Le livre "il m'aimait" de Christophe Tison.
Mis en vente ici :
http://www.amazon.fr/Il-maimait-Christophe-Tison/dp/2253116971
Description :
« Je ne pouvais pas parler, je n'y avais même jamais pensé tellement tout cela était de ma faute, tellement j'étais compromis et depuis si longtemps. Et puis, au fond, je l'aimais bien, Didier. Depuis plusieurs années, je m'étais habitué à lui. A sa présence, à ses cadeaux et à son amour des enfants ». Le narrateur est aujourd'hui un adulte. Pendant toutes ces années, il a caché - par honte, par impuissance, par culpabilité ? avoir été la victime d'un ami de la famille, Didier, un adulte « gentil » et affectueux, qui pratiqua sur lui des attouchements sexuels permanents, jusqu'à l'adolescence, jusqu'à ce que les femmes le sauvent malgré lui, et le libèrent de ce poids de chagrin. Mais tout n'est pas si simple dans ce récit serré, calme et dévastateur à la fois, où Christophe Tison ne s'épargne guère. Et si la victime n'avait pas que du dégoût pour son bourreau ? Et si le pédophile aimait l'enfant qu'il pollue et abîme pour le reste de sa vie d'homme ? Et pourquoi les adultes, les parents, ne comprennent pas qu'on ne doit pas laisser libre, trop libre, un être qui ne sait pas se défendre ?
Mon avis :
C'est en quelque sorte l'autobiographie de l'auteur qui raconte son enfance où il a été pendant une longue période abusé sexuellement par un ami de sa famille, Didier.
Ce livre est assez choquant et décrit bien l'état d'esprit de l'enfant et de ce qu'il ressent vis à vis des rapports sexuels qu'il a vécu et de ses sentiments qui oscillent entre hostilité et sympathie pour son abuseur. Ca n'a pas l'air comme ça, mais c'est souvent un détail qui échappe à pas mal de gens que les victimes n'éprouvent pas que de la haine, de la rancoeur, de la peur envers leurs abuseurs, il y a fréquemment aussi un attachement pour lui. Je crois me souvenir d'ailleurs que l'auteur raconte qu'il allait parfois chez Didier, de son plein gré de lui-même. Même après les premiers rapports pédosexuels. Mais je ne me souviens plus très bien du livre. Je pense que je vais le relire et le commenter dans un dossier un des ces jours. Une scène qui m'avait particulièrement marqué, c'est quand l'enfant s'est mis à brutaliser son chat car celui-ci lui faisait du charme pour obtenir de lui de l'attention. L'enfant a alors assimulé cela à la méthode de son abuseur et a donc réagi violemment envers l'animal.
Mis en vente ici :
http://www.amazon.fr/Il-maimait-Christophe-Tison/dp/2253116971
Description :
« Je ne pouvais pas parler, je n'y avais même jamais pensé tellement tout cela était de ma faute, tellement j'étais compromis et depuis si longtemps. Et puis, au fond, je l'aimais bien, Didier. Depuis plusieurs années, je m'étais habitué à lui. A sa présence, à ses cadeaux et à son amour des enfants ». Le narrateur est aujourd'hui un adulte. Pendant toutes ces années, il a caché - par honte, par impuissance, par culpabilité ? avoir été la victime d'un ami de la famille, Didier, un adulte « gentil » et affectueux, qui pratiqua sur lui des attouchements sexuels permanents, jusqu'à l'adolescence, jusqu'à ce que les femmes le sauvent malgré lui, et le libèrent de ce poids de chagrin. Mais tout n'est pas si simple dans ce récit serré, calme et dévastateur à la fois, où Christophe Tison ne s'épargne guère. Et si la victime n'avait pas que du dégoût pour son bourreau ? Et si le pédophile aimait l'enfant qu'il pollue et abîme pour le reste de sa vie d'homme ? Et pourquoi les adultes, les parents, ne comprennent pas qu'on ne doit pas laisser libre, trop libre, un être qui ne sait pas se défendre ?
Mon avis :
C'est en quelque sorte l'autobiographie de l'auteur qui raconte son enfance où il a été pendant une longue période abusé sexuellement par un ami de sa famille, Didier.
Ce livre est assez choquant et décrit bien l'état d'esprit de l'enfant et de ce qu'il ressent vis à vis des rapports sexuels qu'il a vécu et de ses sentiments qui oscillent entre hostilité et sympathie pour son abuseur. Ca n'a pas l'air comme ça, mais c'est souvent un détail qui échappe à pas mal de gens que les victimes n'éprouvent pas que de la haine, de la rancoeur, de la peur envers leurs abuseurs, il y a fréquemment aussi un attachement pour lui. Je crois me souvenir d'ailleurs que l'auteur raconte qu'il allait parfois chez Didier, de son plein gré de lui-même. Même après les premiers rapports pédosexuels. Mais je ne me souviens plus très bien du livre. Je pense que je vais le relire et le commenter dans un dossier un des ces jours. Une scène qui m'avait particulièrement marqué, c'est quand l'enfant s'est mis à brutaliser son chat car celui-ci lui faisait du charme pour obtenir de lui de l'attention. L'enfant a alors assimulé cela à la méthode de son abuseur et a donc réagi violemment envers l'animal.