la pédophilie dans ce cas. D'ailleurs, Serge André, pourtant dans son livre "qu'est-ce que la pédophilie", sait très bien que l'inceste n'est pas du tout la même chose que de la pédophilie. C'est pour ça que moi je pense que c'est plutôt l'auteur de cet article qui n'a pas bien compris ce qu'est la pédophilie et interprête mal les propos de Serge André.
Et dans ce cas, ce n'est pas la prétendue pédophilie qu'il faut soigner et qui a fait agir ainsi ce père envers sa fille. C'est sa psychose. Si on enlève à ce père sa psychose, qui lui a fait faire des avances à sa fille qu'il n'a pas reconnu, y'aura donc plus d'inceste.
Donc, qu'est-ce que cela a à voir avec la pédophilie? Je rappelle que la pédophilie, c'est l'attraction sexuelle pour l'enfance. Rien. C'est complètement hors sujet.

Le pédophile pervers quant-à-lui est décrit comme le plus « dangereux » puisqu'il fait partie en quelque sorte d'un club sélect des fans d'une fixation sublimée. Celui-ci souffre de la privation d'une expression légitime de sa sexualité. Il articule généralement un discours très cohérent qui tient en échec psychiatres et légistes.

Le pédophile pervers croit ce qu'il veut croire. Comme son nom l'indique, il pervertit l'esprit des enfants en les poussant un libertinage sexuel un peu comme si ils étaient des adultes, déjà aptes à consentir pleinement à des rapports sexuels de toutes sortes.
Le pédophile pervers souffre d'une privation d'une "certaine forme" d'expression de sa sexualité. Les pédophiles n'ont pas qu'une seule façon d'exprimer et d'exploiter leur sexualité. Heureusement, les rapports pédosexuels qui leur sont interdits, ils peuvent le compenser par des activités sexuelles légales et surtout (ce qui est plus important) des activités sexuelles qui ne font de mal à personne. Je prends le premier exemple qui me vient à l'esprit, des dessins, de la digitalisation d'enfants sexualisés. Ce qui est bête, c'est que c'est interdit, pourtant un dessin pédosexuel ne fait souffrir aucun enfant. Cela devrait être ça le plus important et non de respecter des lois de plus en plus excessives.
Mais bon, pour en revenir au sujet. Les pédosexuels de type pervers s'autopersuadent de ce qu'ils veulent croire et en étant convaincus eux mêmes, ils cherchent parfois à convaincre les autres. Mais par contre, la plupart du temps, leurs discours sont aussi hypocrites que ceux des extrémistes antipédophiles. C'est à dire, souvent, c'est de la généralisation, ce sont certains faits et certains cas triés sur le volet qui correspondent à leur avis mais dont ils négligent certains facteurs qui pourraient remettre en cause la pertinence et la véracité de leurs démonstrations. Si des psychiatres et légistes sont tenus en échec par ce genre de discours, c'est qu'ils ne sont pas doués.

Sinon les pédophiles ont différentes façons de souffrir. Et cette classification qui ne divisent les pédophiles qu'en trois catégories, correspond bien plus à une classification (pauvre) de pédosexuels. Les pédophiles souffrent notamment quand ils n'assument leur pédophilie et pour cela, il y a différentes raisons, dont notamment celles décrites dans ce dossier :
https://adep.1fr1.net/t29-e31-les-differents-types-de-pedophiles-les-pedophiles-non-assumes-pourquoi

Cette théorie psychanalytique en trois temps pose le pédophile essentiellement comme un malade à traiter.
Et pourtant, les pédophiles ne sont pas forcément malades. Surtout les cas décrits dans ce paragraphe. Les névrosés et les pervers ne sont pas malades. Les psychotiques sont malades mais pas pédophiles.

Jusqu'ici, il peut donc entrer sous trois catégories distinctes : il est soit criminel, soit malade, soit (comme nous verrons plus loin) honnête citoyen luttant pour l'exercice légitime de ses droits à la jouissance. Pour Serge André, ce dernier entre dans le groupe des « pervers » .
Oui suivant cette classification, le pédophile est soit criminel, soit malade, soit pervers. Donc il y a un fort manque d'objectivité de la part de Serge André avec cette classification bien faussée. Le pédophilie en est donc réduit à l'état de détritus. Il est au mieux malade, au pire criminel. De quoi le considérer comme un être à rejeter et à éloigner des normes arbitraires de la société.

Mais que signifie la perversion en psychiatrie? Il n'y a pas si longtemps, cette science ne considérait-elle pas l'homosexualité comme une perversion? En terme de sexualité, les quarante-cinq dernières années ont vu notre société occidentale opérer de telles mutations comment savoir si la pédophilie est une véritable maladie ou non?
Oui, ça aussi c'est un problème et ça décrédibilise complètement les prétendus experts. A une époque, l'homosexualité était une paraphilie, une perversion. Mais parce qu'elle ne rentrait pas dans le périmètre de normalité arbitraire décidée par la société. Mais est-ce à la société de décider si un individu est malade ou pas, normal ou pas? N'est-ce pas le rôle des experts d'analyser et de comprendre ce qui est pathologique ou pas? Les experts ont donc laissé la société décider qu'à une époque, l'homosexualité était une maladie. Aujourd'hui l'homosexualité n'est plus considérée comme anormale (moins qu'avant en tous cas) et là, les prétendus experts, ils ont retournés leur veste et décidé qu'à partir de maintenant, l'homosexualité n'est plus une perversion et n'est plus une maladie.

Hubert Van Gijseghem, psychologue expert consultant souvent sollicité par les autorités légales, s'est mis dans l'eau chaude en affirmant que la justice doit protéger les enfants mais doit aussi protéger les accusés tant que la démonstration de la culpabilité n'est pas faite.
Encore heureux. Il manquerait plus que ça qu'il suffit d'accuser quelqu'un pour qu'il soit déclaré coupable, sans démonstration. Il n'y aurait plus de justice, ce serait la terreur, ce serait l'hystérie (pire parce c'est déjà le cas), plus personne n'osera poser un doigt sur un enfant de crainte d'être accusé. Et qu'on ne vienne pas me dire que les parents continueraient d'avoir le droit, car je rappelle que la majorité des abus sexuels sur enfant se produisent dans les familles.
Le problème est aussi que des fois l'accusé en question se révèle être un pédophile, mais si il est accusé à tord de pédosexualité alors qu'il n'a rien fait, il verra quand même sa vie brisée, car pour la plupart des gens, être pédophile passif ou actif revient au même. Voire pire, il suffira peut-être qu'on découvre qu'il est pédophile pour considérer que les accusations sont bien fondées, alors pédophiles ne veut pas dire abuseur d'enfant.

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