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M.2-Les victimes - Les circonstances des abus sexuels

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Dante (Admin)

Dante (Admin)
Admin

Autre dossier que j'ai écrit et que j'aimerais partager. Les circonstances des rapports pédosexuels. Un abus sexuel sur enfant se base très essentiellement sur un manque de respect pour le manque de maturité, de compréhension et de considération de l'enfant. Tandis que les agressions sexuelles se basent en plus sur un manque de considération pour l'intégrité physique de la victime. Mais les abus et agressions sexuels sont très diversifiés et ne se produisent pas suivant les mêmes circonstances et plusieurs facteurs entrent en compte. Voici les facteurs principaux (si vous pensez que j'en oublie, vous pouvez me le faire savoir) :


-L'âge de la victime au moment des rapports pédosexuel
-La fréquence des rapports pédosexuels
-La durée des rapports pédosexuels
-Le sexe de la victime et du pédosexuel
-Le nombre de pédosexuel
-La méthode du pédosexuel
-La nature du rapport pédosexuel
-La relation sociale entre le pédosexuel et la victime



I- L'âge ou plutôt la maturité de la victime au moment du rapport pédosexuel

Un enfant, comme dit dans le topic précédent, se structure et se construit à son rythme, mais il lui faut du temps pour acquérir l'expérience nécessaire qui lui permettra de consentir, comprendre et apprécier des rapports de plus en plus sexuels. La maturité qui est donc lié à l'âge de la victime, car plus l'enfant est âgé plus il a eu le temps de se structurer, influe fortement aux circonstances des rapports pédosexuels.

En psychologie, un individu quelconque, donc un enfant aussi, possède ce qu'on appelle le moi, le surmoi et le ça. Le moi représente ce que l'enfant sait de lui même et se solidifie au fur et à mesure que l'enfant gagne en maturité et en expérience. Donc plus un enfant grandit, découvre et expérimente sa sexualité, plus son moi se solidifie, car il sait de plus en plus, ce qu'il aime, ce qu'il apprécie, ce qu'il comprend. Le surmoi représente en quelque sorte la conscience qui entre en conflit avec le moi intérieur. Tandis que le ça, représente en quelque sorte les pulsions.

Ce qui veut dire que plus un enfant est abusé ou agressé jeune, moins il a des chances d'avoir un moi solide et donc plus l'impact a des chances d'être important, car l'enfant aura moins de chances de comprendre le rapport, et encore moins de l'apprécier, ce qui augmentera son sentiment de confusion par rapport aux rapports pédosexuels.

Il y a aussi le fait qu'un enfant est plus influençable quand il est jeune, donc plus l'expérience abusive est précoce, plus l'enfant a des chances de normaliser la maltraitance sexuelle qu'il subit, car non seulement il se connaît moins, mais en plus il a tendance à prendre exemple sur son entourage (surtout qu'avant 7/8ans, l'enfant imite énormément son entourage) et il a une expérience réduite des rapports avec autrui. Il risque donc de prendre le rapport abusif comme seul et unique référence en tant que rapport avec les autres, car il n'en connaît peut-être pas d'autres. Même si il en découvre d'autres, l'impact du rapport abusif peut quand même le marquer fortement, au point de s'en servir comme modèle.
Il y a aussi le fait que le moi d'un enfant constitue aussi ses mécanismes de défense face aux expériences et sentiments négatifs. Et comme dit plus haut, le moi et donc les mécanismes de défense ne se structurent qu'au fur et à mesure de la maturation de l'enfant, de ses découvertes, de la construction de son point de vue.

La construction du point de vue de l'enfant se fait comme une pyramide. Au fur et à mesure le point de vue se construit, de la base jusqu'au sommet. Mais si l'enfant est jeune, seule la base de son point de vue sera construite et l'expérience abusive qu'il vivra viendra se superposer sur la base et le reste de la pyramide risque de se construire en se basant sur l'expérience d'abus sexuel et donc de faire naître chez l'enfant des comportements dysfonctionnels qui seront le résultat d'une réaction en chaîne partant de l'abus sexuel.

Si l'enfant est abusé plus tard, l'impact a des chances d'être moins important. Si les trois quarts de la pyramide, représentant son point de vue, sont déjà construits, il se connaitra mieux et aura donc des bases plus solides, construites à mesure d'une enfance plus harmonieuse, qui lui permettront de mieux gérer son expérience abusive, grâce aux mécanismes de défense plus adaptés et plus solides qu'il a eu plus de temps de développer.
Et plus un enfant a un moi solide, plus il sait gérer aussi ses émotions et ses traumatismes (des trauma légers tout le monde en a et cela participe au développement de l'enfant). Tandis qu'un enfant plus jeune qui ne se connaît pas bien, n'a pas encore appris à mieux gérer ses émotions, d'où le fait qu'un petit enfant pleurera bien plus facilement qu'un préado par exemple.



II- La fréquence, nombre et durée des rapports pédosexuels

1) Fréquence

Le nombre de fois que la victime a été maltraitée sexuellement est aussi un facteur qui influe fortement sur l'impact des expériences abusives.
Un enfant abusé sexuellement une seule fois par exemple, a beaucoup plus de chances de se rendre compte que le rapport qu'il a subi ne constitue pas une expérience dite normale et surtout respectueuse, si en dehors de son abus, son entourage se comporte respectueusement avec lui. Et encore plus dans le cas d'une agression sexuelle où le rapport de force sera clairement établi et le manque de respect encore plus flagrant.
Tandis que l'enfant maltraité sexuellement fréquemment, aura lui bien plus de chances de croire que les relations abusives ou de domination qu'il vit, sont quotidiens dans la société dans laquelle il vit et évolue. Il a donc plus de chances de les normaliser et va donc devoir s'adapter en se créant des mécanismes de défense appropriés à la fréquence de ses maltraitance sexuelle pour mieux s'en protéger. La victime en aura besoin davantage pour faire face à l'hostilité du pédosexuel et la désorientation qu'elle ressentira alors plus souvent, si les maltraitances sexuelles sont fréquentes.


2) La durée des rapports pédosexuels

Pour des raisons similaires à la fréquence des maltraitances sexuelles, la durée sur laquelle, les épisodes abusifs de la vie d'un enfant s'étendent, influent aussi fortement sur l'impact que la maltraitance aura sur la victime.

En effet plus la maltraitance sexuelle s'étendra sur une longue durée de la vie d'un enfant, plus son point de vue sera influencé et se construira à partir des épisodes abusifs de sa vie.
Pour reprendre la métaphore de la pyramide, si un enfant construit la pyramide de son point de vue, alors qu'il a été maltraité sexuellement et fréquemment de ses 8 ans à ses 13ans, un bon tiers de sa pyramide sera constitué de mauvais matériaux qui feront que son point de vue sera fortement perturbé sans compter le sommet de la pyramide qui sera construit en bonne partie sur des matériaux fragiles qui risque de rendre le sommet instable, ce qui aura encore plus de chances d'obliger l'ancienne victime à lutter pour conserver une certaine stabilité réactionnelle et émotionnelle, vis à vis d'elle même et de son entourage. Ce qui donne donc une instabilité émotionnelle fréquente, crise d'angoisse, de panique, désorientation, agressivité, excitation, dévalorisation de soi etc...


3) Le nombre de pédosexuels

Si une victime a eu plusieurs pédosexuels, elle va être forcée de se créer des mécanismes de défense encore plus forts pour pouvoir s'adapter non seulement à ses expériences abusives mais en plus à l'atmosphère oppressante et constante dans laquelle, plusieurs personnes lui manqueront de respect.

La victime se retrouvera alors sûrement dans une situation qui lui fera croire que la société entière est abusive et/ou violente et risque de se sentir obligée de lutter contre non pas un, mais plusieurs abuseurs, qui peuvent lui donner une impression de généralité. Tout comme la fréquence des abus et leurs durées, le nombre d'abuseurs est un facteur qui amène la victime à normaliser la pédosexualité et/ou à devoir consolider ses mécanismes de défense pour s'adapter à l'atmosphère dans lequel elle évolue.


4) Le sexe de la victime et l'abuseur

Le sexe de la victime et de l'abuseur entrent aussi en compte, notamment à cause d'idées quelque peu préconçues. Bien que selon moi, cela soit un facteur qui influent moins sur l'impact que les quatre précédents, mais il n'empêche que ce n'est pas non plus négligeable.

Notamment en raison du fait que le sexe masculin est censé représenter la virilité, la force, la solidité, voire la supériorité. Tandis que le sexe féminin est censé représenter la douceur, la faiblesse, la fragilité, voire l'infériorité. Ce qui fait que suivant les sexes des abuseurs et des abusés, le ressenti de la victime peut varier.

Cela fait que lorsque le pédosexuel est une femme, la victime aura plus tendance à garder le silence. En raison du fait qu'on a plus de mal à croire que l'abuseur puisse être une femme et aussi par honte parfois d'avoir été abusé ou/et violenté par une femme, censé être faible et fragile.
Les victimes de sexe masculin peuvent aussi en raison de leur masculinité, garder le silence, par honte d'avoir été abusé, violenté ou agressé alors qu'ils sont des (futurs) hommes, censés être forts et solides. Notamment lorsque le pédosexuel est une femme, les victimes de sexe masculin peuvent y voir alors une honte d'avoir non seulement été contraints ou forcés alors qu'ils sont des hommes, mais en plus ils ont parfois honte si l'abuseur qui les a manipulés ou/et forcés est une femme.

Il y a aussi le fait que si la victime a été abusé par des individus des deux sexes, elle risque de normaliser les rapports pédosexuels encore plus, en se disant par exemple, "si les hommes le font et les femmes aussi, alors c'est normal." Et la victime pourrait aussi développer des mécanismes de défense plus forts, car elle se sentira obligée de lutter non seulement contre les hommes, mais aussi les femmes. Car il est assez fréquent qu'une victime abusée ou agressée par des hommes deviennent méfiantes ou ont des comportements dysfonctionnels envers tous les hommes. Mais si la victime a aussi été maltraitée sexuellement par des femmes, cette méfiance et autres comportements dysfonctionnels peuvent s'étendre sur la société entière.



III- La méthode du pédosexuel

L'un des facteurs majeurs des circonstances des rapports pédosexuels, est la façon dont le pédosexuel s'y est pris pour abuser sa victime. Le pédosexuel a-t-il manipulé, contraint, forcé ou violenté sa victime?


1) La manipulation

C'est la méthode la plus courante des pédosexuels, l'abus sexuel qui consiste donc à ce que la victime s'offre à l'abuseur d'elle même par influence, mais il y a des variantes.
L'abuseur peut lui demander de le toucher ou/et de se laisser toucher.
-En lui demandant de lui faire plaisir.
-En lui montrant des scènes érotiques dans des films ou des magasines puis lui demandant de faire pareil.
-En lui faisant croire que ça va lui plaire et que les grands ou adultes le font. Il s'agit de l'initiation sexuelle, probablement la méthode la plus répandue.
-Parfois l'enfant engage un jeu de contacts physiques, sensuels, plus ou moins sexuels avec l'autre et ce dernier répond positivement et interprète cela comme une demande de l'enfant d'aller plus loin ou s'imaginent que parce que l'enfant les sollicitent à ce genre de pratiques que ça leur donne le feu vert pour engager avec lui des rapports de nature plus érotiques.

La manipulation est en tous cas fréquemment utilisée par les pédosexuels de bonne foi, qui pensent que les rapports sexuels avec les enfants ne leur font pas de mal, du moment qu'ils donnent leurs consentements. Ces pédosexuels là, dénigrent et rejettent souvent les pédosexuels violents et usant de menaces et de chantages. Généralement, ils n'exigent pas et ne demandent même pas à l'enfant de garder le silence. Car ils considèrent que le plaisir était réciproque et que donc l'enfant ne parlera que si il a un sentiment de malaise vis à vis des rapports sexuels pratiqués. La très grande majorité des gens, y compris les enfants, ne parlent jamais de leurs expériences sexuelles, (amoureuse oui, mais sexuel, très rarement) notamment avec leurs parents qu'ils n'impliquent généralement jamais dans ce genre de discussion et encore moins ce genre d'activité.

Dans les cas de manipulation, l'enfant des fois, ne réalise pas que l'abuseur est moins respectueux vis à vis de lui qu'il en a l'air, puisqu'il ne fait rien contre la volonté de l'enfant et s'arrange pour obtenir son consentement comme si il se souciait de ce que l'enfant peut vouloir et ressentir.

Quand la victime ressent un malaise vis à vis des rapports sexuels vécus trop tôt, elle aura tendance à éprouver aussi de la culpabilité et de la honte, si elle a été manipulée. Notamment parce qu'elle aura dit oui et que comme dit plus haut, l'abuseur n'aura rien fait contre la volonté (apparente) de l'enfant.


2) La coercition

La coercition consiste à avoir recours aux menaces et surtout aux chantages pour que le pédosexuel obtienne ce qu'il veut de sa victime. Généralement, contrairement aux cas précédents, ces pédosexuels là ne sont pas de bonne foi et obligent leurs victimes à garder le silence. La victime a plus de chances de parler et de ressentir le besoin de parler, car elle a de très fortes chances d'être mal à l'aise face à une atmosphère menaçante et angoissante sans compter que l'individu est lui aussi irrespectueux et menaçant, bien plus que dans les cas de manipulation. Dans les cas de manipulation, la victime ne réalise pas forcément qu'elle est une victime, car elle donne son consentement, tandis que dans les cas de coercition, la victime est contrainte, donc elle réalise plus souvent qu'elle est une victime et qu'en tant que telle, elle devrait en parler, d'où la nécessité pour l'abuseur dans ce genre de cas de maintenir l'enfant au silence.

Dans les cas où la victime a été contrainte, la culpabilité est généralement moindre que dans les cas où la victime a été manipulée. Car dans les cas de manipulation, la victime s'offre souvent à son abuseur en disant oui, mais sous influence. Tandis que dans les cas de coercitions, la victime dit oui, mais sous la contrainte et non sous influence. La victime contrainte a parfois le choix, mais se sent obligé de dire oui, même si parfois l'abuseur joue au dessus de ses moyens et/ou profite de la naïveté de l'enfant, par exemple en lui disant "si tu racontes tout, tes parents ne te croiront pas et te puniront.". Certains vont même jusqu'à faire croire aux enfants les plus jeunes que si ils parlent le grand méchant loup viendra les manger. La victime pourra alors culpabiliser d'avoir naïvement cru son agresseur, mais aura moins de chances de culpabiliser qu'une victime influencée qui a dit oui à un abuseur qui lui aura proposé sans contrainte d'avoir des rapports sexuels avec lui.

Les stratégies des pédosexuels qui contraignent. Comme dit plus haut, ils usent de menaces et de chantage, mais comme les manipulateurs, il y a des variantes :
-Certains disent à l'enfant que si il ne s'offre pas l'abuseur, ce dernier s'en prendra à ses parents, parfois au petit frère ou petite soeur qu'il abusera à sa place.
-Certains font croire aux parents que c'est l'enfant lui ou elle-même qui se montre provocateur. Généralement, ils connaissent les parents et tirent profit de leur sévérité envers leur enfant. Ils ont également dans ces cas là, souvent de bons rapports avec les parents (afin que les parents le croient). Ils peuvent aussi tirer parfois profit de la réputation de menteur de l'enfant ou lui créer une réputation de menteur.
-Il peut aussi y'avoir des menaces de venir chercher l'enfant la nuit. Menace de lui faire du mal. Parfois menace d'enlever l'enfant loin de sa famille. Même parfois l'abuseur menace de se suicider si l'enfant ne s'offre pas à lui.
-Il peut y avoir aussi abus d'autorité, comme un père qui exige de son enfant obéissance et qui en profite pour l'exploiter sexuellement.

Il y a d'autres formes de menaces et de chantages pour obtenir de l'enfant ce que l'abuseur veut de lui. Néanmoins les menaces et le chantage sont surtout utilisés non pas pour obtenir des rapports pédosexuels, mais plutôt pour que l'enfant ne parle pas. Souvent, le pédosexuel usant de menaces et de chantages, aura recours à la force pour obtenir des rapports pédosexuels. Puisque comme dit plus haut, la plupart des pédosexuels manipulateurs, n'exigent pas de l'enfant qu'il garde le silence.


3) La force

Certains pédosexuels réagissent sur un coup d'impulsion. Dans ces cas là, ils commettent une agression sexuelle, qui consiste à surprendre la victime en lui imposant subitement un rapport sexuel. Il y a viol, si la victime est pénétrée. Attention, un abus sexuel n'est pas forcément une agression sexuelle, une agression sexuelle, c'est quand il y a un rapport de force et aussi de la violence et un effet de surprise.
Une façon de faire assez fréquente, c'est le pédosexuel qui partage le même lit que sa victime et qui met sa main sur le corps de sa victime de façon sensuelle ou aux parties intimes. Ou le pédosexuel qui prend la main de sa victime et la fait mettre sur son corps, pareil de façon sensuelle ou sur les parties intimes. Très souvent sans demander l'avis de l'enfant. Certains vont plus loin, comme en se blotissant dénudé contre l'enfant aussi dénudé.

Quand un pédosexuel a recours à la force pour abuser un enfant, c'est souvent après qu'il peut avoir recours aux menaces et au chantages pour maintenir sa victime au silence. Celà peut paraître étonnant pour certains, mais quand un pédosexuel use de manipulation et séduction pour obtenir des enfants ce qu'il veut, c'est qu'il a souvent un peu de respect pour les enfants. Il est en générale moins irrespectueux envers les enfants que ceux qui utilisent la force, puis les menaces et le chantage. Donc quand un pédosexuel est irrespectueux au point d'user de force pour obtenir ce qu'il veut d'un enfant, souvent, il n'a du coup pas trop de scrupules à menacer et faire chanter l'enfant (certains y prennent même un plaisir sadique), contrairement aux initiateurs, séducteurs et manipulateurs qui préfèrent souvent une relation qu'ils estiment être respectueuse.
Sauf dans le cas où le pédosexuel a eu une pulsion sexuelle incontrôlable qui l'a poussé à passer à l'acte de façon spontanée.

Les menaces et le chantage pour maintenir l'enfant au silence peuvent être les suivants :
-L'abuseur peut lui faire croire à sa victime qu'on ne la croira pas si elle parle, voir qu'elle sera punie.
-L'abuseur peut menacer de s'en prendre aux parents de sa victime, petits frères, petites soeurs, voir les animaux de compagnie.
-L'abuseur dit des fois à sa victime qu'il l'aime et que si elle parle, ils seront séparés et il se suicidera par amour pour elle.
Ce qui a tendance à faire culpabiliser la victime, au début elle gardera peut-être alors le silence par peur, mais par la suite, culpabilisera et aura honte de ne pas avoir parlé. Surtout si l'abuseur a fait d'autres victimes. La victime peut se dire que si elle avait parlé, cela aurait peut être pu épargner autres victimes.



4) La terreur

Si certains pédosexuels obtiennent des enfants des rapports sexuels par la force, ce n'est pas forcément par plaisir mais dans le but d'obtenir de l'enfant ce qu'ils veulent. Mais certains se montreront dominants et prendront plaisir à plonger leurs victimes dans une atmosphère terrifiante, où la peur, l'angoisse d'être battue, violée, rabaissée primera.
Chez les pédosexuels dominants, les sévices sexuels sont donc souvent accompagnés de sévices corporels, de violence verbale, de menaces et de chantage. Les menaces et le chantage seront utilisés non seulement pour maintenir la victime au silence mais aussi par plaisir de lui faire peur.
Les dominants apprécient particulièrement quand leurs victimes ont peur et sont réduites à l'impuissance face à la situation dont le pédosexuel est le seul maître.




IV- La nature de la maltraitance sexuelle


Dans cette partie là, il s'agit d'évoquer ce en quoi à consisté l'abus sexuel. Y'a-t-il eu attouchement? Fellation? Pénétration?

1) L'exhibition

La maltraitance peut consister à faire s'exhiber l'enfant, partiellement voir totalement nu. A le faire mettre ensuite dans certaines positions suggestives ou à faire certains mouvements qui évoquent une activité sexuelle ou mettent en valeur certaines parties du corps. Il s'agit de la forme d'abus la moins grave et dont l'impact est souvent moindre.
Il faut bien rappeler qu'un véritable abus sexuel, consiste à faire faire à un enfant quelque chose qu'il ne peut pas comprendre et pas apprécier. Le faire mettre nu, si pour lui être nu fréquemment et devant les autres ne lui est pas naturel, cela pourrait alors le perturber et lui faire prendre des poses qui ne lui paraissent pas naturelles pourrait encore plus le perturber.


2) L'attouchement

L'attouchement consiste à ce que le pédosexuel touche ou se fasse toucher par l'enfant, sans pénétration, mais d'une façon qui ne lui paraitra pas naturelle et qui l'amènera à se poser des questions sur les raisons des gestes du pédosexuel. Ce qui est plus grave que l'exhibition car l'intégrité physique de l'enfant est ce coup-ci mis en jeu via les contacts physique qui procure à l'enfant, une émotion sensorielle plus importante et plus marquante. Ce qui a donc plus de chances de le désorienter, car non seulement l'enfant risque fortement de ne pas comprendre et de ne pas apprécier, mais en plus le contact physique le gênera et pourrait l'amener à se poser encore plus de questions et il risque de mémoriser ce contact physique comme quelque chose de mauvais, ce qui l'empêchera de développer harmonieusement sa sexualité en lui donnant une vision fausse des contacts physiques sensuels, censés procurer du plaisir et non un malaise. Cela peut aussi empêcher l'érotisation de l'enfant à certaines parties de son corps et donc l'empêcher de s'épanouir sexuellement et sûrement au contraire de le rendre réfractaire à certains rapports érotiques voir pire, de le dégoûter de toutes formes de rapports physiques.

Cela peut donc consister aussi à toucher ou/et se faire toucher par l'enfant à des endroits qui ne posent pas de problème à l'enfant et qui lui paraissent naturels, mais de façons trop répétées, trop prolongées voir imposées.

Cela peut être aussi le toucher et se faire toucher à des endroits trop intimes pour le niveau de compréhension et d'appréciation de l'enfant.

Il ne faut pas oublier qu'un enfant est en construction et en phase d'expérimentation de sa sexualité. Il apprend petit à petit à apprécier des rapports de plus en plus sensuels et érotiques, d'abord en se touchant lui même, puis en touchant et se laissant toucher par les autres, petit à petit à des endroits de plus en plus érogènes et de façons de plus en plus érotiques. Une interférence dans ce développement peut compromettre le développement harmonieux de la sexualité de l'enfant et donc lui donner une vision fausse de la sexualité et des ressentis, ce qui peut le perturber.


3) Les baisers

Les baisers fonctionnent aussi un peu comme les attouchements. Embrasser un enfant ou se faire embrasser par un enfant ne cause généralement pas de problèmes à ce dernier, tant que cela lui parait naturel. Donc tant que cela se fait pour des raisons amicales ou de tendresse à des endroits qui paraissent naturels aux enfants. Bien que les bisous de tendresse échangés entre les parents et les enfants, participent au développement sexuel de ces derniers, des que les bisous s'éloignent de leur contexte habituel, comme étant trop répétés, imposés et à des endroits inhabituels, notamment intimes voir repoussants pour les enfants, telles que les parties génitales et les fesses, cela devient abusif et peut même être perçu comme une agression quand les baisers ou autres rapports physiques sont imposés par la force ou la contrainte.

Il s'agit donc d'abus, voire d'agressions, à peu près aussi graves que les attouchements, voir plus graves, car il est plus délicat de toucher avec la bouche pour faire un bisou qu'avec les mains. L'impact peut donc être plus important et les bisous censés symboliser l'amour et la tendresse pourrait n'inspirer aux yeux de la victime que de la répulsion.


4) Fellation et pénétration

Il s'agit des cas d'abus les plus graves.
Bien que certains experts estiment que ce n'est pas le fait qu'il y ait eu pénétration ou pas qui traumatise la victime, mais la relation abusive elle même entre le prédateur et la victime. Je ne suis pas vraiment d'accord, la pénétration est parfois douloureuse pour l'enfant pénétrée qui n'a pas la morphologie nécessaire pour pouvoir être pénétrée par un pénis adulte, la douleur aggrave donc le traumatisme.

Il y a aussi l'incompréhension et la désorientation. La victime pourrait ne pas comprendre pourquoi on le pénètre par des endroits qu'il pourrait croire être fait surtout pour déféquer et uriner. Il y a donc aussi dans ce cas un fort dégoût car les appareils pour déféquer et pour uriner sont alors impliqués dans des contacts physiques qui paraissent fort étranges et repoussants pour l'enfant. C'est d'ailleurs en grande partie à cause de ce fait que les appareils génitaux et la région fessière soient faites pour déféquer et uriner, que les enfants deviennent pudiques à partir d'un certain âge, une fois que les stades phalliques et autres stades d'identification et différenciation sexuelle se soient faites. Les enfants ont alors le réflexe de cacher ces parties de leurs corps. Donc si ils soumis à des exhibitions de ces parties de leurs corps et en plus impliqués dans des contacts physiques et en plus des pénétrations. Le traumatisme a des chances d'être vraiment sévère.



V- La relation sociale entre le pédosexuel et la victime

Certains experts disent que c'est un facteur plutôt important. Quel lien y'a-t-il entre le pédosexuel et la victime? Moi, ça m'a plutôt l'air d'être un des facteurs secondaires, mais à prendre en compte quand même.

Les maltraitances sexuelles subis par la victime modifie souvent le lien entre elle et le prédateur ainsi que sur la nature des liens qu'ils avaient avant l'abus ou l'agression, mais sinon qu'il s'agisse d'un oncle ou d'un moniteur par exemple, la façon dont l'abuseur s'y prend me parait bien plus important. Et la méthode n'a généralement aucun lien avec le lien entre le prédateur et sa victime.
Le lien entre les deux influe néanmoins sur la fréquentation. Par exemple si c'est un ami de la famille souvent invité par les parents, les occasions pour le pédosexuel d'abuser voire d'agresser l'enfant seront plus fréquents qu'un moniteur de sport qui n'aura pour occasion que les activités sportives de l'enfant pour l'exploiter sexuellement. Mais celà est plutôt un facteur lié à la fréquence des rapports sexuels que la relation sociale entre l'abuseur et la victime .

A l'heure où j'écris ces lignes, une fillette de 8ans, Océanne, a été retrouvée morte, il y a un jour ou deux. Le principal suspect serait un abuseur d'enfant récidiviste, qui l'aurait enlevée dans la rue. Il faut noter que ce genre de circonstances de pédosexualité (en supposant qu'il y en ait eu) sont très rares. Il est très rare que les prédateurs "kidnappent" leurs victimes et que ces dernières soient abusées par un parfait inconnu, généralement ce seront plutôt des agressions, mais pareils, le kidnapping par un parfait inconnu sont très rares. Certaines études affirment que les chances pour un enfant d'être enlevé par un inconnu (souvent pour perversion), sont de 1 sur 600 000. Même si je sais que c'est très rare, je pensais qu'il y en avait plus quand même.

Sinon, la très grande majorité des abus sexuels sont commis par une personne de l'entourage de l'enfant. Il peut s'agir d'un parent, beau-parent, grand-parent, cousin, oncle, ami de la famille, voisin, professeurs, moniteurs, animateurs, caïds d'école.

Dans ces cas là, surtout quand la victime était particulièrement proche de l'abuseur, l'abus peut avoir de fortes répercussions, notamment sur l'estime et la confiance que la victime aura sur son entourage. Et encore plus dans les cas d'agressions, où le pédosexuel se montrera d'autant plus irrespectueux en usant de violence verbale ou physique. Tandis que dans les cas d'abus sexuels de la part d'une personne de confiance, la victime sera surtout plutôt confuse et désorientée par le comportement ambigu de la personne censé être un exemple pour elle et un modèle de confiance et d'intégrité. A voir dans le dossier des conséquences des rapports pédosexuels.

Le lien relationnel abusif peut aussi donner de fausses idées à la victime. Notamment si l'abuseur est un parent direct, la victime pourrait alors avoir une image déformée des relations parentales.




Dernière édition par Dante (Admin) le Mer 10 Aoû - 10:09, édité 16 fois

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Dante (Admin)

Dante (Admin)
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Extraits du livre "pédophilie : prévenir pour protéger" de Latifa Bennari où cette dernière expose des témoignages entre autres de victimes de maltraitance sexuelle.

"J'ai volontairement sélectionné les cas de deux garçons pour montrer à ceux et surtout à celles qui en douteraient encore que les filles ne sont pas les seules victimes et que les garçons peuvent souffrir aussi de ces situations, voire davantage encore, dans les pays du Maghreb et du moyen orient notamment, où il est inconcevable pour un homme d'avouer avoir été jadis victimes d'agressions sexuelles. La honte associée à un tel aveu empêchera le plus souvent le garçon puis l'homme de révéler les faits, et ce le plus souvent jusqu'à sa mort.
Saïd, un Algérien, fut pendant des années le jouet sexuel de nombreux voisins et proches. Sa sexualité, comme on le verra (que je commenterai dans un prochain post), s'en est trouvé grandement perturbé. La honte l'empêchait de révéler sa situation à sa famille, pourtant unie et aimante."
Comme je l'ai dit plus haut dans les paragraphes de la partie 4 de ce dossier, les victimes de sexe masculin ont souvent honte d'avoir été abusé, car en tant "qu'homme", ils sont censés être solides et forts. Or le fait d'avoir été agressé ou trompé, abusé, manipulé souvent met en doute leurs solidités et leurs forces y compris voir surtout à leurs propres yeux. Encore plus si l'agresseur ou abuseur était une femme, celà accentue souvent encore plus la honte pour la victime de sexe masculin d'avoir été faible face à une femme.

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