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F.4 Les pédocriminels - Passages à l'acte, comment et pourquoi?

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Dante (Admin)

Dante (Admin)
Admin

On rappelle déjà que les pédocriminels ne passent pas tous à l'acte de la même façon et pour les mêmes raisons. Bien que beaucoup diront qu'ils le font pour se satisfaire sexuellement. Mais ce n'est qu'une version très brève des raisons qui poussent l'individu à passer à l'acte.

On rappelle aussi ce qu'est un pédosexuel :
-Il s'agit d'adultes ayant des relations sexuelles avec des enfants.
Certains disent que pour être pédosexuel, il faut aussi être pédophile, je ne suis pas d'accord. Un pédophile n’est pas nécessairement un pédosexuel ( et tous les pédosexels ne sont pas forcément des pédophiles.

On distingue quatre types de pédosexuels (je précise que cette classification, ce n'est pas moi qui l'ai inventée, mais je la trouve intéressante)
- Les pédosexuels violents, qui n’hésitent pas à recourir à toutes formes de contraintes : violences, menaces, chantage, manipulations…n’éprouvent généralement aucun remords ni aucun sentiment pour l’enfant.
- Les pédosexuels non violents, qui recourent à la ruse et à la séduction et sont indifférents aux conséquences psychologiques sur l’enfant.
- Les pédosexuels dits “de bonne foi“, qui pensent sincèrement que les relations sexuelles que certains enfants « acceptent » d’avoir avec eux ne sont pas néfastes et qui ne mesure pas la nature des risques qu’ils leur font encourir.*
- Les pédosexuels compulsifs, plus ou moins ou même tout à fait conscients du fait que leurs actes sont répréhensibles et peuvent être nuisibles, mais ne peuvent s’empêcher de passer à l’acte.


*Cette phrase : qui pensent sincèrement que les relations sexuelles que certains enfants «acceptent » d’avoir avec eux , Si je comprends bien, c'est de bonne foi qu'ils pensent que l'enfant est ok avec ce qu'ils font ? Mais dans la réalité, l'enfant ne veut pas de cette relation.
-Henri, représentant de l’antenne Suisse de L’ange Bleu : C’est tout à fait correct. Ils ne voient pas les difficultés à avoir des relations avec les enfants et nous retombons dans ce que nous avons dit plus tôt concernant les enfants. Le mot « consentir » ne signifie pas forcément être conscient de la gravité des relations précoces. Mais comme l’enfant n’a pas la même maturité ni le même besoin qu’un adulte sur le plan sexuel, il ne peut ou n’ose pas s’exprimer par crainte ou par honte, le pédopsexuel ne mesure pas les risques dans le cas d’une initiation sexuelle d’un enfant quand bien même en absence de violence. C’est pourquoi la loi protège les enfants des pédosexuels dont les pratiques sont répréhensibles. Malgré leur bonne foi, ces derniers ne peuvent pas anticiper les conséquences et les répercussions sur les enfants à l’âge adulte. Quelque soit la nature de la relation sexuelle avec un enfant, elle relève de la maltraitance sexuelle et devient passible aux sanctions correctionnelles ou pénales.


Personnellement, je ne pense pas que tous les pédosexuels, notamment ceux dit de bonne foi, soient conscients du mal qu'ils font quand ils abusent un enfant, justement parce qu'ils s'autopersuadent sans chercher trop loin de ce qu'ils veulent croire. Mais quand on s'autopersuade, ça peut vouloir dire qu'on y croit bien. Surtout que généralement, on s'autopersuade à la fois de ce qu'on croit et de ce qu'on veut croire. Je veux dire beaucoup de gens s'autopersuadent de ce qu'ils veulent croire. Et ils croient ce qu'ils veulent croire. Conclusion, ils s'autopersuadent souvent de ce qu'ils croient. C'est même parfois (souvent peut être même)inconscient, une façon d'échapper à une réalité qui dérangerait en se disant certaines choses et y croire. Et je le redis en reformulant, certains pédosexuels tiennent à leurs arguments, parce qu'ils pensent ou veulent que ces arguments appuient ce qu'ils veulent penser et de cette façon, ils croient parfois qu'ils ne font rien de mal. Mais ils ne sont pas forcément conscients du fait qu'ils se sont autopersuadé probablement à tord de ce qu'ils pensent avec un raisonnement trop simpliste qu'ils n'ont surement pas poussé assez loin pour se rendre compte qu'il y a peut être des détails sur lesquels ils se trompent. Mais se posent ils la question? Certains oui, mais ils préfèrent peut être ne pas trop y reflechir de crainte de découvrir qu'ils ont peut être tords sur certains points. D'autres ne se posent même pas la question, parce qu'ils pensent que les réponses qu'ils ont sont déjà les bonnes. Et tout ça, ils n'en ont pas forcément conscience, ça se passe dans la tête, on ne fait pas toujours (je dirais même pas souvent) attention à ce qui se passe dans nos têtes. Je pense que souvent on le refoule.
Ils déclarent souvent qu'ils ne savaient pas que l'enfant souffrirait de l'abus. Bien sûr, certains diront ça pour ne pas aggraver leur cas. Dire qu'ils savaient parfaitement ce qu'ils faisaient et qu'ils savaient que l'enfant allaient en souffrir reviendrait presque à admettre qu'ils sont des psychopathes. Mais d'autres y penseront sincèrement et n'étaient effectivement pas conscient dû par exemple peut être au refoulement de leur pensées comme je le disais plus haut qui les ont empeché de voir certaines choses. Certains ont même une vision déformée de la sexualité, ce qui peut aussi les empêcher de se rendre compte qu'ils vont trop loin.

Certains extrêmistes disent que les pédosexuels n'ont jamais de circonstances atténuantes. Si on suit sa logique, alors tous les abus se déroulent tous de la même façon et dans les mêmes circonstances. Mais ce n'est bien évidemment pas le cas et je vais le démontrer.
-Certains abuseurs coercisent les enfants de façon à les amener petit à petit à faire ce qu'ils veulent qu'ils fassent. Certains s'y prennent en douce pour soulager leur conscience car ils se disent que si l'enfant donne son consentement (peut être apparent), ils n'en souffriront que moins voir pas du tout. Au moins ceux là ont une conscience, certes parfois l'enfant ne peut pas donner ce qu'on appelle son consentement éclairé, mais l'abuseur s'en rend il compte? Le fait que ce cas là ait conscience de l'impact que peut avoir un rapport sexuel sur un enfant, c'est une circonstance atténuante. L'age de l'enfant est aussi une circonstance atténuante, car suivant son age, il saura plus ou moins capable de comprendre ce qu'est un rapport sexuel, il saura mieux à quoi il donne son consentement qui sera plus éclairé et l'impact en sera moins fort. Ce qui ne veut pas dire qu'un enfant de 14ans par exemple est forcément prêt à avoir un rapport sexuel, mais il y a de fortes chances pour qu'il le soit plus qu'un enfant de 8ans par exemple. Ca aussi, c'est une circonstance atténuante, si l'abuseur comprend qu'un enfant de 8ans est beaucoup moins apte à apprécier un rapport sexuel qu'un ado de 14ans.
-La loi elle même reconnait qu'un rapport sexuel consentant sur un mineur de moins de 15ans est possible. Celà reste répréhensible pour la sécurité des mineurs, mais quand le mineur a genre 13, 14ans, et suivant les faits, le rapport sexuel avec un adulte ne sera pas considéré comme un abus mais comme une atteinte sexuelle, ce qui est puni bien moins sévèrement qu'un abus. C'est aussi une circonstance atténuante.
-La fréquence des abus aussi. Le fait d'abuser de plusieurs enfants différents et plusieurs fois chacun sont des circonstances aggravantes, ce qui implique que le fait de l'avoir fait qu'une fois sur un seul enfant implique une absence de circonstances aggravantes (même si il y a d'autres circonstances aggravantes que le nombre et la fréquence des abus), donc représente aussi une circonstance atténuante. Surtout si par exemple l'abuseur fréquente plusieurs enfants et qu'il a eu des rapports sexuels qu'avec un seul d'entre eux parce qu'il considérait que les autres n'était pas prêts ou aptes à en avoir.
-Ensuite, il y a jusqu'où va l'abus. Qu'a fait l'abuseur de sexuel avec l'enfant? A t-il eu quelques caresses de façons et à des endroits pas très appropriés? L'a t-il carrément sodomisé? Les deux sont répréhensibles, mais l'un est bien plus punissable et a beaucoup de chances d'avoir un impact bien plus fort sur l'enfant que l'autre. La sodomie peut être une circonstance aggravante, mais dans ce cas, le fait qu'il n'y ait eu que des caresses, c'est une circonstance atténuante.
-Y'a t-il eu violence, chantage ou menace? Si oui, ce sont des circonstances aggravantes. D'autant plus que si l'abuseur a eu recours à un des trois, c'est qu'il était conscient du mal qu'il faisait. Certes ce n'est pas une circonstance atténuante dans le sens propre du terme, mais qui dit absence de circonstance aggravante, dit circonstance atténuante et donc ce n'est pas puni de la même façon.
-L'abuseur est-il vraiment pédophile? Et oui, rien que ça, peu se posent la question, mais pourtant, ça a une certaine importance. Le fait de ne pas être pédophile et donc ne pas souffrir de pulsion et de manque de sexe et de se rabattre quand même sur des enfants, c'est une circonstance aggravante et qui mérite d'être puni bien plus sévèrement qu'un pédophile ayant des pulsions qu'il n'a pas su contenir.
-Et ne pas oublier les victimes abuseurs. De nombreux abuseurs d'enfants sont en fait eux même, des victimes d'abus sexuels durant leur enfance. Certes, tous les abuseurs ne sont pas des victimes et toutes les victimes ne deviennent pas des abuseurs. Mais suivant la façon dont la victime vit son abus sexuel, ce qu'il en ressent, comment il l'interprête, comment il l'intériorise et ensuite l'extériorise etc... Il peut être amené à commettre des abus sur enfant à son tour. Par exemple (un cas parmi d'autres bien différents), certains enfants abusé très jeunes, se retrouvent désorientés et prennent leur abuseur comme modèle, car ils n'en ont pas vraiment eu d'autres et quand on est enfant et qu'on grandit dans cette perspective et cette vision fausse des rapports entre les gens, il est alors possible que la victime reproduise son abus.

[A suivre, car il y en a encore à dire]

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Dante (Admin)

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Quelques extraits du livre "qu'est-ce que la pédophilie?" de Serge André et Guidino Gosselin, deux psychanalystes. Ce livre se base sur l'autobiographie d'un pédophile pédosexuel (donc actif), boylover préférentiel donc non exclusif, assumé, séducteur pervers, de bonne foi. Pour mieux connaître la classification des pédophiles, vous pouvez vous orienter sur le topic suivant :
https://adep.1fr1.net/t53-e0-les-differents-types-de-pedophiles-classification-des-pedophiles

Je poste d'abord les extraits que je commenterai après.


En principe, le viol n'intéresse pas le pédophile. Le discour des pédophiles se basent sur le fait que l'enfant consent aux relations qu'il a avec lui, et en est même le demandeur.

Le pervers pédophile fait démonstration que l'enfant baigne dans une sorte de sexualité bien heureuse et naturelle, s'opposant à la sexualité restreinte. Cette envie d'un érotisme spontané de l'enfant s'oppose à toute envie de viol. Pour le violeur par contre, c'est pourquoi cette conduite relève du sadisme, l'absence de consentement est une condition nécessaire.

Le pédophile tente de nous convaincre, que la violence à l'égard de l'enfant se situe, par essence, dans la structure familiale puisque celle-ci est foncièrement répressive à l'égardde la sexualité. Le pervers pédophile soutient que les parents abusent de leurs enfants, en lui volant sa sexualité en l'empêchant de faire l'amour et en l'obligeant à n'être que le voyeur de l'érotisme parental.

La pédophilie, serait du point de vue du pédophile, un amour passionnel et sensuel qui est en rivalité profonde avec l'amour maternel. Comme si la mère volait au père la part érotique de l'amour qu'il éprouve pour l'enfant.

Restaurer la passion d'être père et faire de celle-ci le modèle de la passion amoureuse, tel est l'enjeu le plus radical pour le pédophile. Une passion qui ne rejette, ni ne refoule ce qu'elle comporte de sensuel et d'érotique et qui exige la réciprocité parce qu'elle croit savoir que l'enfant lui-même réclame cette sensualité paternelle.

Rappelons que très souvent le pédophile est connu des parents, il peut s'agir d'un membre de la famille (oncle, cousin) ou d'un ami, d'un tuteur, parrain, enseignant, chef scout... En tous cas d'une personne ayant des liens avec eux.

Les agressions, rapt, viols d'enfants dans les lieux publics révèlent le plus souvent de sujets psychotiques ou sadiques. Les pédophiles les rejettent et les execrent avec la même virulence que les autres citoyens.

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En principe, le viol n'intéresse pas le pédophile. Le discour des pédophiles se basent sur le fait que l'enfant consent aux relations qu'il a avec lui, et en est même le demandeur.
Le discours du pédophile pervers et non pas du pédophile tout court. Le pervers cherche à jouir et faire jouir l'enfant en pervertissant son esprit, d'où le fait qu'on appelle celà de la perversion. Mais ce n'est pas l'apanage des pédophiles.

Le pervers pédophile fait démonstration que l'enfant baigne dans une sorte de sexualité bien heureuse et naturelle, s'opposant à la sexualité restreinte. Cette envie d'un érotisme spontané de l'enfant s'oppose à toute envie de viol. Pour le violeur par contre, c'est pourquoi cette conduite relève du sadisme, l'absence de consentement est une condition nécessaire.
Les violeurs à proprement parlé qui ne pervertissent pas les enfants mais les poussent aux rapports sexuels peuvent effectivement être des pervers sadiques, dominants, prenants plaisir au fait qu'il n'y ait pas de consentement, je suis d'accord. Mais il ne faut pas oublier aussi les compulsifs, qui agressent parfois soudainement les enfants quand ils n'arrivent plus à contenir leurs pulsions.

Le pédophile tente de nous convaincre, que la violence à l'égard de l'enfant se situe, par essence, dans la structure familiale puisque celle-ci est foncièrement répressive à l'égardde la sexualité. Le pervers pédophile soutient que les parents abusent de leurs enfants, en lui volant sa sexualité en l'empêchant de faire l'amour et en l'obligeant à n'être que le voyeur de l'érotisme parental.
Oui, certains pédophiles, notamment les pervers en effet, considèrent que les parents ainsi que la société dans son ensemble volent la sexualité de l'enfant.

La pédophilie, serait du point de vue du pédophile, un amour passionnel et sensuel qui est en rivalité profonde avec l'amour maternel. Comme si la mère volait au père la part érotique de l'amour qu'il éprouve pour l'enfant.
Certains pédophiles peuvent être jaloux en effet des femmes et notamment des mères qui embrassent, calinent, caressent... en bref touchent les enfants, avec peu de retenue, même des enfants qui ne sont pas les leurs, tandis que les hommes, dont les pédophiles sont souvent considérés comme suspects lorsqu'ils font pareil.

Restaurer la passion d'être père et faire de celle-ci le modèle de la passion amoureuse, tel est l'enjeu le plus radical pour le pédophile. Une passion qui ne rejette, ni ne refoule ce qu'elle comporte de sensuel et d'érotique et qui exige la réciprocité parce qu'elle croit savoir que l'enfant lui-même réclame cette sensualité paternelle.

Les pédophiles pervers ne cherchent pas à être les pères des enfants, mais estiment plutôt compenser ce que les pères ne donnent pas. Même si de nombreuses relations pédophile/enfant ressemblent à celles entre un père et son enfant, les pédophiles paternels n'abusent généralement pas des enfants, justement parce qu'ils ont un instinct paternel comparable à l'instinct maternel qui fait que les femmes sont rarement perverse vis à vis des enfants.
Mais certaines autres relations pédophiles/enfants, ressemblant aussi à des relations paternelles, ne sont pas vues de la même façon pour les protagonistes, lorsqu'il y a des échanges de plaisir sexuels. Le pédophile ne verra pas l'enfant comme le sien, mais plutôt comme un amoureux/amant/copain/protégé. Quant à l'enfant, il verra aussi l'adulte non pas comme un père, mais plutôt comme une référence ou une personne de confiance avec lequel il peut partager certaines choses dont le plaisir sexuel, ou aussi un copain, un amant, un initiateur. Généralement un enfant ne mêle pas ses parents ou figures parentales à sa sexualité.

Rappelons que très souvent le pédophile est connu des parents, il peut s'agir d'un membre de la famille (oncle, cousin) ou d'un ami, d'un tuteur, parrain, enseignant, chef scout... En tous cas d'une personne ayant des liens avec eux.
Oui.

Les agressions, rapt, viols d'enfants dans les lieux publics révèlent le plus souvent de sujets psychotiques ou sadiques. Les pédophiles les rejettent et les execrent avec la même virulence que les autres citoyens.
Oui, pour deux raisons principales, les vrais pédophiles rejettent les violeurs sadiques, kidnappeurs etc...
La première s'applique aux pédophiles ayant des sentiments pour les enfants. Parce qu'ils aiment les enfants et que leurs buts n'est pas de leur faire du mal, ils veulent souvent s'en faire aimer.
La deuxième s'applique aux pédophiles pervers qui estiment respecter les enfants en ne leur imposant rien et disent leur faire du bien au contraire. Pour éviter qu'on les compare à des violeurs sanglants et pour mieux se faire accepter, ils rejettent les violeurs sadiques qui font du mal aux enfants de manières beaucoup plus significatives et plus directes.


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Quelques extraits d'études de pédopsychologie

Je veux = Je le désire vraiment, quand il s'agit d'une envie irrepressible. Mais un désir peut rester en état de désir ou satisfait par la pensée. La volonté est utilisée pour le passage à l'acte, la réalisation du désir.
Nous préférons tenir compte de l'ébauche mentale avant la réalisation pour pouvoir distinguer la volonté chez l'être inférieur et l'homme. L'animal s'engage dans l'acte pour forger son expérience. Tandis que l'homme remplace une partie de ses expériences réelles par des expériences mentales.


Il est important en effet de dire qu'un désir peut rester à l'état de désir ou satisfait par la pensée où avec des moyens de substitution. Il en va de même pour le passage à l'acte du désir sexuel.
Celà dépend d'ailleurs de ce qu'on appelle passage à l'acte. Quand une personne nous excite sexuellement, on ne va pas forcément à tout prix s'accoupler avec elle. La toucher au visage par exemple est aussi un désir qui peut rester à l'état du désir ou être satisfait par la pensée ou la volonté (influencé partiellement par l'ébauche mentale avant la réalisation) pousse au passage à l'acte de toucher le visage.

Comme dit plus bas, l'envie sexuelle est l'un des besoins les plus forts. Le désir sexuel a souvent besoin d'être satisfait, que ce soit chez les pédophiles où n'importe qui d'autres. Mais satisfaire le désir sexuel, pour un pédophile, ne veut pas dire passer à l'acte en ayant des rapports sexuels avec les enfants. Il y a en effet d'autres moyens de se satisfaire sexuellement. Sans compter que le besoin de se satisfaire sexuellement dépend de plusieurs facteurs.

La motivation représente les forces qui déclenchent une conduite vers un but précis et qui s'appliquent avec une certaine vigueur à satisfaire la réalisation de ce but.


Réalisation de soi
--------------------------
Besoins esthétiques
Recherche de la beauté
de l'ordre, de la symétrie
----------------------------------
Besoin d'estime
Besoin de respect et d'estime des autres
et de soi
---------------------------------------------------
Besoin d'amour et d'appartenance
affection, confiance, amour
----------------------------------------------------------
Besoin de sécurité
Besoin de protection, peur de l'inconnu
----------------------------------------------------------------------
Besoin physiologiques
Manger, boire, dormir, régulation de température, activité sexuelle
--------------------------------------------------------------------------------------
Pyramide des besoins selon Maslow

Mais je ne suis pas vraiment d'accord avec l'activité sexuelle. Si elle a son importance, elle n'est pas vitale contrairement aux autres besoins physiologiques que je dirais même biologique. La recherche de la chaleur pour éviter l'hypothermie par exemple est vital, manger et boire est vital pour ne pas mourir de dénutrition. Dormir est vital pour récupérer des forces et que les neurones puissent se régénérer. Donc ces besoins là sont biologiques encore plus importants donc que le besoin physiologique de l'activité sexuelle qui est gérée par le cerveau en partie mais aussi par les gonades dont les fonctionnements varient suivant plusieurs facteurs.

Mais justement parce que c'est physiologique, celà dépend de la libido, tout comme manger dépend de la faim, boire de la soif, dormir du sommeil. Plus on aura une forte libido plus on aura besoin d'exploiter sa sexualité, tout comme la faim, plus on aura faim, plus on mangera, plus on aura sommeil, plus on dormira. La libido dépend aussi de comment on exploite sa sexualité, si c'est un besoin physiologique, c'est que c'est interne et organique, géré par les glandes reproductrices et les réactions chimiques au cerveau, eux même gérés par la fréquence d'activité sexuelle, le taux d'hormones et la libido.

On rappelle aussi que l'activité sexuelle pousse le cerveau à réagir et agit sur le centre du plaisir du cerveau. Ce qui peut créer une dépendance au sexe au même titre qu'une drogue qui fait que le cerveau réclame sa dose de sexe (de plaisir). Voir le sujet sur les pédophiles compulsifs :
https://adep.1fr1.net/t19-d2-cas-soignables-pedophiles-compulsifs
A noter aussi bien sûr, que si dans le topic ci dessus, on parle des pédophiles compulsifs ou dépendants du sexe. Les homosexuels et hétérosexuels ne sont pas épargnés et peuvent aussi être dépendant du sexe, suivant les mêmes facteurs évoqués au dessus. Un célèbre exemple, l'acteur David Duchovny, le héro d'X-files et surtout de californication où il joue le rôle d'un cavaleur. Son rôle la fait devenir un sex-addict et il a dû faire une cure de désintoxication.

Il y a même aussi l'envie à prendre en compte et qui n'est pas à confondre avec la libido. Il y a l'envie d'activité sexuelle et l'envie d'avoir envie. On peut avoir envie d'avoir envie alors qu'on n'a pas envie. On peut ne pas avoir envie d'avoir envie, alors qu'on a envie etc... Le désir de désir de l'individu est donc à prendre en compte, car il réagira différemment suivant son envie en voulant éventuellement avoir une libido plus forte ou au contraire d'avoir une libido moins forte.

C'est pourquoi suivant ces facteurs, une personne quelconque, pédophile ou autres, peut se passer d'activité sexuelle et/ou du moins la combler plus facilement et se contenter d'activité sexuelle légère. Tandis que d'autres auront des pulsions sexuelles fortes, difficiles à contenir et des envies obsessionnelles. L'activité sexuelle n'est donc pas un besoin primaire et vraiment biologique dans le sens de vital, mais plutôt secondaire et physiologique qui est un hyponyme de biologique et qui se rapporte aux organes (ici les gonades notamment et le centre du plaisir du cerveau). D'ailleurs, un homme qui a subi une ablation des gonades, continue de vivre.

Et si le besoin d'activité sexuelle semble donc être un des besoins les plus importants, voir le plus important en dehors des besoins biologiques primaires précités, l'activité sexuelle n'est pas synonyme d'accouplement sexuel et donc d'abus sexuel sur enfants pour les pédophiles (surtout les exclusifs n'étants attirés que par les enfants).

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Dante (Admin)

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Les différents types de passages aux actes

Ces extraits en italiques sont tirés du livre de l'ange bleu, Latifa Bennari, "pédophilie : prévenir pour protéger".

Certains ont critiqué l'expression d'abus sexuel. Selon eux, parler d'abus sexuel laisserait entendre qu'il pourrait y avoir une bonne utilisation sexuelle de l'enfant à des fins sexuelles.

Ce qui est un peu le cas. Il ne faut pas oublier que les enfants ont une sexualité eux aussi. Une sexualité latente, qu'ils doivent découvrir à leurs rythme petit à petit, afin de se découvrir et de s'érotiser au fur et à mesure des expériences qu'ils font, notamment en bonne partie durant l'enfance, sur eux même, avant de découvrir certaines formes de sexualité avec les autres. Mais il ne faut pas oublier que les enfants s'érotise et développe leur sexualité au fur et à mesure de leurs structuration et de leur maturation à la fois psychologique et physiologique et que c'est en interférant dans ce développement et leur rythme que le danger de les confronter à des pratiques sexuelles vient. Et surtout, encore plus important, c'est en leur faisant bruler des étapes nécessaires à la structuration, leur développement et maturation sexuelle que les mauvaises conséquences surviennent aussi. Donc il ne faut pas oublier notamment les jeux sexuels que les enfants peuvent faire et qui correspondent à leur niveau de maturité (donc sans danger pour eux), comme par exemple les rapports semi-platoniques. Voir le sujet G.1.3 : https://adep.1fr1.net/t57-g13-les-enfants-relations-adultes-enfants-les-rapports-semi-platoniques

Pour ma part, j'y recours (à la définition d'abus sexuel), mais toujours avec prudence. Pas pour les mêmes raisons que ces personnes qui à mon avis se trompent. Elles ne voient dans abus que le sens de mauvais usage. Mais abuser peut signifier aussi tromper en jouant sur la crédulité d'autrui. Il est évident, en ce sens, que certains adultes abusent d'enfants en ayant des relations sexuelles avec eux. Il s'agit des pédosexuels non violents, qui recourent à la ruse et à la séduction pour arriver à leurs fins, qu'ils font passer avant les risques qu'ils font encouriri aux enfants.

Je suis d'accord. Il s'agit aussi de pédosexuels pervers qui pervertissent l'esprit de l'enfant afin d'en tirer un profit égocentrique, dont je parle dans les sujets suivants :
E.4.1 l'autobiographie d'un pédophile pervers :
https://adep.1fr1.net/t66-e41-les-differents-types-de-pedophiles-les-pedophiles-pervers-autobiographie-d-un-pedophile-pervers
E.4.2 Qu'est-ce que la perversion pédophile :
https://adep.1fr1.net/t67-e42-les-differents-types-de-pedophiles-les-pedophiles-pervers-la-perversion-pedophile-qu-est-ce-que-c-est

Parce que les actes de pédosexuels de bonne foi, même s'ils sont dangereux et peuvent être lourds de conséquences pour l'enfant, ne résultent pas d'une conscience et d'une volonté d'abuser l'enfant. "Abuser" au sens de tromper implique en effet la conscience de tromper. Ce qui n'est pas le cas ici.

Je suis à peu près d'accord. Sauf que de nombreux pédosexuels influencent l'enfant à avoir des rapports sexuels avec lui, tout en étant en quelque sorte de bonne foi aussi. Comme je le dis souvent, il n'y a pas d'amour sans respect. Si le pédophile a des sentiments, il aura du respect pour l'enfant. Plus les sentiments seront forts plus il y aura du respect et moins le pédophile cherchera à agir contre la volonté de l'enfant. Mais certains qui ont des sentiments quand même, iront influencer l'enfant de manière à obtenir son consentement. Car plus on a du respect moins on cherche à agir contre le consentement de l'enfant et donc moins on l'influence. Les plus respectueux n'influenceront donc pas du tout les enfants. Mais ceux qui le sont moins, mais ont quand même des sentiments, chercheront alors à obtenir de manière douce, le consentement de l'enfant afin de soulager leur conscience et de se dire qu'ils sont de bonne foi et qu'ils ne font pas de mal aux enfants pour lesquels ils ont des sentiments. Certains agissent ainsi et cherchent à obtenir le consentement de l'enfant afin de le faire culpaliser et de lui faire porter la responsabilité des rapports sexuels. Mais d'autres le font par besoin d'être sûr et de s'autopersuader qu'ils ne font pas de mal aux enfants. Et plus ils auront des sentiments, plus ils chercheront à obtenir le consentement de manière douce. Personnellement, je considère aussi ce type de pédosexuels comme étant de bonne foi, même si paradoxalement, ils se voilent un peu la face, en s'autopersuadant d'être de bonne foi et quand on se voile la face, on est forcément un peu de mauvaise foi.
Mais visiblement, selon l'ange bleu, un pédosexuel n'est de bonne foi que si il a des rapports sexuels avec les enfants sans les influencer. Car elle ajoute :
"Les relations pédosexuelles, même sans violence ni manipulation, sont néanmoins à proscrire en ce sens qu'elles mettent en danger l'enfant".
Des relations pédosexuelles sans violence ni manipulation, celà veut dire donc des relations pédosexuelles qui n'incluent ni force, ni séduction, coercition, chantage, menace, perversion de l'esprit, encouragements, demandes, influences mêmes les plus légères qui soient. Donc des relations pédosexuelles où l'enfant serait demandeur sans être influencé. Mais celà n'arrive (que je sache) qu'extrêmement rarement. D'ailleurs si l'enfant est demandeur sans aucune influence qui soit, c'est qu'il sait ce qu'il demande et qu'à priori il est pleinement consentant de ce qu'il demande et donc que le rapport sexuel ne sera pas dangereux, sauf si le partenaire lui fait pratiquer une activité sexuelle dont il n'est pas demandeur, mais dans ce cas, il y a une influence. Il y a aussi une exception, ce que l'enfant peut être demandeur parce qu'il a été sexualisé et parfois, certains demandent des rapports sexuels même avec des adultes voir des personnes agées, voir se prostituent, car ils sont plus ou moins sexuellement dépandents ou qu'ils cherchent à étouffer un sentiment de confusion dûe à une sexualisation (trop) précoce. Mais dans ces cas là, l'enfant qui a été sexualisé, a subi une influence d'où encore une fois un certain danger. En fait, ce qu'il faut aux enfants, c'est qu'ils se développent sexuellement à leur rythme sans influence, car l'influence pourrait perturber l'harmonie de leur développement et avoir de mauvaises conséquences sur leurs connaissances d'eux mêmes et de ce qu'ils apprécient et n'apprécient pas (ce qui est géré par le "moi" psychologique). Voir aussi le sujet sur la sexualité des enfants :
https://adep.1fr1.net/t31-g2-les-enfants-la-sexualite-des-enfants

Quant aux actes pédosexuels violents, ils sont mieux décrits par les expressions "agressions sexuelles et viols". En ce qui me concerne je désigne l'ensemble des actes sexuels réalisés par des adultes avec et sur des enfants. A l'intérieur de cet ensemble, je réserve les termes d'abus sexuel pour désigner les actes sexuels obtenus par la ruse et la manipulation, et les termes d'agression sexuelle et de viol pour désigner les actes ayant impliqué le recours à la violence, à la contrainte et à la surprise.
Liste de maltraitances sexuelles :
Relation pédosexuelle => Commis par des pédosexuels de bonne foi => Absence de manipulation volontaire
Abus sexuel => Commis par les pédosexuels non violents et manipulateurs => Recours à la ruse, séduction ou manipulation
Agression sexuelle (viol si il y a pénétration) => Pédosexuels violents => Recours à la contrainte


Je suis d'accord, sauf donc pour le terme de maltraitance sexuelle pour les pédosexuels de bonne foi. Mais ce coup ci, Latifa Benarri emploie le terme "d'absence de manipulation "volontaire"" pour désigner la méthode des pédosexuels de bonne foi. Ce qui déjà change quelque chose. Même si c'est involontaire, elle considère donc que ces relations pédosexuelles de bonne foi sont quand même commis sous influence. Celà fait une différence et celà peut arriver plus fréquemment que les types de rapports dont je parlais plus haut, c'est à dire les rapports pédosexuels commis sans influence, qui comme je le disais, doivent vraiment être très rares. Un enfant, genre pas encore adolescent (donc qui n'a pas encore 13ans), a en effet très peu de chances de vouloir des rapports sexuels si il n'a pas été influencé, que ce soit de manière douce ou forte. Sinon, je suis d'accord.

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Dante (Admin)

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Quelques extraits du témoignage d'un pédophile abstinent appelé Samuel, suivis de mes commentaires.
Ce témoignage commenté intégralement se trouve ici.
https://adep.1fr1.net/t112-e65-les-differents-types-de-pedophiles-pedophiles-passifs-temoignage-de-samuel
Il est extrait du livre "pédophilie, prévenir pour protéger" de Latifa Bennari.


J'avais toujours des fantasmes pédophiliques, mais depuis Zacharie, je n'avais plus été amoureux d'un garçon. En outre, je n'avais jamais désiré Zacharie sexuellement. Or là, non seulement le sentiment amoureux pour Henry s'est réactivé, mais je le désirais ardemment. Expérience inédite pour moi.

Ce n'est pas si étonnant donc qu'il prône les rapports sexuels que si on est en couple. Si il ne ressentait pas le besoin d'en avoir, il est facile de prôner des choses comme "les rapports pédosexuels, c'est pas bien" ou alors "pas de sexe avant le mariage"... Mais quand on se met à éprouver un besoin d'en avoir des rapports sexuels, souvent le point de vue vis à vis des rapports sexuels changent. Ce désire de vouloir maintenant des rapports sexuels vient aussi de son éveil à la sexualité, un p'tit peu tardif.


Autant je n'ai jamais imaginé alors avoir des relations sexuelles avec un garçon impubère, autant je ne l'exclus pas du tout avec un jeune adolescent. Cet Alexandre? Les chances sont minces, je le sais. Mais pourquoi pas?

Il fait la distinction entre les enfants peu pubères qu'il s'interdit d'avoir des rapports sexuels avec, et les jeunes adolescents de 13/14ans, qu'il considère éventuellement plus aptes à en avoir. C'est vrai cela dit qu'à 13/14ans on est plus mature et plus apte à consentir à des expériences plus érotiques et sexuelles, d'autant plus que c'est l'âge où l'on s'éveille à la sexualité, où l'on a ses premières éjaculations etc... Cela dit, on sent que Samuel commence à laisser tomber sa conception de ne pas interférer dans le développement sexuel des enfants et de ne pas faire l'amour sans être en couple. Surement dû à une augmentation de ses pulsions sexuelles, de son besoin de se satisfaire sexuellement qui est un besoin physiologique fort et que donc, il veut satisfaire, quitte à oublier ses principes.


A cette période, j'aurais surtout souhaité pouvoir aimer un garçon de 8 à 10ans, de façon platonique jusqu'à l'éveil de sa sexualité, sans doute entre 12 et 13ans. J'aurais été patient et n'aurait rien entrepris sexuellement si lui n'en avait pas manifesté le désir. Je me masturbais depuis plus de six ans. Il ne m'aurait guère coûté de continuer quelques années encore pour satisfaire à mon besoin d'orgasme. Je ne voyais pas d'incompatibilité avec mes projets matrimoniaux, repoussés de toutes façons à la fin de mes études.

Un calcul quelque peu pervers, voir bien pervers. Fréquenter un enfant, afin d'en tirer profit petit à petit et l'amener à avoir des rapports sexuels quand le pédophile estime de lui même, quand l'enfant sera en âge, c'est à dire dans le cas de Samuel, 12/13ans. Sauf que l'éveil de sexualité ne signifie pas du tout qu'on est prêt à avoir des rapports sexuels, cela se fait progressivement. Et il n'est pas dit non plus que ce jeune garçon que Samuel aurait fréquenté aurait voulu en avoir avec lui. Un jeune garçon qui fréquente un pédophile, peut parfois voir ce dernier qui s'occupe de lui, plus ou moins comme un (deuxième) père, ce qui de son point de vue, exclu tous rapports sexuels. Après certains enfants voient en un pédophile qui s'occupe d'eux, comme une tierce personne avec lequel ils peuvent expérimenter des jeux de rapports physiques, de découvertes de soi, etc... mais il faut que l'enfant le fasse de lui même, pas que l'adulte (pédophile ou pas) lui fasse jouer à ce genre de jeux, car si l'enfant ne le fait pas de lui même, cela pourrait le perturber.


Après les semaines éprouvantes que je viens de vivre, il n'est que trop rassurant et soulageant pour moi d'adhérer sans réserve au discours de Duvert. En outre contre toute attente, je découvre une autre vision des enfants, des enfants envisagés comme des êtres sexués (et pas à la sauce Freudienne). Certains enfants auraient donc des désirs sexuels et une vie sexuelle? Quelques uns de mes camarades d'école élémentaire, peut-être? Me rappelant certains gestes, certains comportements, certains propos, je me dis que j'étais passé à côté d'au moins deux occasions de découvrir la sexualité avec mes copains, à onze puis à quatorze ans. Un gachis.

Voilà, c'est un peu ce que je craignais. Samuel interprête-t-il le fait que les enfants aient des désirs sexuels comme il faut? Effectivement, je le redis, les enfants ont une sexualité. En phase de découverte et d'expérimentation, mais ils ont une sexualité quand même, ils découvrent, font des expériences, essayent petit à petit de savoir ce qu'ils aiment, ce qui les attirent, leurs sentiments etc... Mais il ne faut pas interprêter cela comme un feu vert pour leur faire avoir des rapports sexuels. Les enfants se découvrent par eux mêmes petit à petit et il ne faut pas perturber leur rythme, sinon ils risquent de bruler certaines étapes par lesquelles ils doivent passer pour être de plus en plus aptes à consentir à des rapports sexuels. Après il arrive effectivement que des enfants entre eux, notamment deux garçons, expérimentent certains traits de leur sexualité ensembles. Les enfants arrivé à un certain âge, tel que 11/12ans, commencent à ne plus se satisfaire d'expériences auto-érotiques. Ils ne veulent plus se contenter de se toucher eux même à leurs zones érogènes, ils veulent aussi être touchés, puis ensuite éventuellement toucher. C'est l'apprentissage et la découverte en quelque sorte de l'empire des sens. C'est apprendre à prendre plaisir à toucher et être touché. Alors ils entrainent parfois quelqu'un à faire l'expérience avec eux. Notamment quelqu'un en qui ils ont confiance, pas forcément quelqu'un qui les attire, mais quelqu'un qui se prêtera au jeu de contact physique. Cela peut arriver notamment entre deux garçons qui se satisferont l'un l'autre dans leur jeux à connotation sexuelle. C'est ce qu'on appelle les amitiés particulières. Mais ce n'est pas à confondre avec des rapports pleinement sexuels et encore moins des rapports pédosexuels qui sont à un stade bien au dessus et souvent trop haut encore pour deux jeunes ados de 12/14ans qui en sont encore aux amitiés particulières et aux phases expérimentales et de découvertes de leurs zones érogènes et qui explorent l'empire des sens qu'ils ne connaissent alors encore pas bien.


J'étais consterné par ce soudain manque de maîtrise, moi qui me trouvais si chanceux par rapport à d'autres de pouvoir contenir mon désir sans grande difficulté en présence d'enfants.

Cela dépend de plusieurs choses, notamment du taux de testostérone dans le sang, de l'intensité des attractions sexuelles, d'un côté dûe au taux de testostérone et aussi du fait d'être fortement pédophile ou pas, d'être exclusif ou pas, d'être pseudo asexuel ou pas. Il y a aussi le degré de sentiments et donc de respect pour les enfants. Il y a aussi la frustration sexuelle, l'état psychologique et l'état du cerveau aussi parfois, suivant si la conscience est activée ou en sommeil par exemple. Il y a aussi le point de vue, comme celui de l'influence de Tony Duvert qui prône une liberté sexuelle des enfants, ou alors l'influence et l'impact d'abus sexuels qu'on a soi même vécu éventuellement, etc...
Tous ces facteurs font qu'un pédophile passera à l'acte ou pas, ou du moins cela fait varier les chances qu'il a de passer à l'acte ou pas.


J'ai commencé à reflechir à quelles conditions il était envisageable qu'un enfant et un adulte aient des relations sexuelles : il fallait bien sûr que l'adulte soit équilibré et respectueux des véritables désirs et besoins de l'enfant.

Moi je dis surtout qu'il ne faut pas qu'il y ait d'influences, même douces, de la part de l'adulte, ou du plus mature envers le moins mature, sinon ce dernier pourrait en arriver à faire quelque chose dont il n'est pas pleinement consentant.


D'un autre côté, différents facteurs rendaient les relations pédosexuelles dangereuses à priori : les mentalités globalement hostiles et les lois en place contraignent au silence. Certains enfants ont très tôt un goût prononcé pour le secret et savent protéger leur vie privée. Mais ce n'est pas le cas de tous. Certains enfants détestent le secret.

Les enfants ne racontent presque jamais leurs expériences sexuelles, cela est trop embarrassant et trop intime. Souvent ils se disent qu'on ne les comprendra pas et surtout vis à vis de leurs parents, ils ne mélangent généralement pas rapports parentaux et rapports sexuels même avec de simples conversations.
Par contre beaucoup d'enfants effectivement n'aiment pas les secrets, mais dans le sens où garder le silence représente pour eux un mensonge et comme ils n'aiment pas mentir, voir surtout pour les plus jeunes, ne savent pas mentir, cela les perturbe. En bref, garder le silence est pour eux culpabilisant, ils se disent éventuellement qu'ils ont fait quelque chose de mal et que c'est pour ça qu'ils doivent se taire, ce qui peut peser sur la conscience.


Dans le cas où l'enfant est suffisamment solide pour assumer cette contrainte du secret, une relation pédosexuelle n'est toutefois pas à l'abri d'être découverte par une tierce personne. Les conséquences alors peuvent être dramatiques. J'en ai eu des témoignages et le traumatisme peut être considérable.
Quand les parents hostiles s'en mêlent, quand une plainte est déposée, et que la procédure judiciaire s'enclenche, c'est le plus souvent une épreuve pour l'enfant. Certains spécialistes parlent de traumatisme secondaire. Dans certains cas, il faudrait simplement biffer le terme de secondaire. Car ce sont bien les réactions de l'entourage et la procédure qui se trouvent à l'origine du traumatisme, lorsque la relation a été bien vécue par l'enfant jusqu'au dévoilement des faits.

Effectivement, je suis d'accord et je le redis comme je l'ai souvent déjà dit, l'hystérie collective de l'entourage envers l'enfant peut être très perturbante, car on cherche alors à faire endosser à l'enfant le rôle de la victime traumatisée. Que l'enfant soit traumatisé ou pas, le problème est qu'à force de persuasion de vouloir lui faire jouer ce rôle, il finit par l'endosser et en éprouver les ressentiments comme si il l'était vraiment, c'est ce qu'on appelle une névrose de convertion. Sans compter que l'on fouille du coup dans la vie privée de l'enfant, on lui pose des questions délicates, ce qu'il a fait est alors révélé et su, ce qui n'est pas chose aisée non plus pour lui de savoir que de nombreuses personnes sont au courant de ses pratiques sexuelles, alors que comme dit plus haut, les enfants ne parlent souvent jamais de leurs pratiques sexuelles, pas même à leurs parents, alors si les parents, médecins, juges, policiers, voir camarades de classe et professeurs sont alors au courant, l'enfant peut en être profondément perturbé et considérer qu'on a violé son intimité et donc une partie de lui même.
C'est sûr que la panique et les réactions de plus en plus excessives des gens vis à vis de la pédophilie est d'autant plus perturbantes pour les enfants. Même quand ces derniers sont de vraies victimes et non des victimes par persuasion, ils attendent surtout une réaction de soutient de la part de leur entourage, pas qu'on fasse un scandale, qu'on prône la barbarie, qu'on révèle les faits à tout le monde et à n'importe qui dans le but de se venger de l'abuseur et non de venir en aide à la victime.
Si ce n'est qu'il m'est important de rappeler encore une fois qu'il faut respecter le rythme de développement sexuel, affectif et psychologique de l'enfant et qu'une relation sexuelle précoce même consentie et même avec l'enfant en éprouvant du plaisir a des chances quand même de lui faire sauter les étapes qu'il a besoin de traverser pour mieux se connaître et mieux gérer sa vie, ses envies, besoins et émotions. Même un enfant ayant des relations pédosexuelles avec plaisir, peut dans le fond être perturbé mais le trauma en est étouffé par le plaisir sexuel ressenti.


Pour moi, il est donc hors de question d'avoir des relations pédosexuelles et je désapprouve le choix de ceux qui en ont. Je deviens donc un pédophile abstinent pour des raisons extrinséques (milieu socioculturelle dans lequel nous vivons impose l'abstinence pédosexuelle). Mais je ne vois pas dans l'absolu, en soi, ce qui légitime l'interdit des relations pédosexuelles consentantes, lorsque l'adulte sait se montrer respectueux de l'enfant et son développement.

Si on suit sa logique effectivement, les rapports pédosexuels ne devraient pas être interdits car la faute des traumatismes incombe la société et non les pédosexuels eux mêmes, tant qu'ils sont selon lui respectueux envers les enfants. Effectivement à priori, un rapport respectueux, même sexuel, n'est en rien traumatisant, encore faut-il que ce soit vraiment respectueux, car de nombreux rapports pédosexuels arrivent en se prétendant respectueux alors qu'ils le sont souvent moins que le pédosexuel le prétend.
Ce qui est donc gênant dans le discours de Samuel, c'est qu'il désapprouve les rapports pédosexuels uniquement parce que la société l'interdit, mais si c'est la société qui selon lui est responsable des traumatismes des enfants (ce que je ne conteste pas non plus), alors cela devrait être à la société de se remettre en question et non aux pédosexuels de bonne foi.
En bref, selon Samuel il ne faut pas avoir de rapports pédosexuels, mais la société et les enfants se porteraient mieux si les rapports pédosexuels étaient autorisés, ce à quoi je ne suis pas d'accord pour les raisons précités.


Je suis très sensible aux arguments des néerlandais Spiecker et Steutel. Je deviens ainsi de plus en plus exigeant sur les critères d'une relation pédosexuelle acceptable : comme quoi il vaut mieux parler de langage de l'intelligence que de la bêtise arrogante. Mais je n'ai pas encore lu d'argument suffisamment solides justifiant l'interdit absolu de toute relation pédosexuelle.

Ah, au moins, il est capable visiblement de se remettre en question. On ne peut pas interdire toute relation pédosexuelle, car bien évidemment, une relation pédosexuelle désigne carrément toutes relations avec un mineur de moins de 15ans, car la majorité sexuelle est à 15ans. Mais je le redis encore, ce n'est qu'une estimation et une sécurité et non la réalité. Tous les ados de 15ans ne sont pas prêts à avoir de rapports sexuels. Certains sont prêts avant, d'autres après.
Cela dépend par ailleurs ce que Samuel appelle relation sexuelle. Les enfants peuvent très bien apprécier des rapports physiques à connotation plus ou moins sexuelle notamment si ça correspond à leur niveau et leur stade de développement psycho-sexuel. Après plus les enfants sont matures et éveillés à la sexualité plus ils consentiront à des rapports de plus en plus érotiques, mais cela met du temps et ce rythme de développement se doit d'être respecté.


De la tendresse à la sexualité, en passant par la sensualité, je vois là un simple continuum, et je me demande bien pourquoi il ne serait pas accessible aux enfants.

Tout simplement parce que les enfants sont en période de construction et sont beaucoup moins expérimentés sexuellement. Sans compter que les jeunes garçons ne connaissent au début que le plaisir érectile, le plaisir de la jouissance éjaculatoire n'apparaît que vers 12ans (si on ne les conditionne pas avant). Effectivement c'est un continuum la tendresse, sensualité puis sexualité. Mais les enfants ne s'y éveillent que progressivement à la sexualité. Ce qui fait que certains rapports physiques qui peuvent leur procurer un plaisir sexuel, cela arrive que les enfants en soient demandeurs, mais généralement, ils n'iront pas plus loin sans qu'on les pousse à aller plus loin. Et encore ce genre de rapports physiques qui leur procure un plaisir sexuel, c'est plus sensuel que sexuel selon moi. La sexualité, ça vient après une fois la phase des rapports sensuels autoérotiques puis la phase des rapports sensuels avec une tierce personne soient achevés, car cela permet une meilleure transition avec les rapports d'ordre sexuels.


Peut-on anticiper avec certitude le développement psychosexuel d'un individu avant sa puberté? J'en doute fort. La pédosexualité peut procurer du plaisir à l'enfant, mais il n'est pas de même nature que celui de l'adulte.

En effet, si le rapport (pédo)sexuel n'est pas conforme au degré de développement du moins mature, ce dernier sera lésé car il a besoin de plaisir sexuel correspondant à son niveau de maturité et de développement afin qu'il puisse y prendre du plaisir sans être plongé dans la confusion. En revanche, ce n'est pas parce que l'un est plus âgé et plus mature que le rapport sera forcément abusif, mais il faut pour cela que le plus mature se mette au niveau du moins mature.


Vu les risques, un adulte devrait selon moi toujours s'interdire d'avoir des rapports pédosexuels, y compris lorsque c'est un enfant qui lui demande.


C'est difficile à dire, si l'enfant, de disons 12ans, le demande, c'est vrai qu'il y a deux possibilités selon moi. Soit il a déjà été exposé surement bien trop précocément aux rapports sexuels et en a déjà eu sous influences et il y a pris du plaisir et désire recommencer, mais si il y a eu une influence, c'est peut-être qu'il n'était pas prêt et que donc une partie de lui pourrait en être perturbé. Soit il est déjà prêt à avoir des rapports sexuels ou qu'il veut le faire mais à son niveau pour s'expérimenter davantage et éventuellement s'érotiser davantage.
Dans le premier cas, il ne faut de préférence pas accepter, car l'enfant est peut-être perturbé au fond de lui et plus de rapport pédosexuels pourrait empirer son sentiment de confusion.
Dans le deuxième cas, le rapport pédosexuel ne lui fera pas de mal si il sent qu'il le veut et qu'il n'a pas été influencé, mais il faut dans ce cas que l'autre respecte le fait qu'il n'ait pas beaucoup, voir pas du tout d'expérience et donc il ne doit pas aller au dela de ce que le plus jeune peut comprendre et apprécier. Pour un adulte plus mature, cela risque d'être plus difficile car lui, voudra peut-être aller plus loin que ce que le moins mature acceptera.
Le problème est qu'il est difficile de savoir si un enfant demandeur, qui selon moi reste très rare, de rapport pédosexuel, correspond à l'un ou l'autre. C'est pourquoi, moi-même, je suis également contre les rapports pédosexuels, mais pour les rapports semi-platoniques se résumant à des contacts physiques anodins mais qui permettent la découverte et l'érotisation de l'enfant et en même temps à l'adulte (éventuellement pédophile) d'avoir un rapport physique qui lui procure un plaisir sexuel.

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