Voici un extrait que j'ai trouvé sur un forum de victime de pédocriminels.
http://forum.doctissimo.fr/doctissimo/pedophilie-viol/deresponsabilisation-agresseurs-incestueux-sujet_4178_1.htm
Je ne garantis vraiment pas la fiabilité des études évoquées dans ces points. Je suis plutôt d'accord avec les cinq derniers points donc du 11 à 15, mais le reste n'est pas convaincant. Je vais y revenir prochainement.
Les mythes ou la déresponsabilisation des agresseurs et la culpabilisation des enfants victimes
Extrait du Manifeste AIVI 2004
1 ) Les agresseurs seraient des malades : plusieurs chercheurs concluent plutôt que les hommes violents ne diffèrent pas des hommes non violents; les agresseurs se caractérisent par leur ressemblance avec les hommes ordinaires.
2) Les agresseurs ont des pulsions irrésistibles : cette hypothèse a été infirmée par de nombreuses études. Les pères incestueux auraient des pulsions sexuelles normales. Il n'y aurait donc pas de pathologie propre à l’inceste.
3) Les agresseurs perdraientt momentanément le contrôle d’eux-mêmes : l'inceste se développe graduellement et s'étend sur une certaine période de temps allant de six mois jusqu'à sept ou huit ans, la durée moyenne étant de deux ans. La théorie de la perte de contrôle s'effondre donc lorsque nous observons la durée de l'agression et l'escalade dans les formes qu'elle revêt, ainsi que les pressions et les tactiques utilisées pour imposer et garder le secret.
4) La thèse de l’accident : selon laquelle l'agresseur, confondant la tendresse et la sexualité, glisse accidentellement vers l'attentat de son enfant alors qu'il le caressait ou l'étreignait de façon affectueuse. Selon les enfants agressés, l'agresseur commettait sciemment et délibérément une agression sexuelle, même si les comportements abusifs étaient entremêlés de gentilles caresses.
5) L’alcoolisme : bien que la consommation d'alcool soit souvent observée parmi les cas d'inceste étudiés, l'alcool n'est pas la cause de l'inceste. Ces substances peuvent réduire les inhibitions de certains agresseurs et leur servir de prétexte pour excuser l'agression. Il existe beaucoup d’agresseurs incestueux qui ne sont pas alcooliques.
6) L’inceste : fléau des milieux défavorisés, en zone rurale, parmi les minorités ethniques : aucune étude n'a pu établir de tels liens mais tous les hommes incestueux ne courent pas les mêmes risques de se faire dénoncer ou d'être punis pour leurs actes. Les hommes “respectables” de la société sont moins ou peu dénoncés; s'ils le sont, ils sont plus crédibles, présentent des défenses de pères de famille irréprochables, de pourvoyeurs honnêtes et souvent, nient les faits.
7) L'éloignement sexuel dans le couple : plusieurs études soulignent que la plupart des pères incestueux continueraient d'avoir des relations sexuelles avec leur conjointe et qu'aucun père n'aurait commis l'inceste parce qu'il n'aurait pas eu accès sexuellement à sa conjointe.
8) Les agresseurs sont d’anciennes victimes : si, selon plusieurs auteurs, de 30 à 50 % d’agresseurs auraient eux mêmes connu un ou des attentats sexuels dans leur enfance, cela démontre aussi qu'une majorité d'entre eux n'en n'auraient pas été victimes. Il n’existe pas d'études comparatives permettant d'évaluer la situation parmi la population des non agresseurs. Il est donc impossible de conclure à une relation de cause à effet.
9) L’enfant provocateur : motif invoqué quand il s'agit de crimes contre les femmes, ce qui n'est pas le cas dans les causes de vol ou de voies de fait contre des hommes, dans lesquels on ne soupçonne jamais la victime d'avoir provoqué l'agresseur.Un juge de Colombie Britannique avait même imputé un comportement provocateur à une petite fille de trois ans ! Si effectivement, cette enfant avait un comportement sexuellement agressif, il est plus que probable, avec ce que nous savons des effets de l'inceste, que ce soit le résultat de l'agression et non la cause.
10) L’enfant consentant et/ou éprouvant du plaisir : ce mythe vise à nier l'agression ou à reporter la responsabilité de l'agression sur la victime. (30) Certains des enfants peuvent ressentir des sensations agréables, une stimulation sexuelle plaisante. Mais cela devient souvent pour eux une source additionnelle de honte, de culpabilité, de mépris de soi, et non une preuve de participation libre.
11) L’enfant menteur : les recherches rapportent plutôt la grande réticence qu'ont les enfants à dévoiler qu'ils sont victimes. Dévoiler l'inceste et sortir du silence demande une somme de courage presque surhumain à une enfant ou une adolescente : elle seule, et elle le sait ou le pressent, aura à porter la terrible responsabilité de cette révélation dont les répercussions atteindront tous les membres de la famille.
12) L’inceste ne serait pas grave : au contraire, certains vont jusqu'à dire que les enfants bénéficieraient de relations sexuelles avec les adultes. (33) Le mythe qui veut que les filles, surtout les très jeunes filles, ne soient pas traumatisées par l'inceste ne repose sur aucune étude sérieuse ; au contraire, les effets négatifs importants des agressions sexuelles sur les enfants ont été démontrés.
13) L’enfant conscient de ce qui lui arrive , il n'avait qu'à dire non : hypothèse réfutée par toutes les études consultées. Au contraire, ces enfants consacrent fréquemment une grande partie de leur énergie psychique à essayer de se distancer d'eux-mêmes en essayant de couper leurs sensations dans la région génitale ou en se percevant comme étant psychologiquement dissociés, c'est-à-dire un méchant soi puni par un monstre la nuit et une gentille fille le jour.
14) Les fausses allégations : de fausses accusations seraient portées par des mères dans les cas de contestation de droits de garde d'enfants ou de droits de visites. Une étude américaine indique, au contraire, que seul un petit pourcentage de cas de garde d'enfants implique de telles accusations
15) Ne rien dire, car il faut maintenir l'unité familiale : il serait préférable pour les victimes d'inceste, de grandir dans une famille intacte et unie. En réalité, l'enfant victime d'inceste a surtout besoin de grandir dans un milieu sécuritaire, respectueux et affectueux, qui lui permette de se développer. (10)
http://forum.doctissimo.fr/doctissimo/pedophilie-viol/deresponsabilisation-agresseurs-incestueux-sujet_4178_1.htm
Je ne garantis vraiment pas la fiabilité des études évoquées dans ces points. Je suis plutôt d'accord avec les cinq derniers points donc du 11 à 15, mais le reste n'est pas convaincant. Je vais y revenir prochainement.
Les mythes ou la déresponsabilisation des agresseurs et la culpabilisation des enfants victimes
Extrait du Manifeste AIVI 2004
1 ) Les agresseurs seraient des malades : plusieurs chercheurs concluent plutôt que les hommes violents ne diffèrent pas des hommes non violents; les agresseurs se caractérisent par leur ressemblance avec les hommes ordinaires.
2) Les agresseurs ont des pulsions irrésistibles : cette hypothèse a été infirmée par de nombreuses études. Les pères incestueux auraient des pulsions sexuelles normales. Il n'y aurait donc pas de pathologie propre à l’inceste.
3) Les agresseurs perdraientt momentanément le contrôle d’eux-mêmes : l'inceste se développe graduellement et s'étend sur une certaine période de temps allant de six mois jusqu'à sept ou huit ans, la durée moyenne étant de deux ans. La théorie de la perte de contrôle s'effondre donc lorsque nous observons la durée de l'agression et l'escalade dans les formes qu'elle revêt, ainsi que les pressions et les tactiques utilisées pour imposer et garder le secret.
4) La thèse de l’accident : selon laquelle l'agresseur, confondant la tendresse et la sexualité, glisse accidentellement vers l'attentat de son enfant alors qu'il le caressait ou l'étreignait de façon affectueuse. Selon les enfants agressés, l'agresseur commettait sciemment et délibérément une agression sexuelle, même si les comportements abusifs étaient entremêlés de gentilles caresses.
5) L’alcoolisme : bien que la consommation d'alcool soit souvent observée parmi les cas d'inceste étudiés, l'alcool n'est pas la cause de l'inceste. Ces substances peuvent réduire les inhibitions de certains agresseurs et leur servir de prétexte pour excuser l'agression. Il existe beaucoup d’agresseurs incestueux qui ne sont pas alcooliques.
6) L’inceste : fléau des milieux défavorisés, en zone rurale, parmi les minorités ethniques : aucune étude n'a pu établir de tels liens mais tous les hommes incestueux ne courent pas les mêmes risques de se faire dénoncer ou d'être punis pour leurs actes. Les hommes “respectables” de la société sont moins ou peu dénoncés; s'ils le sont, ils sont plus crédibles, présentent des défenses de pères de famille irréprochables, de pourvoyeurs honnêtes et souvent, nient les faits.
7) L'éloignement sexuel dans le couple : plusieurs études soulignent que la plupart des pères incestueux continueraient d'avoir des relations sexuelles avec leur conjointe et qu'aucun père n'aurait commis l'inceste parce qu'il n'aurait pas eu accès sexuellement à sa conjointe.
8) Les agresseurs sont d’anciennes victimes : si, selon plusieurs auteurs, de 30 à 50 % d’agresseurs auraient eux mêmes connu un ou des attentats sexuels dans leur enfance, cela démontre aussi qu'une majorité d'entre eux n'en n'auraient pas été victimes. Il n’existe pas d'études comparatives permettant d'évaluer la situation parmi la population des non agresseurs. Il est donc impossible de conclure à une relation de cause à effet.
9) L’enfant provocateur : motif invoqué quand il s'agit de crimes contre les femmes, ce qui n'est pas le cas dans les causes de vol ou de voies de fait contre des hommes, dans lesquels on ne soupçonne jamais la victime d'avoir provoqué l'agresseur.Un juge de Colombie Britannique avait même imputé un comportement provocateur à une petite fille de trois ans ! Si effectivement, cette enfant avait un comportement sexuellement agressif, il est plus que probable, avec ce que nous savons des effets de l'inceste, que ce soit le résultat de l'agression et non la cause.
10) L’enfant consentant et/ou éprouvant du plaisir : ce mythe vise à nier l'agression ou à reporter la responsabilité de l'agression sur la victime. (30) Certains des enfants peuvent ressentir des sensations agréables, une stimulation sexuelle plaisante. Mais cela devient souvent pour eux une source additionnelle de honte, de culpabilité, de mépris de soi, et non une preuve de participation libre.
11) L’enfant menteur : les recherches rapportent plutôt la grande réticence qu'ont les enfants à dévoiler qu'ils sont victimes. Dévoiler l'inceste et sortir du silence demande une somme de courage presque surhumain à une enfant ou une adolescente : elle seule, et elle le sait ou le pressent, aura à porter la terrible responsabilité de cette révélation dont les répercussions atteindront tous les membres de la famille.
12) L’inceste ne serait pas grave : au contraire, certains vont jusqu'à dire que les enfants bénéficieraient de relations sexuelles avec les adultes. (33) Le mythe qui veut que les filles, surtout les très jeunes filles, ne soient pas traumatisées par l'inceste ne repose sur aucune étude sérieuse ; au contraire, les effets négatifs importants des agressions sexuelles sur les enfants ont été démontrés.
13) L’enfant conscient de ce qui lui arrive , il n'avait qu'à dire non : hypothèse réfutée par toutes les études consultées. Au contraire, ces enfants consacrent fréquemment une grande partie de leur énergie psychique à essayer de se distancer d'eux-mêmes en essayant de couper leurs sensations dans la région génitale ou en se percevant comme étant psychologiquement dissociés, c'est-à-dire un méchant soi puni par un monstre la nuit et une gentille fille le jour.
14) Les fausses allégations : de fausses accusations seraient portées par des mères dans les cas de contestation de droits de garde d'enfants ou de droits de visites. Une étude américaine indique, au contraire, que seul un petit pourcentage de cas de garde d'enfants implique de telles accusations
15) Ne rien dire, car il faut maintenir l'unité familiale : il serait préférable pour les victimes d'inceste, de grandir dans une famille intacte et unie. En réalité, l'enfant victime d'inceste a surtout besoin de grandir dans un milieu sécuritaire, respectueux et affectueux, qui lui permette de se développer. (10)
Dernière édition par Dante (Admin) le Ven 23 Déc - 16:13, édité 2 fois