Effectivement, c'est un sujet difficile, car l'on ne peut pas savoir comment l'enfant (ou le "jeune") va interpréter le geste de l'adulte et comment il l’interprétera devenu plus grand.
Comme je l'ai dit à plusieurs reprises, l'important est surtout de ne pas plonger l'enfant dans la confusion. C'est à dire lui faire faire quelque chose qu'il n'est pas encore apte à apprécier pleinement. Souvent les enfants s'éveillant à la sexualité à partir de 10ans (minimum) sont du coup aptes à éprouver du plaisir aux rapports sexuels, mais celà ne veut pas dire qu'ils n'éprouveront pas un sentiment de malaise dû à l'incompréhension du rapport sexuel et du fait qu'il ne se connait pas bien encore lui même et n'a pas encore bien expérimenté et découvert sa sexualité et solidifier son moi psychologique (la connaissance de lui même).
Par contre un individu qui éprouve du plaisir sans sensation de malaise, qui interprête mal plus tard les gestes de l'autre, il s'agit dans ce cas d'un faux traumatisme névrotique. C'est à dire que la sensation de malaise, l'individu se la crée tout seul avec un changement de point de vue sur le rapport ou expérience sexuel. Par exemple, un jeune ado qui a apprécié pleinement un rapport sexuel, sans en éprouver le moindre sentiment de malaise ou de confusion, n'en éprouvera plus tard que si il se force ou qu'on le force à adopter le point de vue d'une victime alors que si il a apprécié pleinement l'expérience sexuelle sans être plongé de la confusion, il n'y a alors aucune victime, car la relation sexuelle était alors égalitaire, même si il y a une grande différence d'âge entre les deux partenaires. Par exemple, si il se dit que l'adulte a profité de lui, la manipulé, son point de vue alors changera sur l'expérience sexuelle et il peut se mettre à éprouver la sensation d'être une victime rien qu'à cause de ce changement de point de vue, alors que le plaisir était réciproque et que l'individu la très bien vécu jusqu'à ce qu'il vienne se mettre dans la tête qu'il est une victime, dû à un détail du style qu'il y avait une forte différence d'âge ou qu'il était très jeune. Il faut néanmoins que le plus âgé de grandes préférences n'influence pas le plus jeune, car sinon ce dernier pourrait faire quelque chose qu'il n'est pas encore prêt à faire et donc ne ferait pas de lui même sans cette influence. L'influence, même douce, est un facteur de risque pour troubler l'enfant ou ado, mais ne détermine pas le risque et donc ne veut pas dire absolument que l'enfant ou ado sera troublé. Celà dit, comme dit plus haut, plus le plus agé respecte l'autre, moins il l'influencera à faire quelque chose dont il n'est pas sûr qu'il est prêt à faire. Pour être sûr, il faut que le plus jeune (le moins mature sexuellement) engage l'expérience sexuelle de lui même, sans influence. Là dans ces cas là, même si l'expérience sexuelle n'est qu'une étape à sa maturation et découverte et qu'il a de grandes chances de passer à d'autres pratiques par la suite, il ne sera pas troublé d'une expérience plus ou moins sexuelle (à défaut d'être sexuelle, qui lui apporte du plaisir), comme un rapport semi-platonique (voir le dossier suivant :
https://adep.1fr1.net/t57-g13-les-enfants-relations-adultes-enfants-les-rapports-semi-platoniques) qu'il aura engagé lui même et qu'il est donc apte à comprendre. Sauf si on lui met dans la tête qu'il est une victime et qu'on a genre profité de lui, mais je le redis, dans ce cas, c'est une névrose de convertion dans laquelle la personne se sent victime par la force de persuasion des autres, de la société, de la morale qui ont notamment tendance à réprimer toutes formes de sexualité chez les jeunes. Alors que lui aussi en a profité, si il a engagé le rapport de lui même et celà aura contribué à découvrir sa sexualité.
Voir aussi le dossier de qu'est-ce qu'une victime :
https://adep.1fr1.net/t59-m1-les-victimes-qu-est-ce-qu-une-victime Je me sens un peu moins concerné, puisque mes attirances vont de 10 et 15 ans, donc il s'agit moins d'un enfant inconscient, mais plutôt d'un jeune, sauf que même entre 10 et 15 ans ; on peut tout à fait avoir une relation sexuelle ou autre avec un adulte et en être "dégouté" plus tard en grandissant.
Dégouté ne veut pas dire traumatisé. On peut très bien avoir une expérience plus ou moins sexuelle lorsqu'on découvre la sexualité et l'apprécier pleinement et ensuite ne plus être du tout intéressé à refaire cette expérience voir en être dégouté. Mais si au moment où l'expérience a eu lieu, la personne l'a apprécié pleinement sans être plongé dans le confusion, il ne doit pas y avoir de traumatisme, sauf comme dit plus haut, un trauma névrotique. L'individu est tout simplement passé à autre chose et a évolué dans sa sexualité.
Par exemple, quand on a 12ans et qu'on embrasse sur la bouche des jeunes filles de 12ans en en éprouvant du plaisir. C'est une expérience sexuelle, généralement appréciée pleinement. Pourtant des années plus tard, une fois le garçon devenu adulte, il ne sera (généralement) plus intéressé à embrasser les jeunes filles de 12ans sur la bouche, voir il sera dégouté à l'idée de le refaire. Mais il ne sera pas traumatisé de l'avoir fait, puisqu'il a apprécié pleinement et sexuellement ce rapport à l'époque, sans avoir été plongé dans la confusion.
Il n'y a un vrai traumatisme que si le jeune, de 10 à 15ans dans votre exemple, se sent dégouté (souvent dû au fait qu'il était encore trop jeune pour l'expérience sexuelle) dès le début, malgré un plaisir aux rapports sexuels qui parfois prend le dessus sur le dégout. Le dégout (souvent dû à une sensation de confusion) en est alors étouffé par le plaisir sexuel. Souvent on a tendance à ne ressentir qu'une émotion à la fois, si le plaisir, voir l'euphorie des rapports sexuels est plus fort que le dégout, le sentiment de confusion et de dégout est en quelque sorte dissimulé. C'est pour ça que certaines victimes se sentent mal après que les rapports sexuels fréquents aient diminués voir s'arrêtent, et ne se sentent pas mal pendant le rapport sexuel. Bizarrement, c'est aussi pour ça que certaines victimes sont des sex-addicts, ils sont dépendants de rapports sexuels après avoir été abusés sexuellement, alors que logiquement, ils devraient plutôt être dégoutés de la sexualité si on a abusé d'eux sexuellement. Mais ces victimes ont en fait besoin de rapports sexuels fréquents afin d'empêcher le sentiment de confusion et de dégout de faire surface. Il se peut que certaines victimes n'en soient pas conscientes.
Gabriel Matzneff, un écrivain français racontait bien ses expériences amoureuses et sexuelles avec des jeunes (garçons comme filles) entre 10 et 15 ans, et il semble, selon ses dires, que c'est la tranche d'age ou l'on aurait le plus besoin de sexe, et qu'aujourd'hui, ces "moins de seize ans", comme il les appelle, aient une vie d'adulte comme les autres ; voire même mariés pour certains ; mais qu'ils sont aujourd'hui bien plus proches de Matzneff que de leur famille (parents, frères et soeurs).
Pour le moment, aucune de ces personnes n'est intervenu dans un débat quelconque pour confirmer ses dires.
Difficile à dire, si c'est la tranche d'âge où on a le plus besoin de sexe. Ce n'est pas celle où on est au sommum de sa libido selon moi. Mais c'est la tranche d'âge où l'on s'éveille à la sexualité. Cette tranche d'âge de 10/15ans est un peu sous estimée tout de même je pense.
Personnellement dans mon approche de la sexualité, il y a deux plaisirs que je distingue. Le plaisir primaire que l'on découvre en premier, le plaisir érectil qui est tout bêtement celui d'avoir des érections via divers stimuli visuels ou physiques. Ce plaisir on l'éprouve et découvre souvent bien avant 10ans.
A 10ans, minimum car je dirais plutôt vers 12/13ans généralement, on découvre ce que j'appelle le plaisir secondaire de la sexualité. La jouissance sexuelle qui se conclut par l'éjaculation. Et on peut éprouver ce plaisir sans le plaisir primaire érectil, même si fréquemment les deux se combinent.
10 à 15ans, c'est donc surtout la tranche d'âge où l'on s'éveille pleinement à la sexualité où l'on apprend à connaître les deux plaisirs sexuels précités, et donc c'est en quelque sorte la tranche d'âge où l'on a le plus besoin d'expérimenter sa sexualité, afin d'apprendre à se connaitre de mieux en mieux et d'être apte à consentir à des rapports de plus en plus sexuels. On commence par des petites expériences de masturbations, d'auto-érotisme, puis on inclut des stimuli visuels, puis physique, puis une personne, pas forcément qui nous attire sexuellement, que l'on touche et qui nous touche (découverte du plaisir de toucher et/ou d'être touché), puis une personne dont on est sexuellement attiré, puis des rapports de plus en plus érotiques, puis l'accouplement. Notez que tous les cheminements de découvertes de la sexualité ne se font pas ainsi, c'est un exemple.
Maintenant l'auteur dont vous parlez a peut-être apporté à des 10/15ans, les expériences sexuels dont ils avaient besoin pour apprendre à se connaître et développer leurs maturations sexuelles. Si il l'a fait de manière respectueuse, c'est à dire sans influence et sans aller plus loin que ce que les jeunes ados étaient prêts à faire (ce qui est un gros facteur de risques), il ne les a à priori pas traumatisés, voir il a peut-être contribué à ce qu'ils se développent sexuellement de manière harmonieuse.
Il raconte aussi qu'il s'est fait draguer dans une rue de Paris "par un mômichon d'une douzaine d'années"...
Oui, je ne doute pas que celà puisse arriver. Mais il faut faire attention à ne pas mal interprêter non plus les gestes et paroles des enfants. Il ne faut pas y voir ce qui nous arrange et se dire qu'ils sont dragueurs parce que ça nous arrange bien de le croire. Et non plus se dire que parce qu'ils sont dragueurs, voir sensuels, celà donne le feu vert à l'adulte ou au plus mature de faire faire ce qu'il veut à l'enfant alors que ce dernier en est souvent à un stade de maturation inférieur qui l'empêche de comprendre et apprécier pleinement certaines expériences et rapports sexuels et qui donc, même si il éprouve un certain plaisir, peut après en être perturbé.
Et un autre détail aussi, c'est que l'enfant peut être un cas de victime précité qui a été influencé à avoir des rapports sexuels, qui est hypersexualisé et qui a besoin de continuer à l'être pour étouffer le sentiment de confusion qu'il ressent au fond de lui. Dans ce cas là, il ne vaut mieux pas répondre à ses avances, surtout si il réclame à seulement douze ans, des rapports pleinement sexuels. Et si il en réclame, c'est qu'il en a, à coup presque sûr, déjà eu et si il en a déjà eu aussi jeune, c'est qu'il y a de très fortes chances qu'on l'ait manipulé à en avoir alors qu'à cet âge on n'est généralement pas prêts. Ce qui veut dire qu'il y a des chances pour que ces rapports aient un impact fortement nocifs sur lui. Je ne sais pas l'âge de cet auteur, mais il était assez fréquent que les enfants, préados, soient initiés sexuellement par des adultes dans les années 60/70.
En revanche, si il réclame, toujours à 12ans, des rapports de types semi-platoniques (voir encore le dossier équivoque), on peut y répondre positivement, car il y a cette fois des chances que l'initiative parte entièrement de lui, qu'il cherche quelqu'un qui acceptera de jouer respectueusement avec lui le jeu de rapports physiques qui contribuera à la découverte de ses plaisirs sexuels et qu'il sera apte à apprécier pleinement. Attention toutefois à bien garder la notion de respect en tête et surtout ne pas en profiter pour lui faire aller plus loin que ce qu'il est apte à comprendre et apprécier pleinement.
Pour avoir fréquenté un enfant d'aujourd'hui une dizaine d'années, probablement, avec qui je semblais devenir plus ou moins copain, dés la première fois qu'il m'a vu (Car l'on vivait dans la même avenue) il me regardait beaucoup comme si il avait soit une peur, sinon, une fascination.
Comme je le disais, il faut faire attention à l'interprêtation. Ce que vous semblez néanmoins avoir fait.
Lorsque je suis venu à le connaitre un peu plus, il me parlait beaucoup (il me racontait ses anecdotes enfantines) ; peut-être aussi parce que sa mère m'a assez vite eu à la bonne, mais je sentais qu'il me considérait plus ou moins comme un grand frère.
C'est assez souvent de cette façon que les garçons de cet âge considère un plus grand qui montre de l'affection et de l'attention pour lui. A défaut de le considérer comme un père, car généralement ils en ont déjà un, la relation est souvent d'ordre grand frère/petit frère ou oncle/neveu et c'est très bien ainsi selon moi.
Mais je me souviens qu'à son age, j'étais attiré par des garçons plus âgés que moi.
C'est assez fréquent quand on est jeune d'être attiré par plus âgé que soi. Par exemple, un garçon de 12ans (aux tendances hétérosexuelles) qui s'éveille à la sexualité et surtout à la jouissance sexuelle. Entre une jeune fille de 12ans à peine pubère, qui a à peine de la poitrine et des formes et une femme de 20ans bien faite, avec une bonne poitrine et de bonnes formes adultes. Il est loin d'être anormal d'être plus attiré, notamment au point de vue excitation sexuelle et esthétisme par la femme de 20ans que par la petite fille de 12ans. Après celà dépend de plusieurs choses aussi. Si le garçon de 12ans par exemple veut une relation égalitaire, il va plutôt développer ses sentiments (ce qui n'est pas la même chose que l'attraction sexuelle bien que ce soit liés) vers les filles de maturité équivalente (donc environ de son âge). Si le garçon de 12ans, veut s'adultiser, donc se prendre pour un adulte, il va aller vers celles qui répondent à son besoin de se sentir adulte, donc des filles plus agées. Etc...
Évidemment, et comme cela fait un moment que je ne l'ai pas vu (quelques mois) ; je ne sais pas aujourd'hui ce qu'il pensait ou attendait sur le moment.
Mais... C'était comme si il vivait ce que j'ai vécu à son age...
Peut-être que c'est moi, qui, à cause de mon vécu personnel, ai l'impression de savoir ce qu'il pensait, alors qu'il n'en est rien.
Oui, il se peut effectivement selon moi que vous espériez un peu trop qu'il soit comme vous étiez. Peut-être que vous êtes le genre de pédophile plus ou moins, qui aime s'identifier à l'enfant/ado qu'il a été, à travers d'autres enfants et ados.
Rappelez vous néanmoins que vous, vous aviez votre vécu, point de vue, attractions, sentiments etc, qui vous étaient propres et uniques. Sans compter tout de même que les tendances homosexuelles que vous espériez voir à travers ce garçon (à tord ou à raison, je ne sais pas), sont quand même rares. Aux alentours de 5% à ce que je sache. Peut-être un peu plus, car 5%, c'est l'estimation d'homosexuels dans la population, mais les jeunes étant en phase de découvertes et d'expérimentation ont alors sûrement tendance à osciller un peu plus entre l'hétéro et l'homosexualité tant qu'ils ne se connaissent pas bien eux mêmes. Mais je crois que ça doit rester aux alentours de 15% maximum.
Mais ce que je sais, c'est que la première chose que je veux pour lui, c'est qu'il soit heureux.
Vous faites visiblement partie de ceux que j'appelle les pédophiles assumés et respectueux. Ce qui est le mieux à la fois pour vous et pour les enfants. Assumer sa pédophilie veut dire qu'on en a pas honte et qu'on l'a bien intégré comme une partie de soi même, ce qui est mieux pour le pédophile qui ne vivra pas ses attractions comme une malédiction qu'il cherchera à briser (fréquemment en vain). Vous avez aussi visiblement des sentiments pour les enfants ce qui est important non seulement pour assumer sa pédophilie mais aussi pour respecter les enfants, car sans sentiments, vous n'auriez que des envies sexuelles vis à vis d'eux et vous auriez alors plus de chances d'en arriver à leur manquer de respect. Et respectueux veut dire que vous pensez avant tout au bien être des enfants. Ce qui est aussi mieux pour eux. Pour les raisons citées plus haut, je vous encouragerais à plutôt vous contentez de rapports copains ou petit frère/grand frère vis à vis d'eux. Rien que ça déjà, ça rapporte beaucoup, si vous apprenez à vous en contenter de leur apporter de l'affection et de l'attention, au moins vous donnez un sens à votre pédophilie. Sans compter que les rapports physiques affectifs et à la rigueur semi-platoniques ne vous sont pas interdits, tant que celà reste dans un cadre respectueux.
Je vous recommande de lire ce petit témoignage de la mère d'un pédophile, que je trouve bien sincère :
https://adep.1fr1.net/t44-j4-les-temoignages-la-mere-d-un-pedophile