Roger Peyrefitte (1903-2000)
Roger Peyrefitte était un écrivain français. Il disait aimer les jeunes garçons et les adolescents.
Deux de ses livres sont particulièrement équivoques à ce sujet.
Les amitiés particulières, adapté en film en 1964.
Roman autobiographique de l'adolescence de Roger Peyrefitte dans lequel un jeune adolescent de 14ans, Georges, tombe amoureux d'un jeune garçon de 12ans, Alexandre dans une école catholique. Mais cet amour bien que fort et sincère n'est pas bien vu par les prêtres de l'école qui tentent de les séparer. Georges tente de les raisonner tandis qu'Alexandre se montre plutôt rebelle. Georges finit par faire semblant de ne plus aimer Alexandre pour tromper les prêtres, mais Alexandre pensant que Georges est sérieux se suicide.
Roy, écrit en 1979
Roman mettant en scène un jeune adolescent de 13ans, Roy, découvrant la sexualité à travers plusieurs relations et expériences. Entre autre, il fréquente secrètement le sherrif de la ville qui limite le prostitue avec son consentement et il manipule un de ses camarades.
Henry de Montherlant 1895-1972
Auteur de la ville dont le prince est un enfant, adapté en téléfilm en 1995. La trame ressemble à celle des amitiés particulières. Deux adolescents d'environ 12 et 14ans, Serge et André, s'aiment et se fréquentent en cachette dans une école catholique. Mais l'un des prêtres est aussi amoureux de Serge et abuse de son pouvoir pour se débarrasser d'André.
Un passage assez intéressant, lorsqu'un autre prêtre dit à son collègue pédophile, "vous n'aimez pas Serge, vous n'aimez que son visage". Bien qu'un peu réducteur et que ce soit plus compliqué que ça. Celà résume un peu certains amours pédophiles.
Henry de Montherlant et Roger Peyrefitte se connaissaient, d'où certainement une ressemblance entre leurs deux oeuvres.
Tony Duvert 1945-2008
Tony Duvert était un écrivain faisant l'apologie de la pédophilie et la pédosexualité. En effet il revendique le droit à l'enfant d'exploiter sa sexualité avec les adultes. Certains de ses romans mettent en scène des jeunes garçons initiateurs de rapports sexuels avec des hommes. Il considère également que les mères des jeunes garçons s'opposent à la pédophilie principalement parce qu'elles sont possessives vis à vis de leurs enfants.
Il associe aussi les rapports sexuels entre jeunes garçons et adultes comme de l'homosexualité de la part de l'enfant et en déduit que persécuter les pédophiles revient dans ces cas là à persécuter l'homosexualité.
Tony Duvert semble avoir été un pédophile, un boylover (pédophile assumé aimant les jeunes garçons), aux goûts très larges car il aimait les tous petits de trois ans et considère que l'âge de six ans est suffisant pour qu'un enfant ait des rapports sexuels. Quand il était lycéen, Tony Duvert était homosexuel. Il semble de ce fait tenir plus de l'homosexualité que de la pédophilie. En effet, il était attirés par des individus exclusivement de sexe masculin, mais dont l'âge pouvait varier de six and cinquante ans. Sans compter que dans ses discours, il dit "à six ans, il ne manque rien, c'est un homme, le fruit est mûr". Il est surprenant de lire qu'il qualifie les enfants de six d'hommes, alors que les pédophiles sont surtout attirés par les enfants. Duvert semblait attiré par le côté homme ou futur homme des enfants. Ce qui en fait du coup peut-être plus un homosexuel qu'un pédophile. Car ses sentiments sont plus dirigés vers les hommes que vers les enfants.
Lewis Carroll (1832-1898)
Auteur d'Alice aux pays des merveilles. Adorateur de petites filles. L'un de ses passe-temps favoris était de photographier les jeunes filles.
James Barrie (1860-1937)
Ecrivain écossais, auteur de Peter Pan. Personnellement, c'est l'un des cas les plus intéressants. James Barrie s'est marié, mais n'a jamais eu d'enfants et semblait presque avoir une relation platonique avec sa femme. Il a sympathisé avec un groupe de jeunes garçons, les frères Davies. Ils ont passé beaucoup de temps ensemble et lui ont inspiré l'histoire de Peter Pan. James Barrie semblait être asexuel. Il semblait ne pas avoir d'attraction sexuelle. Comme précédemment, il entretenait une relation qui semblait platonique avec sa femme. La mère des enfants Davies a toujours été une amie, rien de plus, alors qu'elle était veuve. Mais de nombreux personnellement me laisse penser que James Barrie n'était pas un simple homme asexuel. J'y reviendrai plus tard, mais certains de ses écrits semblaient équivoques, notamment le livre "Lost boys" (les garçons perdus).