Quelques extraits du témoignage d'un pédophile abstinent appelé Samuel, suivis de mes commentaires.
Ce témoignage commenté intégralement se trouve ici.
https://adep.1fr1.net/t112-e65-les-differents-types-de-pedophiles-pedophiles-passifs-temoignage-de-samuelIl est extrait du livre "pédophilie, prévenir pour protéger" de Latifa Bennari.
J'avais eu un premier rêve érotique en CM2. Un rêve agréable mais dont je n'avais pas compris le sens : des femmes nous suçaient moi et deux de mes meilleurs amis.
Ouh là, ce genre de rêve très érotique à 10/11ans (CM2) me paraît trop érotique pour un enfant de CM2. Cela ne cacherait-il pas un abus sexuel ou une expérience sexuelle très (trop?) précoce avec une fille ou peut-être une exposition à la pornographie. Mais cela veut dire aussi que Samuel a une hétérosexualité. Plus ou moins refoulé, mais une part de lui est donc hétérosexuelle. Serait-il devenu pédophile pour échapper aux femmes qui l'auraient abusés et par identification envers les jeunes garçons sur lesquels il projette alors peut-être le jeune garçon qu'il a lui même été. En tous cas, ça ne paraît pas naturel de rêver de fellation aussi jeune.
Mes premiers désirs sexuels apparaissent vers l'âge de onze ans, mais il s'agit de sensations confuses auxquelles je n'attribue pas immédiatement de sens précis. Je ressens comme une sorte de titillement délicieux aussi bien à la vue de femmes en tenue légère qu'à celle des mollets et nuques dégagés de mes petits copains. Ah! et puis il ya Schwarzi le magnifique, dont le corps nu entraperçu dans terminator me fascine.
Ouh là, ça fait beaucoup. Attraction pour la féminité, pour l'enfance et pour les hommes musclés. Non seulement ce n'est pas la même chose du tout, quoique des fois il y a pas mal d'analogies entre l'attraction envers la féminité et l'attraction envers l'enfance. On y retrouve dans les deux, les corps sans poils, la peau douce, sensibilité et la fragilité. Mais les hommes musclés, ça n'a plus rien à voir. C'est peut-être pour cela que Samuel se sent désorienté. Car il oscille en fait entre plusieurs attractions. Cela dit, ce sont des choses qui arrivent quand on découvre et qu'on s'éveille à la sexualité. Les attractions et orientations sexuelles se baptissent suivant les sentiments que nous développons, suivant des critères d'attraction physiques particuliers et aussi suivant des barrières psychologiques qui bloquent certaines attractions. Quand on a 11ans, les sentiments peuvent encore être peu développés, les critères d'attraction peuvent être diverses et les barrières psychologiques pas encore en places. Cela prend parfois du temps pour tout cela de se faire et que l'individu adopte une orientation sexuelle suivant ce qu'il a développé ou pas.
Cela dit, c'est seulement à l'âge de douze ans et demi, peu après l'apparition de mes premiers poils pubiens, que le déclic s'est fait pour moi et que je commence à me masturber en pensant à des femmes.
Samuel est donc bien un hétérosexuel.
Douze ans et demi, donc, paré pour la classe de quatrième. J'ai choisi d'apprendre l'espagnol. C'est alors que je fais la connaissance de Jonas, un petit Allemand âgé d'une dizaine d'années, qui passe ses vacances non loin de chez nous. Mon premier coup de foudre pour un être de cher et de sang!
Il se peut que Samuel soit hétérosexuel mais qu'il n'ait pas vraiment de sentiments pour les femmes. Mais qu'il en a plus pour les jeunes garçons. Il est visiblement en tous cas pour l'instant, hétérosexuel et en même temps boylovers (pédophile assumé attiré par les jeunes garçons).
Il ne parle pas un mot de français et moi pas un mot d'allemand... Mais cela va sans dire, j'ai appris l'allemand. Hélas, je ne l'ai jamais revu. Si je n'ai pas cherché à le revoir, c'est par peur qu'on comprenne que j'étais amoureux de lui. Je me méfiais de mes parents, aussi. J'avais l'impression que si ils le voulaient, ils pourraient lire dans mon esprit comme dans un livre ouvert.
Je me masturbais le soir avant de m'endormir. Les premiers fantasmes sexuels qui me servent de support sont hétérosexuels. Mais la pénétration des femmes ne m'a jamais intéressé. Embrasser, caresser, palper, étreindre, malaxer et l'être moi aussi, étaient les actes que je mettais en scène en imagination.
Faut dire qu'à 12/13ans, on en est pas forcément voir rarement à fantasmer sur de la pénétration. Mais il est étonnant qu'il ne soit pas vraiment intéressé par la pénétration, car son rêve érotique de fellations avec des femmes date de ses 10ans, ce qui veut dire qu'à cette époque il était déjà intéressé par des fellations, mais désormais, il ne mentionne plus de fellations et ne veut pas de pénétration. C'est un peu étrange. Je me demande peut-être si la pénétration (et peut-être aussi la fellation) ne lui fait pas peur ou alors lui provoque une répulsion, ce qui d'un côté est normal, car à son âge on peut encore en être à un stade bien inférieur aux pénétrations et le vagin peut provoquer plus un dégout qu'une attraction. D'un autre côté, cela parait bizarre qu'il soit repoussé par la pénétration alors qu'à 10ans, il rêvait déjà de fellations (avec plaisir). Encore une fois, cela ressemble à un abus sexuel refoulé qui fait qu'il se sent mal à l'aise à faire certaines expériences sexuelles qu'il aurait peut-être déjà fait sans être (pleinement) consentant.
A la piscine où me traine un ami, je fais la connaissance du petit Frédéric. J'en tombe amoureux fou et le désire. Mais c'est là que je commence à souffrir, car pour moi il n'était pas question de perturber son développement en lui proposant une sexualité dont il n'avait que faire (à l'époque, je pense que les enfants sont aussi asexuels que j'avais pu l'être à leur âge). Mais peu importe. Je pars bientôt en études de lettres à Paris. En lettres, c'est bien le diable si je ne fais pas la rencontre d'une jeune fille belle, douce, intelligente, sensible et cultivée.
Ne pas vouloir perturber leur développement sexuel est une bonne chose et effectivement, il vaut mieux ne pas interférer sauf avec des contacts physiques anodins ou des rapports semi-platoniques que les enfants peuvent engager d'eux mêmes (et qui seront donc à leur niveau de compréhension et d'appréciation). Les enfants ne sont pas aussi asexuels ni même aussi ignorants du plaisir sexuel qu'on peut le penser. Les enfants se masturbent parfois très tôt, ils expérimentent leurs zones érogènes au fur et à mesure qu'ils se découvrent avec des expériences auto-érotiques, puis des échanges de rapports physiques, etc... jusqu'à en arriver à l'accouplement avec un être correspondant à leur orientation sexuelle.
Après les semaines éprouvantes que je viens de vivre, il n'est que trop rassurant et soulageant pour moi d'adhérer sans réserve au discours de Duvert. En outre contre toute attente, je découvre une autre vision des enfants, des enfants envisagés comme des êtres sexués (et pas à la sauce Freudienne). Certains enfants auraient donc des désirs sexuels et une vie sexuelle? Quelques uns de mes camarades d'école élémentaire, peut-être? Me rappelant certains gestes, certains comportements, certains propos, je me dis que j'étais passé à côté d'au moins deux occasions de découvrir la sexualité avec mes copains, à onze puis à quatorze ans. Un gachis.
Voilà, c'est un peu ce que je craignais. Samuel interprête-t-il le fait que les enfants aient des désirs sexuels comme il faut? Effectivement, je le redis, les enfants ont une sexualité. En phase de découverte et d'expérimentation, mais ils ont une sexualité quand même, ils découvrent, font des expériences, essayent petit à petit de savoir ce qu'ils aiment, ce qui les attirent, leurs sentiments etc... Mais il ne faut pas interprêter cela comme un feu vert pour leur faire avoir des rapports sexuels. Les enfants se découvrent par eux mêmes petit à petit et il ne faut pas perturber leur rythme, sinon ils risquent de bruler certaines étapes par lesquelles ils doivent passer pour être de plus en plus aptes à consentir à des rapports sexuels. Après il arrive effectivement que des enfants entre eux, notamment deux garçons, expérimentent certains traits de leur sexualité ensembles. Les enfants arrivé à un certain âge, tel que 11/12ans, commencent à ne plus se satisfaire d'expériences auto-érotiques. Ils ne veulent plus se contenter de se toucher eux même à leurs zones érogènes, ils veulent aussi être touchés, puis ensuite éventuellement toucher. C'est l'apprentissage et la découverte en quelque sorte de l'empire des sens. C'est apprendre à prendre plaisir à toucher et être touché. Alors ils entrainent parfois quelqu'un à faire l'expérience avec eux. Notamment quelqu'un en qui ils ont confiance, pas forcément quelqu'un qui les attire, mais quelqu'un qui se prêtera au jeu de contact physique. Cela peut arriver notamment entre deux garçons qui se satisferont l'un l'autre dans leur jeux à connotation sexuelle. C'est ce qu'on appelle les amitiés particulières. Mais ce n'est pas à confondre avec des rapports pleinement sexuels et encore moins des rapports pédosexuels qui sont à un stade bien au dessus et souvent trop haut encore pour deux jeunes ados de 12/14ans qui en sont encore aux amitiés particulières et aux phases expérimentales et de découvertes de leurs zones érogènes et qui explorent l'empire des sens qu'ils ne connaissent alors encore pas bien.
J'ai commencé à reflechir à quelles conditions il était envisageable qu'un enfant et un adulte aient des relations sexuelles : il fallait bien sûr que l'adulte soit équilibré et respectueux des véritables désirs et besoins de l'enfant.
Moi je dis surtout qu'il ne faut pas qu'il y ait d'influences, même douces, de la part de l'adulte, ou du plus mature envers le moins mature, sinon ce dernier pourrait en arriver à faire quelque chose dont il n'est pas pleinement consentant.
D'un autre côté, différents facteurs rendaient les relations pédosexuelles dangereuses à priori : les mentalités globalement hostiles et les lois en place contraignent au silence. Certains enfants ont très tôt un goût prononcé pour le secret et savent protéger leur vie privée. Mais ce n'est pas le cas de tous. Certains enfants détestent le secret.
Les enfants ne racontent presque jamais leurs expériences sexuelles, cela est trop embarrassant et trop intime. Souvent ils se disent qu'on ne les comprendra pas et surtout vis à vis de leurs parents, ils ne mélangent généralement pas rapports parentaux et rapports sexuels même avec de simples conversations.
Par contre beaucoup d'enfants effectivement n'aiment pas les secrets, mais dans le sens où garder le silence représente pour eux un mensonge et comme ils n'aiment pas mentir, voir surtout pour les plus jeunes, ne savent pas mentir, cela les perturbe. En bref, garder le silence est pour eux culpabilisant, ils se disent éventuellement qu'ils ont fait quelque chose de mal et que c'est pour ça qu'ils doivent se taire, ce qui peut peser sur la conscience.
Dans le cas où l'enfant est suffisamment solide pour assumer cette contrainte du secret, une relation pédosexuelle n'est toutefois pas à l'abri d'être découverte par une tierce personne. Les conséquences alors peuvent être dramatiques. J'en ai eu des témoignages et le traumatisme peut être considérable.
Quand les parents hostiles s'en mêlent, quand une plainte est déposée, et que la procédure judiciaire s'enclenche, c'est le plus souvent une épreuve pour l'enfant. Certains spécialistes parlent de traumatisme secondaire. Dans certains cas, il faudrait simplement biffer le terme de secondaire. Car ce sont bien les réactions de l'entourage et la procédure qui se trouvent à l'origine du traumatisme, lorsque la relation a été bien vécue par l'enfant jusqu'au dévoilement des faits.
Effectivement, je suis d'accord et je le redis comme je l'ai souvent déjà dit, l'hystérie collective de l'entourage envers l'enfant peut être très perturbante, car on cherche alors à faire endosser à l'enfant le rôle de la victime traumatisée. Que l'enfant soit traumatisé ou pas, le problème est qu'à force de persuasion de vouloir lui faire jouer ce rôle, il finit par l'endosser et en éprouver les ressentiments comme si il l'était vraiment, c'est ce qu'on appelle une névrose de convertion. Sans compter que l'on fouille du coup dans la vie privée de l'enfant, on lui pose des questions délicates, ce qu'il a fait est alors révélé et su, ce qui n'est pas chose aisée non plus pour lui de savoir que de nombreuses personnes sont au courant de ses pratiques sexuelles, alors que comme dit plus haut, les enfants ne parlent souvent jamais de leurs pratiques sexuelles, pas même à leurs parents, alors si les parents, médecins, juges, policiers, voir camarades de classe et professeurs sont alors au courant, l'enfant peut en être profondément perturbé et considérer qu'on a violé son intimité et donc une partie de lui même.
C'est sûr que la panique et les réactions de plus en plus excessives des gens vis à vis de la pédophilie est d'autant plus perturbantes pour les enfants. Même quand ces derniers sont de vraies victimes et non des victimes par persuasion, ils attendent surtout une réaction de soutient de la part de leur entourage, pas qu'on fasse un scandale, qu'on prône la barbarie, qu'on révèle les faits à tout le monde et à n'importe qui dans le but de se venger de l'abuseur et non de venir en aide à la victime.
Si ce n'est qu'il m'est important de rappeler encore une fois qu'il faut respecter le rythme de développement sexuel, affectif et psychologique de l'enfant et qu'une relation sexuelle précoce même consentie et même avec l'enfant en éprouvant du plaisir a des chances quand même de lui faire sauter les étapes qu'il a besoin de traverser pour mieux se connaître et mieux gérer sa vie, ses envies, besoins et émotions. Même un enfant ayant des relations pédosexuelles avec plaisir, peut dans le fond être perturbé mais le trauma en est étouffé par le plaisir sexuel ressenti.
Pour moi, il est donc hors de question d'avoir des relations pédosexuelles et je désapprouve le choix de ceux qui en ont. Je deviens donc un pédophile abstinent pour des raisons extrinséques (milieu socioculturelle dans lequel nous vivons impose l'abstinence pédosexuelle). Mais je ne vois pas dans l'absolu, en soi, ce qui légitime l'interdit des relations pédosexuelles consentantes, lorsque l'adulte sait se montrer respectueux de l'enfant et son développement.
Si on suit sa logique effectivement, les rapports pédosexuels ne devraient pas être interdits car la faute des traumatismes incombe la société et non les pédosexuels eux mêmes, tant qu'ils sont selon lui respectueux envers les enfants. Effectivement à priori, un rapport respectueux, même sexuel, n'est en rien traumatisant, encore faut-il que ce soit vraiment respectueux, car de nombreux rapports pédosexuels arrivent en se prétendant respectueux alors qu'ils le sont souvent moins que le pédosexuel le prétend.
Ce qui est donc gênant dans le discours de Samuel, c'est qu'il désapprouve les rapports pédosexuels uniquement parce que la société l'interdit, mais si c'est la société qui selon lui est responsable des traumatismes des enfants (ce que je ne conteste pas non plus), alors cela devrait être à la société de se remettre en question et non aux pédosexuels de bonne foi.
En bref, selon Samuel il ne faut pas avoir de rapports pédosexuels, mais la société et les enfants se porteraient mieux si les rapports pédosexuels étaient autorisés, ce à quoi je ne suis pas d'accord pour les raisons précités.
Je suis très sensible aux arguments des néerlandais Spiecker et Steutel. Je deviens ainsi de plus en plus exigeant sur les critères d'une relation pédosexuelle acceptable : comme quoi il vaut mieux parler de langage de l'intelligence que de la bêtise arrogante. Mais je n'ai pas encore lu d'argument suffisamment solides justifiant l'interdit absolu de toute relation pédosexuelle.
Ah, au moins, il est capable visiblement de se remettre en question. On ne peut pas interdire toute relation pédosexuelle, car bien évidemment, une relation pédosexuelle désigne carrément toutes relations avec un mineur de moins de 15ans, car la majorité sexuelle est à 15ans. Mais je le redis encore, ce n'est qu'une estimation et une sécurité et non la réalité. Tous les ados de 15ans ne sont pas prêts à avoir de rapports sexuels. Certains sont prêts avant, d'autres après.
Cela dépend par ailleurs ce que Samuel appelle relation sexuelle. Les enfants peuvent très bien apprécier des rapports physiques à connotation plus ou moins sexuelle notamment si ça correspond à leur niveau et leur stade de développement psycho-sexuel. Après plus les enfants sont matures et éveillés à la sexualité plus ils consentiront à des rapports de plus en plus érotiques, mais cela met du temps et ce rythme de développement se doit d'être respecté.
De la tendresse à la sexualité, en passant par la sensualité, je vois là un simple continuum, et je me demande bien pourquoi il ne serait pas accessible aux enfants.
Tout simplement parce que les enfants sont en période de construction et sont beaucoup moins expérimentés sexuellement. Sans compter que les jeunes garçons ne connaissent au début que le plaisir érectile, le plaisir de la jouissance éjaculatoire n'apparaît que vers 12ans (si on ne les conditionne pas avant). Effectivement c'est un continuum la tendresse, sensualité puis sexualité. Mais les enfants ne s'y éveillent que progressivement à la sexualité. Ce qui fait que certains rapports physiques qui peuvent leur procurer un plaisir sexuel, cela arrive que les enfants en soient demandeurs, mais généralement, ils n'iront pas plus loin sans qu'on les pousse à aller plus loin. Et encore ce genre de rapports physiques qui leur procure un plaisir sexuel, c'est plus sensuel que sexuel selon moi. La sexualité, ça vient après une fois la phase des rapports sensuels autoérotiques puis la phase des rapports sensuels avec une tierce personne soient achevés, car cela permet une meilleure transition avec les rapports d'ordre sexuels.
J'ai fini par comprendre, par sentir une chose essentielle : la différence de nature entre la sexualité enfantine et la sexualité adulte. La sexualité adulte obéit à des pulsions d'origines hormonales, alors que ce n'est pas le cas chez l'enfant. Un enfant peut aimer avoir des relations sexuelles, ou même désirer en avoir, mais ce n'est pas chez lui un besoin physiologique.
Je dirais plutôt, c'est moins le cas chez l'enfant. Le taux d'hormones fait varier l'intensité des pulsions oui, mais ça ne fait pas tout non plus. Ce qui fait que le besoin physiologique de régulation d'hormone et de satisfaction sexuelle est bien moins fort chez l'enfant pas encore véritablement éveillé sexuellement. Mais cela dépend de la fréquence d'activité sexuelle de l'enfant (je ne parle pas forcément de pédosexualité, mais aussi d'activités masturbatoires, érectiles, érotiques et auto-érotiques. Si le taux d'hormones chez les enfants est très inférieur à celui d'un adulte ou un adolescent pubère, la frustration sexuelle chez l'enfant peut exister alors aussi.
La meilleure analogie qui me soit venue à l'esprit est celle de la distinction entre faim et gourmandise. La faim répond à la nécessité vitale de s'alimenter, l'envie de prendre un dessert est un désir non nécessaire. A la puberté, l'individu doit souvent intégrer un nouveau rapport à la sexualité.
Métaphore intéressante en effet. La libido existe néanmoins chez les enfants, mais ces derniers n'éjaculant pas ont un taux hormonal inférieur et donc un besoin effectivement physiologique moins fort et qui paraît moins vital. Tandis que la libido des individus éveillés sexuellement pleinement, oblige ces derniers à se satisfaire sexuellement ou à réguler leur taux hormonal. Si leur taux d'hormones est très bas, leur besoin de se satisfaire sera forcément moins fort et les pulsions beaucoup moins fortes aussi et l'individu sera capable de se satisfaire sexuellement bien plus facilement, car il aura moins faim, donc pour se rassasier sexuellement, il lui en faudra pas beaucoup. Pareil que pour l'appétit, moins on mange plus l'estomac rétrécit et donc moins on a besoin de manger. Attention toutefois, manger est plus qu'un besoin physiologique, c'est un besoin biologique. Contrairement à la satisfaction sexuelle, qui est un besoin physiologique important à satisfaire mais moins que les besoins biologiques comme manger, boire ou dormir.
Et il est intéressant aussi de constater que plus on mange, plus l'estomac grossit et plus on ressent l'envie de manger abondamment. Le plaisir sexuel, c'est pareil, même si physiologiquement ça ne fonctionne pas pareil, plus on se masturbe et surtout plus on éjacule, plus l'appétit sexuel augmente.
Je suis bien d'accord avec la dernière phrase et c'est en partie ce changement de fonctionnement et cette nouvelle gestion de la sexualité qui fait la crise d'adolescence et modifie en partie son point de vue et sa manière d'interagir avec son entourage et la société.
La confrontation des deux sexualités différentes n'a pas nécessairement des suites négatives pour l'enfant (même dans un contexte social aussi hostile à la pédophilie, on peut trouver plusieurs dizaines de témoignages publiés).
Perso, je n'en ai pas vu beaucoup de ces témoignages, où alors c'étaient des témoignages de pédosexuels qui affirmaient que l'enfant avait aimé les rapports sexuels et n'en souffre nullement. Ce qui pour moi ne suffit pas pour démontrer que des enfants ne souffrent pas des rapports pédosexuels, même si je sais que cela existe.
Mais le risque me semble néanmoins important, sur le plan qualitatif : en accédant à la sexualité adulte, l'individu peut tout à coup opérer une relecture de ses relations sexuelles passées avec des adultes et par exemple, se sentir dupé, floué (pour moi, c'était un jeu, pour lui, c'était un besoin de se vider les couilles).
Effectivement, mais cela revient encore une fois à une réaction névrotique. Ce n'est pas la relation qui fait le traumatisme, mais juste le fait de savoir que l'adulte en tirait profit. Ce qui ne rentre donc pas vraiment dans le cadre de vraie victime si les deux y trouvaient leur compte. Sans compter quand dans ce genre de jeu à connotation sexuelle, l'enfant aussi peut y prendre du plaisir, notamment aux rapports physiques à des zones qui lui sont érogènes. Tant que le rapport est respectueux et que le plus mature respecte le moins mature en allant pas au delà de sa capacité de compréhension et d'appréciation, le traumatisme sera forcément absent et si l'enfant est suffisamment mature pour apprécier le rapport physique à tel ou tel endroit de son corps. En effet, suivant sa maturité, sa connaissance de lui même, l'érotisation de son corps et des zones érogènes et sa capacité à être touché et apprécié le rapport sur la dite zone érogène, l'enfant en ressentira du plaisir, ou du plaisir mélangé à un malaise, ou un malaise tout seul. Et si on pousse l'enfant (éventuellement devenu adulte) à croire que c'est une victime, genre que dans ce genre de relation, il était une victime, or ce n'est pas le cas si le rapport était à son niveau à lui et non celui du plus mature. Dans ces relations que j'appelle les relations semi-platoniques, souvent l'adulte prend plaisir à toucher l'enfant et l'enfant prend plaisir à être touché, ce qui fait que chacun tire profit de l'autre en fait, contrairement à ce qu'on pourrait croire où l'on dit que seul l'adulte profitait de l'enfant. Et non, l'enfant en profite aussi et si ce genre de rapports n'est pas indispensable pour la construction de l'enfant, ça y participe, car cela permet en même temps l'érotisation de diverses parties érogènes de son corps. A la condition stricte que ce genre de rapport se fasse dans un cadre respectueux, notamment du moins mature, c'est à dire que l'enfant le veuille et que cela ne soit pas imposé par le plus mature qui pourrait au contraire à force de le toucher là où l'enfant ne souhaite pas être touché, ne se sent pas à l'aise d'être touché, empêcher l'érotisation des parties de son corps supposés normalement érogènes, voir le perturber et le rendre sexuellement et affectivement frigide car non seulement ces parties de son corps risquent de ne pas être érotisés mais en plus il risque d'être mal à l'aise à l'idée qu'on y touche.
Peut-on anticiper avec certitude le développement psychosexuel d'un individu avant sa puberté? J'en doute fort. La pédosexualité peut procurer du plaisir à l'enfant, mais il n'est pas de même nature que celui de l'adulte.
En effet, si le rapport (pédo)sexuel n'est pas conforme au degré de développement du moins mature, ce dernier sera lésé car il a besoin de plaisir sexuel correspondant à son niveau de maturité et de développement afin qu'il puisse y prendre du plaisir sans être plongé dans la confusion. En revanche, ce n'est pas parce que l'un est plus âgé et plus mature que le rapport sera forcément abusif, mais il faut pour cela que le plus mature se mette au niveau du moins mature.
Vu les risques, un adulte devrait selon moi toujours s'interdire d'avoir des rapports pédosexuels, y compris lorsque c'est un enfant qui lui demande.
C'est difficile à dire, si l'enfant, de disons 12ans, le demande, c'est vrai qu'il y a deux possibilités selon moi. Soit il a déjà été exposé surement bien trop précocément aux rapports sexuels et en a déjà eu sous influences et il y a pris du plaisir et désire recommencer, mais si il y a eu une influence, c'est peut-être qu'il n'était pas prêt et que donc une partie de lui pourrait en être perturbé. Soit il est déjà prêt à avoir des rapports sexuels ou qu'il veut le faire mais à son niveau pour s'expérimenter davantage et éventuellement s'érotiser davantage.
Dans le premier cas, il ne faut de préférence pas accepter, car l'enfant est peut-être perturbé au fond de lui et plus de rapport pédosexuels pourrait empirer son sentiment de confusion.
Dans le deuxième cas, le rapport pédosexuel ne lui fera pas de mal si il sent qu'il le veut et qu'il n'a pas été influencé, mais il faut dans ce cas que l'autre respecte le fait qu'il n'ait pas beaucoup, voir pas du tout d'expérience et donc il ne doit pas aller au dela de ce que le plus jeune peut comprendre et apprécier. Pour un adulte plus mature, cela risque d'être plus difficile car lui, voudra peut-être aller plus loin que ce que le moins mature acceptera.
Le problème est qu'il est difficile de savoir si un enfant demandeur, qui selon moi reste très rare, de rapport pédosexuel, correspond à l'un ou l'autre. C'est pourquoi, moi-même, je suis également contre les rapports pédosexuels, mais pour les rapports semi-platoniques se résumant à des contacts physiques anodins mais qui permettent la découverte et l'érotisation de l'enfant et en même temps à l'adulte (éventuellement pédophile) d'avoir un rapport physique qui lui procure un plaisir sexuel.