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M.4.0 -Les victimes - Les thérapies - Comment réagir face à une victime?

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Dante (Admin)

Dante (Admin)
Admin

Quelques extraits recopiés et commenté d'un article sur la pédophilie, dont voici le lien :
http://www.philo5.com/Cogitations/081114CommentReflechirSurLIncesteEtLaPedophilie.htm
L'article est entièrement recopié et commenté dans le dossier suivant :
https://adep.1fr1.net/t116-j6-les-temoignages-un-article-sur-la-pedophilie#367

Si une victime parle, pour peu que son souvenir ait laissé des traces pénibles, cette mémoire ravivée le fera souffrir à nouveau, mais, disent les psy et ceux qui sont friands de nouvelles à sensations, il sera soulagé d'avoir dénoncé son agresseur et permettra de renforcer le lobby dénonciateur qui prévient par la crainte les déviants en herbe. De l'œuf ou de la poule quel traumatisme cause l'autre, et quel est le pire, parler ou se taire?
Le mieux pour l'enfant est de parler, si il en ressent le besoin et surtout si il se sent mal de lui même et non parce qu'on veut qu'il parle et qu'on veut le convaincre qu'il est une victime.
Genre si le rapport pédosexuel est découvert. Le mieux est que l'enfant parle si il est perturbé et si il en ressent le besoin. Pas parce que ses parents par exemple veulent qu'il le fasse en considérant que c'est une victime et qu'en tant que telle, il doit absolument parler. Alors que comme expliqué plus haut,
c'est des fois l'immixtion dans la vie privée qui cause un traumatisme ou déclenche une réaction en chaîne qui aboutit à un traumatisme.

Mais si l'enfant veut parler, il faut aussi qu'il soit sûr que si il parle, on l'écoutera comme il faut. On lui viendra en aide. On interprétera ses propos correctement. On n'aura pas des réactions totalement inappropriées du style "ton père est un monstre".

Non. Un enfant qui a été maltraité a surtout envie de parler pour que son calvaire cesse, pour qu'on lui vienne en aide. Pas qu'on insulte et qu'on s'énerve sur son abuseur, pour lequel l'enfant peut avoir de l'affection. Rien que la crainte de déclencher une réaction excessive peut dissuader un enfant de parler.
Un enfant qui est prêt à se confier à quelqu'un qui lui dit "Si quelqu'un t'a fait souffrir, je le tue!", l'enfant a des chances de changer d'avis.



Les cas de pédosexualité non révélée et qui non pas de mauvaises conséquences sur l'enfant, représenteraient-elles la majorité? Peut-être, mais ce serait oublier que les blessés ont aussi avantage à se taire. Une blessure psychologique ressassée sans cesse reste toujours vive ; la paix exige parfois le silence mais le silence peut aussi être insupportable. Comment sortir de cette boucle infernale? On ne peut donc rien conclure à partir de la proportion de ceux qui choisissent de se taire.

On ne peut pas non plus conclure à partir des cas révélés. Car il existe des cas où il n'y aurait pas eu de mauvaises conséquences pour la dite victime, si ses relations n'avaient pas été découvertes et révélées. Personnellement, je ne pense pas que ces cas soient majoritaires, mais ils sont à prendre en compte quand même.
Sinon pour sortir de cette boucle infernale. Je le redis, il faut que la victime en parle, à condition qu'elle en ressente le besoin et qu'elle soit vraiment traumatisée, pas parce que son entourage veut la forcer à parler.
Mais si le traumatisme est bien présent. Il a peu de chances de se résorber tout seul avec le temps, en l'occultant et en essayant de le mettre de côté.
Cela risque de ressurgir sinon, car un traumatisme ne disparait pas parce qu'on décide de l'ignorer ou qu'on tente de l'ignorer. On peut y arriver pendant un certain temps, mais fréquemment cela ressurgit d'une certaine façon.
Il faut remonter à la source du traumatisme et savoir qu'elle en est la cause. L'abus sexuel me direz vous. Oui, mais comment l'abus sexuel a-t-il traumatisé la victime? Quel est le point de vue de la victime? Comment modifier le point de vue de la victime de façon à lui faire vivre son expérience traumatisante autrement et donc faire disparaître les sentiments de culpabilité, d'angoisses, de confusion, de peur etc... qui ont découlés de l'abus sexuel.

Je préciserai juste une chose, c'est que contrairement à ce qu'on pourrait croire, une véritable victime d'abus sexuel ne restera pas genre sans aucun traumatisme et ensuite  se retrouvera traumatisée 10ans après. Ca n'existe pas ça.
Certaines victimes ont l'impression parfois de ne pas ressentir de mauvaises conséquences pendant un certain temps, mais le traumatisme est toujours présent dès le début, mais parfois dissimulé, masqué et refoulé et ressurgit après une fois ce qui y faisait obstacle disparaît.
Sauf dans les cas de faux traumatismes névrotiques. C'est à dire quand on a forcé la dite victime a modifier son point de vue sur l'expérience sexuelle de façon à lui créer un traumatisme. Mais comme dit plus haut, pour une vraie victime, le mieux est de modifier son point de vue.
Si on peut modifier le point de vue de quelqu'un en lui faisant adopter le point de vue d'une victime, le processus inverse existe aussi.
Même si dans le cas d'un vrai traumatisme, modifier le point de vue aide à la guérison, mais risque de ne pas suffire.
Une vraie victime a tendance aussi à avoir des réactions viscérales et émotionnelles instables. Par exemple des crises de larmes compulsives ou une peur du sexe. Modifier le point de vue de la victime sur son abus dans ce cas ne suffit pas.

Ca, c'est juste une introduction inspirée des réponses que j'ai écrites suite à la lecture de l'article. Mais il est évident que c'est très basique. Des méthodes thérapeutiques pour les victimes sont décrites dans les dossiers suivants :
Rupture du silence :
https://adep.1fr1.net/t62-m41-les-victimes-les-therapies-la-rupture-du-silence
Etape de la victime :
https://adep.1fr1.net/t63-m42-les-victimes-les-therapies-de-victime-a-survivant
Etape du survivant :
https://adep.1fr1.net/t64-m43-les-victimes-les-therapies-du-survivant-au-combattant
Etape du combattant :
https://adep.1fr1.net/t65-m44-les-victimes-les-therapies-du-combattant-a-la-guerison



Dernière édition par Dante (Admin) le Mer 23 Juil - 22:05, édité 1 fois

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Dante (Admin)

Dante (Admin)
Admin

Quelques extraits du documentaire "pédophilie au féminin" que je recopie et commente ici.

Le documentaire entier est ici :
https://www.dailymotion.com/video/xueshr_pedophilie-au-feminin_webcam

Il est entièrement commenté dans les dossier F.8


"La parole de l'enfant sera plus pris en compte si le questionnement n'est pas subjectif."
Tout à fait. Il faut être un maximum objectif de toutes façons pour comprendre. Sinon effectivement, si on laisse notre raisonnement subjectif nous dire ce qu'on doit croire, la plupart des gens diront bêtement sans même prendre la peine d'y reflechir que les femmes abuseuses n'existent pas.


"Faut savoir écouter et essayer de faire parler l'enfant par des questions ouvertes..."
Oui je suis d'accord là aussi. Ecouter et bien tenir compte de ce que l'enfant dit et non chercher à lui faire avouer n'importe quoi et de bien vérifier si ce qu'il dit est cohérent et bien tenir compte de ce qu'il dit sans non plus nous laisser aveugler par nos préjugés. Tenir compte de ce qu'il dit mais sans conclure trop vite non plus.


"... sans rentrer dans des questions spécifiques."

Oui au début effectivement il faut laisser le champ libre à l'enfant afin qu'il oriente ce qu'il dit dans ce qu'il a besoin de dire. Si on ne lui pose pas de questions assez ouvertes au début, on risque d'orienter l'enfant vers quelque chose dont il ne veut pas parler ou une fausse piste. Il faut resserrer l'étau petit à petit. D'abord s'arranger pour que l'enfant parle de lui même, en l'aiguillant un petit peu si il a du mal à s'exprimer. Par exemple, "est-ce que tu es parfois mal à l'aise avec cet homme?" L'enfant dit oui, il faut se contenter de lui demander "pourquoi". Si on lui demande "pourquoi, est-ce qu'il t'espionne tout nu" par exemple. L'enfant risque de bloquer vis à vis d'une telle question qui lui privera en partie de sa liberté d'expression, car il pourrait être mal à l'aise tout simplement parce l'homme est question est parfois un peu dur avec lui, ou se montre trop gentil ou bien d'autres choses qui ne sont en rien abusives. Mais si on oriente trop l'enfant vers un truc trop précis, il aura beaucoup plus de mal à s'exprimer et il a des chances du coup de ne pas donner les bonnes révélations. Mais ensuite poser des questions de plus en plus spécifiques, afin qu'il puisse de plus en plus dire ce qu'il a à dire. Par exemple, si il parle d'un abus, il vaut mieux pas lui demander dès le début si on la sodomisé par exemple. Il faut laisser le champ libre à l'enfant de raconter petit à petit et non rentrer dans des questions trop précises qui risquent d'empêcher l'enfant de raconter ce qu'il a envie ou besoin de raconter.

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